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    Par défaut Venezuela : la classe ouvrière ne va plus au paradis. Le monde du travail est en train de vivre l’apocalypse
    Venezuela : la classe ouvrière ne va plus au paradis
    « Le monde du travail est en train de vivre l’apocalypse », explique Froilán Barrios, dirigeant du Front autonome de Défense de l’Emploi, des Salaires et du Syndicalisme (FADESS), à l’hebdomadaire vénézuélien La Razón. Les acquis civilisationnels du XXe siècle sont en train d’être balayés. La population en est réduite à un seuil de subsistance digne du travail esclavagiste du XIXe siècle.



    <<« Le monde du travail au Venezuela est en train de vivre l’apocalypse », explique Froilán Barrios, expert en relations industrielles, ancien membre de l’Assemblée constituante, professeur d'université et dirigeant du Mouvement travailliste et du FADESS dans une interview avec l’hebdomadaire vénézuélien La Razón. « Aucun secteur productif ou salarial n’échappe à la débâcle engendrée par l’hyperinflation », ajoute-t-il. « Nous n’avons pas souffert un tel état de dévastation depuis l’ère de l’Indépendance, et les victimes en sont les 14 millions de travailleurs actifs et les 6 millions d’inactifs que sont les chômeurs et les retraités. »

    D’après Barrios, les acquis civilisationnels obtenus au cours du XXe siècle sont en train d’être balayés, et la population en est réduite à vivre de nouveau à un seuil de subsistance digne du travail esclavagiste qui prévalait au XIXe siècle. Le travail ne sert plus qu’à survivre. « L’idée que le travail puisse garantir le bien-être de la famille ou l’acquisition des biens de base nécessaires au foyer n’existe plus. »

    Comment l'hyperinflation affecte-t-elle les salaires ?

    Il y a un énorme écart entre le salaire minimum et le coût du panier alimentaire, qui est supérieur à 80 millions de bolivars, ou du panier de base, qui est d’environ 100 millions de bolivars1. Qui gagne aujourd’hui au Venezuela cette somme avec son salaire ? Personne, bien entendu. Le taux de pauvreté est de 90 % et affecte particulièrement les travailleurs.

    Combien d’entreprises et de donneurs d’emploi ont fermé en raison de l’hyperinflation ?

    La confédération patronale annonce que des 15 000 entreprises industrielles qui existaient il y a 18 ans, il n’en reste plus qu’à peine 3 000. Et dans le monde du commerce, où prévalent les PME, près des 300 000 sur les 450 000 existantes il y a 18 ans auraient fermé leurs portes. À quoi il faut ajouter les expropriations d’entreprises comme la firme de produits papetiers Kimberly Clark, qui sont devenus des cimetières de l’emploi. Les 70 zones industrielles du pays, dont celles des États de Carabobo, de Zulia et de Miranda, sont aujourd'hui de véritables cimetières. Ce qui a entraîné la disparition de près de 3,5 millions d’emplois.

    Le travail informel a-t-il augmenté ?

    Au Venezuela, l’informalité augmente parce que les gens ne peuvent pas survivre avec leurs revenus salariaux, et ils doivent par conséquent entreprendre d’autres activités pour pouvoir minimalement se nourrir.

    Quelles sont les conséquences de la perte du pouvoir d'achat des salaires ?

    Les gens ne vont pas au travail pour le salaire, mais pour les avantages socio-économiques des conventions collectives et pour l’assurance de santé. Autrement dit, avoir une police d’assurance médicale présente aujourd’hui plus d’intérêt pour le travailleur que le salaire en soi. Cela dit, l’hyperinflation a également détruit les dispositifs de couverture sociale des entreprises : les polices offertes par le secteur financier couvrent les frais médicaux jusqu’à un montant de 30 millions de bolivars, et nous savons bien que cela est totalement insuffisant2. Un autre facteur qui peut inciter les travailleurs à ne pas abandonner leur poste de travail, ce sont les cantines d’entreprise : ils y achètent des aliments qu’ils rapportent chez eux pour les partager avec leur famille. Tel est le niveau d’indigence auquel nous sommes arrivés.

    Comment l’exode massif de la population a-t-il affecté les secteurs productifs ?

    Il a affecté tous les secteurs, aucun n’y a échappé. Plus de 20 000 travailleurs ont quitté la compagnie pétrolière nationale PDVSA au cours des deux dernières années parce que leur salaire ne leur permet pas de vivre. Un ouvrier du pétrole peut gagner 600 ou 700 dollars par mois chez Ecopetrol, à Barranquilla, en Colombie ; au Mexique, il peut obtenir jusqu’à 4 000 dollars, et en Arabie Saoudite, 12 000 dollars. Même chose chez la compagnie nationale de télécom, CANTV, ou dans l’administration fiscale, le SENIAT : on y assiste à une fuite massive des salariés, et cela arrive aussi dans les entreprises privées. Certaines entreprises privées proposent des salaires en dollars pour essayer de conserver leur personnel technique qualifié.

    Comment font les travailleurs pour se nourrir ?

    Pour survivre, les travailleurs réduisent leur ration alimentaire et exercent deux ou trois activités différentes afin d’obtenir un revenu supplémentaire. L’exploitation de l'homme par l’homme, comme le dit le gouvernement, c’est l’État vénézuélien qui la met en œuvre parce qu’il a pulvérisé les salaires à force d’inefficacité. […]

    Les CLAP3 ont-ils a permis un accès efficace à la nourriture ?

    Nous savons bien à quel point la distribution d’aliments est grevée d’irrégularités, et on connait le déficit de protéines qui caractérise les rations distribuées.

    Les « bonos »4 contribuent-ils à améliorer le revenu des travailleurs ?

    Ils constituent un revenu additionnel mais ne parviennent pas à compenser les carences : il s’agit de 1 500 000 bolivars, somme qui ne suffit même pas pour acheter un kilo de viande. C’est un miroir aux alouettes, une escroquerie, vu les prix qui ont cours sur le marché. Le monde du travail vit une agonie généralisée, une sorte de cataclysme, on atteint des niveaux d’africanisation de la société. Aujourd’hui, nous ne vivons pas avec un dollar par jour, mais avec 5 dollars par mois. Cela contribue à un chaos que le gouvernement utilise pour mieux contrôler la population.

    Quel sera l’impact de la création de la Loi sur les Conseils productifs de Travailleurs, qui est entrée en vigueur le 6 mai ?

    Désormais, dans les rares établissements qui offrent des possibilités d’emploi, seront instaurés ces organismes parallèles aux syndicats qui joueront le rôle de commissaires politiques du gouvernement et du PSUV afin de mieux contrôler le monde syndical. Source>>

    Conclusion : Ne votez pas pour le PC, Mélenchon, Hamon ou Marine LEPEN, toutes les idées développées par ces partis escocs démagos sont néfastes et mènerons immanquablement à la même catastrophe que au Venezuela. Le capitalisme c'est mal car il y à quelques pauvres, mais le socialo communisme c'est 1000 fois pire car au final il ne restera que des pauvres (sauf la nomenclarura : la classe dirigeante communiste...).

