C'est souvent l'inverse qu'il se passe.
Il y a des cours d'actions qui augmentent après des licenciemenst massifs.
L'investisseur se dit :
- L'entreprise diminue ses couts
- La direction de l'entreprise prend des mesures décisives pour s'adapter à un environnement économique difficile ou pour corriger des problèmes de rentabilité
- L'entreprise va devenir plus agile et efficiente, en se concentrant sur des secteurs plus rentables ou en éliminant des divisions sous-performantes
- Les résultats financiers vont être meilleurs
Il y a eu des licenciements massifs chez Meta, Microsoft, Alphabet et les cours de ces actions ont augmentés.
Ce n'est pas le problème de l'entreprise.
Alors peut-être qu'elle perdra de l'argent au moment de la vente de ses locaux, mais c'est pas très important. (il parait que San Francisco s'est bien vidé, il y a des bureaux de disponible)
Je pense que les entreprises préfèrent les démissions aux licenciements car elles coutent moins cher.
Non mais ça se voit qu'ils s'en foutent de l'environnement.
Parfois il y a des histoires du genre "mettez votre véhicule thermique à la casse et acheter un véhicule électrique neuf".
Alors que fabriquer un véhicule électrique pollue énormément. Et le véhicule thermique pouvait faire encore beaucoup de km. (maintenant qu'il est fabriqué il faut le pousser le plus longtemps possible)
C'est vrai mais louer c'est pire (et en plus tu dois assumer les échanges avec un proprio pas toujours à l'écoute).
En tant que jeune proprio je peux te le dire, achètes tu verra la différence à la fin du mois.
Pour les taux d'intérêts, et si tu es pas fan de négociations sonde auprès de ton entourage pour trouver un bon courtier (pour éviter l'entourloupe demande les taux d'intérêts auprès de ton entourage). Perso je me suis retrouvé avec un taux largement en dessous de "la norme" mais un peu au dessus de ceux qui ont largement négocié. J'ai aussi fait appel à mes connaissance pour le notaire (j'en ai vu 3) puis j'ai sondé auprès de mon courtier.
J'ai une maison plus grande que mon ancien appart, mes frais "de propriété" (emprunt, impôts etc) sont un peu en dessous des mes anciens "frais de location" sur une base annuelle.
Ce n'est jamais le bon moment pour acheter pour nous donc un moment il faut se lancer.Il faudrait que plus personne n'achète, comme ça ceux qui veulent vendre seraient obligé de se dire "ça fait 4 ans que j'essaie de vendre un appartement, je vais baisser le prix".
De toute façon la bulle finira par se dégonfler, ce serait con qu'elle se dégonfle pendant que t'es en train de rembourser ton appartement que t'as payé plus cher que ce qu'il valait.
Parce que dès que ça devient le moment d'acheter tu te retrouves en concurrence avec des acheteurs qui veulent louer ou faire des airBnB et qui peuvent y mettre plus que toi, tu dois alors compter sur un vendeur qui tient à vendre sa maison à quelqu'un qui va y vivre.
Je ne sais pas.
La Chine fait mieux parce qu'il est plus facile d'entreprendre en Chine, il doit y avoir moins de règles, tout va beaucoup plus vite, il y a énormément d'ingénieurs.
Un problème grave, c'est la voiture électrique.
Ce serait cool que l'UE arrête avec ce délire.
Elle commence à faire chier avec son histoire de CO2.
Il y a des histoires de Zone à faibles émissions, qu'est-ce que c'est que ces conneries ?
Les gens qui circulent avec des vieilles voitures n'ont pas accès aux voitures électriques.
Et de toute façon elles sont beaucoup trop contraignantes.
Ça m'étonnerait qu'au bout de 25 ans et 300 000 km l'autonomie des voitures électriques soit aussi bonne qu'à l'origine.
Alors qu'avec une diesel il n'y a pas de problème.
Ouais et du coup les salaires peuvent baisser.
Parce qu'il y a tellement de candidats pour un poste, qu'il y aura toujours un excellent candidat qui acceptera un salaire faible, parce que c'est soit ça, soit le RSA.[/QUOTE]
En comprenant tout simplement que la ZFE utilise la vignette crit-air qui n'est absolument pas basé sur la cylindrée, la consommation, la taille, le poids d'un véhicule, mais sur :
Le carburant utilisé, la norme Euro, et l'année de production.
30 secondes ça t'aurais couté de vérifier :
Donc, tu comprends bien notre désarroi, quand un Cayenne GTS neuf en V8 essence est crit'air 1.
Il à payé, le CO² disparait j'imagine ???
Les offres d'emploi pour les ingénieurs logiciels sont à leur plus bas niveau depuis cinq ans. Marc Benioff a déclaré que Salesforce pourrait ne pas embaucher d'ingénieurs logiciels en 2025 en raison de l'IA
Des données provenant d'Indeed montrent que les offres d'emploi pour les ingénieurs logiciels sont à leur plus bas niveau depuis cinq ans. Leur nombre a baissé de plus d'un tiers aux États-Unis depuis le mois de février 2022. Les pays tels que le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne sont également concernés. Les offres d'emploi sont bien loin des niveaux observés pendant la pandémie, lorsque le secteur était inondé de postes à pourvoir. L'IA en est certainement l'une des causes. Cette même technologie, qui peut rendre les codeurs plus productifs, semble réduire la demande d'ingénieurs. Les développeurs juniors sont également laissés de côté.
