L'intelligence générale artificielle (AGI) dans 3 ans, d'après James Betker, ingénieur chez OpenAI, serait un agent incarné généralement intelligent
James Betker, ingénieur chez OpenAI, estime que la création d'un agent incarné généralement intelligent (AGI) pourrait être réalisée en 3 ans, en contraste avec les prédictions plus conservatrices du PDG de Google DeepMind, qui anticipe une décennie, et de Shane Legg, cofondateur de DeepMind, qui évalue à 50 % la probabilité d'atteindre l'AGI d'ici 2028. Selon Betker, l'AGI doit être capable d'interagir avec un environnement complexe, de posséder un modèle robuste du monde et d'effectuer une introspection approfondie. Sam Altman, PDG d'OpenAI, minimise néanmoins les craintes d'un impact radical de l'IA, affirmant que l'AGI aura un effet moins perturbateur que prévu.
L'intelligence artificielle générale est un concept théorique d'un système d'IA aux capacités comparables à celles de l'homme. Pour atteindre ce niveau, l'IA doit exceller dans divers domaines, tels que la perception sensorielle (vue, ouïe, toucher, etc.), la motricité fine, le traitement du langage naturel, la résolution de problèmes, la navigation, la créativité, l'engagement social et émotionnel, et possiblement le bon sens. Les prévisions optimistes suggèrent que l'AGI pourrait être atteinte dans les cinq à dix prochaines années, mais certains experts estiment que cela pourrait prendre des décennies, voire des siècles.
L'atteinte de l'AGI représente un défi majeur. De plus en plus de chercheurs soutiennent que l'industrie doit revoir son approche pour y parvenir. Ils préconisent une méthode où les agents artificiels ajustent leurs réseaux neuronaux en réponse aux interactions avec leur corps et leur environnement, apprenant ainsi à naviguer dans leur milieu. Selon ces experts, cette approche est essentielle pour progresser vers l'AGI et doit être intégrée aux avancées actuelles de l'IA, notamment les grands modèles de langage.
Pour Betker, l'intelligence générale implique trois capacités essentielles : interagir avec un environnement complexe (incarnation), posséder un modèle robuste du monde pour des déductions rapides (intuition ou pensée rapide), et mener une introspection approfondie (raisonnement ou pensée lente). Un agent AGI doit avoir des objectifs et utiliser ces capacités pour imaginer, planifier et agir, tout en ajustant ses actions en fonction des résultats observés. L'agent doit pouvoir répéter ce cycle de manière cohérente sur le long terme pour optimiser ses objectifs, où l'adaptabilité et la cohérence sont cruciales.
Perspectives et développements de l'AGI
Sam Altman, PDG d'OpenAI, estime que les craintes d'une perturbation radicale du monde par l'IA sont exagérées, affirmant que l'AGI aura un impact moindre que prévu. En revanche, le PDG de Google DeepMind anticipe une intelligence artificielle de niveau humain dans une décennie. Shane Legg, cofondateur de DeepMind, évalue à 50 % la probabilité d'atteindre l'AGI d'ici 2028, suggérant d'identifier les tâches cognitives manquantes ou de créer de nouvelles références pour évaluer l'AGI. Lors de la conférence SoftBank World, Masayoshi Son a déclaré que l'AGI, surpassant l'intelligence humaine dans presque tous les domaines, pourrait voir le jour d'ici dix ans, soulignant les progrès rapides de l'IA générative. Une étude prévoit l'AGI autour de 2041, avec une possible date dès 2028, et souligne son risque existentiel potentiel pour l'humanité.
