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  1. #281
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    en meme temps c'est le but inavoué de ces gens de penetrer le dernier espace de liberté absolu qu'il nous reste.

  2. #282
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    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous des préoccupations soulignées par l'UNESCO ?
    Que pensez-vous des risques liés aux implants cérébraux ?
    Les implants cérébraux introduisent-ils de nouveaux risques de sécurité des données ?
    Selon vous, les avantages des implants cérébraux l'emportent-ils sur les inconvénients ?
    Les entreprises vont-elles détourner les implants cérébraux pour espionner les pensées ?
    J'ai l'impression que l'UNESCO s'en tracasse un peu tôt mais mieux vaut trop tôt que trop tard.

    J'ai de gros doutes sur le fait que les implants soient capables de transmettre une pensée complexe mais qu'ils n'en ont pas tant besoin que ça. Quant au fait de pouvoir "écrire" quelquechose d'utilisable, on ne doit pas encore y être.
    Mais je penses avant tout que ses implants doivent devenir la propriété de celui qui le porte et qu'ils ne devraient pas avoir de moyens de communication à "grande distance" ni en émission ni en réception, sous peine de tous les abus imaginables. (Oui je me rend aussi bien compte que de toute façon si le fournisseur veut forcer une transmission regulière il n'aura aucun mal à le faire.)

    Pour certaines personnes les implants ont un avantage à peine contrebalançable mais je penses que je ne ferais jamais confiance à Musk pour ce genre de chose.
    Cet homme aime trop le pouvoir et n'a aucune éthique, la question n'est pas s'il fera du chantage mais quand il le fera.

  3. #283
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    De base, je pense qu'ils devraient lever l'alerte pour toutes les implantations de puces dans le cerveau, quelles soient d'IA ou non lol

  4. #284
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    Le rêve de tous les petits nazillons m-cr--s en puissance...

  5. #285
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    Citation Envoyé par Madmac Voir le message
    Je suis Canadien, et j'ai la preuve du contraire. La peur est le meilleur outil pour imposer la dictature. Après mon expérience en tant que personne ayant refuser le vaccin, je suis arrivé à la conclusion que 90% de la population sont de bon montons.
    En fait il y a les deux. Le contrôle de l'information en temps normal, et la peur quand ça ne marche plus. Effectivement, la peur du covid est un bon exemple. Je ne sais pas pour le Canada, mais en France il y a surtout eu des morts car la population vieillit, et que le système de santé est exsangue.

    Et il n'y a qu'à voir les idiots qui ont la conviction que l'on puisse changer l'impact de la fin d'une ère glacière.
    Il faut savoir, dans un post précédent, tu disait presque que le réchauffement climatique n'existait pas, là tu dit qu'il existe.
    Le problème c'est que l'effet de serre est prouvé depuis très longtemps, cela était déjà théorisé au XIXème siècle, son existence ne fait plus de doute aujourd'hui. Le problème c'est la récupération politique par les coupables eux même du RC, afin de préserver le système néo-libérale. On est dans une situation où les pire pollueurs se fond passer pour des sauveurs.

  6. #286
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    "En décembre 2022, des documents internes examinés par les enquêteurs ont révélé qu'environ 1 500 animaux - dont plus de 280 moutons, cochons et singes - sont morts à la suite de tests de Neuralink depuis 2018."

    OK

    On cherche des volontaires "humains" pour remplacer, SVP , envoyé votre candidature a Neuralink.

    C'est triste mais qu'elles sont alternatives possibles ...

  7. #287
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    Je ne suis pas assez courageux pour me porter volontaire pour les yeux artificiels.

    si c'est aussi efficace que le "full self driving", je crois que je me cognerai moins avec ma canne blanche.

    Et surtout il va faire payer les versions bétas aussi ?

    Plus sérieusement
    Je me demande si la plasticité cérébrale n'est pas un frein à ces solutions.

  8. #288
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    Par défaut Neuralink va lancer des essais d'un implant cérébral pour les patients paralysés sur des cobayes humains
    Neuralink d'Elon Musk va lancer des essais d'un implant cérébral pour les patients paralysés sur des cobayes humains,
    l'entreprise a reçu l'approbation pour commencer à les recruter

    Neuralink, la start-up de puces cérébrales de l'entrepreneur milliardaire Elon Musk, a déclaré mardi avoir reçu l'approbation d'un comité d'examen indépendant pour commencer le recrutement pour le premier essai humain de son implant cérébral destiné aux patients paralysés. Les personnes souffrant de paralysie due à une lésion de la moelle épinière cervicale ou à une sclérose latérale amyotrophique pourraient être éligibles à l'étude, a-t-elle indiqué, mais n'a pas révélé combien de participants seraient inscrits à l'essai, qui durera environ six ans.

    L'objectif de Neuralink, une entreprise fondée par Elon Musk en 2016, est de créer un appareil pouvant être implanté dans le cerveau et de l'utiliser pour contrôler un ordinateur avec une activité cérébrale. Selon Musk, ces implants pourraient avoir des applications médicales, comme aider les personnes souffrant de paralysie, de maladies neurodégénératives ou de troubles mentaux, mais aussi des applications plus futuristes, comme augmenter les capacités cognitives, sensorielles ou émotionnelles des humains.