  2. #2
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    Par défaut Le « Coup de Maître » des États-Unis contre le Venezuela
    Stella Calloni, 11 mai 2018
    D'après Plan to overthrow the Venezuelan Dictatorship – “Masterstroke” by Kurt W. Tidd


    Les États-Unis et leurs alliés préparent en silence un plan brutal pour « en finir avec la dictature » au Venezuela. Ce « Coup de Maître » (“Masterstroke”) déjà en marche verrait une première partie se mettre en place avant les prochaines élections, et, s’ils ne parviennent pas à chasser le président Nicolás Maduro lors de la nouvelle offensive, qui sera accompagnée de tout l’appareil de la propagande et des médias, outre des actions violentes « pour la défense de la démocratie », le Plan B est prêt, et il impliquera plusieurs pays, pour imposer une « force multilatérale » d’intervention militaire.

    Le Panama, la Colombie, le Brésil et la Guyana jouent un rôle clé, avec l’appui de l’Argentine et d’autres « amis » sous le contrôle du Pentagone. Les bases à occuper, les pays frontaliers qui fourniront un soutien direct, dont leurs hôpitaux et réserves de vivres pour les soldats, tout est prêt.

    Tout cela est spécifié dans un document de 11 pages qui porte la signature de l’amiral Kurt Walter Tidd, actuel commandant en chef du SouthCom des États-Unis, non encore divulgué.

    Le document analyse la situation actuelle et valide une guerre de contre-insurrection contre le Venezuela, ainsi que le schéma pervers de la guerre psychologique qui permet de comprendre la persécution, le harcèlement, le dénigrement, le mensonge utilisés pour en finir non seulement avec les dirigeants populaires, mais aussi avec les peuples en tant que tels.

    Le rapport affirme que « la dictature chaviste chancelle au Venezuela, suite à ses problèmes internes, à la grave pénurie d’aliments, à l’assèchement des revenus extérieurs et à une corruption effrénée, qui a gagné le soutien international, à coup de pétrodollars ; le pouvoir acquisitif de la monnaie nationale est en train de plonger ».

    Cette situation, ils admettent l’avoir créé de toutes pièces, avec une impunité choquante, et considèrent qu’elle ne va pas changer. Ils justifient leurs actions en affirmant que le gouvernement vénézuélien prendra de nouvelles mesures « populistes » pour se maintenir au pouvoir.

    On peut s’étonner du traitement réservé à l’opposition, opposition manipulée, conseillée et payée par les États-Unis, car on peut lire que « le gouvernement corrompu de Maduro s’effondrera, mais malheureusement les forces d’opposition qui défendent la démocratie et le niveau de vie de la population n’ont pas la capacité requise pour mettre fin au cauchemar vénézuélien », à cause de leurs disputes internes, et d’une « corruption semblable à celle de leurs rivaux ; ils partagent le même manque de racines » qui « ne leur permettent pas de tirer le meilleur parti de cette situation et de prendre les décisions nécessaires pour renverser l’état de pénurie et de précarité dans laquelle le groupe de pression qui exerce la dictature de gauche a plongé le pays ».

    Ils considèrent qu’on se trouve face à « une action criminelle sans précédent en Amérique latine », alors que le gouvernement du Venezuela n’a jamais agi à l’encontre de ses voisins, manifestant au contraire une intense solidarité régionale et mondiale. Le plan états-unien soutient que « la démocratie se propage en Amérique, continent dont le populisme radical était destiné à prendre le contrôle ». L’Argentine, l’Équateur et le Brésil seraient des exemples à ce titre. « Cette renaissance de la démocratie se base sur des choix courageux, et les conditions régionales sont favorables C’est le moment pour les États-Unis de montrer qu’ils sont impliqués dans ce processus, dont la chute de la dictature vénézuélienne marquera un virage à l’échelle continentale ».

    Ils poussent par ailleurs le président états-unien Donald Trump à agir, au motif que « c’est la première occasion pour l’administration Trump de mettre en œuvre sa vision de la démocratie et de la sécurité, et pour le convaincre que c’est crucial pour le continent et pour le monde entier. Le moment d’agir est arrivé ».

    Cela implique, outre l’éradication définitive du chavisme et l’expulsion de son représentant, de travailler à « intensifier l’insatisfaction populaire, en favorisant plus d’instabilité et de pénurie, afin de rendre irréversible le désaveu du dictateur actuel ».

    Si l’on veut pénétrer l’art de la perversion contre-insurrectionnelle, il suffit de lire la partie du document qui recommande de « harceler le président Maduro, le ridiculiser et le présenter comme un exemple de maladresse et d’incompétence, un fantoche aux ordres de Cuba ».

    Il est également suggéré d’exacerber les divisions entre membres du groupe au pouvoir, en soulignant les différences de niveau de vie entre eux par rapport à celui des dirigeants, et de veiller à ce que les divergences s’amplifient.

    L’idée consiste à mener des opérations fulgurantes, à la façon dont Mauricio Macri en Argentine et Michel Temer au Brésil ont pris certaines mesures chez eux, ces deux majordomes aux ordres de Washington étant par ailleurs des personnalités corrompues mais devenues par la grâce impériale des « avant-gardes de la transparence » qui ont pris des mesures avec la précision d’un tir de missiles, en quelques heures, pour la destruction des États nationaux.

    Le document signé par le chef du SouthCom exige de rendre insoutenable le gouvernement de Maduro, pour le forcer à hésiter, à négocier ou à prendre la fuite. Ce plan qui devrait en finir à brève échéance avec la dite dictature au Venezuela appelle à « augmenter l’instabilité interne jusqu’à des niveaux critiques, en intensifiant la dé-capitalisation du pays, la fuite des capitaux étrangers et la dégringolade de la monnaie nationale, par l’application de nouvelles mesures inflationnistes ».

    Autre objectif : « faire obstruction à toutes les importations et en même temps démotiver les éventuels investisseurs étrangers », le tout afin de « contribuer à rendre plus critique la situation pour la population ».

    On trouve aussi dans ce plan présenté en 11 pages « l’appel à des alliés internes et à d’autres personnes bien insérées dans le panorama national afin qu’ils génèrent des manifestations, des troubles et de l’insécurité, des pillages, des vols et des attentats ainsi que des saisies de bateaux et autres moyens de transport, pour perturber la sécurité nationale dans les pays limitrophes ». Il convient aussi de « faire des victimes » et d’en accuser les gouvernants « en augmentant les dimensions de la crise humanitaire, aux yeux du monde entier » ; il faut pour cela manier le mensonge et parler de corruption généralisée parmi les dirigeants et « lier le gouvernement au narcotrafic afin de dégrader son image tant au plan intérieur que face à l’opinion internationale » ; cela sans oublier de « promouvoir la fatigue parmi les membres du Parti socialiste unifié (PSUV), l’irritation entre eux, afin qu’ils rompent avec fracas leurs liens avec le gouvernement et qu’ils refusent les mesures et restrictions qui pèsent sur eux comme sur tous ;[…] L’opposition est si faible, qu’il faut créer des frictions entre le PSUV et Somos Venezuela ».

    Ce n’est pas tout, il faut « structurer un plan pour obtenir la désertion des cadres les plus qualifiés, de façon à priver le pays de tous ses professionnels hautement qualifiés ; cela aggravera encore plus la situation interne, ce dont on fera porter la responsabilité au gouvernement ».

