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  1. #1
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    Avatar de Michael Guilloux
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    Par défaut Lycée : le programme de la nouvelle spécialité « Numérique et sciences informatiques »
    France : la fin des séries S, ES et L au cœur de la réforme du bac et du lycée
    quelles conséquences sur l'enseignement supérieur en informatique ?

    Depuis quelques jours, les médias sont dans l’attente de la publication du rapport de l'universitaire Pierre Mathiot sur la réforme du bac, un ensemble de pistes qui seront présentées au ministre afin qu'il se prononce à la mi-février. La publication officielle du rapport a été prévue pour aujourd'hui à 14h, mais avant cela, Libération (et probablement d'autres médias) a reçu une copie du rapport.

    Nouvelle formule du bac

    Ce que Pierre Mathiot propose, c'est un bac nouvelle formule qui devrait rentrer en application en 2021. Les premiers à le passer seraient donc les élèves qui sont en classe de troisième cette année. Le bac proposé est plus léger avec un calendrier étalé sur le temps. D'après Libération, l'examen final sera composé de six épreuves comptant pour 60 % de la note finale :
    • les deux épreuves (écrit et oral) du bac de français, l'examen que les élèves passent à la fin de la classe de première générale et technologique en France, et dont les résultats sont pris en compte l'année suivante, pour leur baccalauréat ;
    • deux épreuves portant sur les matières correspondant aux « majeures » choisies par l’élève (25 % de la note finale), et qui seront passées en terminale, dès le retour des vacances de printemps. Le site d'actualité Le Progrès.fr parle aussi de la possibilité d'être évalué sur une majeure couplée à une mineure au lieu de deux majeures ;
    • la sacro-sainte épreuve de philosophie (la note représentant 10 % du bac) et « un grand oral » qui comptera pour 15 % de la note finale. Ces deux épreuves vont se dérouler également en terminale lors de la deuxième quinzaine de juin.

    Le grand oral sera la grande nouveauté du bac 2021 si, bien sûr, le ministre valide cette proposition. Il s'agira d'une épreuve orale de 30 minutes, devant un jury de trois personnes et sur un sujet que les élèves choisissent et préparent (seul ou en groupe) dès la première. Le jury sera composé de deux enseignants du lycée et une personnalité extérieure à l'Éducation nationale. En ce qui concerne le sujet, il devra être interdisciplinaire, avoir un lien avec les majeures et être choisi dans une liste nationale de thèmes. Comme le cite Libération à titre d'exemple, un élève ayant opté comme majeures l'histoire et les maths peut « travailler sur les enjeux du codage militaire pendant la Seconde Guerre mondiale ».

    Fin des filières S, ES, L et technologiques

    Au cœur des propositions de Pierre Mathiot se trouve la suppression des filières S, ES, L et technologiques, pour faire la place aux matières « majeures » et « mineures ». Pierre Mathiot souhaite en effet « un lycée des possibles » où les élèves, à travers un jeu de matières majeures et mineures, pourraient personnaliser leur parcours, dans le cadre d'une « liberté encadrée ». L'objectif est, selon l'auteur du rapport, de « former de vrais scientifiques, de vrais littéraires », mais aussi de permettre à des lycéens hésitants de « se promener dans le menu ». Ils pourraient même changer d'avis en cours de cursus.

    Avec la suppression des filières S, ES, L et technologiques, le rapport propose également de découper les enseignements en trois unités :
    • une unité générale qui sera une sorte de tronc commun ;
    • une unité dite « d’accompagnement », correspondant au temps scolaire dédié à l’orientation, préparation du grand oral, mentorat, travail en petit groupe ;
    • une unité dite « d’approfondissement et de complément ».

    La dernière unité va regrouper les disciplines qui vont permettre aux lycéens de construire progressivement leur projet d’études supérieures. Elle devra être composée d’une majeure (deux disciplines) et deux mineures. Les élèves seront libres de composer leur menu à leur guise, et d’en changer en cours de route, afin de « ne pas se retrouver coincés dans un tunnel comme c’est le cas aujourd’hui », explique Libération, en citant le rapport de Pierre Mathiot. C'est ce qu'il a appelé « droit à l’hésitation ». Les matières choisies en mineure pourraient ainsi être modifiées d’un semestre à l’autre. Quant à la majeure, il serait possible de changer l’une des deux disciplines en fin de première.


