L'espionnage est un prétexte... Si ça se trouve la Chine n'espionne personne d'autres que les chinois.
Les USA sont mécontent de se faire dépasser technologiquement par la Chine.
Les USA sont en train de perdre leur place de première puissance mondiale, ils essaient de résister comme ils peuvent, c'est un mécanisme de survie.
Cn ce moment l'économie est dans un état catastrophique, mais globalement la Chine est en croissance et les USA en récession, petit à petit l'écart de ressert et les USA ne veulent pas être deuxième.
être espionné par les uns ou les autres : tous pouvoirs pour se maintenir espionnent
Barbarie les pouvoirs l'ont toujours utilisés.
La seule religion, la seule politique:est l'argent car qui le possède a le pouvoir
Donc tous les qualificatifs que vous utiliserez sont des pléonasmes = argent = pouvoir
Pour en revenir au sujet Huawei et USA tous vous mettent en garde pour mieux vous surveiller
Je pense que Trump essaie d'affaiblir Huawei pour que cette société vende moins de smartphones.
Le problème c'est qu'elle ne se laisse par faire, Huawei a lancé Huawei AppGallery un concurrent à l'App Store et au Play Store. À chaque fois que les USA attaques Huawei ça motive la marque a devenir plus forte. Huawei c'est peut-être le prochain Apple
Huawei va construire une usine en France, c'est sympa :
Huawei choisit la France pour sa première usine hors de Chine
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Pour l'histoire de l'espionnage il faut attendre un lanceur d'alerte du type Julian Assange / Edward Snowden mais en plus chinois.
La France a refusé d’accueillir les lanceurs d'alertes US, mais je pense qu'elle accepterait de protéger les lanceurs d'alertes chinois. Parce qu'on est pas soumis à la Chine comme on est soumis aux USA. On se fait tyranniser par les USA.
J'ai un téléphone HUAWEI et dans le "play store" il est noté "Certifié" par Google.
Je l'ai en décembre 2019 donc bien après le mois de mai, et j'accède à toutes les fonctionnalités Google.
A mon avis, il y a ce qui se dit au niveau échange société et état et la réalité du terrain, c'est que Google ne veut pas perdre des parts de marché à cause d'un président qui ne sera là que pendant un temps et en gardant le pied dans l'étrier, ils assurent leur pérennité.
Le Sénat approuve à l'unanimité le projet de loi visant à interdire l'achat de matériel Huawei avec des fonds fédéraux,
Et crée un fonds d'un milliard $ pour aider à remplacer le matériel existant
Plusieurs fournisseurs de télécommunications en milieu rural aux Etats-Unis utilisent toujours des équipements de Huawei / ZTE sur leurs réseaux, alors que ces entreprises sont considérées comme une menace pour la sécurité nationale par les autorités américaines. Mais cette situation ne devrait plus durer. Jeudi, le Sénat américain a approuvé à l'unanimité une loi visant à créer un fonds d'un milliard de dollars qui aidera les petits fournisseurs de télécommunications à retirer et à remplacer les équipements de réseau Huawei et ZTE. Le projet de loi interdit également aux opérateurs de télécommunications d'utiliser les fonds de la Commission fédérale des communications pour acheter des équipements Huawei ou ZTE, a rapporté le site Web The Hill.
La nouvelle loi bipartite baptisée "Secure and Trusted Communications Networks Act " avait été approuvée par vote par acclamation à la Chambre en décembre. Elle ne mentionne pas le nom de Huawei ou de ZTE mais stipule que la FCC doit produire une liste des fournisseurs d'équipements « présentant des risques pour la sécurité nationale » et interdit aux fournisseurs d'accès à Internet et aux compagnies de téléphone d'utiliser les fonds de la FCC pour acheter, louer, donner en crédit-bail ou entretenir les équipements et les services de ces compagnies, d’après The Hill.
La FCC avait déjà pris des mesures contre l’une des sociétés en novembre dernier, lorsqu'elle a désigné Huawei comme une menace pour la sécurité nationale et a interdit aux groupes de télécommunications d'utiliser les fonds de la FCC pour acheter des équipements à Huawei. En décembre, Huawei s’est retourné contre la FCC et l’a poursuivie en justice pour tenter de mettre fin à l'interdiction, mais un juge du tribunal de district américain a statué en faveur de la FCC.
Le fonds d’aide pour "retirer définitivement", "remplacer" et "éliminer" les équipements Huawei ou ZTE de tous les réseaux peut être utilisé pour acheter, louer ou donner en crédit-bail des équipements et des services de remplacement. Le projet de loi tente d'empêcher l'utilisation abusive des fonds en exigeant des fournisseurs d’accès à Internet qu'ils fournissent une "comptabilité détaillée" de la manière dont ils dépensent le fonds. Les membres démocrates et républicains de la Commission du commerce de la Chambre des représentants ont salué l'action du Sénat, en déclarant :
« Dans le monde interconnecté d'aujourd'hui, l'avenir du sans-fil en Amérique dépend de la mise en place de réseaux qui soient à l'abri des interférences étrangères malveillantes », ont-ils déclaré dans une déclaration commune, jeudi. « L'existence de la technologie de Huawei dans nos réseaux représente une menace immense pour la sécurité nationale et économique de l'Amérique ». « Nous remercions nos collègues du Sénat d'avoir fait passer cette importante mesure bipartite à la ligne d'arrivée et nous attendons avec impatience que le président la signe pour en faire une loi », ont ajouté les responsables de la Chambre.