    > L’ingérence militaire

    Comme dans un roman à suspense, le document appelle à « utiliser les officiers de l’armée comme alternative pour une solution définitive » et à « rendre encore plus dures les conditions au sein des Forces armées pour préparer un coup d’État avant la fin de l’année 2018 si cette crise ne suffisait pas à provoquer l’effondrement de la dictature, ou si le dictateur se refuse à laisser la place à d’autres ».

    Considérant que tout ce qui précède peut ne pas aboutir, et avec un mépris criant pour l’opposition vénézuélienne le plan préconise « d’alimenter continuellement la tension sur la frontière avec la Colombie, d’alimenter le trafic de combustible et d’autres biens, les menées des paramilitaires, avec des incursions armées et du trafic de drogues, pour provoquer des incidents armés avec les forces de sécurité frontalières » et en outre de « recruter des paramilitaires principalement dans les camps de réfugiés de Cúcuta, La Guajira et le nord de la province de Santander, vastes zones peuplées de citoyens colombiens qui avaient émigré au Venezuela et maintenant rentrent au pays, pour fuir un régime qui a augmenté l’instabilité aux frontières, en mettant à profit l’espace vide laissé par les FARC, l’ELN toujours belligérant, et les activités [paramilitaires] dans la région du cartel du Golfe ».

    Et voici la structuration du coup final à asséner : « favoriser l’engagement de forces alliées pour appuyer les officiers [rebelles] de l’armée ou pour contrôler la crise interne au cas où l’initiative serait retardée, […] empêcher sur une période courte le dictateur de continuer à élargir sa base pour contrôler l’échiquier interne. Si nécessaire, agir avant les élections prévues pour le prochain mois d’avril ».

    En fait, ces élections auront lieu le 20 mai et les États-Unis ainsi que leurs comparses refusent à l’avance d’en reconnaître le résultat. Le nœud de la question, c’est « d’obtenir le soutien et la coopération des autorités alliées de pays amis (Brésil, Argentine, Colombie, Panama et Guyana). Organiser l’approvisionnement des troupes, l’appui logistique et médical depuis le Panama. Faire bon usage de tout ce que permettent la surveillance électronique et les signaux intelligents, des hôpitaux et des fonds déployés au Darién (dans la jungle panaméenne) ; mettre à profit l’équipement en drones du Plan Colombie, ainsi que les terrains des anciennes bases militaires de Howard et Albroock (Panama) de même que celles qui appartiennent à Rio Hato. Et aussi dans le Centre régional humanitaire des Nations Unies, conçu pour des situations de catastrophe et d’urgence humanitaire, qui comporte une piste d’atterrissage et ses propres magasins ».

    On a affaire à la mise en place d’une intervention comportant « le stationnement d’avions de combat et d’hélicoptères, de véhicules blindés, de postes de Renseignement et d’unité militaires spéciales pour la logistique (policiers, responsables militaires et prisons) ». […] Il faudra « déployer l’opération militaire sous drapeau international, avec l’aval de la Conférence des Armées latino-américaines, sous la protection de l’OEA et la supervision, dans le contexte légal et médiatique, du secrétaire général de ladite Organisation des États américains, Luis Almagro ». ll conviendra de « déclarer la nécessité pour le Commando continental de renforcer l’action, en se servant des outils de la démocratie interaméricaine, avec l’objectif d’éviter la rupture démocratique ». Et surtout il s’agit de « faire l’unité du Brésil, de l’Argentine, de la Colombie et du Panama pour qu’ils contribuent à renforcer les troupes, à faire usage de leur proximité géographique, et de leur expérience en matière d’opérations en régions boisées et dans la jungle. Le côté international sera renforcé par la présence d’unités de combat des États-Unis et des nations mentionnées ; le tout sous le gouvernement général de l’état-major conjoint dirigé par les États-Unis ».

    On s’étonne de l’impunité dans laquelle tout cela se trame, dans le dos des peuples, dans une illégalité absolue, et alors que cela seul rend compréhensibles les récentes manœuvres militaires des États-Unis à la frontière entre le Brésil et le Venezuela (Brésil, Pérou, Colombie), dans l’Atlantique-Sud (États-Unis, Chili, Royaume-Uni, Argentine) ; dans le cas de l’Argentine, cela se fait sans la moindre autorisation du Congrès national depuis octobre-novembre 2017.

    « Utiliser les facilités du territoire panaméen pour l’arrière-garde et les capacités de l’Argentine pour sécuriser les ports et les positions maritimes […],
    - proposer au Brésil et à la Guyana de faire servir leur situation migratoire, sur laquelle nous avons l’intention de peser à la frontière avec la Guyana ;
    - coordonner l’appui à la Colombie, au Brésil, à la Guyana, à Aruba, à Curaçao, Trinidad et Tobago et à d’autres États face à l’afflux de migrants vénézuéliens provoqué par les avancées de la crise
    ».

    On prévoit en outre de « favoriser la participation internationale à cet effort, comme partie de l’opération multilatérale avec la contribution d’États, d’organismes non gouvernementaux et de corps internationaux et de fournir ce qu’il faudra en matière de logistique, de renseignement ; il faudra anticiper les évènements particulièrement sur les points choisis à Aruba, Puerto Carreño, Inirida, Maicao, Barranquilla et Sincelejo en Colombie, ainsi qu’à Roraima, Manaos et Boavista au Brésil ». C’est ainsi que se dessine la carte d’une guerre d’intervention annoncée.

    > Information stratégique

    Quant à la perspective stratégique, il va falloir « étouffer la symbolique chaviste avec sa représentativité et son soutien populaire » tout en poursuivant le harcèlement du dictateur « comme seul responsable de la crise dans laquelle il a plongé la nation » ainsi que ses plus proches exécutants, auxquels on imputera la crise et l’impossibilité d’en sortir.

    Dans un autre paragraphe, on appelle à « intensifier le mécontentement contre le régime de Maduro, […] à signaler l’incompétence des mécanismes d’intégration mis en place par les régimes de Cuba et du Venezuela, tout particulièrement l’ALBA (Alliance Bolivarienne des Peuples de Notre Amérique) et Petrocaribe ».

    Pour ce qui est des médias, le plan dessiné par les États-Unis appelle à augmenter la diffusion, à l’intérieur du pays, dans les médias locaux et étrangers, de messages bricolés et basés sur des témoignages et des publications issues du pays lui-même, en faisant usage de toutes les capacités de dissémination, ce qui inclut les réseaux sociaux, de messages « véhiculant sur tous les médias la nécessité de mettre fin à la situation parce qu’elle est en essence insoutenable ».

    Dans l’un des derniers paragraphes du document, on parle d’assurer ou de montrer l’usage de moyens violents de la part de la dictature pour obtenir le soutien international, en mettant en œuvre « toutes les capacités de la guerre psychologique de l’armée des États-Unis ».

    En d’autres termes, il s’agit de monter les mêmes scénarios à base de mensonges, de montages de nouvelles, de photos et de vidéos truquées, tout ce qui a été mis en oeuvre pendant les guerres coloniales du XVI° siècle.