James Betker explique que les modèles mondiaux autorégressifs, tels que les omnimodèles, se développent et deviennent de plus en plus robustes grâce aux investissements. Il estime que ces modèles actuels sont suffisants pour créer un agent généralement intelligent, mettant en avant l'importance de l'interaction entre la pensée du système 2 et l'observation du monde réel pour améliorer leur robustesse. Betker est convaincu que la pensée du système 2 est réalisable avec les transformateurs et les ressources actuelles, et prévoit que cela prendra 2 à 3 ans. En ce qui concerne l'incarnation, il anticipe des progrès significatifs dans 1 à 2 ans grâce à la convergence des avancées en robotique et en IA. En intégrant ces progrès, il estime qu'il faudra 1 à 2 ans supplémentaires pour développer un cycle complet d'actions et d'apprentissages cohérents.
Le système 1 est un processus cognitif qui fonctionne de manière automatique, involontaire, intuitive, rapide et avec peu d'effort. C'est le mode de raisonnement par défaut, car il consomme moins d'énergie. Ce système est également à l'origine de la créativité, grâce aux multiples associations intuitives qu'il réalise. Par exemple, il permet aux individus de reconnaître instantanément la colère sur le visage d'une personne.
En revanche, le système 2, souvent à tort associé principalement à la pensée consciente, requiert de la concentration et de l'attention. Il est sollicité pour résoudre des problèmes complexes grâce à son approche analytique, bien qu'il soit plus lent que le premier. Ce processus intervient lorsque le premier est confronté à une situation nouvelle qu'il ne peut résoudre. Par exemple, il permet aux individus de remplir leur déclaration d'impôts.
James Betker adopte une perspective optimiste par rapport aux estimations plus prudentes de Google DeepMind. Il croit que l'intégration des avancées en robotique et en intelligence artificielle, en particulier les modèles autorégressifs et omnimodèles, est suffisante pour créer une intelligence artificielle générale capable d'interagir avec un environnement complexe, de développer une compréhension robuste du monde et d'effectuer une introspection approfondie.
Cependant, cette perspective semble sous-estimer les défis inhérents à la réalisation d'une véritable AGI. Le développement de la « pensée du système 2 », qui implique des processus déductifs et introspectifs complexes, reste un défi majeur. Bien que les technologies actuelles aient fait des progrès significatifs, elles ne sont pas encore capables de reproduire pleinement les capacités cognitives humaines. La pensée du système 2 nécessite non seulement une compréhension profonde et une modélisation des interactions complexes, mais aussi la capacité de réutiliser et d'adapter ces modèles de manière flexible et cohérente sur de longues périodes.
De plus, l'incarnation, ou la capacité des IA à interagir physiquement avec le monde, pose des défis techniques et éthiques considérables. Les avancées en robotique sont prometteuses, mais elles doivent être intégrées de manière cohérente avec les capacités cognitives de l'IA pour permettre une véritable AGI. Cette intégration nécessite non seulement des progrès technologiques, mais aussi une compréhension approfondie des interactions entre les différents composants de l'IA et de leur environnement.
Sam Altman, PDG d'OpenAI, souligne que l'impact de l'AGI sur le monde et les emplois pourrait être moins radical que prévu, ce qui suggère une approche plus prudente et mesurée. Cette perspective appelle à un équilibre entre l'optimisme et le réalisme, en reconnaissant les progrès réalisés tout en restant conscient des obstacles à surmonter.
En conclusion, bien que l'optimisme de Betker soit motivant, il est crucial de maintenir une perspective équilibrée et de reconnaître les défis techniques, conceptuels et éthiques qui demeurent. L'atteinte de l'AGI est un objectif ambitieux qui nécessitera une collaboration continue et une approche multidisciplinaire pour être réalisé de manière sûre et éthique.
Source : James Betker, OpenAI engineer, in a post
Et vous
Quel est votre avis sur ce sujet ?
L'analyse de James Betker est-elle pertinente ?