Le président de la commission du commerce du Sénat, Roger Wicker, dont le panel a compétence sur le projet de loi, a salué également son adoption : « Les équipements de télécommunications de certains adversaires étrangers constituent une menace importante pour notre sécurité nationale, notre prospérité économique et l'avenir du leadership américain en matière de technologie sans fil avancée », a déclaré M. Wicker dans un communiqué. « En établissant un programme "rip and replace", cette loi fournira des garanties significatives pour nos réseaux de communication et des connexions plus sûres pour les Américains », a-t-il ajouté.
Roger Wicker, président de la Commission du commerce du Sénat
La nouvelle législation, si elle est promulguée par le président Trump, aura un effet majeur sur les fournisseurs de télécommunications en milieu rural. La Rural Wireless Association, un groupe commercial qui représente les petits fournisseurs d'accès Internet, a estimé dans une déclaration de 2018 à la FCC qu'environ 25 % de ses entreprises membres utilisent des équipements provenant soit de Huawei, soit du groupe chinois ZTE, a rapporté The Hill.
La nouvelle législation est considérablement sous-financée et pourrait mettre en danger certains des fournisseurs de télécommunications en milieu rural
Le projet de loi demande à la FCC de créer un fonds de remboursement d'un milliard de dollars pour les fournisseurs d’accès qui ont 2 millions de clients ou moins. La Rural Wireless Association a déclaré jeudi que « L'adoption de cette législation arrive à un moment critique ». Avant d’ajouter que « Sans ce financement crucial, les opérateurs ruraux manqueraient de moyens financiers pour effectuer un remplacement rapide des équipements interdits ».
Dans une déclaration adressée à The Hill jeudi, un porte-parole de Huawei a fait part de ses préoccupations concernant l'impact de la législation sur les fournisseurs de télécommunications qui utilisent les équipements de la société :
« Malheureusement, la législation qui vient d'être adoptée est considérablement sous-financée, prendrait plus de temps que prévu et pourrait mettre en danger certain de nos clients, qui desservent les zones les plus mal desservies », a déclaré le porte-parole. « Cette législation ne fera que réduire la capacité des fournisseurs de haut débit à fournir les équipements de réseau les plus sûrs et, par conséquent, portera préjudice aux consommateurs et aux entreprises locales ». Le porte-parole a ajouté que « bien que l'intention de ce projet de loi soit de fournir un réseau robuste et sécurisé pour tous les Américains, si elle est mise en œuvre, la législation adoptée aujourd'hui sera terriblement insuffisante ».
Pour aider les FAI à trouver des technologies de remplacement, le projet de loi charge la FCC de « dresser une liste de suggestions de remplacement des équipements de communication physiques et virtuels, des applications et des logiciels de gestion ». La liste doit être « neutre sur le plan technologique ». La FCC également a ouvert un portail en ligne pour les FAI qui reçoivent des fonds du FCC afin qu'ils soumettent des informations sur leur utilisation des équipements et services Huawei et ZTE. La collecte de données vise à déterminer la quantité d'équipements Huawei et ZTE dans les réseaux financés par la FCC et les coûts associés au retrait et au remplacement de ces équipements.
Le projet de loi prévoit également que la Commission fédérale tienne « informer immédiatement » le Congrès, si elle détermine qu'un milliard de dollars ne seront pas suffisants « pour financer entièrement toutes les demandes de remboursement approuvées ». Le Congrès envisagera probablement d'augmenter le fonds.
Le président de la Commission Ajit Pai a justifié l'interdiction de Huawei et ZTE en disant qu'ils « ont des liens étroits avec le gouvernement communiste et l'appareil militaire chinois ». Les deux sociétés seraient soumises aux lois chinoises qui les obligent largement à coopérer avec toute demande des services de renseignement du pays et à garder ces demandes secrètes. Des représentants du gouvernement américain ont récemment déclaré qu'ils avaient « la preuve que Huawei a la capacité d'accéder secrètement à des informations sensibles et personnelles dans les systèmes qu'elle maintient et vend dans le monde entier ». Mais Huawei a plusieurs fois déclaré ne pas être lié au gouvernement chinois et qu'il « n'a jamais et n'aura jamais accès secrètement aux réseaux de télécommunications, et que nous n'avons pas la capacité de le faire ».
L'année dernière, le ministère du Commerce a ajouté Huawei à sa liste de groupes avec lesquels il est interdit aux entreprises américaines de faire des affaires, bien que des permissions limitées pour faire affaire avec les entreprises américaines lui ont été accordées. L'administration Trump a également fait de l'éloignement de Huawei une priorité essentielle, en faisant pression sur les entreprises alliées pour qu'elles s’éloignent du matériel du géant chinois des télécommunications.
