D'abord lancé à Marseille, le mouvement se répand rapidement à travers l'Hexagone, avec à chaque fois les mêmes formes de contestation : déposer des arrêts maladie ou «se mettre en 562». Ce chiffre désigne
un code de procédure signifiant que les policiers continuent d’assurer un service minimum mais pas sur le terrain, sauf en cas d’urgence. Ces méthodes permettent aux fonctionnaires d'afficher leur mécontentement, tout en contournant l'interdiction de faire grève.
«Tous ces policiers en arrêt maladie, c'est une expression qui n'est pas habituelle», confirme Grégory Joron, secrétaire général d'Unité SGP Police, auprès du Figaro. «Les collègues sont solidaires et comprennent la situation du policier incarcéré à Marseille. Personnellement, je sentais que la colère grondait après les émeutes. C'est pour cela qu'on a adopté la position d'un service minimum pour encadrer l'expression de cette colère policière», justifie-t-il.
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