    Les implants de Neuralink sont constitués d’une puce électronique appelée “Link” qui est insérée dans le crâne et reliée à des électrodes implantées dans le cerveau. Ces électrodes enregistrent et stimulent l’activité neuronale et transmettent les données sans fil à une application qui les décode en actions ou en intentions. La puce mesure 23 mm de diamètre pour 8 mm d’épaisseur et peut être implantée facilement, en ne laissant qu’une petite cicatrice sous le cuir chevelu.

    « Nous voulons surpasser les performances humaines des personnes valides grâce à notre technologie », a déclaré la société dans un message sur l'ancien Twitter datant d'avril.

    Neuralink a déjà réalisé des expériences sur des animaux, notamment des singes et des cochons, qui ont montré qu’ils pouvaient contrôler mentalement un ordinateur ou un jeu vidéo grâce aux implants. En effet, en 2019, Musk a révélé que l'entreprise testait son appareil sur des singes. En 2020, des implants ont été posés sur des cochons. Et en 2021, Neuralink a publié une vidéo montrant un singe jouant au Pong avec son cerveau. Avec deux puces Neuralinks implantées dans la zone du cortex moteur de son cerveau, le singe était capable de jouer à Pong en utilisant exclusivement son cerveau.

    Pager, un macaque de 9 ans, s'est fait implanter une puce cérébrale environ six semaines avant le tournage de la vidéo. Il est ensuite passé par un processus d’apprentissage qui consistait à jouer à des jeux vidéo à l'aide d'une manette en échange de purée de banane en guise de récompense. En parallèle, le dispositif Neuralink enregistrait des informations sur les neurones qui s'activaient, ce, pour s’en servir comme informations de prédiction des mouvements de la main. Après l'apprentissage avec succès des schémas, le joystick utilisé par Pager pour jouer a été déconnecté de l'ordinateur. Le singe semble continuer à jouer au jeu en utilisant uniquement son esprit.


    Neuralink a reçu l'approbation pour commencer son premier essai clinique chez l’homme

    En mai, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a donné son feu vert à son premier essai clinique sur l'homme, une étape critique après des difficultés antérieures à obtenir l'approbation.

    Cette fois-ci, Neuralink a franchi un nouveau palier puisque la startup de neurotechnologie a reçu l’approbation d’un comité d’examen indépendant et d’un hôpital pour commencer son premier essai clinique chez l’homme de son implant cérébral, destiné à aider les patients paralysés. La société recrute maintenant des participants pour cette étude de six ans, qui se concentrera sur les personnes souffrant de paralysie due à une lésion de la moelle épinière cervicale ou à la sclérose latérale amyotrophique (SLA)

    Citation Envoyé par Neuralink
    Nous sommes heureux d'annoncer que nous avons reçu l'approbation du comité d'examen institutionnel indépendant et que notre premier site hospitalier a commencé le recrutement pour notre premier essai clinique chez l'homme. L'étude PRIME (abréviation de Precise Robotically Implanted Brain-Computer Interface) – un essai expérimental révolutionnaire sur un dispositif médical pour notre interface cerveau-ordinateur (BCI [ndlr. pour brain-computer interface]) entièrement implantable et sans fil – vise à évaluer la sécurité de notre implant (N1) et de notre robot chirurgical (R1) et évaluer la fonctionnalité initiale de notre BCI pour permettre aux personnes paralysées de contrôler des appareils externes avec leurs pensées.

    Au cours de l’étude, le robot R1 sera utilisé pour placer chirurgicalement les fils ultra-fins et flexibles de l’implant N1 dans une région du cerveau qui contrôle l’intention de mouvement. Une fois en place, l’implant N1 est esthétiquement invisible et est destiné à enregistrer et transmettre sans fil les signaux cérébraux à une application qui décode l’intention de mouvement. L'objectif initial de notre BCI est de donner aux gens la possibilité de contrôler un curseur ou un clavier d'ordinateur en utilisant uniquement leurs pensées.
    La société, qui avait auparavant espéré obtenir l'autorisation d'implanter son dispositif chez 10 patients, négociait un nombre inférieur de patients avec la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis après que l'agence ait soulevé des problèmes de sécurité, selon des employés actuels et anciens. On ne sait pas combien de patients la FDA a finalement approuvé.

    Nom : cerveau.png
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    Même si BCI s'avère sans danger pour une utilisation humaine, il faudrait potentiellement plus de 10 ans pour un usage commercial

    Neuralink affirme que son implant cérébral est sûr et réversible, et qu’il n’affecte pas les fonctions cognitives ou émotionnelles des patients. La société dit également que son implant cérébral pourrait avoir des applications potentielles au-delà de la restauration du mouvement.

    Musk a de grandes ambitions pour Neuralink, affirmant que cela faciliterait l'insertion chirurgicale rapide de ses puces pour traiter des maladies telles que l'obésité, l'autisme, la dépression et la schizophrénie. Il les voit même utilisés pour la navigation sur le Web et la télépathie. Un dirigeant de Neuralink a récemment donné des objectifs à court terme plus modestes, comme aider les patients paralysés à communiquer via un texte informatisé sans taper au clavier.

    Même si l’appareil BCI s’avère sans danger pour une utilisation humaine, il faudrait potentiellement plus d’une décennie à la startup pour obtenir l’autorisation d’utilisation commerciale, selon les experts.

    Les experts ont déclaré qu’il faudrait peut-être plusieurs années à Neuralink pour obtenir l’autorisation d’utilisation commerciale. Kip Ludwig, ancien directeur de programme d'ingénierie neuronale aux National Institutes of Health (NIH) des États-Unis, a déclaré qu'il s'attendait « avec optimisme » à ce que Neuralink prenne au moins 10 ans supplémentaires pour commercialiser son implant cérébral. L'entreprise est également confrontée à d'autres défis, notamment les enquêtes fédérales sur sa gestion de la recherche animale.