Toutefois, le Royaume-Uni a pris la décision au début de l'année d'autoriser l'utilisation des équipements de Huawei dans les réseaux 5G périphériques, mais pas dans les réseaux plus sécurisés. Une décision qui pourrait mettre en mal le partage des renseignements entre les États-Unis et le Royaume-Uni.
Huawei a annoncé jeudi, à l’occasion d’une conférence de presse, un investissement de 200 millions d’euros pour la construction d’une usine de production d’équipements réseau 4G et 5G en France, la plus grande usine du constructeur hors de la Chine. Qu’arrivera-t-il aux relations entre Washington et Paris, si le géant chinois installe une usine en France, alors que la taxe GAFA française a déjà occasionné l’imposition des taxes punitives par l’administration Trump sur des produits français ?
Source : The Hill
Et vous ?
Que pensez-vous de la nouvelle loi ?
Selon vous, quelles seront les conséquences immédiates et futures de cette loi ?
Pensez-vous, comme Huawei, que le budget de 1 milliard de dollars n’est pas suffisant ?
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USA : un projet de loi prévoit d'interdire la vente de technologie aux entreprises chinoises, qui commettent des vols de propriété intellectuelle
Huawei annonce son intention d'investir 200 millions d'euros à la construction d'une usine en France, la première hors Asie qui produira des équipements réseau 4G et 5G
Des documents montreraient que Huawei envoyait du matériel informatique américain vers l’Iran
pourtant interdits du fait de l’embargo commercial imposé par les États-Unis à l’Iran
Reuters annonce avoir mis la main sur des documents internes de Huawei montrant l’implication directe de la firme chinoise dans l’envoi d’équipements informatiques américains, pourtant interdits du fait de l’embargo commercial imposé par les États-Unis, à Mobile Telecommunication Co of Iran, un grand opérateur iranien de téléphonie mobile connu sous le nom de sa filiale MCI (une société contrôlée par des corps d’élite des gardiens de la révolution islamique). Il s’agirait notamment de documents qui datent de décembre 2010, indiquant deux listes de colis expédiés par Huawei contenant du matériel informatique produit par Hewlett-Packard Co à destination de l’Iran. Un autre document, qui daterait cette fois de février 2011, semble attester l’expédition évoquée précédemment en ces termes : « actuellement, l’équipement est délivré à Téhéran, et attend le dédouanement ».
Le géant chinois de l’équipement informatique a toujours nié toutes les accusations à son encontre concernant des violations faites aux sanctions commerciales imposées par Washington à la république islamique. Il y a lieu ainsi de rappeler l’inculpation portée contre Huawei de fournir des serveurs informatiques et d’autres équipements de ce genre de la marque HP, ainsi que des logiciels fabriqués par des firmes américaines, telles que Symantec Corp, Microsoft Corp et Novell Inc, à un opérateur de télécommunication iranien.
En décembre 2018, la fille du fondateur de Huawei et directrice financière de Huawei Technologies, Meng Wanzhou, a fini par comparaitre devant la justice canadienne, et pointée du doigt comme étant la dirigeante de Skycom Tech Co Ltd au début des années 2010. Ce dernier, considéré comme une filiale de Huawei, est désormais accusé de violer explicitement les sanctions commerciales contre l’Iran. D’autres affirmations indiquaient même Skycom comme « Huawei Iran ». Mais, les dirigeants de Huawei ont toujours nié ces accusations.
Meng Wanzhou, directrice financière de Huawei et fille du fondateur de la firme chinoise, lors de la comparution devant la justice canadienne
Les documents qui seraient interceptés récemment évoquent l’implication de Huawei dans un projet de télécommunication avec l’Iran qui coûterait des millions de dollars. De même, ces documents citent le nom d’une autre société chinoise (contrôlée par une société d’État chinoise), Panda International Information Technology Co : celle-ci s’engagerait dans une relation commerciale étroite avec Huawei et s’appliquerait à réceptionner le matériel informatique et les logiciels destinés au projet iranien mentionné précédemment.
Huawei refuse actuellement d’émettre des commentaires sur cette affaire, « en raison des procédures judiciaires en cours », selon le porte-parole de la firme. Toutefois, cette dernière a affirmé ainsi : « Huawei s’engage à respecter toutes les lois et réglementations applicables dans les pays et régions où nous opérons, y compris toutes les lois et réglementations relatives au contrôle et à la sanction des exportations des Nations Unies, des États-Unis et de l’UE ».
Tout cela émerge dans le cadre de la bataille commerciale engagée entre la Chine et les États-Unis, et plus particulièrement dans le cadre des tentatives du gouvernement américain de contrôler et limiter l’ampleur de la puissance de Huawei. Il ne faut pas oublier que Washington s’efforce également de convaincre ses alliés européens d’éviter la coopération avec Huawei dans l’équipement des systèmes de télécommunications mobiles de nouvelle génération. La bataille semble alors se renforcer sur le plan juridique, et les autorités américaines ne tarderont probablement pas à creuser ces nouvelles pistes mises en avant à travers ces documents qui seraient interceptés récemment.
Source : Reuters, United States Department of State
Et vous ?
Selon vous, quels pourraient être les impacts de cette affaire, concernant le déploiement de la 5G en Europe, par exemple ?
Comment réagiront les pays de l’UE si les accusations portées contre Huawei sont justifiées ?
