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  1. #61
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    Ij y aura t-il des patch de facebook ?
    Y a bien des centre de désintoxication de jeux vidéos
    Ca s'appelle des zones blanches

    Le jeux en ligne est lui aussi dangereux.
    Des gens passent leurs journées sur des MMORPG sans se rendre compte que le temps passe
    Le monde réel pourrait exploser y sans rendrai pas compte
    D'ailleurs ça fait longtemps qu'on a pas taper sur les jeux vidéos qui rendent les jeunes violents

    Developpez aussi ça rend dépendant ça fait un moment que je suis sur le forum

  2. #62
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    Par défaut D’anciens salariés de la Silicon Valley s'associent pour dénoncer les dangers des réseaux sociaux
    D’anciens salariés de la Silicon Valley s'associent pour dénoncer les dangers des réseaux sociaux
    Un mal qu’ils ont eux-mêmes contribué à créer

    De nombreux acteurs de l’industrie du numérique en général et des réseaux sociaux en particulier (Facebook, Twitter, WhatsApp, Instagram, SnapChat et autres) sont montés au créneau durant ces derniers mois pour dénoncer les dangers liés à l’utilisation des réseaux sociaux, notamment à leurs caractères intrinsèquement addictifs et manipulateurs.

    Parmi ces personnalités, on peut citer Sean Parker qui a occupé le poste de président fondateur chez Facebook. D’après ce dernier, les réseaux sociaux devraient être considérés comme un système pervers qui exploite délibérément les vulnérabilités psychologiques de l’être humain afin d’emprisonner l’esprit de ses utilisateurs et d’assurer le succès rapide du service dont il fait la promotion.

    Plus récemment, c’est le PDG de Salesforce, Marc Benioff, qui a exprimé ses inquiétudes face à la montée en puissance des réseaux sociaux, aux insuffisances juridiques qui encadrent leur fonctionnement et aux dangers qu’ils représentent pour la population. Pour Benioff, les réseaux sociaux devraient être réglementés en s’inspirant « exactement du même modèle qui a permis d’encadrer l’industrie de la cigarette ».

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    Faisant écho aux recommandations de ces grands chefs d’entreprises de l’industrie technologique, d’anciens employés de la Silicon Valley (de hauts cadres ou investisseurs pour la plupart) ayant notamment travaillé chez Google, Facebook et Mozilla ont fondé au début de ce mois une toute nouvelle association à but non lucratif baptisée Center for Human Technology. L’association devrait s’atteler à restreindre l’influence des grandes sociétés technologiques sur la société et mener des actions sur le terrain afin de sensibiliser le public aux méfaits (stress, anxiété, insomnie, perte d’estime de soi, dépression...) découlant d’une utilisation inappropriée et excessive des nouvelles technologies.

    Les fondateurs du Center for Human Technology estiment en effet que la technologie devrait protéger la santé mentale du consommateur et l’intégrité de la société au lieu d’essayer de conditionner le public et d’éroder le tissu social. Ils envisagent de mener des activités de lobbying pour faire bouger les lignes plus rapidement et alerter l’opinion publique. Ils ont, par exemple, prévu de faire pression pour soutenir un projet de loi visant à étudier les effets de la technologie sur la santé des enfants. Ce dernier a été rédigé par le sénateur américain Ed Markey, l’auteur de la loi sur la protection et la protection de la vie privée des enfants, plus connue sous le nom de COPPA aux USA.

    Ils ont lancé le mouvement « The Truth About Tech », une campagne de prévention calquée sur le modèle des actions antitabac et qui à terme devrait permettre de sensibiliser les parents, les enseignants et les plus jeunes aux dangers liés à une surexposition aux écrans. Cette opération dont le coût total a été estimé à sept millions USD devrait prioritairement cibler près de 55 000 écoles publiques aux États-Unis en tenant compte du fait que, comparés aux adultes, les enfants sont hautement vulnérables et beaucoup plus susceptibles de devenir accros aux écrans ou d’être conditionnés.