    Autre question, « Les États-Unis devront soutenir au plan interne les États américains qui les soutiennent », relever leur image et « l’ordre multilatéral d’institutions du système interaméricain, comme instruments pour la solution des problèmes régionaux ; enfin promouvoir l’idée de l’envoi indispensable d’une force militaire de l’Onu pour imposer la paix, une fois que la dictature corrompue de Nicolás Maduro aura été balayée ».

    Stella Calloni http://www.voltairenet.org/article201114.html

  3. #3
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    Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
    Le capitalisme c'est mal car il y à quelques pauvres, mais le socialo communisme c'est 1000 fois pire car au final il ne restera que des pauvres (sauf la nomenclarura : la classe dirigeante communiste...).
    cher monsieur vous avez raison mais quel est la définition de pauvre ?
    Est-ce forcément une fatalité ?

  4. #4
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    Je pense que la société moderne n'est pas adaptée à tous, et qu'il y à forcément des gens laissés sur le bas coté. C'est normal de prendre en charge ces gens et de leur proposer des solutions alternatives, comme par exemple Emmaüs ou des systèmes d'économie parallèles.
    Mais c'est pas parce qu'une poignée de gens n'arrivent pas à s'adapter à la société moderne qu'il faut détruire l'économie principale pour tous le monde parce que la vérité c'est que de tout temps et en tout lieux il a été prouvé depuis des millénaires que seule l'économie de marché libre et capitaliste fonctionne, et je pense quelle produits assez de richesses pour aider une partie de la population. Mais torpiller cette économie de marché avec trop de charges, trop d'impôts, trop de règlements, trop de code du travail, et une direction étatique qui finie toujours par devenir corrompue ne fait que tuer la poule aux œufs d'or et au final tous le monde y perd, c'est ce qui s'est passé partout quand une économie socialo communiste a été mise en place. Je pense aussi que l'économie parallèle doit être basée sur une activité, comme Emmaüs et non sur l'oisiveté (RMI -> RSA etc) qui génère l'alcoolisme et autres drogues. Toutes les expériences tentées dans le monde montrent que c'est le travail qui remet les gens sur pied, pas l'oisiveté.

    Le concept socialiste au Venezuela c'est de détruire l'économie capitaliste, tout nationaliser, puis essayer de nourrir la population avec des aides sans leur demander de travailler, par pure démagogie, résultat la nomenclatura vie comme des riches dans des villas avec tous le confort moderne et détourne des centaines de millions sur des comptes étrangers, et la population meure littéralement de faim, le pays va à sa ruine et la population essaye de fuir le pays. Le socialisme ne marche pas parce que l'homme est fondamentalement corruptible et cela ne changera jamais, car quand tu remplaces des entrepreneurs capitalistes par une mafia de voleurs socialistes cela fini toujours mal et c'est normal si tu y pense ça n’a pas de sens un système économique basé sur le vol cela ne peut pas marcher, n'a jamais marché et ne marchera jamais, c'est pourtant exactement le programme en France du PC, des insoumis et de Hamon, une belle brochette de bandits escrocs.

  5. #5
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    Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
    la vérité c'est que de tout temps et en tout lieux il a été prouvé depuis des millénaires que seule l'économie de marché libre et capitaliste fonctionne
    ...
    N'importe quoi. L'économie en soi n'est pas l'alpha et l'omega du bon fonctionnement de la société (erreur aussi des marxistes trop radicaux).
    De grandes civilisations étaient basées sur l'esclavage et la propriété privée de patriciens, d'autres sur les rites religieux et la contemplation... Tout dépend du contexte (climatique, géopolitique, technologique...).
    Au Moyen-Age, le commerce fonctionnait bien (route de la soie...), et pourtant les gens avaient bien plus de jours de congés qu'à l'heure actuelle (https://www.france-pittoresque.com/spip.php?article5829). On ne s'empiffrait pas autant, on ne gaspillait pas autant d'énergie (au sens propre comme au figuré), l'espérance de vie était plus courte en raison des avancées techniques encore balbutiantes. La vie était réglée sur des valeurs, notamment spirituelles, un sens moral, on n'exigeait pas des gens de travailler tout le temps pour gagner du fric, on n'exigeait pas des femmes de délaisser leur foyer pour aller bosser 6 jours sur 7... Le capitalisme était "muselé" par des valeurs humaines communes incontestées. Dans une société libérale, c'est tout l'inverse, le capitalisme est débridé et conduit à la décadence.
    Ce n'est pas le capitalisme qui a donné naissance aux cathédrales ou aux pyramides. Le capitalisme s'approprie les choses pour en faire des marchandises, tout en conduisant au monopole des moyens de production par l'oligarchie, comme au Monopoly (http://www.slate.fr/story/149127/ori...ti-capitaliste).


    Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
    Le concept socialiste au Venezuela c'est
    de vouloir s'émanciper du carcan américain par ses propres moyens, c'est-à-dire le pétrole et le charisme d'un chef d'État fédérateur.
    Tout le reste, c'est de la purée de propagande états-unienne (à ce propos, je vois que le post #2 a peu fait réagir. Y a moins de répondant dès qu'on commence à causer sérieusement en délaissant les slogans et les lieux communs).

  6. #6
    Membre extrêmement actif Avatar de ddoumeche
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    Citation Envoyé par Buffet_froid Voir le message
    ...
    N'importe quoi. L'économie en soi n'est pas l'alpha et l'omega du bon fonctionnement de la société (erreur aussi des marxistes trop radicaux).
    De grandes civilisations étaient basées sur l'esclavage et la propriété privée de patriciens, d'autres sur les rites religieux et la contemplation... Tout dépend du contexte (climatique, géopolitique, technologique...).
    On est donc rassuré, le Venezuela est sur la voie de devenir une grande civilisation, il est juste en avance de phase sur la terrain de la décroissance économique citoyenne.

    Citation Envoyé par Buffet_froid Voir le message
    (...)
    de vouloir s'émanciper du carcan américain par ses propres moyens, c'est-à-dire le pétrole et le charisme d'un chef d'État fédérateur.
    Tout le reste, c'est de la purée de propagande états-unienne (à ce propos, je vois que le post #2 a peu fait réagir. Y a moins de répondant dès qu'on commence à causer sérieusement en délaissant les slogans et les lieux communs).
    Le mec en vient à te faire une apologie de l'esclavagisme par pure haine des nord américains, on se pincerait presque mais en fait non, c'est un des fondements de la dictature du prolétariat. Même en Allemagne de l'est ils n'étaient pas comme cela, on est du niveau de la Roumanie là.

  7. #7
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    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    On est donc rassuré, le Venezuela est sur la voie de devenir une grande civilisation, il est juste en avance de phase sur la terrain de la décroissance économique citoyenne.
    Sophisme fallacieux. C'est pas parce que le capitalisme n'est ni nécessaire ni suffisant au fondement d'une grande civilisation que le national-socialisme vénézuélien va accoucher d'une civilisation prospère.

    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    Le mec en vient à te faire une apologie de l'esclavagisme par pure haine des nord américains, on se pincerait presque mais en fait non, c'est un des fondements de la dictature du prolétariat. Même en Allemagne de l'est ils n'étaient pas comme cela, on est du niveau de la Roumanie là.
    Je ne fais pas d'apologie de l'esclavagisme, où ai-je dis que c'était bien ?
    Je dis juste que ça a existé comme donnée économique, sous la Grèce démocratique notamment.
    Et puis, rien ne dit que les esclaves de l'Antiquité aient été moins bien traités que les actuels salariés du Qatar ou du Sud-Est asiatique.
    Le salariat n'est qu'un esclavage plus ou moins négocié, les conditions de la négociation n'étant pas toujours pleinement consenties...