    Autres changements proposés

    Toujours dans l'idée de vouloir construire des parcours scolaires personnalisés, les lycées pourraient avoir la possibilité de définir une partie de l’offre de formation. D'après le rapport cité par Libération, il y aurait 15 à 17 majeures identiques proposées dans tous les lycées. Celles-ci seraient notamment classées en trois catégories : sciences et ingénierie (mathématiques/physique, SVT/physique, informatique/mathématiques…), sciences et technologies (qui regroupent les filières technologiques) et lettres-humanité-société (mathématiques/SES, SES/histoire géo, littérature/langues…). Mais à côté de ces différentes majeures, les établissements seraient libres d'inventer d’autres combinaisons pour être plus attractifs auprès des élèves et coller aux réalités économiques locales.

    Étant donné qu'il n'y aura plus de filières S, ES, L ou autres, Pierre Mathiot propose de regrouper les élèves en deux catégories de classe : ceux qui suivent les majeures scientifiques et ceux qui optent pour les majeures non scientifiques. Il préconise aussi de passer à un rythme semestriel de dix-huit semaines : de septembre à janvier et de février à juin, notant au passage que ce découpage de l’année est compatible avec le temps de service des enseignants dans l’état actuel des textes.

    Quel impact sur l'enseignement supérieur en informatique ?

    L'une des questions que l'on peut se poser à présent est de savoir si ces changements, notamment la suppression des filières S, ES, L et technologiques pourraient contribuer à améliorer le niveau des bacheliers dans l'enseignement supérieur scientifique, y compris en informatique. Le fait est que tous les baromètres internationaux de l'éducation (enquêtes TIMSS, PISA, et bien d'autres études) s'accordent sur le fait que le niveau des Français en sciences est en baisse ces dernières années. Et cela a été confirmé avec une étude publiée au mois d’octobre par l'Académie française des sciences.

    L’Académie des sciences a tiré la sonnette d’alarme sur le niveau en sciences des élèves de la filière S en France. Elle a regretté que l’enseignement des mathématiques et de la physique ait été complètement dénaturé, et que la filière se soit progressivement transformée en une filière généraliste dotée d’une légère connotation scientifique. Comme conséquence, les nouveaux bacheliers S arrivent désormais dans l'enseignement supérieur scientifique sans y avoir été véritablement préparés, alors même que les besoins du pays en scientifiques et ingénieurs ne cessent de croître. D’après l'Académie des sciences, ce problème serait le résultat des réformes successives du lycée (2000 et 2010 en seconde). « La filière S ne remplit plus son rôle de formation en sciences au lycée », avait appuyé l’Union des professeurs de classes préparatoires scientifiques en novembre, espérant que la nouvelle réforme puisse corriger ce problème. Mais les propositions actuelles pourraient-elles vraiment permettre de rehausser le niveau en sciences des bacheliers orientés dans les filières scientifiques et en informatique ?

    Sources : Libération, Le Progrès.fr

    Et vous ?

    Que pensez-vous des propositions de Pierre Mathiot pour la réforme du bac et du lycée ?
    Quelles conséquences sur l'enseignement supérieur en informatique ? Un effet positif ou négatif ?

    Voir aussi :

    Les professeurs des classes prépas alertent sur le faible niveau en sciences du bac S, une menace pour l'enseignement supérieur en informatique ?
    Les Français auraient perdu en moyenne 3,8 points de QI en l'espace de 10 ans, une menace pour l'enseignement supérieur en informatique ?
    France : en 20 ans, le niveau en maths des élèves de terminale S est en baisse de 20 %, une menace pour l'enseignement supérieur en informatique ?

  2. #2
    MikeRowSoft
    Invité(e)
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    Citation Envoyé par Michael Guilloux Voir le message
    [...]

    Avec la suppression des filières S, ES, L et technologiques, le rapport propose également de découper les enseignements en trois unités :
    • une unité générale qui sera une sorte de tronc commun ;
    • une unité dite « d’accompagnement », correspondant au temps scolaire dédié à l’orientation, préparation du grand oral, mentorat, travail en petit groupe ;
    • une unité dite « d’approfondissement et de complément ».

    [...]
    D'après le rapport cité par Libération, il y aurait 15 à 17 majeures identiques proposées dans tous les lycées. Celles-ci seraient notamment classées en trois catégories : sciences et ingénierie (mathématiques/physique, SVT/physique, informatique/mathématiques…), sciences et technologies (qui regroupent les filières technologiques) et lettres-humanité-société (mathématiques/SES, SES/histoire géo, littérature/langues…). Mais à côté de ces différentes majeures, les établissements seraient libres d'inventer d’autres combinaisons pour être plus attractifs auprès des élèves et coller aux réalités économiques locales.

