Dans ce cas, les tests seraient mis au point pour détecter dans le sang les anticorps distinctifs produits en réponse à ce nouveau coronavirus. Ce dépistage massif de la population donnerait des informations vitales permettant des prévisions plus judicieuses de l’évolution probable de l’épidémie ainsi qu’une meilleure compréhension de sa virulence.
Une telle mise en place des tests faciliterait pour les chercheurs un chiffrage plus juste du taux de mortalité du COVID-19 ou le pourcentage de personnes infectées décédant de cette maladie. Pour le moment, les estimations révèlent une mortalité à des taux élevés, bien pires que ceux de l’épidémie de grippe espagnole de 1918. Connaître ce taux aiderait à évaluer plus judicieusement la pertinence, ou non, des mesures de confinement, comme en Californie.
De plus, le développement de tels tests est nécessaire pour contrôler l’efficacité des vaccins qui seront élaborés.
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