    Le projet de Neuralink soulève également des questions connexes, telles que les risques de piratage, de manipulation ou de perte d’identité.

    Neuralink vise à créer des interfaces cerveau-machine (ICM) pour connecter le cerveau humain à des ordinateurs ou à des intelligences artificielles. C’est un projet ambitieux et innovant, mais il n’est pas le seul dans ce domaine. Il existe d’autres entreprises qui font concurrence à Neuralink, soit en proposant des technologies similaires, soit en explorant d’autres approches pour interfacer le cerveau et la machine. Voici quelques exemples de ces concurrents :
    • Paradromics : C’est une entreprise implantée à Austin, au Texas, et a été fondée en 2015. Elle développe des ICM à base de micro-électrodes qui peuvent enregistrer et stimuler l’activité de milliers de neurones simultanément. Elle vise à créer des applications médicales pour traiter des maladies neurologiques comme la cécité, la surdité, la paralysie ou la dépression.
    • Science Corp : C’est une entreprise créée en 2020 par Max Hodak, l’un des cofondateurs de Neuralink qui a quitté l’entreprise en 2021. Elle se concentre sur la recherche fondamentale en neurosciences et en intelligence artificielle, sans révéler beaucoup de détails sur ses projets. Elle a levé 47 millions de dollars en 2021 pour financer ses activités. Pour être plus précis, Hodak a lancé Neuralink aux côtés d'Elon Musk en 2016. Mais en 2021, dans un contexte de controverse croissante et d'essais humains longtemps retardés, il a quitté l'entreprise (ne laissant que deux des huit cofondateurs d'origine) et a discrètement lancé Science Corp pour poursuivre un travail similaire mais distinct.
    • Synchron : C’est une entreprise basée en Australie et aux États-Unis, fondée en 2012. Elle propose une ICM non invasive, appelée Stentrode, qui consiste en un petit dispositif implanté dans une veine du cou, près du cerveau. Ce dispositif peut capter les signaux électriques du cerveau et les transmettre sans fil à un ordinateur ou à un smartphone. Il peut aussi recevoir des stimulations électriques pour moduler l’activité cérébrale. Synchron vise à utiliser sa technologie pour aider les personnes atteintes de paralysie, d’épilepsie, de Parkinson ou d’Alzheimer

    Source : Neuralink

    Et vous ?

    Quels sont les avantages et les inconvénients de l’implant cérébral de Neuralink pour les patients paralysés ? Est-ce que cela vaut le risque de subir une intervention chirurgicale invasive ?
    Quelles sont les implications de l’implant cérébral de Neuralink ? Comment garantir le respect de la vie privée, de l’autonomie et de l’identité des utilisateurs ? Qui devrait avoir le contrôle et la responsabilité de ces dispositifs et/ou des données récoltées ?
    Quels sont les défis techniques et réglementaires auxquels Neuralink doit faire face pour développer et commercialiser son implant cérébral ? Comment se compare-t-il aux autres technologies similaires sur le marché ou en cours de développement ?
    Quelles sont les applications potentielles de l’implant cérébral de Neuralink au-delà de la restauration du mouvement ? Quels sont les domaines médicaux, éducatifs, professionnels ou récréatifs qui pourraient bénéficier de cette technologie ?

  9. #289
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    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Quels sont les avantages et les inconvénients de l’implant cérébral de Neuralink pour les patients paralysés ? Est-ce que cela vaut le risque de subir une intervention chirurgicale invasive ?
    Il y a des individus paralysés qui souhaiteraient se faire euthanasier.
    Comme lui par exemple :
    Italie : un homme paralysé autorisé à recourir au suicide assisté

    Ou lui :
    La mort d'un jeune homme paralysé relance la polémique sur le suicide assisté

    Ça ne doit pas être très agréable d'être paralysé.
    Du coup autant prendre le risque de se faire griller le cerveau, c'est gagnant-gagnant soit tu peux rebouger, soit tu meurs.

  10. #290
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    Par défaut L'histoire macabre de la mort des singes de la société Neuralink d'Elon Musk, d'après un rapport de Wired
    L'histoire macabre de la mort des singes de la société Neuralink d'Elon Musk, après qu'Elon Musk a déclaré qu'"aucun primate n'est mort suite aux implants de Neuralink"

    Neuralink, la société de neurotechnologie d'Elon Musk, a annoncé mardi qu'elle commencerait bientôt des essais sur l'homme après avoir obtenu l'approbation de la FDA, il y a quelques mois. Dans le cadre d'une étude baptisée "PRIME Study", qui devrait durer six ans, l'entreprise recrute des sujets d'essai, en particulier des personnes atteintes de quadriplégie, une forme de paralysie qui affecte les personnes à partir du cou. Toutefois, l'entreprise s'est retrouvée en eaux troubles ce mois-ci, avec des questions sur la nature de la mort des singes d'essai de Neuralink. Alors que Musk avait affirmé au début du mois sur X qu'aucun singe de test n'était mort à cause d'un implant Neuralink, un rapport alarmant de Wired suggère le contraire.