    Center for Human Technology devrait également proposer des documents aux ingénieurs IT afin que ces derniers développent des produits plus respectueux de la santé mentale des consommateurs.

    Source : New York Times, Quartz

    Et vous ?

    Qu’en pensez-vous ?
    Pensez-vous que ces anciens salariés essayent actuellement de se racheter une conscience ? Pourquoi ce revirement de situation, selon vous ?

    Voir aussi

    Est-ce que passer du temps sur les réseaux sociaux peut nous porter mentalement préjudice ? Des chercheurs de Facebook essayent d'y répondre
    Donner un smartphone à un enfant aurait le même effet que lui donner un gramme de cocaïne, d'après un expert en addiction

  3. #63
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    Citation Envoyé par Christian Olivier Voir le message
    Qu’en pensez-vous ?
    Ben rien de nouveau...
    On sait très bien que Facebook peut causer des méfaits (stress, anxiété, insomnie, perte d’estime de soi, dépression).
    C'est comme ça :
    Obsédé par la recherche du selfie parfait, un jeune Anglais tente de se suicider

    Citation Envoyé par Christian Olivier Voir le message
    Pensez-vous que ces anciens salariés essayent actuellement de se racheter une conscience ? Pourquoi ce revirement de situation, selon vous ?
    Facebook pose surtout problème chez certains adolescents.
    Facebook ça peut être marrant pour raconter des conneries, critiquer le gouvernement et faire des blagues

    Il y a plein de métier qui pose des problèmes de conscience : assureur, banquier, député, etc...
    Certains dépriment parce qu'ils savent qu'ils font le mal.
    Le boulot d'un assureur c'est quand même de trouver une faille dans le dossier pour ne pas rembourser la victime. (enfin dans Sicko de Michael Moore c'est ça)

    Mais bon faut bien survivre, même si tu détestes ton boulot il faut y aller.
    Dans le contexte actuel tu ne peux pas te permettre de quitter un job, à moins que ça te pousse dans la dépression.

  4. #64
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Ben rien de nouveau...
    On sait très bien que Facebook peut causer des méfaits (stress, anxiété, insomnie, perte d’estime de soi, dépression).
    C'est comme ça :
    Obsédé par la recherche du selfie parfait, un jeune Anglais tente de se suicider
    Ouais enfin là, le monsieur avait un problème avant je pense...




    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Facebook pose surtout problème chez certains adolescents.
    Ha ce couillon d'ado. Il ferait mieux de prendre exemple sur ses aînés tient ! Ha ben non, en fait ils sont camés à FB pareil....

    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Facebook ça peut être marrant pour raconter des conneries, critiquer le gouvernement et faire des blagues
    FB c'est pas marrant MÔSIEUR ! FB c'est la réalité de la vie. La vérité pure ! Puisqu'il est impossible de prouver le contraire de ce qui est dit, ben c'est peut-être vrai, dans le doute...

    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Il y a plein de métier qui pose des problèmes de conscience : assureur, banquier, député, etc...
    Oui, alors, j'ai souvenir que mon grand-père, déjà à l'époque, disait "'culé d'banquier !"

    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Certains dépriment parce qu'ils savent qu'ils font le mal.
    Satan l'habite ?

    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Le boulot d'un assureur c'est quand même de trouver une faille dans le dossier pour ne pas rembourser la victime. (enfin dans Sicko de Michael Moore c'est ça)
    Depuis le jour où j'ai appris cette vérité, j'évite de sortir de chez-moi. Un accident est vite arrivé.

    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Mais bon faut bien survivre, même si tu détestes ton boulot il faut y aller.
    Dans le contexte actuel tu ne peux pas te permettre de quitter un job, à moins que ça te pousse dans la dépression.
    Ben peut-être que pour changer ce contexte, on devrait tous quitter nos jobs justement, et ne plus aller bosser pour des patrons exploiteurs. En général, on a 2,5 ans d'indemnités de chômage, ça leur laisserait le temps de réfléchir à leurs conneries.

