Depuis de nombreuses années, l'aviation est à la recherche de carburants alternatifs qui ne proviendraient plus des réserves fossiles d'hydrocarbures. Le maïs et bien d'autres végétaux, comme les algues ou le jatropha, ont été mis à contribution pour produire des formulations diverses venant compléter le kérosène, Jet A1 pour les aviateurs, voire le remplacer. Mais ces agrocarburants ont leurs limites, surtout ceux dits « de première génération », tirés des céréales et venant donc concurrencer des productions vivrières.
Depuis 2011, une entreprise américaine, Lanzatech, collabore avec la compagnie aérienne Virgin Atlantic pour mettre au point un carburant qui serait produit à partir des gaz émis par différents sites industriels, en particulier les aciéries, et qualifié de « bas carbone ». Riches en dioxyde de carbone (CO2), en monoxyde de carbone (CO), en hydrogène (H2), en méthane (CH4) et en disulfure d'hydrogène (H2S), ces émanations sont des polluants et représentent aussi une injection de carbone dans l'atmosphère.
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