  8. #8
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    Citation Envoyé par Buffet_froid Voir le message
    Sophisme fallacieux. C'est pas parce que le capitalisme n'est ni nécessaire ni suffisant au fondement d'une grande civilisation que le national-socialisme vénézuélien va accoucher d'une civilisation prospère.
    Alors pourquoi sortir un laïus sur les cathédrales et les pyramides et la civilisation ?

    Citation Envoyé par Buffet_froid Voir le message
    Je ne fais pas d'apologie de l'esclavagisme, où ai-je dis que c'était bien ?
    Je dis juste que ça a existé comme donnée économique, sous la Grèce démocratique notamment.
    Et puis, rien ne dit que les esclaves de l'Antiquité aient été moins bien traités que les actuels salariés du Qatar ou du Sud-Est asiatique.
    Le salariat n'est qu'un esclavage plus ou moins négocié, les conditions de la négociation n'étant pas toujours pleinement consenties...
    Pourtant c'est toi qui met en opposition le capitalisme et l'esclavagisme.

    PS : le document cité par cette femme Stella Calloni visiblement grande admiratrice de Fidel Castro est un faux grossier... ce qui ne signifie pas que Maduro le chauffeur de bus ne sera pas renversé par les américains, ce que je ferais sans doute à leur place. En prenant pour prétexte le mouillage d'un navire russe et accusant Vladimir Poutine de vouloir envahir le Texas par la mer.

  9. #9
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    Je sais pas pourquoi je me fatigue à répondre.
    Il y a des tas d'endroits, parfaitement capitalistes et très copains avec l'Oncle Sam, où la "classe ouvrière" est traitée comme de la merde, de l'Inde à Haiti en passant par les pays du Golfe.
    Donc justifier l'ingérence américaine au Vénézuéla au nom du "pouvoir d'achat" et de la "démocratie" est une vaste blague.
    Dès que les américains mettent le pied quelque part c'est pour tout détruire : Vietnam, Irak, Lybie, Syrie, Yougoslavie...


  10. #10
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    Citation Envoyé par Buffet_froid Voir le message
    Je sais pas pourquoi je me fatigue à répondre.
    Il y a des tas d'endroits, parfaitement capitalistes et très copains avec l'Oncle Sam, où la "classe ouvrière" est traitée comme de la merde, de l'Inde à Haiti en passant par les pays du Golfe.
    Donc justifier l'ingérence américaine au Vénézuéla au nom du "pouvoir d'achat" et de la "démocratie" est une vaste blague.
    Dès que les américains mettent le pied quelque part c'est pour tout détruire : Vietnam, Irak, Lybie, Syrie, Yougoslavie...

    Et maintenant tu nous cites le petit faire valoir d'Alain Soral, encore un type bien instruit avec un CV en béton et pas du tout partial. Il est hispanophone j'espère ?

    Quelle ingérence américaine au Vénézuéla ? si les majors pétrolières américaine n'avait pas injecté des millions dans Petrosur pour maintenir l'appareil productif à flot, le pays aurait fait faillite depuis longtemps. Mais si Maduro insiste pour ne plus vendre de pétrole aux états-unis son principal partenaire commercial, alors il va certainement sans doute finir comme Khaddafi.

  11. #11
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    Le paradis socialiste s'effondre sous nos yeux : https://www.francetvinfo.fr/monde/ve...i_2863953.html

    Il y a aussi le classique syndrome hollandais : http://www.blog-illusio.com/article-...108078915.html

  12. #12
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    bonjour Mongolito

    Le socialisme et le communisme sont la ruine et la dévastation mise en pratique ,et une vaste entreprise planétaire d'escroquerie politique...
    Cuba qui a vécu cette vaste entreprise d'escroquerie politique en revient progressivement ,guérie du mal: réintroduction de la propriété privée interdite,démantèlement des entreprises étatiques, autorisation des entreprises et capitaux étrangers à s'installer à Cuba...
    Le régime laissé par Chavez doit s'amender ou bien il s’enroulera de l’intérieur à cause de ses résultats & miné par ses contradictions internes !!!

  13. #13
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    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    Et maintenant tu nous cites le petit faire valoir d'Alain Soral, encore un type bien instruit avec un CV en béton et pas du tout partial. Il est hispanophone j'espère ?

    Quelle ingérence américaine au Vénézuéla ?
    Vincent Lapierre est un docteur en économie, journaliste amateur français et animateur d'émissions audio.
    C'est un spécialiste de l'Amérique du Sud et plus particulièrement de Hugo Chávez et du Vénézuela où il a des origines.

    Les Etats-Unis promettent une «série d'actions» contre le Venezuela dans les prochains jours

    Vous verrez dans les prochains jours une série d’actions pour continuer d’accroître le niveau de pression contre les dirigeants du Venezuela, qui œuvrent directement à l’encontre des intérêts du peuple vénézuélien, a prévenu le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, lors d’un entretien télévisé accordé à la chaîne Fox News ce 21 septembre, sans donner davantage de précisions.


  14. #14
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    Buffet_froid
    « Le monde du travail au Venezuela est en train de vivre l’apocalypse », explique Froilán Barrios, expert en relations industrielles, ancien membre de l’Assemblée constituante, professeur d'université et dirigeant du Mouvement travailliste et du FADESS dans une interview avec l’hebdomadaire vénézuélien La Razón. « Aucun secteur productif ou salarial n’échappe à la débâcle engendrée par l’hyperinflation », ajoute-t-il. « Nous n’avons pas souffert un tel état de dévastation depuis l’ère de l’Indépendance, et les victimes en sont les 14 millions de travailleurs actifs et les 6 millions d’inactifs que sont les chômeurs et les retraités. »
    Ce faux expert qui est un vrai politicien ment effrontément ...
    Les vénézuéliens sont devenus des bras cassés et des fainéants à cause de Chavez qui a distribue l'argent de la rente pétrolière à "sème à tout va" car un pays qui a 14 millions de travailleurs actifs ne peut somvrer dans une telle pauvreté subitement (3 ans)
    C' est une galéjade chaviste car il est impossible d'atteindre ce chiffre dans un pays du tiers monde avec une population de 30 millions d'habitants à forte natalité,ou la main d'ieuvre qualifiée est plutot rare ...!!!

    Un taux de 50 % d'actifs n'est même pas imaginable dans les pays riches,et super développés...