Les offres d'emploi pour les ingénieurs logiciels en baisse dans le monde entier
Indeed est le plus grand portail d'agrégation d'offres d'emploi aux États-Unis et dans de nombreux pays, et il explore également les offres d'emploi sur d'autres sites. Indeed vise à suivre la plupart des offres d'emploi publiées dans une région donnée (en les parcourant et en les traitant), et pas seulement celles que les entreprises paient pour publier sur son site Web officiel. Pour l'heure, le tableau d'ensemble est plutôt sombre pour les ingénieurs logiciels.
Depuis février 2020, Indeed partage des statistiques agrégées sur le nombre d'offres d'emploi actives, en prenant comme référence 100 % pour janvier 2020. Les nouvelles données ont été compilées et analysées par le média en ligne Practical Engineer. Voici les informations tirées sur les États-Unis :
- une baisse brutale de 35 % des offres d'emploi pour les ingénieurs logiciels par rapport à février 2020 ;
- 3,5 fois moins d'offres d'emploi que le pic de mi-2022 ;
- 8 % de baisse par rapport à il y a un an.
Cette baisse est particulièrement remarquable lorsqu'on la compare à celle d'autres secteurs. Alors que le marché de l'emploi dans son ensemble a connu une augmentation de 10 % des offres d'emploi depuis février 2020, les postes dans le domaine du développement de logiciels ont chuté. Cette évolution contraste fortement avec la croissance enregistrée dans des domaines tels que la construction (25 %), la comptabilité (24 %) et l'ingénierie électrique (20 %).
En outre, le secteur du développement de logiciels a connu des fluctuations très volatiles ces dernières années. Les offres d'emploi ont plus que doublé pendant le boom de la pandémie de 2021 et 2022, dépassant toutes les autres industries. Mais cette croissance rapide a été suivie d'une chute tout aussi spectaculaire.
Le Canada présente pratiquement le même graphique que les États-Unis. La situation est différente outre-Atlantique, notamment au Royaume-Uni, en France, en Allemagne et en Australie. Mais en général, les offres d'emploi pour les développeurs de logiciels ont connu un ralentissement significatif.
Les tendances sont similaires dans le monde entier. La croissance du nombre de postes d'ingénieurs logiciels en Australie attire l'attention parce qu'elle est plus élevée, et c'est le seul pays où le nombre d'offres d'emploi répertoriées par Indeed n'est pas inférieur à ce qu'il était en 2020.
Baisse des offres d'emploi pour les ingénieurs logiciels : les causes potentielles
Plusieurs facteurs contribuent à cette baisse. La fin des taux d'intérêt à zéro pour cent a eu un impact significatif sur l'industrie technologique, affectant les pratiques d'embauche, le financement du capital-risque et la survie des startups technologiques. Toutefois, selon les analystes, la hausse des taux d'intérêt ne suffit pas à expliquer le gel des embauches et les licenciements massifs dans les Big Tech très rentables tels que Microsoft, Meta, Amazon et Google.
Certaines entreprises sont peut-être encore en train de s'adapter après avoir trop recruté en 2021-2022. Elles ont massivement embauché pendant la pandémie pour répondre à la hausse de la demande pour les services numériques. Ce qui les conduit à adopter une approche plus prudente en matière d'embauche.
En outre, l'essor de l'IA générative pourrait influencer le marché de l'emploi. Cette technologie s'est révélée particulièrement prometteuse dans le domaine du codage. Dans le cadre d'une étude récente, 75 % des ingénieurs ont déclaré utiliser des assistants d'IA de codage. Certains pensent que les entreprises pourraient adopter une approche « attentiste », en évaluant les gains de productivité potentiels de ces outils avant d'élargir leurs équipes d'ingénieurs.
Le PDG de Salesforce, Marc Benioff, a récemment déclaré que le géant de la technologie pourrait ne plus embaucher d'ingénieurs logiciels en 2025. Selon Marc Benioff, les outils d'IA permettent aux ingénieurs de Salesforce de faire beaucoup plus de choses. « Nous avons constaté des gains de productivité incroyables grâce aux agents qui travaillent aux côtés de nos ingénieurs », a-t-il déclaré dans le podcast « The Logan Bartlett Show » en janvier dernier.
Mais cette décision soulève des questions sur le développement de produits et l'adéquation au marché, car l'entreprise prévoit simultanément d'embaucher des vendeurs supplémentaires. Salesforce recherche des personnes pour l'aider à vendre son produit d'IA phare Agentforce et à d'autres outils d'IA.
L'industrie technologique a licencié plus de 200 000 travailleurs en 2024 pour faire des économies et réaffecter les ressources aux projets d'IA. Aujourd'hui, certaines entreprises vont plus loin encore et ont commencé à geler les embauches dans le cadre de politiques d'évitement des coûts.
L'émergence de petites équipes très efficaces dans des startups comme Linear et Bluesky remet en question les notions traditionnelles de taille des équipes d'ingénieurs. Ces entreprises sont parvenues à créer des bases d'utilisateurs importantes et à faire adopter leurs produits par des équipes d'ingénieurs remarquablement réduites. Selon les analystes, cela laisse présager une évolution vers des processus de développement plus légers et plus efficaces.
Évolution du marché des emplois technologiques et potentiels impacts de l'IA
Il n'y a pas que de mauvaises nouvelles pour les travailleurs qui ont de solides compétences techniques. Fin août 2024, le Bureau des statistiques du travail du gouvernement américain a publié une étude selon laquelle la demande de développeurs de logiciels, d'analystes de l'assurance qualité et de testeurs augmenterait de 17 % entre 2023 et 2033. Selon l'agence américaine, c'est beaucoup plus rapide que la croissance du marché de l'emploi en général.
