Quelles "valeurs" ? ou
Pour les civilisations, lesquelles sont millénaires ?? En Europe (au hasard...) celles de 2000 ne ressemblent guère à celles de l'an 1000 et encore moins à celles de Jules césar. Le seul point commun est le Christianisme, mais sous des formes complètement différentes, entre ses débuts, son expansion, sa domination (et l'inquisition) et son quasi-déclin actuel, même si par exemple une forme dévoyée participe à certains conservatismes (Manif pour tous) et une forme plus calme prône la tolérance.
Ah ouais, y a du niveau là !
Je suis désolé du potentiel nécro en remontant ton commentaire, mais il me semble le plus raisonnable du débat; Pourtant, je ne comprends toujours pas pourquoi cette "levée de bouclier" te choque, surtout venant de régimes démocratiques...
- Les régimes démocratiques occidentaux, et dans le domaine de l'informatique de surcroît n'ont aucun sous-entendu sur l'esclavage à proprement parler... En protestant contre l'imposition du terme "Main", les occidentaux ne protestent pas POUR l'esclavage, mais CONTRE l'imposition d'un mot par l'institution et non par l'usage comme habituellement. Nous ne défendons pas le mot "Maître/Esclave" mais le droit de l'écrire librement. D'ailleurs, la quasi-totalité des commentaires qui me précèdent font l'ironie sur l'utilisation de "Maître" dans d'autres contextes que l'esclavage.
Étant de formation littéraire, je suis outré par l'appauvrissement volontaire du vocabulaire au profit d'une minorité. Dans les exemples que vous donnez, ce sont TOUS des cas d'élargissement de sens, d'addition d'un terme, mot ou expression pour exprimer une idée nouvelle.
Ça n'est en aucun cas l'interdiction d'utiliser un mot pour plaire à une portion de la population qui a permis une diversification des concepts exprimables. (Et donc un impact positif sur le langage en général)
- Les milieux informatiques sont reniés par la gente féminine, c'est un fait. J'ai pu le constater plusieurs fois, sur le plan professionnel, scolaire ou personnel. Vous n'imaginez pas le nombre de fois que j'ai entendu "L'informatique c'est trop compliqué pour moi" de la part de femmes. Je ne suis pas d'accord avec cette culpabilisation binaire, de si c'est pas la faute de la femme, alors c'est forcément celle de l'homme.
Ce ne sont pas les hommes qui font activement barrage aux femmes, c'est faux et pour plusieurs raisons (Le première d'entre elles étant le manque d'intérêt à agir de la sorte). Il n'y a pas de sectarisme systématique instillé par le milieu scolaire, je le sais puisque j'ai fait parti d'une classe avec des femmes. La totalité des femmes présentes dans mon cursus ont quitté la classe au cours de l'année, même si nous faisions énormément d'efforts pour tenter de les remotiver car leur présence était très appréciée. Ça devient vite très lourd de passer l'année entre hommes uniquement.
Alors oui, il y a de la discrimination; Mais c'est partout pareil, et le sexe n'est qu'un critère de discrimination parmi tant d'autres. L'apparence est beaucoup plus sujet aux moqueries, tout comme les aptitudes physiques et mentales.
Et oui, il y a quand même des femmes dans le milieu de l'informatique, et elles ne sont pas moins efficace que des hommes. Au contraire même, car ce sont celles qui ont le plus confiances en leur capacités qui parviennent a terminer leur cursus. Mais il y en a moins, et je pense que le problème est culturel, car les garçons ont tendance à être plus sollicités pour l'électronique/numérique dans leur enfance. Cela relègue ce milieu comme "un truc de garçon", sorti de la bouche des parents comme celle des enfants.
Bref, le problème n'étant pas genré, le réponse de la faute exclusive des hommes n'est pas pertinente. Le problème est générationnel et culturel.
Tant que les hommes ne pratiqueront l'esclavage dans des portions de programmes, ce ne sera pas grave pour l'humanité.
En effet on oublie que cette réalité existe dans la race humaine, chez des civilisations qui l'ont toujours pratiqué. Alors combattre cette réalité me semble plus opportune que dans une application qui elle, ne fait de mal à personne.