    A titre d'exemple l'INSEE français publie ces données en 2016...lien wiki :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Population_active

    - Population estimée : 66,2 millions d'habitants...
    - Population active "employée" (en age de travailler et occupant un emploi) : 35 %
    - Population active(en age de travailler mais chômeurs) :9%
    soit une population active (en age de travailler) de 44 %

    D’après Barrios, les acquis civilisationnels obtenus au cours du XXe siècle sont en train d’être balayés, et la population en est réduite à vivre de nouveau à un seuil de subsistance digne du travail esclavagiste qui prévalait au XIXe siècle.
    Ce Barrios ,un baril de mensonges digne du chavisme ,continue de travester la realité : les "acquis civilisationnels" du chavisme (santa virgen del pilar de saragoza,ait pitié de Hugo de Chavez) s'effondrent avec le cours du pétrolière et le populo se reveille du cauchemar chaviste pour decouvrir qu'il est super pauvre et nu...
    Voilà la réalité triste du Venezuela actuel ,comme l'ont connu l'URSS la Roumanie en 1989, l'actuel Cuba et d'autres malheureux pays !!!
    Maduro et ses acolytes devraient être pendus en place Bolívar à Caracas ,haut et court comme des gredins malfaisants !!!

  15. #15
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    Citation Envoyé par Buffet_froid Voir le message
    Vincent Lapierre est un docteur en économie, journaliste amateur français et animateur d'émissions audio.
    C'est un spécialiste de l'Amérique du Sud et plus particulièrement de Hugo Chávez et du Vénézuela où il a des origines.
    Exact, il a quitte E&R et a écrit une thèse... sur les politiques de santé du vénézuéla de Chavez.

    Citation Envoyé par Buffet_froid Voir le message
    Vous verrez dans les prochains jours une série d’actions pour continuer d’accroître le niveau de pression contre les dirigeants du Venezuela, qui œuvrent directement à l’encontre des intérêts du peuple vénézuélien, a prévenu le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, lors d’un entretien télévisé accordé à la chaîne Fox News ce 21 septembre, sans donner davantage de précisions.
    Je ne crois pas forcément que le leader Maduro veille aux intérêts des vénézuéliens. Mais que préconises tu ? doubler Putin à Caracas ?

  16. #16
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    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    EJe ne crois pas forcément que le leader Maduro veille aux intérêts des vénézuéliens. Mais que préconises tu ? doubler Putin à Caracas ?
    Peut-être que la CIA cesse de se mêler de ce qui ne la regarde pas ? 50% des problèmes du Venezuela se retrouveraient étrangement instantanément résolus. Resteraient, bien sûr, les problématiques habituelles de l'Amérique du sud : caudillisme, népotisme, clientélisme corruption, criminalité galopante, inégalités délirantes. Ce qui n'est pas rien et qui ne changera pas que ce soit Maduro au pouvoir ou un pantin de Washington (comme Temer au Brésil ou Macri en Argentine, avec les "succès" fulgurants que chacun a pu constater puisque ces deux pays sont en crise profonde).

    Sans l'ingérence des USA, certaines problématiques restantes seraient pires certes : moins d'impérialisme US, c'est le retour du Venezuela sur la scène pétrolière. Plus de pétrole, c'est aussi plus de corruption étatique.

  17. #17
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    Peut-être que la CIA cesse de se mêler de ce qui ne la regarde pas ?
    La CIA n'est pas nouvelle et sa mission régalienne est de s'occuper de prés des pays qui affichent un antiaméricanisme US
    ou le pratiquent ...
    Chavez et son aréopage savaient cela :les entreprises US opéraient au Venezuela avec des investissements importants bien avant la venue de Hugo !!!
    Ils savaient aussi que l' accès aux marchés de l'exploitation des ressources naturelles y compris agricoles en Amérique Latine n'est pas simple car ce marche est une chasse gardée US depuis un siècle...
    Cuba l'as découvert en 1959 à ses dépens en nationalisant les sociétés Texaco, Esso et Sainclair opérant dans la distribution (essence , gas-oil ) et de 36 sucreries que les États-Unis possédaient à Cuba.
    La réponse de la CIA est sans appel :un embargo commercial est décrété contre ce pauvre et petit pays, l'envoi des marines sur la Baie des Cochons !!!
    Différence entre Castro et Chavez : le premier est un homme politique habile et le second un nain politique
    Castro sait saisir les opportunités du contexte politique mondial favorable : guerre froide ...
    Castro est en fait un nationaliste convaincu et étranger au Communisme.
    Mais il devient communiste par opportunisme et s'allie à l'Union Soviétique qui s'engage à lui fournir pétrole brut et achetez sa récolte sucrière faramineuse !!!
    Chavez n'as tirée aucune leçon de l’expérience cubaine et n'as pas trouvé d'allies conséquents anti-US !!!
    Aussi se devait-il de ménager les sociétés US ,et faire contre mauvaise fortune bon cœur ,en politique cela s'appelle trouver un compromis ...
    Or il s'est engagé dans un affrontement direct contre les USA , sans avoir ménage ni ses arriérés politiques,ni économiques !!!
    Adage populaire arabe "la tète que tu ne peux trancher ,tu dois l'embrasser "

  18. #18
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    Citation Envoyé par Grogro Voir le message
    Peut-être que la CIA cesse de se mêler de ce qui ne la regarde pas ? 50% des problèmes du Venezuela se retrouveraient étrangement instantanément résolus. Resteraient, bien sûr, les problématiques habituelles de l'Amérique du sud : caudillisme, népotisme, clientélisme corruption, criminalité galopante, inégalités délirantes. Ce qui n'est pas rien et qui ne changera pas que ce soit Maduro au pouvoir ou un pantin de Washington (comme Temer au Brésil ou Macri en Argentine, avec les "succès" fulgurants que chacun a pu constater puisque ces deux pays sont en crise profonde).

    Sans l'ingérence des USA, certaines problématiques restantes seraient pires certes : moins d'impérialisme US, c'est le retour du Venezuela sur la scène pétrolière. Plus de pétrole, c'est aussi plus de corruption étatique.
    La CIA est évidemment au Vénezuéla, tout comme je l'imagine les Cubains, très actifs et très nombreux parait-il.
    La CIA soutient les anti-Chavez surtout les radicaux qui sont eux-même envoyé massivement en prison par le régime qui, du coup, voit un agent de l'ennemi derrière chaque trublion. Le pouvoir se radicalise, devient petit à petit fou, mais c'est dans l'ordre des choses. Jusqu'à être changé par l'alternance, normalement.

    Mais lorsque le pouvoir rend l'assemblée nationale caduque avec une seconde assemblée constituante au prétexte de lever un blocage entre l'exécutif et le législatif, il commet évidemment un coup d'état. D'autant que cette constituante est remplie de bolivariste à 95%, et son existence ne vient pas de la CIA.
    Alors que le pouvoir aurait du prendre acte du changement de majorité et faire ses valises. Après tout, le Chavisme est au pouvoir depuis longtemps et il serait temps de prendre la porte.

    De même si tu penses que tous les ennuis économiques sont du au méchants américains, j'en demande la démonstration. A mon humble avis, le fait d'avoir un taux de change officiel du nouveau bolivar et un court officieux, avec un pays qui importait 95% de ses denrées de l'étranger, à fait 100 fois plus pour couler le pays que la CIA.
    C'est un peu l'île Nauru en plus grand et plus lent.

    Et en contrecoup au Brésil se présente un nouveau populiste, qui promet aux brésiliens d'échapper à l'enfer cubain, mais celui là sans doute beaucoup radical que les Orbàns et consort. Et qui a lui aussi échappé a une tentative d'assassinat, comme Màduro. Cela va le rendre populaire, mais du coup je m'inquiète du niveau d'incompétence des assassins d'extreme-gauche et d'extrème-droite.