Lighthouse Labs, une entreprise canadienne proposant des bootcamps de codage, a déclaré en janvier 2025 que la demande mondiale de travailleurs qualifiés dans les domaines de l'analyse des données, de la cybersécurité et du cloud computing dépassait l'offre. Certains des gains les plus importants concernent l'IA.
Selon Lighthouse Labs, cela s'explique en partie par le fait que la demande de personnes possédant des compétences dans des domaines tels que l'apprentissage automatique va bien au-delà de l'industrie technologique proprement dite. Plusieurs études prévoient une hausse de la demande pour ces postes.
Par ailleurs, les analystes s'attendent à ce que les exigences en matière de temps de travail dans le domaine du développement de logiciel continuent à évoluer en raison de l'IA. Par exemple, selon une étude publiée par GitLab, les développeurs ne passent déjà plus qu'un quart de leur temps à coder.
Les assistants d'IA pourraient prendre en charge une grande partie des tâches routinières et répétitives du développeur, et les humains pourraient se concentrer davantage sur la gestion, la double vérification et la créativité. Cela pourrait changer la manière dont les entreprises recrutent des ingénieurs logiciels.
Mais le code généré par l'IA pose de nombreux défis. Le code généré par l'IA pourrait augmenter la charge de travail des développeurs et accroître les risques. Une étude a révélé que les assistants d'IA de codage n'augmentent pas la vitesse de codage, mais augmentent significativement le taux de bogues.
L'étude, publiée par Uplevel, indique que l'utilisation de GitHub Copilot a entraîné une augmentation de 41 % des bogues, soulevant des inquiétudes quant à la qualité du code. Outre la qualité, la maintenabilité constitue également l'une des principales préoccupations liées au code généré par l'IA.
L'étude a conclu que les personnes qui maîtrisent mieux les concepts informatiques sous-jacents sont capables d'utiliser les outils d'IA plus efficacement que celles qui ne les maîtrisent pas. Ce qui contredit les déclarations selon lesquelles l'IA rendra les programmeurs obsolètes dans un avenir proche.
Et vous ?
Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous de la baisse du nombre d'offres d'emploi pour les ingénieurs logiciels ?
Selon vous, pourquoi le marché des emplois technologiques est-il aussi tendu ?
Selon vous, comment le marché des emplois technologiques évoluera-t-il dans les années à venir ?
Voir aussi
Les entreprises déploient l'IA pour limiter les embauches à mesure que les politiques « d'évitement des coûts » gagnent du terrain, elles sacrifient les emplois pour démontrer la rentabilité de l'IA
L'administration fédérale US oblige les fonctionnaires à retourner dans les bureaux sans Wifi, sans énergie électrique et surtout sans que le lien entre productivité et travail au bureau soit établi
Salesforce recrute davantage à l'étranger pour réduire les coûts : après avoir vanté son IA supposée gérer des tâches sans supervision, l'entreprise s'intéresse à l'Inde et à l'Amérique latine
Sam Altman : « Peut-être avons-nous besoin de moins d'ingénieurs en logiciel ».
Le PDG d'OpenAi affirme que la maîtrise des outils d'IA est la nouvelle façon d'apprendre à coder, même si une étude d'OpenAI en souligne les limites
Sam Altman, PDG d'OpenAI, a récemment suscité la polémique lorsqu'il a évoqué le futur du développement logiciel et le rôle des ingénieurs dans ce paysage en évolution rapide. Lors d’une interview, il a exprimé une idée provocatrice : « Peut-être que nous avons besoin de moins d'ingénieurs logiciels ». Pour lui, la nouvelle compétence à maîtriser n’est plus simplement l’art du codage, mais plutôt la capacité à exploiter les outils d’intelligence artificielle pour résoudre des problèmes complexes. En attendant, Devin, un logiciel d’intelligence artificielle, promu comme le tout premier « ingénieur logiciel IA », est loin d'être à la hauteur : il a un taux de réussite de 15 % dans des tests en conditions réelles. Des chercheurs ont noté que l'IA prend des jours pour faire des tâches simples qui auraient pris des heures.
Contexte
Les principaux modèles d'IA peuvent réparer les codes défectueux, mais ils sont loin d'être prêts à remplacer les ingénieurs logiciels humains, selon les tests approfondis réalisés par les chercheurs d'OpenAI. La dernière étude de l'entreprise a mis à l'épreuve des modèles et des systèmes d'IA sur des tâches de programmation réelles, et même les modèles les plus avancés n'ont pu résoudre qu'un quart des défis typiques de l'ingénierie.
L'équipe de recherche a créé un test appelé SWE-Lancer, à partir de 1 488 correctifs logiciels réels apportés à la base de code d'Expensify, ce qui représente un million de dollars de travail d'ingénierie en freelance. Face à ces tâches de programmation quotidiennes, le meilleur modèle d'IA - Claude 3.5 Sonnet - n'a réussi à accomplir que 26,2 % des tâches de codage pratique et 44,9 % des décisions de gestion technique.
Bien que les systèmes d'IA se soient révélés capables de trouver rapidement les sections de code pertinentes, ils ont trébuché lorsqu'il s'est agi de comprendre comment les différentes parties d'un logiciel interagissaient. Les modèles ont souvent suggéré des corrections superficielles sans comprendre les implications plus profondes de ces changements.
Et pourtant, Sam Altman imagine un avenir (proche ?) ou les ingénieurs logiciels seront moins nécessaires.