Gitlab va désormais faire usage du terme « main » en lieu et place de « master » pour désigner la branche par défaut des projets
Et ainsi lutter contre les stéréotypes raciaux sur la plateforme
Faut-il opérer le retrait de termes comme blacklist, whitelist, master, slave ou encore kill (longtemps utilisés au sein de bases de code et de documentations) au motif de ce qu’ils véhiculent des stéréotypes raciaux ? C’est l’un des débats qui divisent le plus la communauté des développeurs informatique à date. Avec les développements en lien avec la mort de Georges Floyd, il a pris plus d’ampleur. Désormais, le passage à des termes considérés comme plus inclusifs se généralise pour lutter contre le racisme dans le monde de l’informatique.
En droite ligne avec ces développements, l’équipe de mainteneurs de Gitlab annonce une mise à jour du nommage de la branche par défaut des projets sur la plateforme.
« Chaque dépôt Git possède une branche initiale, qui est la première branche à être créée lorsqu'un nouveau dépôt est généré. De façon historique, le nom par défaut de cette branche initiale était master. Ce terme provient de Bitkeeper, un prédécesseur de Git. Bitkeeper faisait référence à la source de vérité comme le "dépôt maître" et les autres copies comme des "dépôts esclaves". Cela montre à quel point les références maître/esclave ont été courantes dans la technologie et illustre en même temps la difficulté de savoir comment le terme maître doit être interprété. Les mainteneurs du projet Git, en coordination avec la communauté au sens large, ont écouté les commentaires de la communauté de développement pour déterminer un nom plus descriptif et plus inclusif pour la branche par défaut et offrir aux utilisateurs des options pour changer le nom de la branche par défaut (généralement maître) de leur dépôt », indique-t-elle.
Chez GitHub on a procédé au changement du terme « master » en « main » au cours de l’année précédente. « Dès le premier octobre 2020, tous les nouveaux dépôts que vous créerez utiliseront main plutôt que master pour désigner la branche par défaut », annonce GitHub. La mesure cible également les dépôts existants qui s’appuient sur le terme master pour désigner la branche principale. Les responsables de la plateforme avaient justifié la manœuvre en soulignant que « Main est le remplacement de master le plus populaire que l'on rencontre sur GitHub. Nous l'aimons parce qu'il est court, qu'il garde la mémoire musculaire intacte et qu'il se traduit bien dans la plupart des langues. »
L’année 2020 pourrait en raison de ces changements être considérée comme celle de la prise de conscience mondiale sur les relations raciales. Dans l’univers de l’informatique, cette « vision globale des relations interraciales » se traduit par des appels au passage à des termes considérés comme plus inclusifs dans le but de lutter contre le racisme.
Par exemple, Linus Torvalds a procédé au cours du mois de juillet 2020 à l’intégration d’un guide terminologique à l’arborescence du projet Linux. Le document dénommé "Linux kernel inclusive technology" liste des termes comme master, slave, blacklist et whitelist comme étant à éviter dans le futur par la chaîne des contributeurs au noyau. Les modifications du code existant sont également dans le viseur, mais des exceptions sont prévues pour ce qui est de la maintenance d'une API d'espace utilisateur ou lors de la mise à jour d'un code pour une spécification qui rend ces termes obligatoires.
Cette inclusion faisait suite à la proposition formulée par l'ingénieur principal d'Intel – Dan Williams. Elle bénéficiait déjà du soutien d’autres mainteneurs Linux dont Chris Mason et Greg Kroah-Hartman.
« La traite des esclaves africains était un système brutal de misère humaine déployé à l'échelle mondiale. Les décisions relatives au choix des mots dans un projet de logiciel moderne ne sauraient effacer ce malheureux héritage, mais peuvent aller dans le sens de maximiser la disponibilité et l'efficacité de la communauté mondiale des développeurs pour participer au processus de développement du noyau Linux », avait déclaré Dan Williams lors de la sortie de la proposition.