  5. #65
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    Citation Envoyé par zecreator Voir le message
    Ouais enfin là, le monsieur avait un problème avant je pense...
    Peut être mais en tout cas les réseaux sociaux ne l'ont pas aidé.
    Il y a des gens qui se prennent beaucoup trop en photo, qui veulent être vu, aimé, partagé.
    La course au j'aime peu emmener à la dépression.
    Mais on en a déjà parlé, c'est une histoire de dopamine libéré dans le cerveau, c'est comme les jeux d'argent, la cocaïne ou Candy Crush.

    Citation Envoyé par zecreator Voir le message
    Ha ce couillon d'ado. Il ferait mieux de prendre exemple sur ses aînés tient ! Ha ben non, en fait ils sont camés à FB pareil....
    C'est à l'adolescence que les réseaux sociaux peuvent être le plus destructeur.

    Citation Envoyé par zecreator Voir le message
    Puisqu'il est impossible de prouver le contraire de ce qui est dit, ben c'est peut-être vrai, dans le doute...
    Aujourd'hui quand quelqu'un publie une fausse information sur Facebook un e ses amis vient écrire un commentaire en lui donnant les preuves comme quoi ce qu'il a partagé sur son mur est faux.

    Citation Envoyé par zecreator Voir le message
    Depuis le jour où j'ai appris cette vérité, j'évite de sortir de chez-moi. Un accident est vite arrivé.
    En France ça ne marche pas, il y a une sécurité sociale.
    Tu peux être soigné gratuitement.
    Aux USA c'est pas la même...

    Citation Envoyé par zecreator Voir le message
    Ben peut-être que pour changer ce contexte, on devrait tous quitter nos jobs justement, et ne plus aller bosser pour des patrons exploiteurs.
    Vu le chômage les patrons n'auraient pas de mal à recruter...
    Les usines sont parties, plein de boulot ont été remplacé par des logiciels, les automates progressent, maintenant même les bureaux d'étude sont délocalisé.
    Il reste plus grand chose comme boulot dans le coin, même si t'es ingénieur.

  6. #66
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    La théorie du genre est aussi un danger.
    Alors si cette théorie du genre se retrouve sur FB, le danger en est décuplé.

  7. #67
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    Citation Envoyé par zecreator Voir le message
    Certains dépriment parce qu'ils savent qu'ils font le mal.
    Satan l'habite ?
    Justement non. C'est bien pour cela, qu'ils dépriment.

  8. #68
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    J'ai suivi une conférence du Dr Pongy sur les travaux qui ont fourni la matière à son livre La cyberdépendance - Pathologie de la connexion à l'outil internet. Il a observé une rupture en 2009 concernant le tableau clinique de ses patients.

    En (très, très, très) gros, au lieu de soigner des dépressifs malheureux, il recevait des zombies anesthésiés, qui n'avaient plus goût à grand chose, mais sans ressentir de souffrance. Il a pu faire le lien avec une dépendance au "réseau". Les symptômes disparaitraient après un sevrage d'une semaine.

  9. #69
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    Par défaut Mark Zuckerberg affirme qu’il n’y a « aucun lien de causalité » entre les médias sociaux et la santé mentale
    Mark Zuckerberg affirme qu’il n’y a « aucun lien de causalité » entre les médias sociaux et la santé mentale des adolescents
    Un peu comme les fabricants de cigarettes qui affirment qu’elles sont inoffensives

    Mark Zuckerberg, PDG de Meta, réfute l'idée que les médias sociaux nuisent directement à la santé mentale des adolescents. Lors d'un récent entretien, Zuckerberg a déclaré que « la majorité des recherches de haute qualité existantes suggèrent qu'il n'y a pas de lien de cause à effet à grande échelle entre ces choses ». La sortie qui fait pourtant suite à l’enregistrement de cas de suicides de personnes happée par une dépendance extrême aux réseaux sociaux ravive le débat à propos de l’impact des réseaux sociaux sur la santé mentale des adolescents.