    Étant donné qu'il n'y aura plus de filières S, ES, L ou autres, Pierre Mathiot propose de regrouper les élèves en deux catégories de classe : ceux qui suivent les majeures scientifiques et ceux qui optent pour les majeures non scientifiques. Il préconise aussi de passer à un rythme semestriel de dix-huit semaines : de septembre à janvier et de février à juin, notant au passage que ce découpage de l’année est compatible avec le temps de service des enseignants dans l’état actuel des textes.
    [...]
    En gras c'est le tronc commun.
    Désolé, mais avec ces éléments cités je ne peux répondre à aucune de tes questions.
    Par contre, cela est-il favorable aux profs sans emploi ? Même dans le tronc commun il y en a déjà...

    Sachant que j'ai un BAC S option TI et spé Math pour 47h par semaine avoir 4 heures de SVT en plus aurait fait venir le samedi aprèm, comme une gros tronc commun généraliste...
    Pas de prob, au moins ont aurait pu aller en SVT pour avoir moins d'heure, mais pas possible en littéraire sans retour à la case départ... Math/ES c'était encore du possible.

    Je pari que les Bac STI, encore plus spécialisé (travaux pratique) que le mien, va lui aussi disparaitre, pourtant il avait moins d'heures et nous avons fait une parti de leurs programmes sans être dans les mêmes locaux...

    Au final, un BAC c'est en 3 à 5 ans selon la voie et des retour à la case départ de prévu.

    surtout pas de si vous pensez qu'un prof de Littérature ou SVT peut s'y connaitre en ingénierie/technologies en prenant tout son temps pour apprend plus en détails la littérature, l'histoire et la SVT après le BAC.
    Dernière modification par MikeRowSoft ; 25/01/2018 à 18h26.

  3. #3
    Inactif  

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    à travers un jeu de matières majeures et mineures, pourraient personnaliser leur parcours,
    c'est ce que j'aurais aimé avoir... dans le supérieure !
    Car choisir une école d'ingé dans le génie logiciel c'est dire adieu à l'électronique et/ou la robotique qui sont pourtant très liée. C'est dire aussi adieu à la bio informatique et à plein d'autre métier par exemple.
    dire adieu c'est un peu exagéré, mais disons que dans ces études quelqu'un voulant faire de l'informatique ou de la robotique devra faire un choix...

    Cette réforme est cependant plutot bien au lycée, aujourd'hui le bac à tous faire c'est un Bac S ou ES. Si on fait un de ces 2 bac on peut ensuite aller la ou on veut. Un bac techno par contre ou un bac L sa limite trop les choix je trouve ce qui rend ces bacs trop "risqués".

    Et c'est vrai que devoir refaire une année juste parce qu’on elle mal orienté c'est pas cool. En Fac y'a moyen par exemple parfois de changer de branche (si elles sont proche) sans refaire une année. Il est meme parfois possible de le faire apres le 1er semestre.

    Au risque de vexer certains, le bac L et certains bac techno ne servent aujourd'hui à rien. Je recommande à personne aujourd'hui de faire un bac L car très/trop peut de licence accepte les bac L. Il vaut mieux faire un bac ES que L.

    Par contre inconvénient, les bac généraux et les bac techno permettait avant de séparer les "meilleurs" des plus "faible", un bac S/ES est plus difficile qu'un bac techno, comment vont faire ceux qui sont en difficulté ?
    En plus extreme c'est comme vouloir supprimé les segpa au college (j'ai bien dit en plus extreme), sur le fond c'est une bonne idée de pas les marginaliser mais en pratique comment faire pour qu'ils arrivent à suivre les cours et sans ralentir les autres ?
    Un bac techno en générale soit on le choisit soit il a été imposé car on avait pas le niveau.

    Edit: sa pourrais etre une bonne idée de séparer la physique et la chimie car ces 2 matière n'ont rien à foutre ensemble. Moi par exemple j'aimais la physique mais j'avais horreur de la chimie.
    Et meme la SVT devrait etre coupé en 2... une partie sur la bio et une partie sur le reste (roche, espace,...), car la aussi en caricaturant je vois pas le rapport entre l'espace, les planètes et un cours sur la zigounette.

  4. #4
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    Citation Envoyé par Michael Guilloux Voir le message
    Toujours dans l'idée de vouloir construire des parcours scolaires personnalisés, les lycées pourraient avoir la possibilité de définir une partie de l’offre de formation.
    excusez-moi si je lis rapidement en diagonale.

    Substantiellement ce que je comprends de la nouvelle réforme c'est oui effectivement d'offrir des parcours scolaires plus personnalisés.

    Bref c'est un peu faire une éducation scolaire "à l'américaine"

    Moi je dis pourquoi-pas mais je suis un peu sceptique ( je vais passer pour un vieux c.n )

    Quid de la culture générale qui donne tout son sens au système de formation/éducation scolaire français ?