On dénombre 19 500 mentions du terme slave au sein de l’arborescence du noyau avec une prédominance de ces dernières au sein des sections de code dédiées à la gestion du réseau. La chaîne de caractères master pour sa part est mentionnée 26 900 fois. Le décompte pour ce qui est de blacklist est de 888. Le noyau Linux quant à lui mobilise 69 300 fichiers texte, 3,54 millions de lignes de commentaires et 20,1 millions de lignes de code.
Cette annonce de l’introduction de ce guide terminologique au sein de l’arborescence du noyau s’inscrivait dans une tendance générale à l'assainissement du langage technique dans l'ensemble de la communauté technologique. Après que les manifestations de Black Lives Matter ont éclaté aux États-Unis et dans certaines régions d'Europe, plusieurs entreprises ont annoncé leur intention de cesser d'utiliser des termes racistes et esclavagistes dans leur documentation technique. Des entreprises comme Twitter, GitHub, Microsoft, LinkedIn, Google, Ansible et d'autres se sont engagées à modifier le langage technique de leurs produits et de leur infrastructure afin de supprimer des termes comme master, slave, blacklist, whitelist et autres.
Grosso modo, on parle de modifications à controverse. En effet, deux courants au moins s’affrontent dans ces développements. Un pan des développeurs est d’avis que l’on devrait considérer des associations comme black (noir) = bad (mauvais) et white (blanc) = good (bon) comme justificatif pour formuler des propositions de terminologie inclusive. Un autre lui rétorque qu’il faudrait plutôt considérer l’origine de l’utilisation des termes en question et que dans ce cas les termes dans le viseur n’ont rien à voir avec des questions de racisme.
Jusqu’ici, on note comme un passage en force des idées des développeurs qui estiment qu’il faut considérer des associations comme black (noir) = bad (mauvais) et white (blanc) = good (bon) comme justificatif pour formuler des propositions de terminologie inclusive. Pour bon nombre de développeurs de l’autre bord, il y a comme une pensée totalitaire qui est en train de s’étendre dans le monde de l’informatique.
Source : Gitlab
Et vous ?
Que pensez-vous de ce qui apparaît comme une prise de conscience des relations raciales dans l’univers technologique ?
Les développements en cours suggèrent-ils de parler de totalitarisme dans l’industrie de l’informatique ?
Laquelle des directions vous semble la plus pertinente dans ce débat ? Celle des associations black (noir) = bad (mauvais) et white (blanc) = good (bon) ou celle de l’origine des termes utilisés ?
Voir aussi :
Python va supprimer les termes "master/slave" de sa documentation et sa base de code pour des raisons de diversité et leur connotation à l'esclavage
L'équipe du langage Go retire les termes "whitelist", "blacklist", "master" et "slave" de sa documentation et de sa base de code parce qu'ils véhiculent des stéréotypes raciaux
Amazon annonce que la police ne pourra pas utiliser sa technologie de reconnaissance faciale pendant un an, suite aux manifestations liées à la mort de George Floyd
Après Apple, Google supprime à son tour l'application Gab de son Play Store, pour avoir violé sa politique relative aux discours haineux
Il ne s'agit jamais que de "woke washing" de bas étage. Il va falloir bien plus qu'un code de conduite et un guide terminologique pour faire oublier l'attitude exécrable et la sale mentalité des top maintainers du noyau Linux.
Le fait que Linux soit un projet open source n'excuse rien. Ses contributeurs sont en majorité salariés d'entreprises de la tech. Contribuer au projet est donc un travail pour eux. Or personne ne va au travail pour se faire insulter.
Ce n'est pas une prise de conscience mais ce qui s'apparente à du "green washing" pour les boîtes/industries polluantes:
Changer le nom par défaut de la branche principale, c'est une mesure qui ne coûte pas un kopeck et qui permet de dire: "vous voyez, nous on lutte contre les stéréotypes raciaux".
Et pendant ce temps, l'esclavage continue avec les enfants esclaves qui collectent le cacao, les travailleurs esclaves au Qatar, les femmes enlevées en Europe de l'est pour être prostituées, etc.
Bref, on fait disparaître des mots pour faire croire qu'un problème n'existe plus et se donner bonne conscience.