Dans le même temps, l'emploi dans le secteur de la programmation informatique aux États-Unis a atteint son niveau le plus bas depuis 1980, selon les données de l'enquête sur la population actuelle du Bureau des statistiques du travail. Dans le monde réel, les termes « développeur » et « programmeur » peuvent sembler presque interchangeables. Mais dans celui du Bureau des statistiques du travail, il y a une distinction claire. Dans le schéma du gouvernement, les programmeurs font le travail de base, tandis que les développeurs de logiciels, beaucoup plus nombreux (et dont la croissance est beaucoup plus rapide) bénéficient d'un mandat plus large. Ils déterminent les besoins des clients, conçoivent des solutions et collaborent avec des programmeurs et des ingénieurs en matériel pour les mettre en œuvre.
Sam Altman « La chose tactique évidente est de devenir très bon dans l'utilisation des outils d'IA »
Dans une nouvelle interview avec Ben Thompson de Stratechery, le PDG d'OpenAI, Sam Altman, 39 ans, a déclaré que lorsqu'il terminait ses études secondaires, « la chose tactique évidente était [de] devenir très bon en codage ». Aujourd'hui, Altman déclare : « La chose tactique évidente est de devenir très bon dans l'utilisation des outils d'IA ».
Il n'est pas le seul, puisque de nombreux PDG d'entreprises technologiques de premier plan ont constaté que l'IA s'améliorait en matière de codage. Au début du mois, le PDG d'Anthropic, Dario Amodei, a déclaré que l'IA écrirait tout le code pour les ingénieurs logiciels d'ici un an. Mark Zuckerberg, PDG de Meta, a quant à lui déclaré à Joe Rogan en janvier que l'entreprise développait une nouvelle IA capable d'écrire « une grande partie du code de nos applications ».
Altman a déclaré à Stratechery que la maîtrise des outils d'IA est « la nouvelle version » de l'apprentissage du codage et qu'au moins la moitié de la création de code est actuellement automatisée.
« Je pense que dans de nombreuses entreprises, la proportion est probablement supérieure à 50 % aujourd'hui », a déclaré Altman. « Mais je pense que la grande nouveauté viendra du codage agentique, que personne ne fait encore pour de vrai ».
Lorsqu'on lui a demandé si son entreprise continuerait à embaucher des ingénieurs en logiciel, Altman a répondu qu'il y avait actuellement beaucoup de travail, mais qu'à long terme, l'IA sur laquelle ils travaillent pourrait finir par éclaircir le marché de l'emploi.
« Mon hypothèse de base est que chaque ingénieur logiciel en fera beaucoup, beaucoup plus pendant un certain temps », a déclaré Altman. « Puis, à un moment donné, nous aurons peut-être besoin de moins d'ingénieurs en informatique ».
Ci-dessous, un extrait de l'interview :
Stratechery : Dario et Kevin Weil, je crois, ont tous deux déclaré, ou sous différents aspects, que 99 % des auteurs de code seront automatisés d'ici la fin de l'année, un délai très rapide. Quelle est, selon vous, cette proportion aujourd'hui ? Quand pensez-vous que nous dépasserons les 50 % ou est-ce déjà le cas ?
Sam Altman : Je pense que dans de nombreuses entreprises, la proportion est probablement supérieure à 50 % aujourd'hui. Mais je pense que la grande nouveauté viendra du codage agentique, ce que personne ne fait vraiment pour l'instant.
Qu'est-ce que l'AGI ? Et il y a beaucoup de définitions de votre part. Il y a beaucoup de définitions dans OpenAI. Quelle est votre définition actuelle de l'AGI ?
Je pense que ce que vous venez de dire est le point clé, c'est-à-dire qu'il s'agit d'une frontière floue entre beaucoup de choses et c'est un terme qui, je pense, est devenu presque complètement dévalorisé. Pour certaines personnes, selon la définition de beaucoup de gens, nous y serions déjà, en particulier si vous pouviez transporter quelqu'un de 2020 à 2025 et lui montrer ce que nous avons.
C'est ce qu'a été l'IA pendant de nombreuses années. L'IA a toujours été ce que nous ne pouvions pas faire. Dès que nous avons pu le faire, c'était l'apprentissage automatique. Et dès que vous ne l'avez pas remarqué, c'était un algorithme.
C'est vrai. Je pense que pour beaucoup de gens, il s'agit d'une fraction de la valeur économique. Pour beaucoup de gens, il s'agit d'une chose à usage général. Je pense qu'ils peuvent faire beaucoup de choses très bien. Pour certains, il s'agit de quelque chose qui ne commet pas d'erreurs stupides. Pour certains, il s'agit de quelque chose qui est capable de s'améliorer, toutes ces choses. C'est juste qu'il n'y a pas de bon alignement.
Qu'en est-il d'un agent ? Qu'est-ce qu'un agent ?
Quelque chose qui peut être autonome et faire une grande partie du travail à votre place.
Pour moi, c'est ça l'AGI. C'est le niveau de remplacement d'un employé.
Mais qu'en est-il si l'agent n'est bon que pour certaines catégories de tâches et qu'il ne peut pas en faire d'autres ? Je veux dire que certains employés sont comme ça aussi.
Ma dernière question s'adresse à ma fille, qui termine ses études secondaires cette année. Quels conseils de carrière donneriez-vous à une jeune fille qui termine ses études secondaires ?
Le conseil tactique le plus évident est d'apprendre à bien utiliser les outils d'intelligence artificielle. Lorsque j'ai obtenu mon diplôme de fin d'études secondaires, le conseil tactique le plus évident était d'apprendre à coder. Et c'est la nouvelle version de cela.
D'une manière plus générale, je pense que les gens peuvent cultiver la résilience et l'adaptabilité, et aussi des choses comme comprendre ce que les autres veulent et comment être utile aux autres. C'est ce que j'aimerais pratiquer. Peu importe ce que vous étudiez, les détails n'ont peut-être pas beaucoup d'importance. Peut-être qu'ils n'en ont jamais eu. Ce que j'ai appris de précieux à l'école, c'est la méta-capacité d'apprendre, et non une chose précise. Et donc, quelle que soit la chose spécifique que vous allez apprendre, apprenez ces compétences générales qui semblent être importantes au moment où le monde traverse cette transition.