    Cette déclaration fait écho à celle que Zuckerberg a faite devant le Congrès en janvier lors d'une audition sur la sécurité des enfants, au cours de laquelle il a affirmé que les recherches existantes n'ont pas montré de lien de cause à effet entre les médias sociaux et la mauvaise santé mentale des adolescents.


    Une sortie qui fait pourtant suite à des cas de suicide d’adolescents happés par une dépendance extrême aux réseaux sociaux

    Tammy Rodriguez a poursuivi Snap et Meta au motif de ce que le réseau social Snapchat de Snap et le site de photos Instagram de Meta ont contribué à la mort par suicide de sa fille de 11 ans. L'action en justice a fait l'objet de dépôt devant le tribunal du district nord de la Californie à San Francisco. Elle alléguait que Selena Rodriguez souffrait de dépression, de privation de sommeil, de troubles alimentaires et d'automutilation liés à son utilisation d'Instagram et de Snapchat. Elle ajoute que Selena a commencé à utiliser les médias sociaux environ deux ans avant sa mort par suicide en juillet 2021.

    « C’est pendant cette période qu’elle a développé une dépendance extrême à Instagram et Snapchat. Elle a manqué l’école à plusieurs reprises en raison de son utilisation des médias sociaux et a été invitée à envoyer du contenu sexuellement explicite par des utilisateurs masculins sur les deux plateformes », précise la plainte. Elle indique que Tammy a tenté à plusieurs reprises d'obtenir un traitement de santé mentale pour sa fille et qu'un thérapeute a déclaré qu'il n'avait « jamais vu un patient aussi dépendant des médias sociaux que Selena. » À un moment donné, la petite a été hospitalisée pour des soins psychiatriques d'urgence, selon la plainte.

    Le dépôt de la plainte faisait suite à la publication d’une étude de l’Education Policy Institute selon laquelle le bien-être et l'estime de soi sont similaires chez tous les enfants en âge d'aller à l'école primaire. Cependant, leur santé mentale commence à baisser à l'âge de 14 ans, après quoi les filles connaissent un déclin encore plus marqué. Le rapport ajoute qu'une fille sur trois est mécontente de son apparence physique à l'âge de 14 ans et qu’une fille sur 7 est dans la même situation pendant le cursus primaire. Néanmoins, l’étude révèle que ces atteintes à la santé mentale ne sont pas à mettre au seul actif des réseaux sociaux. L’absence d’exercice physique est à prendre en compte.

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    Ces plateformes seraient même conçues pour tirer avantage des faiblesses humaines comme le révèle un ex responsable de Facebook

    Dans une interview accordée au média Axios lors du National Constitution Center de Philadelphie qui s’est tenue le 8 novembre dernier, Sean Parker a partagé son point de vue sur les dangers potentiels liés à l’usage des réseaux sociaux. Rappelons que Sean Parker est président fondateur de l’Institut Parker d’immunothérapie contre le cancer et le cofondateur de Napster, un magasin de musique en ligne. Il a également occupé le poste de président fondateur chez Facebook et même si, officiellement, il ne travaille plus pour cette entreprise d’Internet, il possède toujours des parts dans cette société technologique américaine.

    Sean Parker estime que, de manière globale, les réseaux sociaux devraient être considérés comme un système pervers qui exploite les vulnérabilités psychologiques de l’être humain. Ce système aurait été délibérément conçu afin d’emprisonner l’esprit de ses utilisateurs et d’assurer le succès rapide du service dont il fait la promotion. Ses déclarations viennent relancer la controverse sur les dangers liés à l’exploitation des vulnérabilités humaines à laquelle se livreraient les entreprises technologiques, notamment celles de réseaux sociaux comme Instagram, Facebook, Twitter, Tumblr, SnapChat ou encore WhatsApp.

