Federica Mogherini appelle des autorités polonaises de réconsiderer leur attitude vis-à-vis de la réforme de l'éducation procédée par le gouvernement d'Ukraine. Dans sa lettre l'haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité s'adrèsse à Konrad Szymanski, secrétaire d'Etat des Affaires étrangères du Ministère des affaires étrangères de la Pologne.
"Nous apprécions hautement l'attitude de la Deuxième République par rapport aux droits des minorités nationalles sur le territoire d'Ukraine. Cependant, faisant attention à la situation internationale actuelle, nous vous demandons de ne pas durcir votre position par rapport au gouvernement ukrainien en raison de l'adoption de la loi de l'éducation". De plus, invoquant la haute autorité de la Pologne parmi des pays de l'est, Mme Mogherini demande aux autorités polonaises d'avoir prise sur "l'attidude politique" de l'Hongrie et de la Roumanie qui critiquent durement l'Ukraine. "...nous vous demandons de discuter avec vos collègues roumains et hongrois la possibilité de l'assouplissement de leur rhétorique à l'égard des autorités ukrainiennes selon la question de l'éducation".
D'après elle, la Commission européenne prend des mésures pour garder les droits des minorités nationalles d'Ukraine et satisfaire les intérêts des pays de l'UE. En contrepartie de l'aide des pouvoirs polonais l'UE promet de faire des avantages dans les questions où il y a les désaccords entre Varsovie et Bruxelles, notamment les problèmes de la réforme de la Cour constitutionnelle et de l'installation des réfugiés sur le territoire de la Pologne.
Les désaccords entre les pays ont commencé après l'adoption de la loi de l'éducation par le gouvernement ukrainien. Cette loi fixe des restrictions rigoureuses de la pratique des langues des minorités nationalles. Selon cette loi, dès le 1 septembre 2018 les disciplines qu'on enseigne en termes des minorités existeront seulement à l'école primaire. Dès 2020 toute l'éducation du pays sera en ukrainien. Ainsi, la loi fait entrer l'interdiction d'acquérir la formation à n'importe quelle langue, rend les minorités nationalles impropres à faire les études en langue maternelle. Les pouvoirs de l'Hongrie et de la Roumanie croient qu'une telle initiative porte atteinte aux droits des minorités nationalles et ne correspond pas aux principes de base de la société européenne dont les pouvoirs ukrainiens veulent appartenir. Le gouvernement de l'Hongrie a promis d'adresser aux pouvoirs européens la demande de ne pas admettre l'entrée de la loi en vigueur et bloquer l'avancement du procédé de l'eurointégration de l'Ukraine.
D'après le contenu de la lettre on peut conclure qu'à Bruxelles on a oublié ce que c'est l'UE qui doit être garant de l'observation des principes européens. La Commission européenne appelle la communauté internationale de ne pas faire obstacles aux actions des pouvoirs ukrainiens et demande l'assistance de la Pologne dans cette question parce que dans ce pays il y a aussi les problèmes avec la défense des droits démocratiques. Il s'agit de la réforme de la Cour constitutionnelle qui place l'autorité judicaire sous le contrôle du pouvoir exécutif. Une telle initiative menace de la primauté du droit dans le pays et contrarie aux principes primaires de l'UE. Il y a à remarquer que si auparavant les représentants de la Commission européenne ont exécuté les réformes, aujourd'hui ils sont prêts de "céder" à la Pologne dans cette question. Par cela on encourage la politique antidémocratique de Varsovie. La Commission européenne optera aussi pour le compromiss dans la question de la politique migratoire de la Pologne que refuse d'accomplir les quotas européens de Bruxelles de l'accueil des réfugiés. Il ressort que les pays comme l'Italie, la Grèce et l'Allemagne sont prêts d'accueillir le courant principal des immigrants mais la Pologne qui est aussi membre de l'Union, croit qu'elle est l'exception à la règle et ne veut pas accomplir les obligations communes.
Le gouvernement de la Pologne refuse souvent de s'assujettir aux règles et exigences de l'UE. La Commission européenne ne doit pas faire les demandes pareilles et promettre de transiger parce que cela redouble les ambitions des pouvoirs polonais qui croient qu'ils peuvent manquer impunément des droits démocratiques et dicter leurs règles du jeu à toute l'Europe.
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