    Résultat du système de formation vont sortir des individus intellectuellement un peu "bancals" qui seront spécialisés dans certains domaines et qui auront de la culture générale à minima (il faudrait même dire le minimum syndical ).
    Mais encore une fois je suis très sceptique ; c'est bien d'avoir une bonne base de culture générale quitte à se spécialiser après ; la spécialisation c'est ce à quoi sont destinées les écoles d'ingénieurs entre autre.

  5. #5
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    Sur le principe la fin des filières ça sonne pas mal ne serait ce que pour lutter contre l'idée que STx <= L < ES < S qui est complètement conne. De plus l'option de tester des matières c'est pas mal, mais au lycée ça risque de ne pas changer grand chose : un élève motivé va en tirer profit, un élève qui se laisse porter se laissera toujours porter. Cela dit c'est un pas dans la bonne direction à mon avis.

    J'espère aussi que les matières mineures dans un cursus ne se conteront pas de faire du programme tronqué mais feront un programme couvrant les grandes lignes. Par exemple autant ça me faisait ultra chier d'apprendre en histoire que le 12 Novembre 1398 Jean Michel Duchmol à envahi tel pays (sans compter que c'est plutôt inutile d'être aussi précis de nos jours au niveau du lycée). Par contre j'aurais aimé rester au niveau des grandes lignes, j'aurais retenu plus de choses, et utiliser le temps restant pour aborder l'histoire d'autres continents par exemple. Idem dans l'autre sens, inutile pour un majeur histoire/littérature d'apprendre les dérivations ou autres joyeusetés qu'ils n'utiliseront jamais. A la place si tout le monde avait une bonne compréhension des stats par exemple ce serait bien plus utile (surtout de nos jours ou il faut faire attention aux chiffres qu'on nous donne, genre dans les médias).

    Je serais curieux de connaître le point de vue d'enseignants, j'ai le sentiment que ça va pas être hyper simple à mettre en place tout ça, surtout avec les moyens ridicules dont ils disposent.

  6. #6
    MikeRowSoft
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    Citation Envoyé par RyzenOC Voir le message
    C'est dire aussi adieu à la bio informatique et à plein d'autre métier par exemple.
    Qu'est ce que tu raconte?

    Il n'est pas demandé au bio informaticien d'implémenter un compilateur... La compétence acquise en informatique fait parti de la généralité comme avoir appris à écrire et lire ou au moins une langue étrangère "d'intérêt public".

    Au collège, on apprend tout, même la technologie (j'ai fais un variateur d'intensité lumineux et pratiquement les plans d'une maison et de pièces tels des roues dentés), c'est simplement que cela demande plus de temps vis-à-vis du "programme éducatif" afin de pouvoir passer au niveau supérieur... Pourtant à cette instant rien n'est vraiment décidé si ce n'est le "profil" de l'élève qui ira selon les profs plus en BEP/CAP ou BAC ou autres.

    Je pense que plusieurs entreprises recherche des profils d’architecte ou artiste ou statisticien ou chimiste ou biologiste avant tous et que la connaissances informatique est un plus. Et cela même sur des postes en informatique. C'est des compétences et des valeurs ajoutés à l'outil informatique non négligeable quand il s'agit de rentabilité.

    Même un développeur web backend risque de ne pas trouver de travail si il n'est pas suffisamment bon dans autres choses que PHP/JAVA J2EE/ASP.NET/etc...
    Dernière modification par MikeRowSoft ; 26/01/2018 à 00h00.

  7. #7
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    ça ressemble surtout à un changement de nom des fillières actuelles, ils les renomment "catégories" pour donner l'impression qu'ils innovent. Les vrais problèmes (selon moi):

