Contrairement à l'habitude, je ne donne pas l'auteur, pour ne pas influencer la lecture, les amateurs reconnaîtrons.Abuser de la nostalgie, c'est comme l'opium, ça intoxique
Contrairement à l'habitude, je ne donne pas l'auteur, pour ne pas influencer la lecture, les amateurs reconnaîtrons.Abuser de la nostalgie, c'est comme l'opium, ça intoxique
Je prends la liberté de la lire sous l'angle sartrien : "Mon passé n'est plus et il n'est un poids que lorsque je décide de le ré-actualiser".
Je suis tout à fait d'accord sur le parallèle que tu établi.Envoyé par Ryan Sheckler
Je n'ai supprimé "Mon passé n'est plus" que parce que je n'en trouve pas l'équivalent dans la citation originale, non parce que j'en conteste la signification...
J'ai personnellement pris un peu de distance avec l'existentialisme depuis que je sais que Sartre regardait le football en cachette de Simone de Beauvoir...Envoyé par Ryan Sheckler
il ne pouvait pas dire "il n'est un poids mort que lorsque je décide de faire F5" comme tout le mondeEnvoyé par Ryan Sheckler
non mais ces intellos je vous jure!
aie! non! pas tapper! pas tapper!
Il n'empêche que c'est une chose bien vrai, mieux vaut regarder devant soi, que de vouloir regarder son passé...
Mon passé fait partie de moi que je le veuille ou pas.
A la place de réactualiser je préfère "regretter".Envoyé par Ryan Sheckler
Il me semble que ce n'est pas le regard sur le passé qui est décrié, mais la nostalgie du passé, si chère aux romantiques.
Absolument, et c'est même l'abus de nostalgie qui est décrié dans la citation de départ (pas chez Sartre).Envoyé par GrandFather
C'était mieux avant...
Pour essayer d'apporter ma petite contribution est-ce qu'on peut étendre cet abus de nostalgie à l'abus d'imagination.Ne voir que le passé c'est de se dire que la situation était mieux et donc se "libérer" des contraintes qui nous pèse au présent.Si je rejoins la citation initiale,n'est ce pas ce que procure l'opium,la dérive de l'imagination pour se libérer?
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