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De nouveaux documents lieraient Huawei à des sociétés écran présumées en Iran et en Syrie
Les Etats-Unis accusent Huawei d'avoir volé la technologie de test de téléphone portable de T-Mobile et vendu de la technologie américaine à l'Iran
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5G en Europe : Stéphane Richard, le PDG d'Orange, s'oppose à l'exclusion de Huawei
Trump ne déroge pas à la règle:
« J’ai bien accepté de libérer nos entreprises — vous savez, les emplois, j’aime que nos entreprises vendent à d’autres personnes. Donc j’ai accepté qu’ils le fassent. Une chose très complexe. Pas facile — ce ne sont pas des choses faciles à faire. Peu d’entreprises sont capables de le faire, mais [ça représente] une somme colossale d’argent. Nos entreprises étaient vraiment en colère. Ces entreprises sont d’excellentes entreprises, vous les connaissez toutes. Mais elles n’étaient pas vraiment contentes avec ça. Mais nous avons libérés ça, parce que ce n’était pas de la sécurité nationale ».(juin 2019 frAndroid)
le meilleur moyen d'interdire est d'autoriser dans un périmètre restreint et contraint, une espèce de Honeypot...
Trump ne veut pas d'une nouvelle affaire Louison (L'un des quatre braqueurs avait été tué par Franck Louison, chef d'entreprise alors qu'il se défendait.).
Plein d'entreprises US ne respectent par l'embargo contre l'Iran, mais elles ne sont pas fait sanctionner.
D'ailleurs cet embargo n'arrange pas la France, l'Iran était un gros marché pour PSA.
Peugeot-Citroën se prépare à quitter l'Iran sous la pression des Etats-Unis
Trump attaque souvent Huawei, d'après moi ça montre qu'il est inquiet que les entreprises US se fassent remplacer par des entreprises chinoises.Le retour des sanctions américaines contraint le groupe PSA à quitter son plus grand marché étranger.
La Maison-Blanche prolonge d'un an son décret mettant Huawei et ZTE sur liste noire,
gelant ainsi leurs relations commerciales avec des entreprises américaines
Mi-mai 2019, l'administration Trump a publié un décret qui plaçait Huawei sur une liste noire, une décision qui contraignait les entreprises américaines à ne plus faire affaire avec l'équipementier chinois, à moins de disposer d'une autorisation officielle. Suite à cette décision, Google a décidé de ne plus fournir de logiciels, de matériel informatique ou service technique à Huawei à l’exception des services disponibles en open source. L'éditeur d'Android a toutefois assuré que Google Play et les protections de sécurité de Google Play Protect continueront de fonctionner sur les appareils Huawei existants.
En plus d’être coupé du système d’exploitation le plus vendu au monde, Huawei a vu certains des principaux concepteurs et fournisseurs de puces au monde suspendre également leurs relations commerciales jusqu’à nouvel ordre.
La Maison-Blanche vient de prolonger un décret signé en mai 2019 et interdisant aux entreprises américaines d'utiliser des équipements de télécommunications fabriqués par des entreprises « présentant un risque pour la sécurité nationale », parmi lesquelles figurent Huawei ou encore ZTE.
S’exprimant sur la plateforme de la Maison-Blanche, Donald Trump a déclaré :
« Le 15 mai 2019, par décret exécutif 13873, j'ai déclaré une urgence nationale conformément à la loi sur les pouvoirs économiques internationaux d'urgence (50 USC 1701 et suiv.) Pour faire face à la menace inhabituelle et extraordinaire à la sécurité nationale, à la politique étrangère et à l'économie des États-Unis posés par l’acquisition et l’utilisation sans restriction de certaines transactions liées aux technologies et services de l’information et des communications.
« L'acquisition ou l'utilisation sans restriction aux États-Unis de technologies ou de services d'information et de communication conçus, développés, fabriqués ou fournis par des personnes détenues, contrôlées ou soumises à la juridiction ou à la direction d'adversaires étrangers augmente la capacité de ces adversaires étrangers à créer et exploiter des vulnérabilités dans les technologies ou services d'information et de communication, avec des effets potentiellement catastrophiques. Cette menace continue de représenter une menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité nationale, la politique étrangère et l'économie des États-Unis. Pour cette raison, l'urgence nationale déclarée le 15 mai 2019 doit se poursuivre au-delà du 15 mai 2020. Par conséquent, conformément à l'article 202 (d) de la National Emergencies Act (50 USC 1622 (d)), j’ai décidé de prolonger pendant 1 an l'urgence nationale déclarée dans le décret 13873 concernant la sécurisation de la chaîne d'approvisionnement des technologies et services d'information et de communication ».
Le décret de la Maison-Blanche a obligé Huawei a prendre des décisions stratégiques. De sa place de second plus vendeur de smartphones dans le monde, le constructeur a encore plus la pression. En janvier, Huawei a signé un accord avec TomTom pour pouvoir utiliser les cartes, les informations sur le trafic et le logiciel de navigation de la société néerlandaise pour développer des applications pour ses smartphones. Le porte-parole de TomTom, Remco Meerstra, a déclaré que l'accord avait été conclu il y a quelque temps, mais n'avait pas été rendu public par la société.