Voir aussi :
L'un des fondateurs de DeepMind pense qu'il y a une probabilité de 50 % que l'AGI existe d'ici 2028, certains estiment qu'il y a des chances que, l'AGI prenne le contrôle de l'humanité et la détruise
L'intelligence générale artificielle (AGI), qui surpasse l'intelligence humaine dans presque tous les domaines, verrait le jour d'ici 10 ans, a déclaré Masayoshi Son, PDG de SoftBank
L'atteinte d'une forme d'IA de niveau humain est-elle plus rapide que prévu ? Il y aurait une chance sur deux pour qu'une « AGI » soit conçue, testée et annoncée publiquement d'ici 2040
Le futurologue Ray Kurzweil continue d’affirmer qu'il fusionnera avec l'intelligence artificielle afin d’être éternel
Et fixe l’année 2045 comme marqueur de réalisation de cette nouvelle prédiction de sa part
Imaginez accéder à Wikipédia simplement en y pensant. Cela ressemble à de la science-fiction maintenant, mais le futurologue et ingénieur de Google, Ray Kurzweil, pense que cela deviendra une réalité dans quelques années. C’est en droite ligne avec ce tableau qu’il continue d’affirmer qu’il fusionnera avec l’intelligence artificielle afin d’être éternel. Il fixe d’ailleurs l’année 2045 comme marqueur de réalisation de cette prédiction après de précédentes qui indiquaient plutôt 2030. Les progrès technologiques réalisés laissent-ils envisager la réalisation de ces prédictions dans quelques années ?
La nouvelle date est l’un des essentiels de son nouveau livre intitulé « Singularity is nearer » qui prédit l’atteinte de l’intelligence artificielle générale en 2029 et la maturité totale du processus de fusion de l’humain avec l’IA dans 20 ans. « Cette fusion nous rendra alors plus intelligents », indique-t-il.
Raymond C. Kurzweil est un auteur, ingénieur, chercheur, et futurologue américain. Il est créateur de plusieurs entreprises pionnières dans le domaine de la reconnaissance optique de caractères (OCR), de la synthèse et de la reconnaissance vocales, et des synthétiseurs électroniques. Il est également l'auteur de nombreux ouvrages sur la santé, l'intelligence artificielle, la prospective et la futurologie. En décembre 2012, il annonce qu'il rejoint Google pour travailler à de nouveaux projets impliquant « l'apprentissage automatisé et le traitement automatique des langues ».
Le pionnier de l’intelligence artificielle voit les cyborgs comme le prochain stade de l’évolution de l’humanitéRay Kurzweil says his new book The Singularity is Nearer predicts AGI by 2029 and integrating AI to make us a million times smarter in 20 years pic.twitter.com/om31tB3p9v
— Tsarathustra (@tsarnick) June 11, 2024
Le pionnier de l'intelligence artificielle, Ray Kurzweil, a prédit qu’une technologie permettra aux cerveaux humains d'être connectés directement à Internet.
« Notre pensée sera alors un hybride de pensée biologique et non biologique », soutient-il. « Nous allons progressivement fusionner et nous améliorer. À mon avis, c'est la nature de l'être humain - nous transcendons nos limites ».
Les humains pourront choisir de devenir mi-humain, mi-ordinateur. Avec l'aide de minuscules nanobots faits d'ADN, il estime que nous pourrions nous connecter au cloud par la pensée.
La connexion des cerveaux à Internet ou à un réseau informatique sur le cloud permettra une réflexion avancée, prédit Kurzweil et, la pensée humaine pourrait être principalement non biologique.
Les nanobots d'ADN sont moins susceptibles d'être rejetés par le système immunitaire du corps que le matériel traditionnel, car ils sont constitués de molécules biologiques. Les chercheurs les ont déjà utilisés pour cibler et détruire les cellules cancéreuses ainsi que pour stocker des données.
Ces petites structures de 35 nanomètres sont capables de transporter un médicament et de le délivrer uniquement aux cellules malades. À l'instar des cellules du système immunitaire, ils reconnaissent leur cible grâce aux protéines présentes sur la surface de la membrane plasmique.