    • Pourquoi, selon le choix de la filière, peut-on arrêter les sciences et les maths 2 ans avant la fin du lycée? Il n'y pas une seule orientation post-bac (ormis les langues peut-être) où un niveau en math et une culture scientifique décente (càd un peu plus élevé qu'un niveau de 2nd) ne serait bénéfique. Il faudrait un tronc commun qui imposent un certains nombre de disciplines fondamentales (par exemple: 4h de math, français, histoire-géo et anglais ; 2h de physique et philo ...) et ensuite permettre aux élèves de choisir des fillières pour avoir plus d'heures de certains cours, ou des cours qui n'existent pas dans le tronc communs (langues supplémentaires, ...). Certaines sciences n'ont pas besoin d'être dans le tronc commun pendant toute la durée du lycée, la bio et la chimie pourrait être dedans en seconde et en première mais en option en teminale, par exemple (mais les maths devraient y rester du début à la fin).
    • Fortement lié au point précédent, quand à 14-15 ans on décide d'aller en L et de pas faire de math on a aucune idée de ce qu'on veut faire de sa vie. On fait quoi en fin de terminale si on se rend compte qu'on aurait bien voulu faire un métier scientifique mais qu'on a un niveau de collège en math et aucune école ne veut de nous? Le lycée doit être conçu pour qu'à la fin tout le monde (évidemment avec plus ou moins de facilité selon les options qu'il avait choisi) puisse tenter sa chance dans n'importe quelle filière.
    • Pourquoi les "grandes écoles", comme elles aiment se faire appeler, requièrent d'avoir fait une prépa (et si possible une bonne) pour pouvoir rentrer? C'est pas le rôle du lycée de préparer les élèves à entrer en post-bac? (question réthorique). Il faut arrêter de pénaliser 100% des étudiants en leur faisant perdre 3 ans au lycée pour un bac qui vaut rien car "tout le monde doit avoir son bac", il faut remonter le niveau du lycée et créer des formations alternatives si besoin pour les élèves qui n'ont pas le niveau pour le bac. L'idée serait d'avoir un lycée de bon niveau qui donne accès à toutes les écoles sans avoir besoin de passer par une prépa, et avoir une autre école qui donnerait accès aux BTS, DUT, ..., et possiblement aux grandes écoles et universités après avoir fait une passerelle d'un ou deux ans (l'équivalent actuel d'une prépa, donc).
    • Il faudrait revaloriser le bac pro, j'ai pas de statistiques mais je suis assez sûr de pas me tromper en disant que quelqu'un qui apprend un métier et est prêt à l'emploi à 18 ans (disons 20-21 s''il complète avec un BTS) a moins de chance d'aller faire gonfler les chiffres du chômage que le 200'000ème élève de l'année à s'inscrire dans une école de commerce parceque ça fait 10 ans qu'il ne fait que suivre la voie par défaut.


    Tout ceci n'est que mon humble avis évidemment.

  8. #8
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    Bonjour

    Citation Envoyé par MikeRowSoft Voir le message
    En gras c'est le tronc commun.
    Tu as résumé ma pensée sur cette réforme: VGE avait fait le college unique. Avec notre president qui marche, nous avons maintenant le lycée unique ! Demain, l'université unique ?
    Bon, quitte aussi à passer pour un réac (i.e. vieux c.n), je suis opposé à cette réforme du bac. L'avantage de cette scission L, ES et S était de preparer le lycéen à son futur, d'ores et déjà de l'inviter à réfléchir à son orientation. Or, avec les problèmes à l'université comme les échecs en 1ère année, j'ai vraiment le sentiment que le travail d'orientation est très mal fait en France. Avoir ainsi un lycée unique ne fera pas participer l'élève à la construction de son avenir, sinon de sa propre initiative.
    Ce point de vue personnel passé, répondons à la question, quel avenir pour la filière informatique? Et bien, à l'image d'autres filières en première année: un fourre-tout ! Navré mais même en DESS (master pro maintenant) info, j'ai vu des gens qui n'avait rien à faire en informatique. On se dira en 1ère année, aucun pré requis en math ou sciences n'est exigé, alors allons-y, après tout on recrute ! Ouais, à l'image des poulets en batterie, vous ferez grossir les rangs de SSIIs peu scrupuleuse à envoyer du junior à prix juteux pour eux mais à salaire faible pour vous (n'oubliez pas, ils recrutent déjà peu importe votre cursus, ells vous formeront sur le tas de manière contestable, c'est juste du maquillage de CV).

    Le bac donnait une idée de l'orientation d'une personne dans la forme que nous avons connu, il ne me reste donc que le cursus supérieur pour apprécier le choix d'une personne et voir jusqu'à quell point elle a réfléchit sur sa carrière, ce qui est trop peu.

    @++

  9. #9
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    J'ai l'impression que cette réforme passe à coté de l'essentiel (ou alors c'est juste pas dans l'article).
    Le plus important c'est les programmes, des études à la carte avec les même programmes, ça ne changeras pas grand chose.
    J'ai l'impression que souvent les politiciens brassent du vent et ne parlent que de la forme alors que c'est le fond le vrai problème.

  10. #10
    MikeRowSoft
    Invité(e)
    Par défaut
    Pourtant toutes les opinions ne considèrent pas qu'avant 18 ans, il n'est peut-être pas temps de prendre certaine décision ou même de se privé... La seule chose de bien dans cette globalité serait de choisir les coef lors des exams mais d'avoir tout appris à faire. Donc "unifier".

    Ne pas être bon dans certaine matière ferait choisir des coef qui en toute sincérité sont caractéristique d'un futur "domaine" d'étude supérieur et de profession .