    D’après Sean Parker, ces entreprises vendent de l’illusion aux consommateurs en leur proposant un produit qui agit lentement mais surement comme une drogue sur l’organisme avec des retentissements non négligeables sur l’appareil psychologique de ses utilisateurs. « Elles font croire au consommateur qu’il est libre de choisir », alors qu’en réalité « le processus de réflexion qui a mené à la création de ces applications, Facebook en tête de liste, devait permettre de répondre à cette question simple : comment consommer au maximum votre temps et vos capacités d’attention », a-t-il regretté.

    Pour emprisonner l’esprit des utilisateurs avec le consentement, volontaire ou non, de ces derniers dans le système qu’elles ont mis en place, ces entreprises se sont inspirées de la biologie humaine. Leurs applications s’évertuent à reproduire ou à susciter chez l’utilisateur un processus chimique naturel qui siège au niveau de l’encéphale de chaque être humain : les mécanismes de récompense et la sensation de plaisir qui s’y associe. Ce processus chimique naturel permet notamment d’installer durablement l’accoutumance.

    Pour ce faire, « au moment où quelqu’un va aimer ou commenter une publication ou une photo, l’usage de ces applis va provoquer de petite décharge de dopamine (la molécule du plaisir) de façon suffisamment régulière pour entretenir durablement le mécanisme de récompense. Cela va vous pousser à contribuer davantage pour recevoir toujours plus de commentaires et de likes [votre nouvelle source de plaisir] », a confié Parker en précisant qu’il pense lui-même à ce genre de méthode en tant que hacker.

    « C’est une boucle de rétroaction basée sur la validation sociale » et « Dieu seul sait ce que cela provoque chez nos enfants », ajoutera-t-il. Pourtant, comme lui-même le fera remarquer plus tard, les inventeurs de ce système sont des personnes comme « lui, Mark [Zuckerberg], Kevin Systrom et bien d’autres ».

    À l’heure où le combat contre l’addiction au numérique apparait comme un sujet de plus en plus discuté, de nombreuses figures de l’industrie du numérique s’accordent désormais à dire, qu’à l’origine, les technologies qui s’y rapportent ont été développées dans le but de flatter les instincts basiques de l’homme. Il est difficile de prédire l’ampleur et l’impact de « ce phénomène de mode » qui pourrait s’apparenter à « une forme déguisée d’asservissement » dans l’histoire de l’humanité.


    Un rapport de l’OMS tire la sonnette d'alarme sur l'impact majeur des troubles mentaux chez les adolescents

    Dans un rapport récent, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) tire la sonnette d'alarme sur l'impact majeur des troubles mentaux chez les adolescents, soulignant leur prévalence à l'échelle mondiale. Les chiffres choquants révèlent qu'un adolescent sur sept, soit 13 % de la tranche d'âge de 10 à 19 ans, est touché par des troubles mentaux tels que la dépression, l'anxiété, et les troubles du comportement. Ces problèmes représentent une charge de morbidité significative, tandis que le suicide se classe désormais comme la quatrième cause de décès chez les 15-29 ans.

    L'adolescence, une période cruciale mais vulnérable, est exposée à des défis physiques, émotionnels et sociaux, accentués par l'influence des réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, Instagram et TikTok. Face à cela, la prévention de l'adversité, la promotion de l'apprentissage socio-émotionnel, et l'accès aux soins de santé mentale sont cruciaux pour le bien-être des adolescents immergés dans la culture numérique.

    Les déterminants de la santé mentale à l'adolescence incluent des facteurs tels que l'exposition à l'adversité, la pression sociale, et désormais, l'influence des médias sociaux. Certains groupes d'adolescents, en particulier ceux vivant dans des contextes humanitaires difficiles, se trouvent plus exposés en raison de discriminations ou d'un accès limité au soutien. Les troubles spécifiques, tels que les troubles émotionnels, anxieux, dépressifs, du comportement, de l'alimentation, de la psychose, le suicide et l'automutilation, émergent comme des préoccupations majeures exacerbées par l'omniprésence des plateformes numériques.