    Tests sur les singes de Neuralink : Cause de la mort

    Des documents déjà disponibles dans le domaine public ont été obtenus par le Physicians Committee for Responsible Medicine (PCRM). Selon un rapport alarmant de Wired, pas moins d'une douzaine de singes de test de Neuralink ont dû être euthanasiés après avoir contracté des problèmes de santé tels que paralysie partielle, gonflement du cerveau et diarrhée sanglante. Le rapport révèle également qu'un singe mâle a dû être euthanasié en mars 2020 après que son implant crânien se soit détaché, bien qu'il soit expressément indiqué que la défaillance de l'implant était due à un problème mécanique.

    Un autre sujet de test, appelé Animal 15, a dû être euthanasié après que le primate a commencé à s'appuyer la tête contre le sol sans raison apparente. Dans un autre cas, un morceau de l'implant s'est cassé au cours de l'intervention chirurgicale, ce qui a conduit le primate à gratter le site chirurgical à plusieurs reprises. Bien que l'implant ait été réparé lors d'une intervention ultérieure, l'animal a dû être euthanasié car il avait contracté des infections fongiques et bactériennes.

    Le Physicians Committee for Responsible Medicine a envoyé une lettre à la SEC, affirmant que la déclaration de Musk sur les sujets d'expérience était fausse et trompeuse, et que les investisseurs de l'entreprise devraient connaître la vérité. Ryan Merkley, responsable des alternatives à l'expérimentation animale au PCRM, a déclaré à Wired : "Ils prétendent qu'ils vont mettre sur le marché un dispositif sûr, et c'est pourquoi vous devriez investir. Et nous voyons son mensonge comme un moyen de blanchir ce qui s'est passé dans ces études exploratoires".

    Cela pourrait donner à la SEC une raison supplémentaire d'ouvrir une troisième enquête sur les essais de Neuralink sur les animaux, selon le rapport.


    Source : Rapport de Wired

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Que pensez-vous de ces nouvelles informations concernant les essais de Neuralink sur les animaux ? Trouvez-vous qu'elles sont crédibles et pertinentes ?

    Selon vous, ces nouveaux rebondissements auront-ils un impact sur les projets d'Elon Musk visant à tester les implants cérébraux sur des cobayes humains ?

    Voir aussi

    Neuralink d'Elon Musk va lancer des essais d'un implant cérébral pour les patients paralysés sur des cobayes humains, l'entreprise a reçu l'approbation pour commencer à les recruter

    Neuralink, l'entreprise d'Elon Musk, veut implanter des micro-puces dans des cerveaux humains et parallèlement prépare des robots qui pratiqueront ces interventions chirurgicales

    Neuralink, la société d'implants cérébraux d'Elon Musk, serait à la recherche d'un partenaire pour les essais cliniques sur l'homme, et aurait contacté le Barrow Neurological Institute de Phoenix

    Neuralink d'Elon Musk obtient le feu vert de la FDA pour tester ses implants cérébraux sur des humains, après des essais réalisés uniquement sur les animaux

  11. #291
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    J'ai toujours considéré Elon comme l'altruiste, que soeur Thérésa est une grosse égocentrique à côté de lui.

    Plus sérieusement, je me demande si ce n'est pas lui le Spectre dans James Bond ?

    On aurait inventé ce gars dans un film d'action, personne n'y aurait cru, tant il est caricatural ! Mais recentrons-nous sur l'essentiel, mieux vaut casser du sucre sur Apple, c'est plus tendance, comme l'était autrefois un certain Bil G.

  12. #292
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    C'est vrai que Elon Musk et toute cette histoire de recherche sur les animaux me désole.
    Je vais aller me faire une belle cote de porc, importer d'Europe de l'est pour me consoler.

  13. #293
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    Par défaut Neuralink : la start-up d'implants cérébraux d'Elon Musk est prête à commencer la chirurgie sur des humains
    Neuralink : la start-up d'implants cérébraux d'Elon Musk est prête à commencer la chirurgie sur des humains,
    pour créer une interface cerveau-ordinateur

    Elon Musk se prépare à l'un des lancements les plus marquants de sa carrière : une chirurgie cérébrale. La société Neuralink Corp. de Musk est à la recherche d’un volontaire pour son premier essai clinique, qui acceptera de se faire remplacer un morceau de crâne par un ordinateur de la taille d’une pièce de monnaie censé y rester pendant des années. Son travail consistera à lire et à analyser l’activité cérébrale de la personne, puis à relayer ces informations sans fil vers un ordinateur portable ou une tablette à proximité.

    En septembre, Neuralink a déclaré avoir reçu l'approbation d'un comité d'examen indépendant pour commencer le recrutement pour le premier essai humain de son implant cérébral destiné aux patients paralysés. Les personnes souffrant de paralysie due à une lésion de la moelle épinière cervicale ou à une sclérose latérale amyotrophique pourraient être éligibles à l'étude, a-t-elle indiqué, mais n'a pas révélé combien de participants seraient inscrits à l'essai, qui durera environ six ans.

    L'objectif de Neuralink, une entreprise fondée par Elon Musk en 2016, est de créer un appareil pouvant être implanté dans le cerveau et de l'utiliser pour contrôler un ordinateur avec une activité cérébrale. Selon Musk, ces implants pourraient avoir des applications médicales, comme aider les personnes souffrant de paralysie, de maladies neurodégénératives ou de troubles mentaux, mais aussi des applications plus futuristes, comme augmenter les capacités cognitives, sensorielles ou émotionnelles des humains.

