« Macron recommande qu'on ne se réfère pas à nos programmes d'hier. Il faudrait “tout réinventer”. Comme s'il n'y avait eu aucune alerte depuis vingt ans, comme s'il n'y avait aucune proposition ces dernières années, comme par exemple notre programme L'Avenir en commun », insiste le député des Bouches-du-Rhône, qui organise, vendredi, un « meeting numérique » devant ses troupes. « Nous sommes récompensés : ça paye de tenir bon sur les concepts essentiels » comme celui de souveraineté, estime-t-il, alors que le député insoumis Adrien Quatennens avait déjà conclu, jeudi, à « une sorte de mélenchonisation des esprits » dans la classe politique française.
« Je reste lucide : si la vie n'était qu'une bataille de mots, nous l'aurions gagnée depuis longtemps. Mais c'est une lutte d'intérêts. Les puissants ne céderont jamais de bon gré », avertit cependant Jean-Luc Mélenchon, qui ne croit pas à un changement de logique d'Emmanuel Macron qui est, selon lui, « dépassé », car « les libéraux sont impuissants à régler les dégâts qu'ils ont provoqués ». «
Son idéologie le paralyse devant les questions de survie collective. Au nom de quoi choisir comme docteur celui qui vous a brisé les jambes ? » critique l'ancien candidat à la présidentielle pour qui, en revanche, « les Insoumis ont un rôle à jouer » dans la sortie de crise.
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