Notons que TomTom a déjà fourni des données pour Apple Maps. En fait, Apple Maps a été lancé pour la première fois sur iOS 6. Avant, c'était sur Google Maps que l'entreprise s'appuyait pour proposer un service de cartographie sur iPhone. Mais la relation entre Apple et Google s'est vite dégradée, car Google ne proposait plus de caractéristiques essentielles à l'expérience de cartographie sur iPhone. À cette période, certains utilisateurs avaient noté que Google Maps sur l'iPhone n'avait même pas de directions étape par étape intégrées. Apple a commencé le processus de remplacement de Google Maps par Apple Maps et a dévoilé son travail lors de la keynote de la WWDC 2012. C'est à ce moment que TomTom est venu sur la scène pour proposer d'alimenter le service de cartographie Apple Maps.
Avec ses derniers flagship, les Huawei P40 et P40 Pro, l’entreprise a présenté des smartphones sans les services mobiles de Google, notamment YouTube, Maps et Play Store. Les téléphones de la série P40 sont basés sur le chipset Kirin 990 5G de Huawei avec 8 Go de RAM sur le P40 Pro+ et Pro, et 6 Go ou 8 Go sur le P40. Les options de stockage interne sont de 256 Go ou 512 Go sur le P40 Pro+, 128 Go, 256 Go ou 512 Go sur le P40 Pro, et 128 Go ou 256 Go sur le P40. Les trois modèles prennent en charge les cartes Nano Memory (NM) propriétaires de Huawei pour l'extension du stockage externe.
Mais malgré toutes les innovations présentées par le constructeur, le manque d’applications et de services Google rendra plus difficile la tâche de persuader les consommateurs d'acheter les téléphones hors du marché chinois. L’entreprise a tout de même lancé une vaste campagne de séduction des développeurs pour les encourager à proposer leurs applications sur sa vitrine de téléchargement.
Source : Maison-Blanche
Et vous ?
Que pensez-vous de cette décision ?
Les téléphones Android sans services et applications Google représentent-ils un handicap à l'extérieur de la Chine ? Dans quelle mesure ?
Seriez-vous prêt à en utiliser un ?
La Chine pourrait placer Apple et autres entreprises US sur une « liste d'entités non fiables »
comme une contre-mesure au blocage de Huawei aux USA
Il y a environ un an, l'administration Trump a publié un décret qui plaçait Huawei sur une liste noire, une décision qui contraignait les entreprises américaines à ne plus faire affaire avec l'équipementier chinois, à moins de disposer d'une autorisation officielle. Suite à cette décision, Google a décidé de ne plus fournir de logiciels, de matériel informatique ou service technique à Huawei à l’exception des services disponibles en open source. L'éditeur d'Android a toutefois assuré que Google Play et les protections de sécurité de Google Play Protect continueront de fonctionner sur les appareils Huawei existants.
En plus d’être coupé du système d’exploitation le plus vendu au monde, Huawei a vu certains des principaux concepteurs et fournisseurs de puces au monde suspendre également leurs relations commerciales jusqu’à nouvel ordre. Et récemment, la Maison-Blanche a prolongé un décret signé en mai 2019 et interdisant aux entreprises américaines d'utiliser des équipements de télécommunications fabriqués par des entreprises « présentant un risque pour la sécurité nationale », parmi lesquelles figurent Huawei ou encore ZTE.
Les réactions de Huawei face à cette situation ne se sont pas fait attendre. Le dernier téléphone de Huawei, qu'il a dévoilé en septembre dernier (le Mate 30 avec un écran incurvé et des caméras grand angle qui rivalise avec l'iPhone 11 d'Apple) ne contenait aucune pièce américaine, selon une analyse effectuée par UBS et Fomalhaut Techno Solutions, un laboratoire technologique japonais qui a démonté l'appareil pour en inspecter l'intérieur.
Maintenant, en contre-attaque, la Chine est prête à prendre une série de mesures contre le plan américain visant à bloquer les livraisons de semi-conducteurs à Huawei, notamment en plaçant les entreprises américaines sur une "liste d'entités non fiables", en lançant des enquêtes et en imposant des restrictions à des sociétés américaines telles qu'Apple, et en arrêtant l'achat d'avions Boeing, selon Global Times, un quotidien chinois.
Vendredi dernier, l'administration Trump a décidé de bloquer les livraisons de semi-conducteurs à Huawei par les fabricants de puces à travers le monde. Le département américain du Commerce a déclaré qu'il modifiait une règle d'exportation et la liste des entités pour « cibler stratégiquement l'acquisition par Huawei de semi-conducteurs qui sont le produit direct de certains logiciels et technologies américains », selon un communiqué publié sur son site Web.
« La Chine prendra des contre-mesures énergiques pour protéger ses propres droits légitimes », si les États-Unis vont de l'avant avec le plan visant à empêcher les fournisseurs essentiels de puces, y compris TSMC basé à Taiwan, de vendre des puces au géant chinois de la technologie, a déclaré une source au Global Times dans une interview exclusive.