    Les implants de Neuralink sont constitués d’une puce électronique appelée “Link” qui est insérée dans le crâne et reliée à des électrodes implantées dans le cerveau. Ces électrodes enregistrent et stimulent l’activité neuronale et transmettent les données sans fil à une application qui les décode en actions ou en intentions. La puce mesure 23 mm de diamètre pour 8 mm d’épaisseur et peut être implantée facilement, en ne laissant qu’une petite cicatrice sous le cuir chevelu.

    « Nous voulons surpasser les performances humaines des personnes valides grâce à notre technologie », a déclaré la société dans un message sur l'ancien Twitter datant d'avril.

    En mai, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a donné son feu vert à son premier essai clinique sur l'homme, une étape critique après des difficultés antérieures à obtenir l'approbation.


    À la recherche d'un patient

    Un patient aurait probablement l’implant de Neuralink inséré dans son cortex prémoteur dont le rôle est de planifier et d'organiser le mouvement. L’objectif est de montrer que l’appareil peut collecter en toute sécurité des données utiles sur cette partie du cerveau du patient, une étape clé dans les efforts de Neuralink pour convertir les pensées d’une personne en une série de commandes qu’un ordinateur peut comprendre.

    Plusieurs entreprises et équipes de recherche ont déjà créé des implants qui peuvent aider les patients à effectuer des tâches de base avec leurs pensées, comme cliquer sur des objets sur un écran avec un curseur. Neuralink, à la manière familière de Musk, a émis des promesses bien plus folles. Au cours des quatre dernières années, dès la première démonstration publique de l’entreprise, elle a laissé entendre qu’il y aurait bientôt des cliniques omniprésentes où n’importe qui pourrait se soumettre à une robochirurgie de 15 minutes et en ressortir hybride homme-machine. Ces cyborgs seraient capables de télécharger des connaissances comme le fait Keanu Reeves dans Matrix ou de télécharger leurs pensées dans un stockage, même vers d'autres cerveaux.

    « Cela va paraître assez bizarre, mais à terme, nous parviendrons à une symbiose avec l'intelligence artificielle », a déclaré Musk lors de cette première démonstration en 2019, lorsque la société a déclaré que les essais sur l'homme pourraient commencer en 2020.

    Les calendriers irréalistes sont l’une des techniques de gestion préférées de Musk. À son honneur, il a finalement réalisé plusieurs rêves improbables. Mais si les fusées et les voitures sont des affaires sérieuses, les implants neuronaux exigent une perfection à un tout autre niveau. On ne se précipite pas pour commercialiser un implant cérébral en espérant le meilleur.

    Deux autres sociétés, Synchron et Onward, ont plus d’un an d’avance sur les essais sur l’homme d’implants cérébraux et de technologies associées. Neuralink a cependant attiré beaucoup plus d’attention que les décennies de recherche progressive, largement universitaire, qui l’ont précédé, et ce n’est pas toujours à son honneur. Certains neuroscientifiques ont déclaré que Neuralink faisait la promotion de la technologie. Des groupes de défense des droits des animaux l’ont accusé de cruauté envers les singes, les porcs et autres mammifères sur lesquels il a jusqu’à présent testé des implants. La ligne directrice de tout ceci est Musk, dont la personnalité en ligne n’a pas fait grand-chose pour suggérer qu’il se présente comme le candidat idéal pour produire en masse des appareils de contrôle par la pensée.

    Toutes ces préoccupations sont valables. Pourtant, l’essai de Neuralink est également passionnant. L’entreprise semble avoir réalisé des progrès rapides dans ce domaine, lents et réguliers, et elle a désormais construit un implant cérébral suffisamment avancé pour se voir octroyer le droit de passer à des tests sur les humains. Si le produit fonctionne comme prévu, des itérations ultérieures pourraient améliorer la vie de millions de personnes souffrant de paralysie, d’accident vasculaire cérébral, de maladie de Lou Gehrig et de perte auditive et visuelle. En attendant, sa notoriété incite déjà les investisseurs à rechercher le prochain Neuralink.

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    Une industrie boostée

    Musk a cofondé Neuralink en 2016 avec sept scientifiques et 100 millions de dollars de son propre argent. Le caractère spectaculaire de son investissement et ses grandes promesses concernant les fondements de la technologie se sont révélés irrésistibles pour les investisseurs en capital-risque. Neuralink a depuis levé plus de 500 millions de dollars, dont 280 millions de dollars cette année lors d’un tour de financement mené par Founders Fund (une société de capital-risque basée à San Francisco fondée par Peter Thiel, le milliardaire controversé qui était également cofondateur de PayPal). Cette attention a contribué à attirer les investisseurs vers d'autres efforts d'interface cerveau-ordinateur, notamment des projets universitaires de longue date ainsi que de nouvelles startups. L'année dernière, 37 de ces entreprises ont levé plus de 560 millions de dollars, selon la société de recherche PitchBook.

    La plupart de ces entreprises ont le même objectif principal : créer un appareil d'analyse cérébrale capable de laisser le laboratoire derrière lui. L'implant idéal disposera de beaucoup de puissance informatique pour enregistrer et saisir de nombreuses données et également pour transmettre les données via des signaux sans fil puissants. Tout cela doit être fait en utilisant le moins de batteries possible et sans chauffer trop, ce qui pourrait irriter ou blesser un patient. Au-delà du matériel, les entreprises chargées de l'interface cerveau-ordinateur ont également besoin de solides compétences en matière de logiciels d'apprentissage automatique et d'effectuer des milliers et des milliers de tests.