    Il y en a autant que ça qui savent la voie qu'ils veulent à l'entrée ou sortie du collège ? ou entre 12 et 16 ans ?

    Pour ceux qui veulent vraiment aller là où ils ont des difficulté, il reste encore le soutien scolaire.


    Je pari pourtant qu'il y en a qui adore... Et je ne parle pas des surdoués.
    Dernière modification par MikeRowSoft ; 26/01/2018 à 11h12.

  11. #11
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    Le problème du lycée n'est pas tant sa rigidité que le manque d'information sur la poursuite dans le supérieur. Je croise encore des lycéens à qui ont explique que pour faire des études en économie, les maths sont inutiles et qu'il vaut mieux faire ES et être bon en langues et en philosophie. Je vois de plus en plus de lycéens à qui on dit de faire ISN pour faire des études en informatique ensuite, spé maths ne servant que pour ceux se vouant aux maths fondamentales.

    Je passe le problème du niveau des cours dans certaines matières. Et je m'étonne toujours autant de voir qu'il est préférable de former au bac plutôt qu'à la poursuite d'étude, comme si le bac était la finalité du lycée. On en arrive à avoir des étudiants qui suivent des cours d'anglais uniquement pour avoir le TOEIC, comme s'il s'agissait d'une preuve de sa capacité à se débrouiller en environnement anglophone.

    Cette idée de placer la philosophie comme épreuve pour tout le monde. Cette préconisation montre toute l'imbécilité et l'inadéquation de la formation au lycée. La philosophie en terminale consiste principalement à apprendre des idées et à les ressortir le jour de l'examen. J'avais un très bon prof qui nous à donner la clé pour réussir l'épreuve même pour les moins intéressés. Résultat, tous ces élève (sauf quelques irréductibles) ont tous les ans la moyenne. Ma promotion a eu plus de 14 de moyenne en philo. La philosophie est utile mais je ne suis pas convaincu que dans la façon où le programme est prévu, ce soit la meilleure utilisation. De plus un lycéen peut choisir philo comme majeure en première alors qu'ils ne la découvre qu'en terminale ? Soit je n'ai rien compris, soit ils on découvert une fissure temporelle.

    Ce grand oral est une ineptie. En gros, on vire le TIPE pour une explication du pourquoi l'élève a choisi telles majeures et mineure. Et ils veulent mettre des heures d'enseignement pour expliquer à des lycéens comment expliquer leur choix ? Si une des fonctions du lycée est de donner une culture générale, autant faire un oral sur une question d'actualité pour lequel ils doivent utiliser leurs connaissances acquises au cours de leur scolarité pour y répondre. Un simple exemple : la crise USA-corée du nord peut permettre d'exploiter l'histoire-géo pour le contexte et les aspects culturels, la philo pour l'argumentation, la physique-chime et les SVT pour expliquer les dégâts possibles (quitte à partir un peu dans la science fiction en ce questionnant sur les effets sur la tectonique des plaques), un peu de SES pour les effets sur l'économie et les question d'embargo ...

    Quitte à faire un système de majeures et mineur dans un "lycée unique", autant avoir un tronc commun qui serve la culture générale et un choix libre pour la spécialisation. Mais ceci implique que les lycéens soit informés correctement, une interconnexion plus forte entre collège et lycée et entre lycée et université, un vrai travail en amont pour tester comment les plannings peuvent être mis en place (ce qui marche pour une filière d'université à plusieurs milliers d'étudiants ne fonctionne sans doute pas pour les lycées plus petits).

    De la primaire au lycée, à force de réformes focalisées sur une seule question qui n'est jamais la bonne, on en arrive à une scolarité qui favorise la tête mal pleine plutôt qu'un tête bien faite. Je trouve qu'il y a de bonnes idées mais de mauvaises questions et de mauvaises raisons derrière cette possible réforme.

  12. #12
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    Bonne ou pas bonne en tout cas cette réforme vient du fait que le bac ne sert plus à rien aujourd'hui, et ca c'est déjà une bonne chose que de le reconnaitre, ce que les précédents gouvernements n'ont pas fait.

  13. #13
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    Citation Envoyé par micka132 Voir le message
    Bonne ou pas bonne en tout cas cette réforme vient du fait que le bac ne sert plus à rien aujourd'hui, et ca c'est déjà une bonne chose que de le reconnaitre, ce que les précédents gouvernements n'ont pas fait.
    en quoi le bac ne sert à rien ?

    ne serait ce que pour lutter contre l'idée que STx <= L < ES < S qui est complètement conne.
    Bah non... tu as plus de choix à la fin avec un bac S ou ES qu'un bac L ou techno. Moi en tous cas à mon époque les prof nous avaient recommandé un bac générale si on voulais faire des grandes études car les prépa ou licences prennent en priorité les bac généraux et les IUT/BTS le reste. Evidemment on peut poursuivre ces études après un DUT ou un BTS...enfin si on est dans les 25% premier de la promo.