Les mesures comprennent l'ajout de sociétés américaines à la "liste d'entités non fiables" de la Chine, l'imposition de restrictions ou le lancement d'enquêtes sur des sociétés américaines comme Qualcomm, Cisco et Apple conformément aux lois et règlements chinois comme les mesures d'examen de la cybersécurité et la loi anti-monopole, et la suspension des achats d'avions de Boeing.
Le Global Times est publié par le Quotidien du Peuple, le journal officiel du Parti communiste au pouvoir en Chine. Bien que le Global Times ne soit pas un porte-parole officiel du parti, ses opinions devraient refléter celles de ses dirigeants, selon Reuters. Il faut noter que les entreprises américaines mentionnées, notamment Apple, Qualcomm, Cisco et Boeing, dépendent toutes fortement du marché chinois.
Gao Feng, le porte-parole du ministère chinois du Commerce a déclaré lors d'une conférence de presse en 2019 que la "liste des entités non fiables" comprendra des organisations étrangères, des particuliers et des entreprises qui bloquent ou ferment des chaînes d'approvisionnement, ou prennent des mesures discriminatoires pour des raisons non commerciales, et lorsque leurs actions mettent en danger les entreprises chinoises ainsi que les consommateurs et les entreprises du monde entier. La liste comprendra également des entités étrangères qui causent des dommages réels ou potentiels aux entreprises et aux industries chinoises.
Sources : Global Times, Reuters
Et vous ?
Quel est votre avis sur le sujet ?
Comment réagiraient les entreprises américaines à ces contre-mesures de la Chine selon vous ?
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Les USA ont-ils sous-estimé la capacité de Huawei à surmonter leur sanction ? Cela ne va-t-il pas encourager des alternatives à Play Store ?
Trump signe un décret pavant le chemin vers le blocage d'Huawei aux USA, la France assure qu'elle n'a pas l'intention de faire la même chose
Des documents montreraient que Huawei envoyait du matériel informatique américain vers l'Iran, pourtant interdits du fait de l'embargo commercial imposé par les États-Unis à l'Iran
Huawei, qui était dépendant des constructeurs US, a présenté un smartphone sans puce américaine dans un contexte où les entreprises US voudraient reprendre les affaires avec lui
Les États-Unis tentent de couper Huawei des fournisseurs mondiaux de puces,
alors que la Chine envisage des représailles
Le président Donald Trump a signé en mai 2019 un décret établissant les bases pour empêcher des entreprises de télécommunications chinoises telles que Huawei de vendre du matériel aux États-Unis, visant à neutraliser la capacité de Beijing à compromettre les réseaux sans fil et les systèmes informatiques américains de la prochaine génération. L’ordonnance interdit l’achat ou l’utilisation de toute technologie de communication produite par des entités contrôlées par « un adversaire étranger » et susceptible de créer un « risque de sabotage indu » des systèmes de communication américains ou des «effets catastrophiques» sur l’infrastructure américaine.
Suite à cette décision, Google a décidé de ne plus fournir de logiciels, de matériel informatique ou service technique à Huawei à l’exception des services disponibles en open source. L'éditeur d'Android a toutefois assuré que Google Play et les protections de sécurité de Google Play Protect continueront de fonctionner sur les appareils Huawei existants. En plus d’être coupé du système d’exploitation le plus vendu au monde, Huawei a vu certains des principaux concepteurs et fournisseurs de puces au monde suspendre également leurs relations commerciales jusqu’à nouvel ordre. Et récemment, la Maison-Blanche a prolongé un décret signé en mai 2019 et interdisant aux entreprises américaines d'utiliser des équipements de télécommunications fabriqués par des entreprises « présentant un risque pour la sécurité nationale », parmi lesquelles figurent Huawei ou encore ZTE.
Les USA vont encore plus loin. Vendredi dernier, l’administration Trump a décidé de bloquer les expéditions de semi-conducteurs vers Huawei Technologies par les fabricants de puces, non seulement aux USA, mais dans tout le monde entier. Le département américain du Commerce a déclaré qu’il modifiait une règle d’exportation pour « cibler stratégiquement l’acquisition de semi-conducteurs par Huawei qui sont le produit direct de certains logiciels et technologies américains ». Le ministère a ajouté que « l’annonce met fin aux efforts de Huawei pour saper les contrôles à l’exportation des États-Unis ».
Rappelons que les États-Unis tentent aussi de convaincre leurs alliés d’exclure les équipements Huawei des réseaux 5G de prochaine génération au motif que son équipement pourrait être utilisé par la Chine pour espionner. Bien-sûr, Huawei a, à plusieurs reprises, nié ces allégations. Selon le Département américain du Commerce, Huawei a continué d’utiliser des logiciels et des technologies américains pour concevoir des semi-conducteurs bien qu’il ait été placé sur une liste noire en mai 2019.
Une nouvelle règle, dévoilée par le Département du Commerce, élargit l'autorité américaine pour exiger des licences pour la vente à Huawei de semi-conducteurs fabriqués à l'étranger avec la technologie américaine, élargissant considérablement sa portée pour arrêter les exportations vers l'équipementier chinois. « Cette action fait passer l'Amérique en premier, les entreprises américaines en premier et la sécurité nationale américaine en premier », a déclaré un haut responsable du Département du Commerce. La plupart des fabricants de puces s’appuient sur des équipements produits par des sociétés américaines comme KLA, Lam Research et Applied Materials, selon un rapport publié l’an dernier par la société chinoise Everbright Securities.
