Je vais commencer par préciser le terme "libre échange" qui me choque pas mal lorsqu'on le parle d'être humain.
Je préfère de très très loin le terme de "libre circulation des biens et des personnes".
De plus, je trouve ton point de vu sur les flux migratoire d'une naïveté affligeante qui reflète bien les discours politiques à la mode ces dernières années.
Il existe énormément de situation où les flux migratoires sont très positifs pour l'ensemble des intervenants.
La France était particulièrement heureuse de ses flux migratoires dans les années 50 à 70.
Je dirais même, et je suis loin d'être le seul, que si la France a pu se relever à l'après guerre, c'est bien grâces aux centaines de milliers de migrants italiens, portugais, polonais et maghrébins aux cours de cette période.
Même chose pour les USA et l'Australie qui sont des nations qui se sont intégralement construites à partir de l'immigration.
Les USA ne seraient pas ce qu'ils sont sans les millions d'italiens, d'irlandais, de chinois et d’hispaniques qui ont permis la construction de ce pays et son développement.
etc.
De même, l'Allemagne connaît un vieillissement de sa population qui devient de plus en plus préoccupant et peut parfaitement se retrouver dans la même situation que le Japon d'ici quelques années.
L'immigration est une solution à cette situation qu'il faut savoir analyser sur le moyen et long terme et c'est bien le choix qu'a fait Merkel.
Les populistes et isolationnistes ne voient qu'à court terme et sont donc particulièrement virulents sur ces sujets alors qu'ils sont totalement incapable de projeter leurs propres projets sur de longues périodes.
Même pour les pays d'origines des migrations, il y a très souvent des retours très positif et pas uniquement sur le long terme.
Énormément de migrants envoie de l'argent à leur famille restée au pays et cela alimente l'économie locale.
De même, le retour au pays le temps des vacances amène une activité touristique car ils reviennent rarement seul et la mise en place de lignes aériennes favorise le développement économique.
Pour finir, il ne faut jamais oublier que quitter son pays est tjrs un déchirment et quelque soit la situation du pays (guerre, dictature, faible économie, etc.)
Beaucoup, dès qu'ils peuvent, reviennent au pays mais ils reviennent fort de leur expérience en ayant appris un métier, un savoir faire, des diplômes, etc.
Et cela peut même se faire sur plusieurs générations.
Je connais beaucoup d'enfants de migrants polonais qui sont partis vivre et travailler en Pologne alors qu'ils sont nés et ont fait toutes leurs études en France et sont de nationalité française.
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