    Les comportements à risque, amplifiés par les réseaux sociaux, tels que la consommation de substances, le tabac, le cannabis et la violence, sont monnaie courante à l'adolescence et peuvent avoir des conséquences graves. Les stratégies de promotion et de prévention se doivent d'adapter leurs approches pour renforcer la régulation émotionnelle face aux défis posés par la vie numérique, tout en promouvant des alternatives positives et en développant la résilience.

    La détection et le traitement précoces, en tenant compte des influences des réseaux sociaux, sont soulignés comme essentiels pour répondre aux besoins des adolescents souffrant de troubles mentaux. Éviter l'institutionnalisation et respecter les droits des adolescents dans cet environnement numérique complexe sont des impératifs.

    En réponse à ces défis, l'OMS a mis en place des initiatives telles que Helping Adolescents Thrive (HAT), qui cible spécifiquement la promotion de la santé mentale, la prévention des troubles mentaux, de l'automutilation et d'autres comportements à risque amplifiés par les interactions en ligne. L'utilisation de modules et de guides d'intervention adaptés aux réalités des réseaux sociaux fait partie intégrante des efforts de l'OMS pour faire face à ces enjeux mondiaux de santé mentale chez les jeunes immergés dans l'ère numérique.

    L'analyse des réseaux sociaux comme étant à la fois l'avenir et une source de préoccupations complexes dans la vie des adolescents est pertinente. L'identification des avantages et des inconvénients de ces plateformes est cruciale pour une compréhension nuancée de leur impact. La reconnaissance des réseaux sociaux en tant que source d'information et de socialisation est incontestable et alignée sur la perception souvent positive des jeunes à leur égard.

    L'association entre une utilisation intensive des réseaux sociaux et des problèmes de santé mentale, en particulier chez les adolescentes, est un point crucial soulevé dans le texte. Cette corrélation met en lumière une réalité préoccupante qui a suscité une inquiétude légitime chez divers acteurs, des enseignants aux scientifiques, et a même incité à des actions judiciaires contre des géants technologiques tels que Meta. Ces préoccupations sont étayées par des études qui soulignent une corrélation positive, mettant en évidence la nécessité d'examiner de près l'impact des réseaux sociaux sur la santé mentale des adolescents.

    Source : Entretien

    Et vous ?

    Partagez-vous l’avis de Marc Zuckerberg selon lequel il n’y a « aucun lien de causalité » entre les médias sociaux et la santé mentale des adolescents
    ?

    Voir aussi :

    La réduction de l'utilisation des médias sociaux à une demi-heure diminue les problêmes de santé mentale chez les jeunes adultes, selon une étude de l'université de l'Iowa

    50 % des adolescentes se sentent dépendantes de TikTok, et plus particulièrement celles qui présentent des symptômes de dépression, selon les résultats alarmants d'une nouvelle étude

    Les adolescents accros à TikTok souffrent d'une dépression et d'une anxiété accrues, ce qui réduit leur capacité de mémoire de travail, les garçons étant plus affectés que les filles, selon une étude
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  10. #70
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    Par défaut Et il y a une autre cause possible qui est complètement occulté
    En décembre 2021 un médecin chercheur de l'Université de Washington aux États-Unis a publié un article (avec commission de relecture) présentant les conclusions d'une étude de l'impact des rayonnements électromagnétique haute fréquences (GSM, Wifi, Bluetooth...) sur le fonctionnement du cerveau. Il y relie clairement la surexposition à ce type d'onde et Alzheimer précoce :https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35114921/

    Cela va dans le sens des propos de Zuckerberg, le problème étant dès lors moins le contenu que le temps que les jeunes passent derrières les écrans.