Non. En fait, ça me rappelle un vieil épisode de South Park de juillet 2000, dans lequel la ville est divisée sur le changement/conservation de leur drapeau, qui représente le lynchage d'un noir par des blancs. La conclusion (à la South Park, bien sûr), c'est que les gamins, qui représentaient ceux qui voulaient conserver le drapeau pour des raisons historiques, n'étaient tellement pas racistes qu'ils n'avaient même pas compris que le problème était qu'il s'agissait de blancs qui pendaient un noir: eux ne voyaient que des personnes qui en pendaient une autre, car la couleur de la peau ne faisait pas de différence dans leur tête. Et pour finir, pour mettre tout le monde d'accord, ils conservent le drapeau mais en changeant la couleur des gens qui lynchent
Bref, tout ça pour dire que les termes en cours aujourd'hui ont été utilisés pour leur clarté, et non par "totalitarisme" ou je ne sais quelle autre raison stupide, et que les gens qui y voient du racisme devraient sans doute se remettre en question ou se battre pour faire disparaître l'esclavage plutôt que les mots...
L'origine des termes utilisés, bien sûr, sinon on appauvrit les langues au point de ne plus prendre en compte le contexte des mots. "master" est à prendre ici comme la version du maître face à celle de ses disciples, et non de ses esclaves. Du coup, pas de référence à l'esclavage dans ces propos, sauf pour les hypocrites ou les illettrés.
Cela à déjà été dit, c'est du pur "woke-washing". Même si l'on a pas construit Rome en un seul jour, ce n'est certainement pas en effaçant des mots qu'on en est là.
Alors, je peux comprendre; Innocemment, on peut arriver à la conclusion que comme cela part d'une bonne intention, ça ne peut pas être néfaste. Sauf que ce genre de manœuvre est purement marketing, comme ENORMEMENT d'entreprises américaines l'ont fait pendant les émeutes suite à l'arrestation de Georges Floyd.
2 problèmes; Lorsque Nestlé, Disney, Coca Cola et Apple nous vendent leur ouverture d'esprit, ce sont les enfants asiatiques et africains qui payent entre autres. Le pire ? Certaines personnes très honnêtes sont soulagées de participer à cette mascarade.
Donc non seulement, c'est contre productif car finançant des inégalités mais en plus, cela sape la crédibilité et les efforts de personnes qui sont pourtant fondamentalement d'honnêtes gens, et qui auraient pu avoir réellement un impact.
Bref, GitHub est dans le même cas ici. Un géant américain qui veut être bien vu, sans bien faire, comme beaucoup.
Totalitarisme ? Dans l'industrie de l'informatique ? L'industrie de l'informatique est trop vaste pour avoir un dominion, pour le moment. La Russie, les USA, l'Inde, la Chine et l'Europe sont des pôles suffisamment importants pour ne pas ployer sous un joug particulier. Si quelqu'un cherchait à discriminer sur la base de la couleur de peau, il disparaitrait. Qui voudrait d'une idée obsolète et sans avenir ?
Par contre, nous avons un monopole sur les services Web, avec Facebook & Google pour la partie médias sociaux, et Amazon pour l'hébergement. Ce sont mes seules inquiétudes quant au net, et je pense que le "RuNet" est une bonne chose qui pourrait solutionner à ce genre de problèmes. (Avoir la possibilité de couper les ponts permettrait de mettre une pression assez importante pour effrayer ces corporations... Contrairement à nos vieux sénateurs qui n'ont peu ou pas d'impact sur ces géants de la modernité)
Les couleurs ont toujours une part d'histoire derrière elles, et l'oublier c'est se priver d'un cadeau du passé.
Le violet est une couleur rare qui symbolisait la royauté en période pré-moderne. Pendant très longtemps, il était extrêmement cher de se procurer une faible quantité de pigment, car issus d'un escargot broyé.
De nos jours, le violet est beaucoup plus facile a synthétiser et son sens est redevenu naturel; Comme le violet est introuvable à l'état naturel, il est devenu le symbole de l'anomalie, le surnaturel, le corrompu.