    Et en 3ieme tu as déjà une pré selection, les plus nul sont sur liste d'attente pour aller au lycée et sont invité a faire un bac pro.
    En seconde on te laissera pas le choix, si tu est trop nul tu redouble ou un bac techno.

    Bref cette mini sélection (mini car c'est pas celle de la fac de médecine non plus) conduit à penser que bac S/ES > all. A partir du moment ou il y'a sélection c'est que c'est > à quelque chose de moins sélectif...

  14. #14
    MikeRowSoft
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    C'est vrai que c'est utile pour l'équivalence avec les autres pays.
    Cela ouvre une perspective nouvelle. La " France " (du moins y faire ses études) devient à la porté de tous... Personnes n'a dit qu'il n'y avait plus de place dans les universités.

    J'aime bien l'idée du "moins d'échec" de prévu. Enfin une réforme qui permettra un taux de réussite exceptionnel avec un taux de décrochage scolaire ridicule.
    Dernière modification par MikeRowSoft ; 29/01/2018 à 22h02.

  15. #15
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    Citation Envoyé par Mrsky Voir le message
    Sur le principe la fin des filières ça sonne pas mal ne serait ce que pour lutter contre l'idée que STx <= L < ES < S qui est complètement conne. De plus l'option de tester des matières c'est pas mal, mais au lycée ça risque de ne pas changer grand chose : un élève motivé va en tirer profit, un élève qui se laisse porter se laissera toujours porter. Cela dit c'est un pas dans la bonne direction à mon avis.

    J'espère aussi que les matières mineures dans un cursus ne se conteront pas de faire du programme tronqué mais feront un programme couvrant les grandes lignes. Par exemple autant ça me faisait ultra chier d'apprendre en histoire que le 12 Novembre 1398 Jean Michel Duchmol à envahi tel pays (sans compter que c'est plutôt inutile d'être aussi précis de nos jours au niveau du lycée). Par contre j'aurais aimé rester au niveau des grandes lignes, j'aurais retenu plus de choses, et utiliser le temps restant pour aborder l'histoire d'autres continents par exemple. Idem dans l'autre sens, inutile pour un majeur histoire/littérature d'apprendre les dérivations ou autres joyeusetés qu'ils n'utiliseront jamais. A la place si tout le monde avait une bonne compréhension des stats par exemple ce serait bien plus utile (surtout de nos jours ou il faut faire attention aux chiffres qu'on nous donne, genre dans les médias).

    Je serais curieux de connaître le point de vue d'enseignants, j'ai le sentiment que ça va pas être hyper simple à mettre en place tout ça, surtout avec les moyens ridicules dont ils disposent.
    Parce que tu penses que la réforme pourra casser la hiérarchie des filières, qui s'est installée assez naturellement après 68, quand on a sacrifié les humanités au profit de l'enseignement des mathématiques (modernes à l'époque) ? Cette réforme ressemble plus à un retour au lycée entre 1968 et 1993, où il y avait 8 séries de A à H. Les séries F, G et H étant les bacs technos de l'époque. Comme on ne sélectionnait plus par les humanités mais par les mathématiques, la série reine était naturellement la C, comme la S option spé math à notre époque. Si l'on veut réellement casser les hiérarchies, il faut faire émerger au minimum deux filières d'excellence, en lettres et en sciences, et des formations universitaires d'élite qui sélectionnent sur les lettres plus que sur les maths. Et encore, avec cette démarche, la filière d'élite serait vraisemblablement une majeure de maths avec une mineure de lettres.

    Pour l'enseignement de l'histoire, tu devrais t'intéresser à l'école des annales et à Fernand Braudel (grammaire des civilisations par exemple). C'est un enseignement qui a beaucoup plus de "sens" que l'empilement classique des dates, mais l'histoire chronologique n'en reste pas moins un prérequis indispensable.

  16. #16
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    Citation Envoyé par Grogro Voir le message
    Si l'on veut réellement casser les hiérarchies, il faut faire émerger au minimum deux filières d'excellence, en lettres et en sciences, et des formations universitaires d'élite qui sélectionnent sur les lettres plus que sur les maths. Et encore, avec cette démarche, la filière d'élite serait vraisemblablement une majeure de maths avec une mineure de lettres.
    Pour qu'une filière soit d'excellence, il faut encore qu'elle ouvre des portes. Or, est-ce parce que les lettres ont mauvaise réputation qu'elles ne permettent plus de manger, ou l'inverse ? Je pose la question, je n'ai pas la réponse.