L’IA comme catalyseur de transformation
Altman ne se contente pas de faire un constat ; il annonce une véritable rupture dans la manière dont nous envisageons les métiers du développement logiciel. Jusqu’à aujourd’hui, apprendre à coder était vu comme une porte d'entrée essentielle dans le monde technologique. En 2000, le mantra « Apprendre à coder » était omniprésent dans les discours éducatifs et professionnels, une nécessité pour quiconque souhaitait entrer dans l’industrie technologique. L’émergence des outils d’IA comme ChatGPT, DALL·E et Codex, associés à des plateformes de développement simplifiées, semble toutefois marquer la fin de cette époque. Plutôt que de coder chaque ligne, de plus en plus de tâches peuvent être accomplies en « dialoguant » avec l’IA. Ce changement va au-delà de la simple automatisation : il réinvente l'acte même de créer.
La décentralisation des compétences
L'une des idées sous-jacentes à cette vision est que les outils d’IA permettront à un plus grand nombre de personnes, indépendamment de leur niveau de compétence en programmation, de créer et de résoudre des problèmes complexes. En d’autres termes, l’IA démocratise la création technologique. Si dans le passé, les ingénieurs logiciels étaient les architectes exclusifs des systèmes et des applications, demain, les utilisateurs pourront s’appuyer sur des intelligences artificielles de plus en plus performantes pour concevoir, tester et déployer des logiciels de manière beaucoup plus intuitive. Cela pourrait engendrer une réorganisation des compétences sur le marché du travail, où des professionnels aux profils variés (designers, spécialistes en marketing, même médecins ou juristes) seraient en mesure de maîtriser des outils d’IA pour créer des solutions sur mesure, sans avoir à connaître les détails techniques du codage.
Cependant, cette démocratisation ne doit pas occulter un aspect essentiel : bien que l’IA permette de réduire la complexité technique de certaines tâches, elle ne remplace pas la réflexion stratégique et l’innovation.
Dans ce contexte, une nouvelle question se pose : l’ingénieur logiciel de demain ne sera-t-il pas davantage un « maître d'œuvre » de l’IA, chargé de superviser et d’orchestrer l’utilisation des outils plutôt que de coder des applications à partir de zéro ?
L'impact sur l'emploi et la formation
L’un des grands enjeux soulevés par les propos d'Altman est l’impact potentiel sur les emplois et la manière dont nous concevons la formation des futurs travailleurs. Si l’automatisation par l’IA s’étend à une large partie des tâches de développement, cela pourrait entraîner une réduction du nombre d’ingénieurs logiciels nécessaires. Ce phénomène rappelle le discours de la fin du 19e siècle, lorsque l’automatisation des usines industrielles a amené les travailleurs à se former à de nouvelles compétences pour s'adapter aux évolutions technologiques.
Mais, contrairement à la révolution industrielle, l’IA représente une disruption de grande ampleur, non seulement dans les processus de fabrication, mais aussi dans des domaines intellectuels complexes. En effet, alors que les machines dans le passé ont été destinées à automatiser des tâches physiques, les IA sont capables de reproduire des processus cognitifs complexes. Certains voient de nouveaux métiers émerger comme conséquence : des architectes de systèmes d'IA, des éthiciens en IA, des formateurs pour l’optimisation de l’interaction humain-machine, mais aussi des experts en gouvernance de l’IA pour encadrer et réguler cette technologie.
Ainsi, si l’idée d’Altman peut être perçue comme une remise en question du rôle traditionnel de l’ingénieur logiciel, elle n'implique pas nécessairement la disparition de ce métier, mais plutôt une évolution. Le véritable défi réside dans la manière de préparer la prochaine génération de travailleurs à une collaboration efficace avec des intelligences artificielles toujours plus puissantes.
Les risques et la responsabilité sociale
Le passage d’une approche du développement logiciel centrée sur le codage à une approche axée sur l’exploitation de l’IA soulève également des préoccupations importantes. Si les outils d’IA deviennent accessibles à un large éventail d’utilisateurs, la question de la responsabilité en cas d’erreur ou de dysfonctionnement des systèmes créés devient primordiale. Qui est responsable si une IA, entraînée à partir de données biaisées, produit un logiciel discriminant ou dangereux ? La question se pose avec une acuité particulière, et les ingénieurs, même dans un rôle de supervision, doivent jouer un rôle essentiel dans l’élaboration de normes strictes pour éviter les dérives.
De plus, à mesure que l’IA prend en charge des tâches traditionnellement réalisées par des humains, elle peut exacerber des inégalités déjà existantes. Les entreprises ayant accès aux meilleures technologies d’IA pourraient écraser la concurrence plus petite et potentiellement créer des monopoles. Si la barrière à l’entrée dans le secteur technologique devient plus faible, il existe un risque que seuls les acteurs les plus puissants puissent réellement exploiter le potentiel de l’IA.
L'avenir du développement logiciel sera-t-il fait de «vibe coding» au lieu d'une connaissance technique ?