Ce que je veux dire, c'est que chaque couleur a ses propres connotations qui évoluent en fonction du contexte dans lequel vivent les populations qui l'utilisent; C'est pour cela que certains langages ont plus de couleurs exprimées que notre vieux latin. Cette opposition Noir/Blanc existera toujours, car les deux couleurs sont opposées, mais peut-être sur d'autres concepts que des concepts de valeur.
Essayer d'en occulter une partie parce qu'elle ne nous plaît pas ne fait que créer le doute dans l'opinion publique, et comme précédemment, ce n'est que contre-productif. Nous avons beaucoup plus à apprendre en vivant avec notre passé, non pas contre.
Comme c'est trop compliqué de penser un (simple) concept (maître/esclave) qui n'est, par défaut, pas spécifique à un type de population (ni même à une population humaine), on fait n'importe quoi! Décidément, c'est le règne des simples d'esprits!
Petit détail : si vous faites un git init sur votre PC, que vous ajouter ensuite le remote, et que vous faites un git push, il est très possible que vous poussiez une branche "master" car c'est la branche créée par défaut par git.
Pensez à renommer la branche avant le premier commit ou faites un clone du dépôt de Gitlab
PS : même chose avec GitHub
Vous écrivez en noir, bouhhhhh, sur du blanc bouhhhhh, et le mot est l'appropriation de l'africain bouhhhhh, mais ou va-t-on, au Québec on ne dit pas noir , mais nègre"c'est aussi une couleur" , mais entre les blancs qui ne sont pas blanc et tout ce brouhaha qui n'enlève rien à la maltraitance enfantile du travail, et l'appropriation de sacandale politique, le bon sens est en perdition.
Maintenant il faut :Que pensez-vous de ce qui apparaît comme une prise de conscience des relations raciales dans l’univers technologique ?
- interdire aux enfants d'appeler leur instituteur-trice maitre/maitresse (on verra le problème de l'écriture inclusive plus tard)
- interdire aux hommes d'avoir une maitresse
- ne plus appeler les avocats, les commissaires priseurs, les notaires maitre.
- bannir le mot maitre du dictionnaire
Et ensuite, nous aurons gagné la guerre contre le racisme.
Bonsoir,
Tu oublies :
> le maitre chien pour les fdo ou les secouristes
> le contre maitre dans l'industrie ou le BTP
> dans les concours sportifs ou culturels on parle de "masters"
> on parle de "maestro" dans le milieu culturel pour féliciter une personne qui réalise un œuvre d'art visuelle ou immatérielle
> mastermind le jeu de société
Tous ces titres sont donc à bannir si l'on suit la logique
Bon. En plus de 30 ans d'info pro, vraiment, il ne m'est JAMAIS arrivé de songer à un lien entre la relation maitre-esclave de deux dispositifs/procédures/etc et cette abomination que fut l'esclavage. Peut-être que j'étais un petit peu trop occupé à bosser ?
Peut-être aussi que si il avait fallu commencer à s'excuser d'être homme, blanc et occidental auprès de chacun des collègues qui l'étaient moins, j'y serais encore. Au lieu de cela nous avons travaillé ensemble en utilisant plutôt nos cerveaux que nos peaux, nos sexes et nos hormones. Voir les projets achevés faisait plaisir aux utilisateurs, employeurs et clients.
Maintenant, il semble que sans un diplôme de prêtrise on ne puisse plus vivre en société. C'est sinistre.
Le pire est que les promoteurs de ces conneries sont sûrs de sauver le monde, qui aurait bien besoin qu'on s'occupe sérieusement de son cas, plutôt que de perdre du temps et de l'énergie à compliquer la vie des autres.
Peut-être surtout qu'ils sont incapables de faire autre chose que de monopoliser les salles de séminaires des étages élevés, ça leur donne une raison de vivre ? Et puis, les ronds de jambe, ça enrichit le carnet d'adresses, ça peut toujours être utile, sait-on jamais...
Et tant qu'on y est faire changer la marque "mastercard" et leur carte "maestro" parce que ça rappelle l'esclavage
C'est peut-être aussi le but de cette histoire: il n'y a peut-être pas que des hypocrites et des illettrés derrière tout ça mais peut-être aussi des personnes qui divisent pour mieux régner.