    L’implant de Neuralink se trouve de manière invisible sous le cuir chevelu, au ras du crâne. Il est également doté d’une puissance de calcul suffisante pour gérer des tâches bien au-delà de la réflexion et du clic. Dans un avenir proche, l’idée est de permettre une saisie à grande vitesse ainsi qu’une utilisation transparente d’un curseur. Neuralink travaille également sur un implant rachidien complémentaire destiné à redonner du mouvement et des sensations aux personnes paralysées. « L'objectif à court terme de l'entreprise est de construire une interface cérébrale généralisée et de redonner de l'autonomie aux personnes souffrant de maladies neurologiques débilitantes et de besoins médicaux non satisfaits », explique DJ Seo, cofondateur de Neuralink et vice-président de l'ingénierie. « En réalité, l'objectif à long terme est de rendre cela accessible à des milliards de personnes, de libérer le potentiel humain et d'aller au-delà de nos capacités biologiques ».


    Développer son propre robot et ses propres semi-conducteurs

    Bien que certains concurrents aient battu Neuralink lors d’essais sur des humains, la technologie brute de l’entreprise se rapproche le plus d’un ordinateur à usage général dans le cerveau. L'implant dispose de plus de 1 000 électrodes pour collecter des données cérébrales, contre environ 16 dans les appareils concurrents. Le matériel Neuralink est une poupée emboîtable de systèmes de traitement, de communication et de charge, comprenant une batterie et une amplification du signal. Les concurrents, quant à eux, doivent toujours connecter leurs implants via des fils à des batteries et à des amplificateurs volumineux de la taille d’un stimulateur cardiaque, qui sont souvent implantés chirurgicalement dans la poitrine d’un patient. La batterie de Neuralink dure quelques heures et peut être rechargée sans fil en quelques heures via une casquette de baseball personnalisée.

    Une autre décision préférée de Musk consiste à intégrer la fabrication clé en interne, ce qui augmente évidemment le risque financier, mais permet de gagner du temps. Neuralink fabrique même ses propres semi-conducteurs, une étape extrêmement rare dans le secteur des dispositifs médicaux. Il les adapte spécifiquement à ses besoins en matière de faible puissance et de faible chaleur.

    La priorité lors de l’intervention chirurgicale est d’éviter de créer des saignements ou des tissus cicatriciels dans le cerveau du patient. À cette fin, Neuralink a également construit son propre robot chirurgical.

    Une fois qu’un chirurgien humain a percé un trou dans le crâne d’un patient, le robot effectue la tâche ultra-délicate consistant à placer les fils entrelacés d’électrodes, que Neuralink appelle fils, dans le cerveau. Le robot est doté de caméras, de capteurs et d'une petite aiguille fraisée au laser qu'il accroche dans une boucle à l'extrémité de chaque fil. Un par un, l’aiguille pousse les 64 fils, chacun bordé de 16 électrodes, dans le cerveau, tout en évitant soigneusement les vaisseaux sanguins. Aucun humain ne serait autorisé à essayer cela étant donné que chaque fil a une épaisseur de 5 microns, soit environ 1/14 du diamètre d'une mèche de cheveux humains. Pour éviter d'endommager les tissus, les fils ont été conçus pour être à la fois fins, souples et robustes et ont été recouverts d'un polymère spécial pour les empêcher de se détériorer au fil des années.

    La douzaine de robots de Neuralink a réalisé 155 de ces interventions chirurgicales sur des moutons, des porcs et des singes en 2021 et 294 l’année dernière. Chez les sujets humains, la préparation chirurgicale et la craniectomie devraient prendre quelques heures, suivies d'environ 25 minutes pour l'implantation proprement dite. « Les deux dernières années ont été consacrées à la création d'un produit prêt à l'emploi », explique Seo. « Il est temps d’aider un véritable être humain. »

    Source : Neuralink

    Et vous ?

    Que pensez-vous de l’objectif de Neuralink de connecter le cerveau humain à l’ordinateur ? Est-ce une avancée scientifique ou une menace pour l’humanité ?
    Quels sont les risques et les bénéfices potentiels des implants cérébraux pour les patients paralysés ? Comment évalueriez-vous le rapport coût-efficacité de cette technologie ?
    Comment réagiriez-vous si vous appreniez que l’un de vos proches ou de vos collègues a participé à l’essai clinique de Neuralink ? Quelles questions lui poseriez-vous sur son expérience ?
    Quelle est votre opinion sur le financement de Neuralink par des investisseurs comme Peter Thiel, connu pour ses positions controversées sur la politique, la technologie et la société ? Pensez-vous que Neuralink devrait être plus transparent sur ses sources de financement et ses objectifs ?

  14. #294
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    La question ne serait elle pas plutôt, qu'est ce que Musk n'est pas prêt à faire ( au détriment des autres) ?
    Neuralink est prêt à faire ce qui est annoncé là depuis des années, s'il n'y avait pas des incroyables empêcheurs de tourner en rond pour s'alerter des conditions des cobayes animaux ça fait longtemps que Musk aurait déjà piqué un quelconque bonhomme dans le désespoir a qui il aurait promis n'importe quoi.

    L'autre question, c'est une fois plus pourquoi ? Musk trouve ça fun (oui moi aussi), Musk trouve ça potentiellement lucratif (très certainement) mais qu'est ce que ça apporte à l'humanité et la société en général, rien. Est ce que ça fait ou peut faire du mal à l'humanité ou la société en général, oui. Donc ça ne devrait pas se faire. Mais tant que personne ne emperchera, Musk le fera.