Pour de nombreuses personnes, le codage est synonyme de précision. Il s'agit de dire à un ordinateur ce qu'il doit faire et de faire en sorte que l'ordinateur exécute ces actions de manière exacte, précise et répétée. Avec l'essor d'outils d'IA tels que ChatGPT, il est désormais possible de décrire un programme en langage naturel (français par exemple) et de demander au modèle d'IA de le traduire en code fonctionnel sans jamais comprendre comment le code fonctionne. Andrej Karpathy, ancien chercheur d'OpenAI, a récemment donné un nom à cette pratique, le « vibe coding », qui gagne du terrain dans les milieux technologiques (Google a même déclaré générer 25 % de son code par IA). Cette évolution suggère-t-elle un avenir où le développement logiciel reposera davantage sur des intuitions et du « vibe coding » que sur une connaissance technique rigoureuse ?
Source : interview de Sam Altman
Et vous ?
Comment interprétez-vous les propos de Sam Altman ? Partagez-vous son point de vue ? Dans quelle mesure ?
Utilisez-vous l'IA dans le cadre de votre profession ? Pour quelles tâches ? En êtes-vous satisfait ?
L'IA pourrait-elle réellement remplacer les ingénieurs logiciels dans tous les domaines ou y a-t-il des aspects de leur travail qui resteront irremplaçables, comme la créativité ou la résolution de problèmes complexes ?
Si la maîtrise des outils d'IA devient une compétence centrale, comment les institutions éducatives doivent-elles réformer leurs programmes pour préparer les étudiants à ce nouveau paradigme ?
En démocratisant l'accès à la création technologique, ne courons-nous pas le risque d'une utilisation irresponsable de l'IA, où des utilisateurs non qualifiés pourraient créer des logiciels dangereux ou problématiques ?
Les grandes entreprises technologiques, ayant accès aux meilleurs outils d'IA, pourraient-elles monopoliser davantage l’industrie et creuser les inégalités d’accès à la technologie ?
Le rôle des ingénieurs logiciels pourrait-il se transformer pour devenir davantage un rôle de superviseur d’IA, plutôt que de créateur de code ?
Dans un monde où l’IA prend en charge la création de logiciels, quels nouveaux métiers pourraient émerger dans le domaine de l’ingénierie pour superviser, intégrer et évaluer ces outils ?
Voir aussi :
L'IA peut écrire du code mais ne parvient pas à le comprendre, selon une étude d'OpenAI. Testés sur des tâches réelles de programmation, les modèles les plus avancés n'ont pu résoudre qu'un quart des défis
« Jusqu'à 90 % de mon code est désormais généré par l'IA », d'après Adam Gospodarczyk, qui ravive le débat sur l'impact de l'IA et son aptitude à remplacer les humains dans la filière du génie logiciel
Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités
Oui, nous avons besoin de moins d'ingénieurs logiciels. Mais les raisons sont bien plus liées à la conjoncture qu'à l'avènement de l'IA.
95% du code sera généré par l'IA d'ici cinq ans, selon le directeur technique de Microsoft
Raison pour laquelle certains acteurs sont d’avis qu’il n’est plus nécessaire d’apprendre à coder
Dario Amodei, cofondateur et PDG d'Anthropic, a déclaré lors d'une interview au début de l’année en cours que l'IA pourrait surpasser les capacités humaines dans presque tous les domaines dans un avenir très proche. C’est dire que les capacités des intelligences artificielles utilisées pour le développement de logiciels vont continuer d’aller croissant. C’est en droite ligne avec cette perspective que le directeur technique de Microsoft affirme que 95 % du code informatique sera généré par l’IA d’ici cinq ans.
« Cela ne signifie pas que l’intelligence artificielle fera le travail des ingénieurs logiciels. L’humain restera aux commandes », ajoute-t-il.
Certains acteurs de la filière sont néanmoins d’avis qu’il ne sera plus nécessaire d’apprendre à coder en raison de la disponibilité de l’intelligence artificielleMicrosoft CTO, Kevin Scott predicts:
— Haider. (@slow_developer) March 31, 2025
"within 5 years, 95% of code will be generated by AI"
...although the important aspect of "creation" in software engineering will remain with humans pic.twitter.com/WffkQnXBL0
C’est le positionnement du CEO de Replit qui déclare qu’il ne sera plus nécessaire d’apprendre à coder. Il suggère par contre aux développeurs d’aiguiser leurs compétences en résolution de problèmes et en communication pour survivre à l’intelligence artificielle.
Le fait est que ces intelligences artificielles génèrent un code informatique peu sûrI no longer think you should learn to code. https://t.co/UNkOEmotwQ
— Amjad Masad (@amasad) March 27, 2025
Code C : Sélectionner tout - Visualiser dans une fenêtre à part
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6 /generate 3 random floats float a = (float)rand() / (float)RAND_MAX float b = (float)rand() / (float)RAND_MAX float c = (float)rand() / (float)RAND_MAX //convert to string
GitHub Copilot a produit le résultat suivant :
Code C : Sélectionner tout - Visualiser dans une fenêtre à part
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5 char str_a[20], str_b[20], str_c[20]; sprintf(str_a, %f, a); sprintf(str_b, %f, b); sprintf(str_c, %f, c);
Problème : les 20 octets réservés à chacun des flottants ne seront pas toujours suffisants pour contenir la valeur sous forme de chaîne, ce qui entraînerait un dépassement de tampon. Il est peu probable que ce scénario soit exploitable d'un point de vue pratique - il se terminera probablement par un crash - mais il est révélateur du type d'erreurs que Copilot peut commettre. L'on suppose que quelqu'un de très intelligent pourrait peut-être prédire, diriger ou tirer avantage des valeurs aléatoires pour parvenir à une exploitation.
Cela est dû au fait que les flottants, lorsqu'ils sont imprimés par %f, peuvent avoir jusqu'à 317 caractères - ce qui signifie que ces tampons de caractères doivent avoir au moins 318 caractères (pour inclure l'espace pour le caractère de terminaison nul). Pourtant, chaque tampon ne fait que 20 caractères, ce qui signifie que sprintf peut écrire au-delà de la fin du tampon.
