Pour contenir comme promis la hausse des tarifs réglementés de l'électricité à 4% en 2022, le gouvernement a contraint EDF d'augmenter de 20% le quota annuel d'électricité vendu à prix réduit à ses concurrents, à 120 TWh (contre 100 TWh auparavant).
Cette vente a lieu dans le cadre d'un mécanisme baptisé "Accès régulé à l'électricité nucléaire historique" (Arenh), régulièrement dénoncé par EDF.
La décision de l'État de relever son plafond - combattue par EDF, de la direction aux syndicats - avait été formalisée dans un décret le 11 mars.
Dans la foulée, EDF avait averti d'un plongeon de son résultat financier en 2022, l'imputant notamment au relèvement du plafond de l'Arenh, qui doit amputer son excédent brut d'exploitation (Ebitda) de quelque 10 milliards d'euros.
Pour adoucir la mesure, l'État avait renfloué EDF à hauteur de 2,7 milliards d'euros en mars.
Partager