Ces nanorobots ont été conçus par des chercheurs de l'université d’Harvard à partir d'un logiciel permettant d'élaborer des origamis d'ADN. Le principe date de 2006 et consiste à recréer une forme en 3D à l'aide d'un long brin d'ADN viral agencé grâce à de petits fragments nucléotidiques jouant le rôle d'agrafes. L'informatique réalise tous les calculs à partir du modèle de base qu'on lui fournit.
Dans cette expérience, le nanorobot adopte plus ou moins la forme d'un tonneau contenant en son centre la molécule d'intérêt, un médicament. À l'une de ses extrémités, il possède deux anticorps complémentaires de protéines présentes sur la membrane de cellules malades. Ainsi, lorsque ces deux sites se lient à leur cible, l'ensemble change de conformation, le tonneau s'ouvre et libère son principe actif au bon endroit. On parle alors de médicament intelligent.
Cela relève encore de la science-fiction, car nous ne sommes qu'aux premiers balbutiements des origamis d'ADN. Mais Kurzweil pense que cette technologie pourrait éventuellement envoyer des e-mails et des vidéos directement au cerveau, voire nous permettre de sauvegarder nos pensées et nos souvenirs.
« Dans vingt ans, nous aurons des nanorobots, car une autre tendance exponentielle est le rétrécissement de la technologie », explique Kurzweil dans une conférence Ted de 2014 sur la croissance au-delà des limites physiques de notre cerveau. « Ils entreront dans notre cerveau par les capillaires et connecteront essentiellement notre néocortex à un néocortex synthétique dans le cloud ».
Il a fait une prédiction pour le moins audacieuse et surprenante : des millions, voir des milliards de nanorobots investiront nos corps pour nous maintenir en bonne santé, améliorer notre système immunitaire et enfin rendre accessible notre cerveau dans le Cloud. Mais pourquoi donc cette accessibilité de nos cerveaux dans le Cloud ? Selon Kurzweil, le but premier serait de transcender l’intelligence humaine vers un seuil jamais atteint : « en 2035, je vois quelqu’un m’approcher, je souhaiterais alors l’impressionner et penser à quelque chose d’intelligent, je serais alors en mesure d’accéder à d’autres cerveaux pour parvenir à cela ».
Les prédictions de Kurzweil s'accompagnent de quelques mises en garde et avertissements. Même si cela est possible, le fait que nos pensées soient complètement fusionnés avec Internet les expose à des problèmes tels que le piratage et d'autres problèmes de sécurité.
Imaginez à quel point un virus informatique ou un hacker serait dangereux si nos pensées étaient connectées à Internet : quelqu'un pourrait voler nos souvenirs ou corrompre nos pensées.
Le bénéfice potentiel vaut-il le risque ? Kurzweil semble le penser : « Comme je l'écrivais il y a 20 ans, la technologie est une arme à double tranchant », a déclaré Kurzweil. « Le feu nous a gardés au chaud et cuit nos aliments, mais a également brûlé nos maisons. Chaque technologie a ses promesses et ses dangers ».
Mais les prédictions du chercheur et futurologue sont en contradiction avec la biologie
Bien que l'idée que le matériel s'améliore de façon exponentielle au fil des ans est vraie pour certains composants, il est peu probable qu'elle s'applique à la mise en ligne de notre cerveau. Les scientifiques soulignent que nous avons à peine effleuré la surface de la compréhension du fonctionnement de la pensée. Selon certains chercheurs, penser que nous pouvons infiltrer ou relier nos innombrables ordinateurs biologiques complexes au cloud est fondamentalement faux.
« Des théories comme celle de Kurzweil sont en contradiction avec la biologie », a écrit Robert Breezing, l'auteur de Psychotherapy of Character, dans Psychology Today. « Cela conduit toujours à des pensées magiques et à de fausses croyances. Kurzweil est le même gars qui croit qu'il peut ramener son père d'entre les morts. Cela n'arrivera pas », a écrit Breezing. « C'est un fantasme anti-biologique ».