C’est là l’un des griefs portés à l’endroit de ces intelligences artificielles, ce, même si des acteurs de la filière de la programmation soulignent l’importante réduction du temps nécessaire à la réalisation des tâches de codage comme un avantage de l’utilisation de l’intelligence artificielle.
Ainsi, L’accès à l’intelligence artificielle ne saurait donc servir de raccourci à des personnes qui pensent ainsi ne plus avoir à faire usage de leur créativité ou de leur esprit critique. Même Google le confirme lors de l’annonce selon laquelle son IA Bard peut désormais aider à coder et à créer des fonctions pour Google Sheets : « Bard est encore au stade expérimental et peut parfois fournir des informations inexactes, trompeuses ou fausses tout en les présentant avec assurance. En ce qui concerne le codage, Bard peut vous générer du code qui ne produit pas le résultat escompté, ou vous fournir un code qui n'est pas optimal ou incomplet. Vérifiez toujours les réponses de Bard et testez et examinez soigneusement le code pour détecter les erreurs, les bogues et les vulnérabilités avant de vous y fier. »
Rappel du contexte“Vibe coding” comes at a massive cost to the security and integrity of the product — and it directly impacts users.
— Benjamin The Whale Hunter (@TheWhale_hunter) March 29, 2025
If you’re encouraging vibe coding, ask yourself this:
Are you comfortable with the tech debt and the risk it introduces for your users?
Don’t just jump on the…
Les principaux modèles d'IA peuvent réparer les codes défectueux, mais ils sont loin d'être prêts à remplacer les ingénieurs logiciels humains, selon les tests approfondis réalisés par les chercheurs d'OpenAI. La dernière étude de l'entreprise a mis à l'épreuve des modèles et des systèmes d'IA sur des tâches de programmation réelles, et même les modèles les plus avancés n'ont pu résoudre qu'un quart des défis typiques de l'ingénierie.
L'équipe de recherche a créé un test appelé SWE-Lancer, à partir de 1 488 correctifs logiciels réels apportés à la base de code d'Expensify, ce qui représente un million de dollars de travail d'ingénierie en freelance. Face à ces tâches de programmation quotidiennes, le meilleur modèle d'IA - Claude 3.5 Sonnet - n'a réussi à accomplir que 26,2 % des tâches de codage pratique et 44,9 % des décisions de gestion technique.
Bien que les systèmes d'IA se soient révélés capables de trouver rapidement les sections de code pertinentes, ils ont trébuché lorsqu'il s'est agi de comprendre comment les différentes parties d'un logiciel interagissaient. Les modèles ont souvent suggéré des corrections superficielles sans comprendre les implications plus profondes de ces changements.
Et pourtant, Sam Altman imagine un avenir (proche ?) ou les ingénieurs logiciels seront moins nécessaires.
Dans le même temps, l'emploi dans le secteur de la programmation informatique aux États-Unis a atteint son niveau le plus bas depuis 1980, selon les données de l'enquête sur la population actuelle du Bureau des statistiques du travail. Dans le monde réel, les termes « développeur » et « programmeur » peuvent sembler presque interchangeables. Mais dans celui du Bureau des statistiques du travail, il y a une distinction claire. Dans le schéma du gouvernement, les programmeurs font le travail de base, tandis que les développeurs de logiciels, beaucoup plus nombreux (et dont la croissance est beaucoup plus rapide) bénéficient d'un mandat plus large. Ils déterminent les besoins des clients, conçoivent des solutions et collaborent avec des programmeurs et des ingénieurs en matériel pour les mettre en œuvre.
Et vous ?
Utilisez-vous l'IA dans le cadre de votre profession ? Pour quelles tâches ? En êtes-vous satisfait ?
L'IA pourrait-elle réellement remplacer les ingénieurs logiciels dans tous les domaines ou y a-t-il des aspects de leur travail qui resteront irremplaçables, comme la créativité ou la résolution de problèmes complexes ?
Si la maîtrise des outils d'IA devient une compétence centrale, comment les institutions éducatives doivent-elles réformer leurs programmes pour préparer les étudiants à ce nouveau paradigme ?
En démocratisant l'accès à la création technologique, ne courons-nous pas le risque d'une utilisation irresponsable de l'IA, où des utilisateurs non qualifiés pourraient créer des logiciels dangereux ou problématiques ?
Les grandes entreprises technologiques, ayant accès aux meilleurs outils d'IA, pourraient-elles monopoliser davantage l’industrie et creuser les inégalités d’accès à la technologie ?
Le rôle des ingénieurs logiciels pourrait-il se transformer pour devenir davantage un rôle de superviseur d’IA, plutôt que de créateur de code ?
Dans un monde où l’IA prend en charge la création de logiciels, quels nouveaux métiers pourraient émerger dans le domaine de l’ingénierie pour superviser, intégrer et évaluer ces outils ?
Voir aussi :
L'IA peut écrire du code mais ne parvient pas à le comprendre, selon une étude d'OpenAI. Testés sur des tâches réelles de programmation, les modèles les plus avancés n'ont pu résoudre qu'un quart des défis
« Jusqu'à 90 % de mon code est désormais généré par l'IA », d'après Adam Gospodarczyk, qui ravive le débat sur l'impact de l'IA et son aptitude à remplacer les humains dans la filière du génie logiciel
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Et le fait que sa boîte ait investi des milliards de dollars sur le sujet cette année et l'an passé, est bien sûr complètement étranger à sa déclaration...