  15. #295
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    L'autre question, c'est une fois plus pourquoi ? Musk trouve ça fun (oui moi aussi), Musk trouve ça potentiellement lucratif (très certainement) mais qu'est ce que ça apporte à l'humanité et la société en général, rien. Est ce que ça fait ou peut faire du mal à l'humanité ou la société en général, oui. Donc ça ne devrait pas se faire. Mais tant que personne ne emperchera, Musk le fera.
    Si Neuralink peut redonner la vue ou la marche alors l'intérêt pour l'humanité et la société est loin d'être négligeable (même si ce n'est qu'une "béquille" qui compense les efforts que la société ne veut pas faire).
    Mais je penses que ce qu'à Musk en tête c'est surtout l'homme augmenté et il ouvre en même temps la porte à tous les abus.
    Musk veut jouer à dieu et il a les moyens d'essayer donc il essaye et je souhaite bien du courage aux premières personnes qui vont bénéficier de son "don".

  16. #296
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    Au moins des patients humains devront être consentant pour l'usage de telles pratiques: dans le cas actuel des animaux et à moins de considérer un sort équivalent et donc un traitement de même, ce n'est pas le cas. Mais pour ces derniers l'augmentation des capacités est éludée et les destinent à l'abattoir dans le meilleur des cas, dans le cas d'humains le résultat serait une élévation des capacités et l'émancipation des conditions terrestres: quelle ironie.
    Sans avoir de préjugés contre la volonté de résoudre les maux, je pense que la même devrait animer l'expérimentation animale.
    Prochaine étape: former une team d'e-sport et la présenter aux jo.

  17. #297
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    Citation Envoyé par ManPaq Voir le message
    Au moins des patients humains devront être consentant pour l'usage de telles pratiques
    Pas sur que l'on puisse qualifier de consentants les travailleurs de Tesla qui ont dormi dans leur usine pendant le covid. Sur que les Ouïgours et autres humains opprimés ne sont pas consentants de grand chose.

  18. #298
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    Par défaut Les entreprises d'implants cérébraux s'empressent pour implanter leurs dispositifs dans le cerveau des humains
    Les entreprises d'implants cérébraux s'empressent pour implanter leurs dispositifs dans le cerveau de sujets humains
    malgré les préoccupations liées à la sécurité et à l'éthique

    Le domaine des implants cérébraux devient de plus en plus compétitif et l'on note l'arrivée de nouveaux acteurs qui accélèrent le rythme de l'innovation. Si Elon Musk, avec son entreprise Neuralink, était jusque-là l'investisseur le plus en vue du secteur, il n'est plus le seul désormais. Le secteur des interfaces cerveau-ordinateur (ICO) a suscité l'intérêt du public et des investisseurs ces dernières années et un certain nombre d'entreprises, comme Synchron et Forest Neurotec, développent de petites puces électroniques implantables dans le cerveau humain. Mais ces entreprises n'ont pas encore apporté des réponses convaincantes aux préoccupations relatives à la sécurité et à l'éthique.

    Interfaces cerveau-ordinateur (ICO) : le nouveau terrain de jeu des investisseurs

    Pour faire simple, une interface cerveau-ordinateur (ICO) est un système informatique qui acquiert des signaux cérébraux, les analyse et les traduit en commandes qui sont transmises à un dispositif de sortie pour effectuer une action souhaitée. Elle n'utilise donc pas les voies de sortie normales du cerveau que sont les nerfs périphériques et les muscles. L'origine des ICO remonte aux années 1970, lorsque les premiers dispositifs ont été testés sur des animaux de laboratoire. Au fil des années, elles sont devenues plus sophistiquées et visent à permettre aux paralytiques de bouger des bras robotisés, de jouer à des jeux vidéo et de communiquer avec leur esprit.


    Neuralink, une startup américaine de neurotechnologie fondée par Elon Musk en 2016, a annoncé en septembre avoir achevé les tests sur les animaux et obtenu le feu vert des autorités pour commencer les tests de ses implants cérébraux sur les humains. Neuralink vise initialement à permettre aux personnes paralysées de contrôler un curseur ou un clavier par la seule force de leur pensée, aider les personnes souffrant de maladies neurodégénératives ou de troubles mentaux… Mais ce n'est pas tout. Musk a déclaré qu'il souhaite à terme fusionner les humains avec l'IA dans le but d'augmenter les capacités cognitives, sensorielles ou émotionnelles des humains.

    En attendant, le secteur est devenu plus compétitif et certains acteurs testent déjà leurs implants cérébraux. Cette année, Synchron, un rival de Neuralink, a démontré la sécurité à long terme de son implant chez les patients. D'autres startups ont testé de nouveaux dispositifs sur des sujets humains, tandis que de nouvelles entreprises sont apparues sur la scène. Parmi elles, on peut citer Motif Neurotech et Forest Neurotech. Face à la concurrence, Neuralink accélère le pas et lève de nouveaux fonds. Des documents déposés auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis montre que l'entreprise a levé récemment 43 millions de dollars.

    Cela porte à plus de 323 millions de dollars le montant total des fonds levés par Neuralink. Selon certains rapports, les investissements publics, en particulier ceux de la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) des États-Unis et de la Brain Initiative des National Institutes of Health, ont également contribué à faire avancer le domaine. Cette dernière aurait injecté plus de 3 milliards de dollars dans la recherche en neurosciences depuis son financement initial en 2014. En outre, Synchron, basé à New York, aurait levé environ 145 millions de dollars depuis sa création en 2016. L'entreprise a pris de l'avance sur Neuralink dans les tests sur les humains.

