« La grande distribution va-t-elle connaître le même sort que la sidérurgie au siècle dernier ? », s’est demandé la représentante CGT, qui a dénoncé la « lourde responsabilité » du gouvernement dans cette « casse sociale ». Les « ordonnances Macron » et, avant elles, la loi travail de 2016 notamment, ont « raboté les droits » des instances représentatives du personnel et « facilité les licenciements », a-t-elle dit.
Présents autour d’elles, des représentants syndicaux de Carrefour et Auchan ont fait part de leurs craintes de davantage de suppressions d’emplois dans les années à venir, les personnels étant la « variable d’ajustement » pour dégager plus de rentabilité. Ils ont souligné aussi « l’amplification » de la mise en location gérance de magasins par les enseignes, source d'« anxiété » pour les salariés.
Partager