Que pensez-vous de ce qui apparaît comme une prise de conscience des relations raciales dans l’univers technologique ?
Ce n'est pas une prise de conscience, c'est comme déjà expliqué par d'autre commentaires, uniquement une façon de se donner une bonne conscience idéologique mais qui n'as aucun intérêt.
Si on va par là, Orwell avec la "novlangue" avait bien décrit le truc et ça n'annonce rien de bon à mon avis (cf. Ne parlons plus d'esclavagisme, comme ça il n'existe plus, puisque l'on ne peut plus le nommer ).
Les développements en cours suggèrent-ils de parler de totalitarisme dans l’industrie de l’informatique ?
Je ne sais pas si l'on peut parler de totalitarisme, ne s’agissant pas d'un État, mais en effet, il y a une forme de "bienpensance" qui s’installe dans le système pour des raisons qui m’échappes.
Que vous soyez développeur ou autre, les terme maitre / esclave vous parle directement et ceux quelque soit votre couleur de peau, votre sexe ou votre religion.
Laquelle des directions vous semble la plus pertinente dans ce débat ?
Celle des associations black (noir) = bad (mauvais) et white (blanc) = good (bon) ou celle de l’origine des termes utilisés ?
Oui, mais on est aussi dans l'amalgame là.
Concernant les couleurs et l'origine des mots, je regrette, mais dans quel coin du monde maitre / esclave n'existe pas et blanc ne représenter pas la pureté alors que le noir ne serait pas son opposé ?
Dans l'esprit de tous (?), la lumière est lier au blanc et l’obscurité au noir normalement, rien de raciale là dedans.
Dans une "whitelist" je doit voire ce que j'autorise, alors que dans une "blacklist" je ne voit pas ce que j'autorise, logique.
Après les termes "allowlist" et "disallowlist" ou autre, sont déjà largement utilisé depuis longtemps dans plein de projets et leur sens est équivalent, donc ce n'est pas trop dérangeant, mais c'est cette manie de mettre des sous-entendus là ou il n'y en a pas qui est irritante.
P.S. : Je n'est jamais compris pourquoi dans le "phrasé" des DVCS, on ne parlez pas de "root / branch / leaf" qui me parais plus cohérent ?
« Ne jamais attribuer à la malveillance ce que la bêtise suffit à expliquer ».
Le QI global de l'humanité baisse depuis des années, si en plus par un système de quota ou autre ce ne sont plus les élites méritantes qui dominent, mais par soucis d'égalité un certain nombre de personnes disons plutôt binaires (pour rester courtois) alors nous subirons de plus en plus ce genre de stupidités
Il y en a qui résistent, par exemple la Belgique va renommer un tunnel "Annie Cordy" alors qu'il y a des gens qui font pression pour l'empêcher car ils trouvent que les paroles de chaud cacao sont racistes.
Belgique: Annie Cordy donne son nom à un tunnel, son titre « Chaud cacao » taxé de racisme
Bruxelles voulait faire disparaitre des traces de son passé colonial et mettre une femme en avant, mais il y a toujours des gens qui voient du racisme partout.
Outre "1984", Orwell avait écrit "La ferme des animaux". Au début, "Tous les animaux sont égaux". Cependant les directives changent un peu à la fois. Les dirigeants auto-proclamés se proclament seuls capables de décider, sont secondés non seulement par des brutes mais aussi par des moutons (littéralement - c'est une ferme - mais aussi métaphoriquement). Et finalement on abouti à "Tous les animaux sont égaux mais certains sont plus égaux que d'autres."
La "cancel culture" qui empêche toute discussion est du même acabit. Il s'agit d'empêcher par tous les moyens les discussions et de détruire ce qui déplaît. Les suiveurs (moutons) relaient les excès des "leaders" et découragent les bonnes volontés en les taxant de racisme entre autres pour ne pas voir que certains de leurs arguments n'ont aucune valeur.
L'une n'empêche pas l'autre, malheureusment.
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