    Et donc tu crois que c'est la Cia qui a saboté la production pétrolière ?

  19. #19
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    Faut vraiment être totalement débile pour croire la propagande communiste qui veux faire croire que les problèmes du Vénuzuela viennent de la CIA et pas simplement du modèle économique communiste qui ne marche pas, n'à jamais marché et ne marchera jamais.

    Et pourquoi c'est pas la faute des petits hommes verts ou des francs maçons pendant que vous y êtes ?

    D'ailleurs c'est bien connu que c'est la CIA qui à organisé la famine sous Staline, Mao, Pol pot et en Corée du nord


    Comment Chávez a ruiné le Venezuela
    Corruption, trafics, inégalités sociales, pauvreté galopante, analphabétisme... Le vrai bilan des années Chávez et Maduro est sans appel.




    <<Hugo Chávez et Nicolás Maduro, présidents successifs du Venezuela, ont mené le pays à la ruine.
    Monsieur Besson, Vous venez de découvrir qu'il y a deux Amériques ! Saluons cette illumination ! Vous devez cette trouvaille à la lecture d'un sous-produit de la propagande chaviste, adoubé officiellement par l'ambassade du Venezuela, dont l'auteur, Andrés Bansart*, arbore le titre de professeur d'un obscur centre d'études de Caracas. Grâce à lui, vous avez appris qu'il y aurait donc une Amérique riche, du Nord, et une Amérique pauvre, du Sud – comme s'il n'y avait pas de pauvres au nord ni de riches au sud. Mais évitons les subtilités afin de ne pas égarer votre bel esprit et penchons-nous, comme vous l'avez fait dans Le Point du 31 août 2017, sur le cas du Venezuela, et de « l'abominable misère » dans laquelle le pays croupissait avant qu'Hugo Chávez arrive enfin, pour illuminer le peuple, l'alphabétiser, et l'émanciper de méchants « grands industriels transnationaux ».

    Est-ce utile de préciser que nous parlons d'un pays pétrolier, membre fondateur de l'Opep, qui possède les premières réserves du monde d'hydrocarbures (devant l'Arabie saoudite), dont les revenus lui ont permis d'être la nation la plus riche de la région, jouissant d'une exceptionnelle stabilité démocratique depuis 1958 jusqu'à l'abrogation par Nicolás Maduro de l'Assemblée nationale, dûment élue mais à l'opposition majoritaire, l'été dernier ? « Ce que nous n'obtiendrons pas par le vote, nous l'obtiendrons par les armes », a-t-il précisé (le 27 juin 2017). Puisque, contrairement aux Vénézuéliens, vous avez la chance de vivre dans une démocratie, patrie des droits de l'homme, je ne peux que respecter votre opinion sur un pays qui est le mien, prenant votre condescendance comme le trait de caractère d'une certaine élite française. Ou serait-ce le reliquat du mythe XVIIIèmiste du bon sauvage ? Je ne me bornerai qu'à démentir quelques insinuations insultantes pour mes compatriotes, acculés à survivre au quotidien. Car votre légèreté est scandaleuse au regard de la crise humanitaire qui sévit dans mon pays. Le Venezuela est malheureusement devenu un lieu d'expérience politique pour divertir une frange de la gauche française, confortablement attablée dans les restaurants parisiens, alors que 32 millions de personnes ne trouvent là-bas plus de quoi se nourrir ou se soigner. Je me sens d'autant plus autorisée à vous répondre, monsieur Besson, que j'ai fréquenté assidument, enfant, les camps d'entraînement militaire et idéologique à Cuba, que j'ai arpenté en tant que jeune journaliste les bidonvilles de Caracas, et que j'ai longuement interviewé votre héros, Hugo Chávez, juste avant son arrivée au pouvoir.

    La fille d'Hugo Chávez est devenue la femme la plus riche du pays
    Je ne m'attarderai pas sur votre confusion entre le nom d'un président, Carlos Andrés Pérez (CAP), et le nom de son parti (AD – Acción Democrática), ou sur la qualification « de droite » d'entités politiques sociales-démocrates, qui révèle votre méconnaissance du sujet. Je préfère souligner votre formidable sens de l'humour : avant l'arrivée d'Hugo Chávez au pouvoir en 1999, « la bourgeoisie vénézuélienne » aurait selon vous, « accumulé les richesses du pays pour se hâter de les transférer à l'étranger ». Je ne nie pas la corruption endémique dont a pu souffrir le Venezuela dans le passé, mais dans l'histoire des dictatures latino-américaines – pourtant nombreuses –, aucune élite militaire ne s'est jamais autant enrichie, battant un record pourtant difficile à atteindre ! La fille d'Hugo Chávez est devenue en quelques années la femme la plus riche du pays. La « bolibourgeoisie » chaviste a détourné 850 milliards de dollars de revenus pétroliers pour son usage propre, dont une partie se trouve sur des comptes bancaires aux États-Unis. Sans mentionner les fruits du trafic de drogue faisant du Venezuela un narco-État notoire. À ce niveau-là, on ne parle plus de vol mais de braquage institutionnalisé. Ou de régime cleptomane.

    Je vous accorde que le Venezuela ne fut jamais un éden égalitaire. Contrairement à vos dires, « la paysannerie » ne fut pas « chassée de ses terres pétrolifères pour venir s'entasser sans travail dans les bidonvilles de Caracas ». Il y eut, comme dans toutes les sociétés industrialisées, un exode rural – en 1940, 60 % de la population était rurale, en 1960, 60 % de la population devint urbaine –, mais ce dernier n'est pas dû à l'exploitation pétrolière, limitée principalement au lac de Maracaibo. Malgré ses inégalités sociales, le Venezuela fut traditionnellement une terre d'accueil et d'intégration : des Européens, pendant et après la Seconde Guerre mondiale, prospérèrent en participant à l'élan de modernisation du pays. Tout comme les réfugiés économiques des contrées voisines. Car le pays promettait alors un travail et une ascension sociale possible. Aujourd'hui, plus de deux millions de Vénézuéliens ont pris la route de l'exil. La classe moyenne, qui n'a plus de perspective professionnelle, qui en a marre d'avoir faim et de retrouver ses enfants à la morgue, quand ils n'ont pas été arrêtés et torturés, a déclaré forfait.

    La pauvreté affecte aujourd'hui 83 % des Vénézuéliens
    La colonne vertébrale du pays part, laissant derrière elle les plus démunis, ceux qui n'ont pas d'autre choix que de rester, ceux qui auraient dû bénéficier en premier d'une bonne gestion des revenus pétroliers. Avant Chávez, ils étaient soignés gratuitement dans des dispensaires publics qui jalonnaient le pays ; avec Maduro, ils meurent faute de médicament dans des infrastructures délabrées. Contrairement à ce que vous pensez, monsieur Besson, la démocratie « n'a pas laissé les infrastructures du pays pourrir au soleil » ; le régime bolivarien les a radicalement annihilées, à coups d'expropriations, de démantèlement systématique du tissu économique et de gestion arbitraire. Si la pauvreté affectait 49 % des Vénézuéliens en 1998, elle est aujourd'hui de 83 %. Accuserez-vous le « gros capital » de cette catastrophe humanitaire ? C'est dans les bastions chavistes, là même où Chávez est né et où Maduro a grandi, que les révoltes sont les plus violentes. Et les répressions les plus radicales aussi.