Kurzweil est néanmoins l’auteur de plusieurs prédictions faites 20 ans à l’avance et qui ont fini par se réaliser
Voici quelques-unes des prédictions de Raymond C. Kurzweil en 1999 pour 2019 (soit 20 ans à l'avance) tirées de son livre The Age of Spiritual Machines :
- Les ordinateurs sont intégrés partout dans l'environnement (à l'intérieur des meubles, des bijoux, des murs, des vêtements, etc.).
- Les personnes expérimentent la réalité virtuelle 3D à travers des lunettes et des lentilles de contact qui transmettent des images directement vers leur rétine (affichage rétinien). Couplé à une source auditive (casque), les utilisateurs peuvent communiquer à distance avec d'autres personnes et accéder à Internet.
- Ces lunettes et lentilles cornéennes spéciales peuvent offrir "réalité augmentée" et "réalité virtuelle" de trois manières différentes. Tout d'abord, ils peuvent projeter des "heads-up-displays" (HUD) sur le champ de vision de l'utilisateur, en superposant des images qui restent en place dans l'environnement, quel que soit le point de vue ou l'orientation de l'utilisateur. Deuxièmement, les lunettes ou les objets virtuels peuvent être restitués à des emplacements fixes. Ainsi, lorsque l'utilisateur regarde ailleurs, les objets semblent rester à leur place. Troisièmement, les appareils pourraient bloquer complètement le monde "réel" et immerger complètement l'utilisateur dans un environnement de réalité virtuelle.
- Les gens communiquent avec leurs ordinateurs par la parole et les gestes dans les deux sens plutôt qu'avec des claviers. De plus, la plupart de ces interactions se font par l’intermédiaire d’assistants informatisés de personnalités différentes que l’utilisateur peut sélectionner ou personnaliser. Traiter avec des ordinateurs devient donc de plus en plus comme traiter avec un être humain.
- La plupart des transactions commerciales ou des demandes d'informations impliquent de traiter avec une personne simulée.
- La plupart des gens possèdent plus d'un PC, bien que le concept de "ordinateur" ait considérablement changé : la conception des ordinateurs n'est plus limitée aux ordinateurs portables ou aux processeurs contenus dans un grand boîtier connecté à un moniteur. Au lieu de cela, les appareils dotés de capacités informatiques se présentent sous toutes sortes de formes et de tailles inattendues.
- Les câbles reliant les ordinateurs et les périphériques ont presque complètement disparu.
- Les disques durs en rotation ne sont plus utilisés.
- Des réseaux neuronaux parallèles et des algorithmes génétiques sont largement utilisés.
- Les analyses destructives du cerveau et les analyses non invasives du cerveau ont permis aux scientifiques de mieux comprendre le cerveau. Les algorithmes qui permettent au code génétique relativement petit du cerveau de construire un organe beaucoup plus complexe sont transférés dans des réseaux neuronaux informatiques.
- Les caméras de la taille d'une tête d'épingle sont partout.
- La nanotechnologie est plus performante et est utilisée pour des applications spécialisées, mais elle n’a pas encore été intégrée à la norme. Les "machines nanotechnologiques" commencent à être utilisées dans la fabrication.
- Les écrans fins, légers et portables, avec de très hautes résolutions, constituent le moyen privilégié de visualisation des documents. Les lunettes et les lentilles cornéennes susmentionnées sont également utilisées à cette fin et téléchargent toutes les informations sans fil.
- Les ordinateurs ont rendu les livres et les documents papier presque complètement obsolètes.
- La plupart des apprentissages sont réalisés au moyen de didacticiels intelligents et adaptatifs présentés par des enseignants simulés par ordinateur. Au cours du processus d'apprentissage, les adultes humains assument les rôles de conseiller et de mentor au lieu d'être des instructeurs universitaires. Ces assistants ne sont souvent pas physiquement présents et aident les étudiants à distance.
