En Belgique, La Libre reconnaît que la soirée électorale française « a été riche en émotions ». D’abord parce que « l’extrême droite emmenée par le jeune Jordan Bardella a franchi triomphalement la barre des 30 % » et que «
le camp présidentiel porté par l’inconnu Valérie Hayer s’est pris une claque monumentale ». Puis « coup de théâtre » à 21 heures quand Emmanuel Macron annonce la dissolution de l’Assemblée, « une décision surprise et risquée, serait-on tenté d’ajouter tant son pari paraît fou », estime le média belge.
(...)
C’est une « décision choc » et « un pari » risqué, admet The Guardian, mais Emmanuel Macron n’avait pas le choix, pense aussi le quotidien britannique : «
Affaibli par une défaite aussi lourde, le président centriste risquait d’être confronté à des motions de censure répétées, conduisant probablement à l’effondrement du gouvernement. »
(...)
« Dans l’actuel jeu démocratique, le chef de l’État lance les dés pour voir si la France va enfin se réveiller », pense le New York Times, autre quotidien américain, face à ce qu’il perçoit comme «
une grande menace nationaliste et xénophobe, menace pour la liberté, la démocratie, l’ouverture au monde et l’État de droit du pays ». Cette décision prise « à la veille des Jeux olympique » présage « une période de profonde incertitude politique en France ».
Partager