    Selon vous, le « peuple » vénézuélien aurait bénéficié d'une « large campagne d'alphabétisation » mise en œuvre par Hugo Chávez. Au Venezuela, l'éducation est gratuite et obligatoire à partir de l'âge de six ans. Malgré tout, entre 5 % et 8 % d'analphabétisme persiste (1 à 2 % en France). Les missions d'Hugo Chávez se révélaient plus des cours d'endoctrinement que des cours de lecture, et finissaient souvent par un embrigadement militaire. Chávez appliqua à la lettre la méthode cubaine pour soumettre sa population : la révolution bolivarienne, avec ses belles promesses, devint un sous-produit de la révolution cubaine. Pourquoi pensez-vous que Fidel Castro chantait chaque année, en anglais s'il vous plaît, « happy birthday » à son acolyte vénézuélien ? 90 000 barils de pétrole envoyés gratuitement et quotidiennement à Cuba ont permis à l'île de ne pas sombrer, cette île qui survit grâce aux touristes nostalgiques et aux cigares depuis qu'elle a efficacement détruit son industrie sucrière. Pour la façade, on envoya des médecins cubains soigner les petits Vénézuéliens, comme s'il n'y avait pas de médecin compétent au Venezuela. En sous-main, la sécurité intérieure sera désormais entre les mains d'experts cubains, tout comme la manœuvre politique. En plus d'une dictature narco-populiste, les Vénézuéliens doivent se rebeller contre une invasion… Qu'ont-ils gagné pour avoir cru au socialisme du XXIe siècle ? La faim et la mort. Un beau programme sur lequel vous devriez méditer, monsieur Besson. Source >>

  20. #20
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    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    De même si tu penses que tous les ennuis économiques sont du au méchants américains, j'en demande la démonstration. A mon humble avis, le fait d'avoir un taux de change officiel du nouveau bolivar et un court officieux, avec un pays qui importait 95% de ses denrées de l'étranger, à fait 100 fois plus pour couler le pays que la CIA.
    C'est un peu l'île Nauru en plus grand et plus lent.

    Et en contrecoup au Brésil se présente un nouveau populiste, qui promet aux brésiliens d'échapper à l'enfer cubain, mais celui là sans doute beaucoup radical que les Orbàns et consort. Et qui a lui aussi échappé a une tentative d'assassinat, comme Màduro. Cela va le rendre populaire, mais du coup je m'inquiète du niveau d'incompétence des assassins d'extreme-gauche et d'extrème-droite.

    Et donc tu crois que c'est la Cia qui a saboté la production pétrolière ?
    Tu n'as jamais entendu parler de sanctions économiques et de blocus, ou tu es à ce point aveuglé par la propagande médiatique du bloc occidentalo-américain, ce qui est le cas de Mingolito mais qui m'étonnerait grandement de ta part ?

    Les gouvernements de Chavez et Maduro n'ont JAMAIS été "socialo-communistes" (ils sont bien trop religieux pour cela), le Venezuela c'est une dictature militaire classique du cône sud-américain, autoritaire, nationaliste, violente dès qu'il y a la moindre opposition interne ou externe, avec un verni social autorisé par la rente pétrolière.

    Un régime qui d'ailleurs aurait très bien pu prospérer un peu plus longtemps que 2013, le temps d'une génération avant que la rente pétrolière ne s'épuise, si Chavez par mégalomanie n'avait pas claqué la porte du giron états-unien. Ce que tu viens toi-même d'affirmer noir sur blanc puisque Chavez n'était nullement forcé de se mettre à dos Washington pour permettre à l’État vénézuélien de reprendre le contrôle du pays.

    Tant qu'il y a du pétrole et du gaz, le secteur des hydrocarbures absorbe tous les investissements disponibles, et génère en général une corruption délirante de la classe dominante, ce qui étouffe tous les autres secteurs de l'économie. A moins qu'un horrible dictateur, par définition "socialo-communiste" selon la propagande libérale anglo-saxonne, n'intervienne massivement dans l'économie (ho le vilain gros mot pour les adulescents qui se prétendent libéraux sans avoir la moindre idée de ce que signifie le mot "liberté") pour investir publiquement (encore un gros mot pour les ânes qui n'ont jamais ouvert un livre d'économie de leur vie) et subventionner massivement et durablement dans des secteurs clé tout en les protégeant de la concurrence internationale (troisième et quatrième gros mots pour les benêts ultralibéraux). Les services, le tourisme. Tiens c'est marrant, c'est précisément ce qu'ont fait l'Arabie Saoudite, le Qatar, les Émirats Arabes Unis.

    Encore une fois, on est au Venezuela face à un cas d'école du syndrome hollandais. Bien évidemment que ce type de politique n'est pas viable à long terme. Comme en Libye ou en Algérie, ce type de politique ne peut tenir que tant que la production d'hydrocarbures peut encore augmenter, et si les dirigeants ont l'intelligence d'accumuler un minimum de réserves de change (donc du dollar, de l'euro, et de l'or).

    Tout ce que Chavez a fait, c'est redistribuer les milliards de la rente pétrolière, une fois nationalisée, à son peuple pour sortir des millions de personnes de la pauvreté absolue, et investir massivement dans l'éducation et la santé. Si Chavez était "socialiste", alors Sarkozy, Macron, Chirac le sont 100 fois plus que lui. Ne me faites pas rire.

    Quant au reste de l'économie vénézuélienne, qui est inexistante en dehors du secteur pétrolier, je rappelle que c'était le cas avant le diabolique Chavez, quand les gouvernements précédents étaient néolibéraux. Les mêmes gouvernements qui avaient provoqué une grave crise bancaire et sociale, classique quand on dérégule le secteur bancaire et financier, et c'est le genre d'événements qui mènent à une forme de populisme, par les urnes, ou par un coup d'état militaire.

    Rappelons encore une évidence : Chavez n'aurait jamais été diabolisé par la classe jacassante occidentale s'il n'avait pas rompu avec la politique étrangère classique de son pays (pro bloc BAO). C'est le nationalisme qui a perdu Chavez.

    Le Venezuela a incontestablement prospéré de 2003 à 2013, une fois l'instabilité politique provoquée par la CIA résolue. Aucune propagande au monde ne peut nier ces faits. Les faits sont têtus.
    Ce qui ne veut évidemment pas dire que cette politique était tenable sur le long terme, je le répète pour la énième fois vu que les habituels propagandistes néolibéraux (en réalité néoconservateurs) sont incapables de lire avant de hurler avec la meute.
    Ce qui ne veut évidemment pas dire que je défends la politique de Chavez, je ne fait que rappeler des FAITS.
    Ce qui veut encore moins dire que la politique que mène Maduro suite au second contre-choc pétrolier est défendable.
    Ce qui veut encore moins dire que je défend ce type de politique pour la France qui ne dispose d'aucune rente minière, pétrolière ou gazière. Je défend même une politique plutôt libérale pour la France.

    Je le répète explicitement, plusieurs fois, puisque visiblement les gens ont du mal à lire ici hein.

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