Mais d'autres de ses prédictions ont échoué, comme les voitures autonomes. Il prévoyait qu'elles seraient monnaie courante d'ici 2009. Bien que les voitures autonomes existaient à cette époque, sa vision d'une utilisation mainstream ne s'est toujours pas réalisée.
La pénurie d’énergie annoncée est susceptible de fausser les prédictions de Ray Kurzweil
Chaque fois que vous effectuez une recherche comme « combien de cailloux dois-je manger » et que l'intelligence artificielle de Google vous répond « au moins un petit caillou par jour », vous consommez environ trois wattheures d'électricité, selon Alex de Vries, fondateur de Digiconomist. C'est dix fois la consommation d'énergie d'une recherche traditionnelle sur Google et à peu près l'équivalent de la quantité d'énergie utilisée pour parler pendant une heure sur un téléphone fixe.
La situation est telle que l’intelligence artificielle entraîne la surcharge des réseaux électriques et fait craindre une pénurie. L'intelligence artificielle est un énorme gouffre à électricité. Aux États-Unis, les analystes rapportent que les réseaux électriques atteignent peu à peu leur limite.
L'année dernière, les prévisions à cinq ans de Grid Strategies tablaient sur une croissance de 2,6 %. Depuis, ce chiffre a presque doublé pour atteindre 4,7 % et les planificateurs de Grid Strategies s'attendent à ce que la demande de pointe augmente de 38 gigawatts. Cela équivaut à la quantité nécessaire pour alimenter 12,7 millions de foyers, soit un peu plus que le nombre total d'unités d'habitation au Texas. Mais plus inquiétant encore, les analystes pensent que ce chiffre est probablement une sous-estimation des besoins réels.
Ils s'attendent à ce que les prochaines prévisions (en décembre de cette année) fassent état d'un taux de croissance encore plus élevé au niveau national. Grid Strategies émet un avertissement clair : « le réseau électrique américain n'est pas prêt à faire face à une croissance importante de la charge ». Certains experts de l'industrie craignent des pénuries d'électricité. AES, une société de services publics basée en Virginie, a expliqué à ses investisseurs que les centres de données pourraient représenter jusqu'à 7,5 % de la consommation totale d'électricité aux États-Unis d'ici 2030, en citant des données du Boston Consulting Group.
Et vous ?
Les progrès technologiques réalisés laissent-ils envisager la réalisation de ces prédictions dans quelques années ?
Si cela devenait réel, seriez-vous pour ou contre le fait de vous faire implanter des nanotechnologies pour connecter votre cerveau au cloud ? Dans quelle mesure ?
Que pensez-vous de la mise en garde sur des possibilités de piratage et d'altération des souvenirs ?
Quels sont les cas les plus drôles que vous pouvez imaginer ?
Voir aussi :
L'ingénieur Ray Kurzweil a fait des prédictions sur le paysage technologique de 2019 il y a 20 ans. Quelles sont celles qui se sont déjà réalisées ?
D'après Ray Kurzweil, l'IA est sur la bonne voie pour surpasser l'intelligence humaine, mais sommes-nous prêts pour ce moment ?
Neuralink, le projet d'Elon Musk pour qu'un cerveau humain interagisse directement avec un PC, et l'Homme fusionne avec l'IA, aberration ou fiction ?
Note bien qu'il s'est bien gardé de définir ce qu'il entend par "fusionner avec l'IA".
Peut-être pas si abruti que ça : pour pas un rond, si ça se trouve il va se retrouver avec des admirateurs.
Quand une civilisation est en crise, c'est l'heure des prophètes, des gourous et de tous les illuminés!
Il va des futurologues comme des prophéties de Nostradamus ou des experts de la bourse, ils ne prévoient jamais rien à l'avance. Ce n'est qu'une fois que les choses se sont réalisées que l'on vient nous dire "on vous l'avait dit".
Quel futurologue a annoncé internet 30 ans avant son développement? Personne!
Effectivement, c'est un problème.
