«
Ce qui demeure pour moi, c’est qu’est-ce qu’on va faire, ensemble, pour le pays », a-t-il poursuivi, plaidant pour une approche collective de l’exercice du pouvoir, qu’il oppose à Emmanuel Macron, « une personne isolée à l’Élysée qui se prend pour une espèce de Messie, et qui peut décider contre le reste du pays ».
Pour François Ruffin, la situation actuelle du pays s’accommode mal des spéculations sur l’incarnation de l’offre politique à gauche. «
On a une œuvre immense à accomplir, on a un défi sur les premiers jours de l’enfance, on a un défi sur les Ephads, on a un défi sur le rail qui déraille, on a un défi sur l’école qui recrute ses enseignants en job dating, on a un défi sur l’hôpital qui est lambeau (...) On a une France qui est dans le ressentiment, et tout ça risque de basculer vers le pire », alerte l’élu insoumis, qui ne pense pas que ces chantiers puissent être menés autrement que collectivement.
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