Bien sûr, ces points communs ne portent "non pas sur la personne, ni sur le programme, mais sur la situation politique", précise-t-il. Jeudi dernier sur France 5, cet écrivain et haut fonctionnaire a d'ailleurs pronostiqué la victoire de Marine Le Pen en 2022. "Je pronostiquais en disant qu’il est temps de se réveiller parce que je souhaite que cette victoire n'ait pas lieu."
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Jacques Attali estime aussi qu'il y a ce même sentiment ambiant "que ce n'est pas possible, qu'il (François Mitterrand) ne peut pas gagner ou qu’elle (Marine Le Pen) ne peut pas gagner". Il constate également "le fait que certains chez ses adversaires jouent en sa faveur en espérant que le tour d’après soit pour eux". "
Et il y a beaucoup de gens à droite, et aussi à gauche, qui consciemment ou inconsciemment jouent pour Marine Le Pen en pensant que le tour d’après sera pour eux."
Enfin, autre "sentiment" ressenti par l'ancien conseille de Mitterrand : celui "qu’il faut dégager". "C’est ce qui c’était passé avec François Mitterrand. C’est non seulement lui qui a été élu mais aussi Monsieur Giscard d’Estaing qui a été battu. C'est donc le sentiment qu’il faut se débarrasser de la classe politique en place", conclut-il. Autant d'éléments qui créent, selon lui, une "convergence" entre deux profils politiques par ailleurs très éloignés.
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