    Bien-sur, compte-tenu des enjeux financiers, c'est un aspect des choses complètement occulté.

  11. #71
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    Citation Envoyé par Patrick Ruiz Voir le message
    Pour ce faire, « au moment où quelqu’un va aimer ou commenter une publication ou une photo, l’usage de ces applis va provoquer de petite décharge de dopamine (la molécule du plaisir) de façon suffisamment régulière pour entretenir durablement le mécanisme de récompense. Cela va vous pousser à contribuer davantage pour recevoir toujours plus de commentaires et de likes [votre nouvelle source de plaisir] », a confié Parker en précisant qu’il pense lui-même à ce genre de méthode en tant que hacker.

    « C’est une boucle de rétroaction basée sur la validation sociale » et « Dieu seul sait ce que cela provoque chez nos enfants », ajoutera-t-il. Pourtant, comme lui-même le fera remarquer plus tard, les inventeurs de ce système sont des personnes comme « lui, Mark [Zuckerberg], Kevin Systrom et bien d’autres ».

    À l’heure où le combat contre l’addiction au numérique apparait comme un sujet de plus en plus discuté, de nombreuses figures de l’industrie du numérique s’accordent désormais à dire, qu’à l’origine, les technologies qui s’y rapportent ont été développées dans le but de flatter les instincts basiques de l’homme. Il est difficile de prédire l’ampleur et l’impact de « ce phénomène de mode » qui pourrait s’apparenter à « une forme déguisée d’asservissement » dans l’histoire de l’humanité.
    J'ai déjà entendu parler de cette histoire de dopamine/récompense/addiction.
    Recevoir des likes et des commentaires doit être addictif.
    Si en plus il y a une notification à chaque nouvelle réaction, les utilisateurs qui reçoivent des likes et des commentaires doivent devenir très accro.

    Citation Envoyé par Patrick Ruiz Voir le message
    Un peu comme les fabricants de cigarettes qui affirment qu’elles sont inoffensives
    En voyant le titre j'ai pensé à des dealers d'héroïne coupé avec du fentanyl qui diraient "il n'y a pas de lien entre ce produit et les morts par overdoses", mais la comparaison avec les fabricants de cigarettes fonctionne beaucoup mieux.

    Citation Envoyé par Patrick Ruiz Voir le message
    Partagez-vous l’avis de Marc Zuckerberg selon lequel il n’y a « aucun lien de causalité » entre les médias sociaux et la santé mentale des adolescents ?
    Ça dépend.
    Certains adolescents doivent très bien gérer leur consommation de réseaux sociaux, ils ne se font pas harceler.
    Mais pour d'autres ça doit se passer moins bien.

    Il doit y avoir des histoires d'harcèlement scolaire.
    Il y a aussi la déformation de la réalité, les photos ne représentent pas la réalité, il y a du maquillage, il y a de l'éclairage, il y a de la modification avec des logiciels d'image, il y a de la chirurgie esthétique.

    Du coup ça doit être chiant de se dire "je suis beaucoup moins bien que les influenceurs sur Instagram".
    Keith Flint 1969 - 2019

  12. #72
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    Citation Envoyé par fan459 Voir le message
    En décembre 2021 un médecin chercheur de l'Université de Washington aux États-Unis a publié un article (avec commission de relecture) présentant les conclusions d'une étude de l'impact des rayonnements électromagnétique haute fréquences (GSM, Wifi, Bluetooth...) sur le fonctionnement du cerveau. Il y relie clairement la surexposition à ce type d'onde et Alzheimer précoce :https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35114921/
    Je lis pas l'anglais médical, mas j'ai trouvé ça... en français:
    l'étude se base sur des recherches menées sur des rats
    ouf...

  13. #73
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    Citation Envoyé par PomFritz Voir le message
    Je lis pas l'anglais médical, mas j'ai trouvé ça... en français: ouf...
    Sauf erreur il manque un lien dans le commentaire

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