  17. #17
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    Citation Envoyé par Conan Lord Voir le message
    Pour qu'une filière soit d'excellence, il faut encore qu'elle ouvre des portes. Or, est-ce parce que les lettres ont mauvaise réputation qu'elles ne permettent plus de manger, ou l'inverse ? Je pose la question, je n'ai pas la réponse.
    A mon avis, c'est bien parce que les lettres n'ouvrent plus les portes des formations d'élite que les humanités (pas uniquement les lettres) ont mauvaise réputation. Mais c'est un peu le problème de la poule et de l'oeuf.

    Ah oui et bien sûr le nerf de la guerre, ce sont les programmes. Tant que les programmes resteront d'une vacuité et d'une ineptie abyssale du CP à la terminale, toute réforme ne sera que cosmétique. Il faut se remettre à instruire, c'est fondamental.

  18. #18
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    Citation Envoyé par Grogro Voir le message
    A mon avis, c'est bien parce que les lettres n'ouvrent plus les portes des formations d'élite que les humanités (pas uniquement les lettres) ont mauvaise réputation. Mais c'est un peu le problème de la poule et de l'oeuf.

    Ah oui et bien sûr le nerf de la guerre, ce sont les programmes. Tant que les programmes resteront d'une vacuité et d'une ineptie abyssale du CP à la terminale, toute réforme ne sera que cosmétique. Il faut se remettre à instruire, c'est fondamental.
    Faut voir un peu la réalité aussi... y'a plus de métier en rapport avec les math que la philosophie ou la littérature.
    Donc nécessairement y'a plus de filière post bac scientifique que littéraire.


    Tu fais quoi après ton bac philo humaniste ? prof de philo oui mais encore ?
    Pour l'histoire la aussi a part être prof d'histoire, historien ou archéologue voila quoi c'est des filières bouché.

    Y'a des facs qu'il faut absolument éviter, comme fac d'histoire, fac de sociologie...etc car y'a pas de boulot après, donc y'a des bac à éviter. Un bac Philosophie serait stupide car l'école doit a un moment donner te former pour un métier pas pour créer un futur chômeur.

    Et franchement je te trouve abjecte de considérer les littéraires comme des "humanité" et pas les scientifiques.
    Parce qu’on lit du Voltaire ou du Nietch on est forcément plus dans l’humanité que si on lit des livres lié à l'économie, la robotique ou la finance ? NON je ne suis pas d'accord.

    je termine par un peu d'humour avec une citations de Michael Crichton
    La véritable préoccupation des scientifiques est la réussite. Tout ce qui les intéresse, c'est de savoir s'ils peuvent faire quelque chose et ils ne prennent jamais le temps de se demander s'ils devraient le faire.

  19. #19
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    Citation Envoyé par RyzenOC Voir le message
    Un bac Philosophie serait stupide car l'école doit a un moment donner te former pour un métier pas pour créer un futur chômeur.
    Je suis presque flattée de découvrir que si on pense on devient inapte au travail

    Plus sérieusement, je ne suis pas certaine qu'il y ait réellement plus de métiers scientifiques que de métiers littéraires. Par exemple, si les maths sont un prérequis pour devenir dev, pourquoi la sociologie n'est pas un prérequis pour devenir commercial ?

  20. #20
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    Citation Envoyé par Conan Lord Voir le message
    Plus sérieusement, je ne suis pas certaine qu'il y ait réellement plus de métiers scientifiques que de métiers littéraires. Par exemple, si les maths sont un prérequis pour devenir dev, pourquoi la sociologie n'est pas un prérequis pour devenir commercial ?
    la réponse semble évidente... un commercial doit vendre, vendre et encore vendre pas faire du social.
    Le commercial par contre à des cours de psychologie... pour encore plus vendre. Le commercial c'est une machine à vendre qui applique donc des algorithmes de vente.
    C'est pas très élogieux ma description mais pour les commerciaux vexer je fais aussi celle des informaticiens : des mercenaires à la solde de l'entreprise la plus offrante charger d'espionner, détruire, tuer des hommes ou d'exterminer des emploies.
    L'informaticien donne des identifiants à des prénoms, transforme les humains en objets (java,c++...) y applique un algo génétique et extermine les races inférieur à chaque cycle.
    Exemple: qu'es ce qu'un admin système si ce n'est bigbrother qui voit tous en temps réel sur ces 10 écrans ?

    "littéraires" c'est vaste comme domaine et cela débouche sur pleins de métier je suis d'accord (journaliste, communiquant, traducteur...)
    mais la philosophie et l’histoire... c'est le désert, aucune entreprise n'en à besoin.

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