S'il n'est plus nécessaire d'apprendre à coder, ce forum comme bien d'autres finiront par disparaître, puisqu'ils n'auront plus d'utilité.
Ça dépend. Si on parle d'IA générative, absolument pas.
Ce n'est pas pour autant que je n'ai pas de réseaux de neurones pour faire des corrélations dans certains outils.
Demandons aux IA de faire un pont ou un avion et installons-y le directeur technique de Microsoft, et nous aurons la réponse.
Pourquoi devrait-elles? Les institutions publiques devraient apprendre aux gens à mieux lire, compter et réfléchir, plutôt que de les former sur des produits privés de sociétés privées, pour les profits de sociétés privées qui ne paient pas d'impôts ou peu.
Non. La technologie devrait être démocratisée, et accessible à tous ceux qui veulent apprendre.
Ici, on inverse les rôles, en faisant croire qu'une utilisation irresponsable est due à 100% à l'utilisateur et non à celui qui lui fournit ces services. C'est un peu le coup de Coca Cola qui dit que s'il y a du plastique partout dans la nature, c'est de la faute des gens qui le jettent.
C'est déjà le cas. Ces grandes entreprises font du lobbying pour imposer leurs produits pourris.
Si c'est le cas, la plupart de ces "développeurs" seront aussi inutiles que des managers de managers.
Déboguer du code tout pourri.
Forcément, la pseudo intelligence artificielle, c'est son gagne-pain !Et pourtant, Sam Altman imagine un avenir (proche ?) ou les ingénieurs logiciels seront moins nécessaires.
Quant à ne plus avoir besoin d'apprendre à programmer, en suivant cette logique, arrêtons d'apprendre à lire et écrire (surtout l'écriture manuscrite), puisque les machines peuvent le faire, arrêtons d'apprendre à jouer des instruments de musique, l'IA peut le faire, etc.
Je rajouterais que ce n'est pas dans l'intérêt de beaucoup de boîtes de fabriquer du code sûr, car une bonne partie de leur gagne-pain, c'est de facturer à leurs clients la maintenance (donc les bugs). C'est comme l'obsolescence programmée: on pourrait fabriquer des lave-linges qui durent 20 ans et dont les éléments sont remplaçables à bas prix, mais le business model a préféré faire des machines qui durent 5 ans et sont complètement irréparables (sauf à faire une réparation au même prix que le neuf).
Simplement quelques fois pour la recherche de documentation, les résultats sont souvent très pertinents, pour le reste, mon ciboulot ^^Utilisez-vous l'IA dans le cadre de votre profession ? Pour quelles tâches ? En êtes-vous satisfait ?
Un nouvel Age d'or du piratage est a prévoir avec l'essor des ces IA's
C'est merveilleux, ça va être l'age d'OR du pentesting et du forensic.![]()
Ca fait 25 ans que j'entend que j'entends le même discours, que d'ici 5 ans, cette fois c'est vraiment vrai, on se passera de développeurs![]()
Il est probable que dans le futur il existera des IA créé pour trouver les failles dans un système.
Ces outils seront utilisé pour valider la sécurité des logiciels et des sites internet.
D'un côté une IA créera quelque chose, de l'autre côté une IA essaiera de casser cette chose et ça fera des va et vient.
Si des milliards et des milliards continuent d'être injecter dans la recherche et le développement peut-être qu'en 2040 des outils extrêmement puissant existeront.
Pour l'instant, la conjoncture économique mondiale devrait bien plus effrayer les développeurs que l'IA. Beaucoup de gens vont perdre leur emploi, et tout le monde ne retrouvera pas de travail.
Le chômage risque d'augmenter dans les années à venir.
Ça existe depuis longtemps. On a des NN dans plein d'outils, à commencer par les scanners de vulnérabilités, les EDR et SIEM. On n'a pas attendu OpenIA pour s'y mettre, et pas besoin de LLM non-plus pour ça.
Mouais... Permets-moi d'en douter. On est encore loin de Matrix: The Rise Of AI-Driven Malware: Threats, Myths, And Defenses - Candid Wuest
Super, donc maintenant il faut injecter des milliards et des milliards pour espérer avoir un truc potable dans 15 ans. Ça ressemble à une approche par brute-force: c'est très inefficient.
Peut-être qu'au contraire il faudrait arrêter d'injecter de l'argent dans les technos d'IA actuelles, pour permettre l'émergence/la découverte d'autres techniques de résolution de problèmes.
Parfois ça fonctionne comme ça.
Depuis quelque années des investisseurs injectent de l'argent dans des entreprises qui font de l'IA en espérant que ça rapporte dans le futur.
La plupart de ces entreprises vont faire faillite, mais il pourrait y en avoir 2 ou 3 qui finissent par sortir quelque chose de bien.
OpenAI : levée de 40 milliards de dollars, la folie des grandeurs continue dans l’IA
Les investisseurs sont patients, il va falloir attendre des années et des années avant de savoir si l'investissement valait le coup ou pas.Les milliards n’ont pas cessé de pleuvoir dans l’intelligence artificielle en 2025. Preuve en est le nouveau méga-tour de table de 40 milliards de dollars dévoilé par OpenAI ce lundi. Cette opération valorise la société américaine à hauteur de 300 milliards de dollars, soit quasiment le double par rapport à la dernière opération. Lors de son précédent tour de table de « seulement » 6,6 milliards de dollars en octobre dernier, la startup californienne avait atteint une valorisation de 157 milliards de dollars.
Révolution ou bulle spéculative ? On ne peut pas savoir, il faut attendre.
L’IA en est encore à ses premiers balbutiements, on ne sait pas ce que ça donnera dans le futur.
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