Si la Belgique justifie son choix pour des raisons techniques: coordination plus simple avec les pays voisins (comme les Pays-Bas), emport de bombes, interopérabilité au sein de l'Otan… la raison serait surtout diplomatique.
"Le choix de l'avion de chasse fait partie des achats les plus stratégiques pour un pays. C’est une arme de souveraineté et choisir une technologie, c’est s’engager pour 30 ou 40 ans. Vous êtes ensuite pieds et poings liés avec votre fournisseur", affirme Philippe Plouvier, directeur associé au Boston Consulting Group sur les questions de défense et d'aéronautique. "Si vous faites une carte du monde, des achats d’avions de chasse par pays, c’est très révélateur des alliances.
Quand la Belgique choisit le F-35, elle choisit un parapluie de défense américain plutôt que franco-allemand", poursuit-il.
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