    « La science et la technologie ont atteint un niveau de maturité tel que nous pouvons commencer à avoir des effets réels et spectaculaires sur la condition humaine. Des gens comme Elon Musk reconnaissent ces points d'inflexion et investissent des capitaux pour les commercialiser », affirme Jacob Robinson, PDG et fondateur de la startup Motif Neurotech et professeur d'ingénierie à l'université Rice. Selon Sumner Norman, cofondateur de la startup Forest Neurotech, l'on pourrait être amené à penser qu'il s'agit d'une année de rupture pour le secteur de la neurotechnologie. Mais il affirme qu'il s'agit de résultat de décennies de travail dans le milieu universitaire.

    Les fabricants d'implants cérébraux s'attaquent aux maladies neurodégénératives

    Les startups de neurotechnologie tentent aujourd'hui de créer des systèmes sans fil avec des implants plus petits, plus souples ou capables de capturer plus de données neuronales que le système rigide "Utah array" en forme de peigne qui a été le pilier de la recherche sur les ICO. Par exemple, Synchron développe un implant cérébral semblable à un stent. En janvier, Synchron a publié des données clés concernant quatre patients paralysés en Australie, montrant que son dispositif cérébral est capable de transmettre en toute sécurité des signaux neuronaux depuis l'intérieur d'un vaisseau sanguin dans le cerveau pendant un an, sans effets secondaires graves.

    La qualité du signal est également restée stable pendant les 12 mois de l'étude. L'appareil aurait permis aux participants d'envoyer des SMS, d'envoyer des courriels et de naviguer sur Internet. Selon les experts, sa nouveauté réside dans le fait qu'il ne nécessite pas d'opération à cerveau ouvert. Il est implanté par une fente à la base du cou et remonté par la veine jugulaire dans le cortex moteur, la partie du cerveau qui dirige les mouvements. Le dispositif est alimenté par une petite batterie placée sous la peau de la poitrine. Synchron aurait posé des implants à dix patients, dont six dans le cadre d'un essai de faisabilité aux États-Unis soutenu par la Brain Initiative.

    Cette année, d'autres startups ont mené des expériences sur l'homme avec de nouveaux dispositifs. Au printemps, la société Precision Neuroscience, basée à New York, a posé son implant cérébral sur trois personnes pendant environ 15 minutes. Les patients subissaient une opération du cerveau pour d'autres raisons - deux étaient éveillés à ce moment-là - et Precision voulait voir si son implant pouvait lire, enregistrer et cartographier avec succès l'activité électrique de la surface du cerveau. La startup a depuis effectué des tests similaires sur deux autres patients et a déclaré qu'elle prévoit d'étendre l'étude à d'autres sites au cours de l'année prochaine.

    Dans un premier temps, Precision prévoit d'utiliser son implant pour aider les personnes paralysées à utiliser un ordinateur et à communiquer numériquement. À terme, elle entend traiter une série de maladies neurologiques et neurodégénératives, dont l'anxiété, la dépression et la démence. La startup Motif Neurotech s'attaque aussi aux maladies mentales. Son appareil est conçu pour émettre des impulsions de stimulation électrique afin de rétablir une activité saine des circuits. Une future version lira les données relatives à l'état du cerveau et y réagira. Elle teste depuis septembre son dispositif sur un patient qui a subi l'ablation d'une tumeur cérébrale.

    Le dispositif de Motif Neurotech s'insère dans le crâne juste au-dessus de la dure-mère, la membrane protectrice qui enveloppe le tissu cérébral. Le dispositif ciblera le cortex préfrontal, qui est altéré chez les patients souffrant de troubles dépressifs majeurs. L'implant est alimenté par une technologie magnétoélectrique sans fil qui élimine le besoin d'une batterie. Un capuchon spécial porté pendant environ 20 minutes par jour recharge le stimulateur.

    Les ICO suscitent des inquiétudes relatives à l'éthique et à la sécurité de la technologie

    L'une des principales préoccupations relatives aux implants cérébraux est qu'ils peuvent endommager le tissu cérébral. Le cerveau humain est très sensible, même une petite lésion peut causer des dommages permanents ou la mort. Ainsi, si la puce cérébrale est implantée d'une manière incorrecte, elle peut entraîner des infections et des inflammations dans le cerveau. Cela peut augmenter le risque de développer plus tard dans la vie une maladie neurodégénérative (une catégorie de maladies que les entreprises cherchent à combattre). Par exemple, lors d'essais sur des animaux, Neuralink aurait causé la mort de plus d'un millier d'entre eux en quatre ans.

    Selon des documents internes examinés par des enquêteurs en décembre 2022, environ 1 500 animaux - dont plus de 280 moutons, cochons et singes - seraient morts à la suite de tests de Neuralink depuis 2018. L'entreprise a également mené des recherches sur des rats et des souris. Elle a été accusée de causer des souffrances et des décès inutiles d'animaux sous la pression de son PDG Elon Musk. Dans une plainte déposée contre Neuralink, les plaignants affirment qu'un ordre d'essai précipité de Musk a entraîné des expériences bâclées, violant ainsi la loi américaine sur le bien-être des animaux de 1966, connue sous le nom d'Animal Welfare Act (AWA).

    Les enquêteurs ont identifié quatre expériences impliquant 86 porcs et deux singes qui ont été entachées ces dernières années par des erreurs humaines. « