C’est la commission
Attali qui lui ouvre les portes du monde du business. Bercy ne lui proposant pas de poste à la hauteur de ses grandes ambitions, Emmanuel Macron part " s’amuser" en banque d’affaires. Introduit par Serge Weinberg, il débarque chez
Rothschild. Il y bouscule les habitudes, allant serrer les mains des salariés et travaillant en direct avec les stagiaires. L’apprenti banquier sait déléguer sans trop rentrer dans les détails chiffrés.
"C’est un superficiel brillant", dixit un camarade de promotion taquin. Sa capacité à tisser des fils en fait aussi un bon commercial, n’hésitant pas à faire de l’esbroufe et à s’inventer des contacts. En un temps record, le jeune banquier devient associé, conseillant Lagardère pour la vente de ses magazines internationaux ou la société Atos pour le rachat de Siemens IT.
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