La réaction de la Chine a été rapide, avec un rapport publié vendredi par le Global Times, un quotidien chinois, indiquant que Pékin était prêt à placer les entreprises américaines sur une "liste d'entités non fiables", dans le cadre de contre-mesures en réponse aux nouvelles limites imposées à Huawei. « La Chine prendra des contre-mesures énergiques pour protéger ses propres droits légitimes », si les États-Unis vont de l'avant avec le plan visant à empêcher les fournisseurs essentiels de puces, y compris TSMC basé à Taiwan, de vendre des puces à Huawei, a déclaré une source au Global Times dans une interview exclusive.
Les mesures comprennent l'ajout de sociétés américaines à la "liste d'entités non fiables" de la Chine, l'imposition de restrictions ou le lancement d'enquêtes sur des sociétés américaines comme Qualcomm, Cisco et Apple conformément aux lois et règlements chinois comme les mesures d'examen de la cybersécurité et la loi anti-monopole, et la suspension des achats d'avions de Boeing.
Source : Reuters
Et vous ?
Que pensez-vous de ces nouvelles mesures prises par les USA et la réaction de la Chine ?
Selon vous, Huawei pourra-t-il s'en sortir sans les semi-conducteurs du reste du monde ?
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Apple et Foxconn auraient enfreint le droit du travail en Chine pour fabriquer les nouveaux iPhone qui doivent sortir bientôt, rapporte China Labor Watch dans son récent rapport
C’est pas sur que Trump soit sérieux, peut être sa technique habituelle d’envoyer une torpille, puis de négocier après, c'est une technique moyenâgeuse, mais ça marche.
Ah mais là c'est vrai, que ça marche.
À présent la Chine se passe complètement des pièces et systèmes américains.
Ça ne pouvait pas se faire tout seul.
Vivement que la Chine nous libère des vieux systèmes informatiques Américains : le duopole x86 & M$ en ligne de mire. Cette histoire va booster l'arrivée de RiscV + Linux sur le calendrier et faire profiter le monde entier.
La Chine injecte 2,2 milliards de dollars dans une entreprise locale de fabrication de puces,
Alors que Washington tente de couper Huawei des fournisseurs mondiaux de semi-conducteurs
La Chine continue de multiplier des manœuvres pour réduire sa dépendance à l'égard de la technologie américaine. Alors que Washington est en train de resserrer ses restrictions technologiques à l'égard de ce pays et de ses entreprises technologiques, les fonds soutenus par l'État chinois ont injecté 2,25 milliards de dollars dans une usine de fabrication de plaquettes de Semiconductor Manufacturing International Corp. (SMIC), l'un des principaux producteurs de semi-conducteurs de Chine, pour soutenir la fabrication de puces avancées, a rapporté Bloomberg.
Le capital social de l'usine de Semiconductor Manufacturing International Corp. passe par conséquent de 3,5 à 6,5 milliards de dollars après l'investissement, a déclaré la société dans une annonce publiée en chinois vendredi. La participation du fabricant de puces dans l'usine de Shanghai passera de 50,1 % à 38,5 %, selon Bloomberg. L'usine a une capacité de production de 6 000 plaquettes de 14 nanomètres par mois et prévoit de la porter à 35 000, soit une augmentation d’environ six fois.
SMIC est l'une des nombreuses entreprises de fabrication de puces qui incarnent l'espoir de Pékin de créer une industrie de semi-conducteurs autonome et de classe mondiale. La société cotée à Hong Kong, un fabricant de puces sur lequel Pékin compte pour réduire sa dépendance à l'égard de la technologie américaine, prévoyait un peu plus tôt ce mois une vente de jusqu'à 1,69 milliard de nouvelles actions sur le marché de Shanghai, selon Bloomberg.
SMIC prévoyait d'utiliser les recettes de cette vente pour développer la fabrication de puces de nouvelle génération afin d'essayer de concurrencer Intel Corp. et Taiwan Semiconductor Manufacturing Co. (TSMC). Cet effort intervient à un moment où l'administration Trump se préparait à renforcer les restrictions sur la vente de technologies à la Chine, menaçant de refuser aux entreprises nationales comme SMIC ou Huawei Technologies Co. l'accès à des composants et circuits essentiels.
« Stratégiquement, nous pensons que le SMIC coupe progressivement ses liens avec les marchés financiers américains, alors que la tension entre les États-Unis et la Chine s'intensifie à cause du Covid-19 et qu'un nouveau cycle de guerre commerciale se prépare », avaient écrit les analystes de Bernstein dans une note, d’après Bloomberg.
Washington a modifié ses règles pour empêcher Huawei de concevoir et de produire ses propres puces
Ce nouvel investissement chinois intervient alors que Washington a pris des mesures pour empêcher les ventes à Huawei Technologies par des fabricants de puces utilisant la technologie américaine. Le ministère du Commerce a déclaré vendredi qu'il exigerait des licences avant d'autoriser l'utilisation de la technologie américaine par l'entreprise chinoise ou ses 114 filiales, dont son unité de conception de puces HiSilicon.