En disant "On vous l'avait dit", on aurait au moins eu l'avantage de respecter la langue.
C'est normal car les prophéties ne concernent pas des avancées technologies mais des aspects touchant l'humanité en général, comme des guerres, des maladies, des catastrophes, voire la fin du monde.Envoyé par Anselm45
Une des prophéties qui ne sait pas encore réalisée est le départ prématuré d'un président de la république française avant la fin de son mandat, ainsi qu'une guerre civile en France. Bizarre, non ? Même les politiques font des prophéties !
Je voulais dire que certaines prophéties, selon le contexte politique du moment, sont tellement évidentes que l'on peut se demander encore si ce sont des prophéties. Une prophétie est quelque chose qui doit surprendre par les aspects de sa révélation, comme si personne n'avait imaginé que cela puisse arriver.
Ah, si c'est une langue étrangère, bravo.
Bravo Gluups, tu n'as même pas remarqué le petit drapeau de la Suisse.
Les langues parlées en Suisse sont le français, l'allemand, l'italien et le romanche.
@Anselm45 : De quel canton Suisse es tu ?
Un humain n'est pas éternelle et un ordinateur non plus... En plus rester sur cette terre pour l'éternité non merci. Soit il y a quelque chose apres, soit il n'y a rien mais c'est toujours mieux que de rester la.
Salut Pierre-Y.
Imagine un seul instant que tu te retrouves de l'autre coté, mais totalement dématérialisé. Qu'est-ce que tu vas te dire en voyant les gens profiter de la vie alors que tu ne peux que regarder et ne rien faire d'autre ? L'avantage dans ce monde merdique qu'est le notre, est de pouvoir faire ce que tu veux, à la condition que d'autres ne viennent pas t'en empêcher, mais là, c'est une autre histoire. Comme disait Sartre, "l'enfer, c'est les autres", mais cela ne signifie pas pour autant que l'enfer est ici bas. C'est à nous de faire en sorte que cela aille mieux et de ne pas compter sur les autres pour résoudre nos problèmes. Nous avons qu'une seule planète et nous devons la protéger et surtout apprendre à vivre ensemble. Ce n'est pas en allant ailleurs, comme de l'autre coté, que tout ira mieux. Si cela se trouve, les emmerdeurs sont aussi de l'autre coté et je préfère qu'ils y restent mais comme tu ne peux rien faire, puisque tu es dématérialisés, tu te demandes quand tu vas retourner sur cette bonne vieille terre qu'est la notre, histoire de pouvoir vivre ta vie, telle que tu l'as rêvé.
Donc, même si je ne sais de quoi est fait l'autre coté, je suis certain qu'ici, c'est bien mieux car j'ai le choix de changer mon destin.
Il faudrait un traumatisme majeur pour que les nations du monde entier se mettent vraiment à protéger la planète.
Si on vraiment faire quelque chose pour la planète, il faudrait réduire la population mondiale et diminuer la consommation.
Consommer pollue et chaque être humain consomme.
Nous ne sommes pas du tout dans ce délire.
Nous sommes dans un monde capitaliste, on a besoin de croissance pour rembourser la dette, la croissance vient principalement de la consommation.
On est plus dans une optique "il faudrait que les femmes fasses plus d'enfants ou qu'on augmente l'immigration légale, parce qu'il nous faut des jeunes qui travaillent et consomment pour faire tourner l'économie".
Je pense plutôt qu'on va aller vers un krach (les survivalistes ne se seront pas préparé pour rien) et peut-être que les survivants vivront dans un monde différent.
Au pire la terre se réparera quand l'humanité aura disparue.
Vous avez un bloqueur de publicités installé.
Le Club Developpez.com n'affiche que des publicités IT, discrètes et non intrusives.
Afin que nous puissions continuer à vous fournir gratuitement du contenu de qualité, merci de nous soutenir en désactivant votre bloqueur de publicités sur Developpez.com.
Partager