Dans un communiqué publié le 13 mai, la Maison-Blanche a décidé de prolonger un décret signé en mai 2019 qui interdit aux entreprises américaines d'utiliser des équipements de télécommunications fabriqués par des entreprises « présentant un risque pour la sécurité nationale », parmi lesquelles figurent Huawei ou encore ZTE. Selon l’administration Trump, « les technologies ou de services d'information et de communication conçus, développés, fabriqués ou fournis par des personnes détenues, contrôlées ou soumises à la juridiction ou à la direction d'adversaires étrangers » comme Huawei et ses filiales continuent de constituer une menace contre les Etats-Unis. Pour cette raison, l'urgence nationale déclarée le 15 mai 2019 doit se poursuivre jusqu’en 2021.
Les actions de la Maison-Blanche ne se sont pas arrêtées là, la semaine dernière. Vendredi dernier, elle a décidé de bloquer les expéditions de semi-conducteurs vers Huawei Technologies par les fabricants de puces, non seulement aux USA, mais dans tout le monde entier. Le département américain du Commerce a déclaré qu’il modifiait une règle d’exportation pour « cibler stratégiquement l’acquisition de semi-conducteurs par Huawei qui sont le produit direct de certains logiciels et technologies américains ». Le ministère a ajouté que « l’annonce met fin aux efforts de Huawei pour saper les contrôles à l’exportation des États-Unis ».
Ce changement de règle élargit l'autorité américaine pour exiger des licences pour la vente à Huawei de semi-conducteurs fabriqués à l'étranger avec la technologie américaine, élargissant considérablement sa portée pour arrêter les exportations vers l'équipementier chinois. « Cette action fait passer l'Amérique en premier, les entreprises américaines en premier et la sécurité nationale américaine en premier », a déclaré un haut responsable du Département du Commerce. La plupart des fabricants de puces s’appuient sur des équipements produits par des sociétés américaines comme KLA, Lam Research et Applied Materials, selon un rapport publié l’an dernier par la société chinoise Everbright Securities.
La Chine a réagi spontanément à cette décision avec un rapport publié le même vendredi par le biais de Global Times, un quotidien chinois, indiquant que Pékin était prêt à placer les entreprises américaines sur une "liste d'entités non fiables", dans le cadre de contre-mesures en réponse aux au plan américain visant à bloquer les livraisons de semi-conducteurs à Huawei. La Chine a également déclaré être prête à lancer des enquêtes, à imposer des restrictions à des sociétés américaines telles qu'Apple, et à arrêter l'achat d'avions Boeing, d’après le quotidien chinois.
Tous les fabricants de puces du monde, y compris TSMC et SMIC, ont besoin de l'équipement des entreprises américaines pour fabriquer des puces pour tout, des smartphones aux superordinateurs. Mais la dernière mesure touche TSMC de manière disproportionnée, car elle compte sur Huawei pour environ 10 % de ses revenus, selon les estimations de Bloomberg.
« Nous suivons de près le changement des règles d'exportation américaines », a déclaré la TSMC dans un communiqué, suite à la décision américaine. « La chaîne d'approvisionnement de l'industrie des semi-conducteurs est extrêmement complexe, et est desservie par un large éventail de fournisseurs internationaux. Faisant partie de l'écosystème mondial des semi-conducteurs, TSMC entretient des collaborations à long terme avec des partenaires d'équipement du monde entier, y compris ceux situés aux États-Unis ».
« La Chine prendra des contre-mesures énergiques pour protéger ses propres droits légitimes », si les États-Unis vont de l'avant avec le plan visant à empêcher les fournisseurs essentiels de puces, y compris TSMC basé à Taiwan, de vendre des puces à Huawei, a déclaré une source au Global Times dans une interview exclusive.
Avec ce nouvel investissement, la Chine parie sur le fabricant de puces local pour pouvoir réduire la dépendance du pays à l'égard de la technologie américaine. Huawei a pris un bon nombre de décisions stratégiques pour aller de l’avant alors que les mesures de restrictions américaines persistent et qu’il est privé des ressources comme les applications Google sur ses smartphones. Mais jusqu’à quand ses premières puces seront-elles exportées à partir de ses propres usines ?
Source : Bloomberg
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TSMC est un fondeur, celui qui fabrique les puces. C est le plus avancé au monde avec leur finesse en 7nm et bientot 5nm, une tendance que Samsung et surtout Intel ont du mal à suivre (Intel a toujours des soucis avec leur 10nm)empêcher les fournisseurs essentiels de puces, y compris TSMC basé à Taiwan, de vendre des puces à Huawei
Apple, AMD, nVidia, Qualcomm?: toutes leurs puces sont fabriquées là bas!
Et celles de Huawei aussi?
Faute de pouvoir faire ces puces chez TSMC à cause de la pression US, Huawei passera chez Samsung et SMIC.
Au final, SMIC et la Chine sortiront gagnantes et renforcées...
D un point de vue politique, Taiwan est vraiment un point critique puisque depuis toujours considéré par la Chine comme appartenant à la Chine.
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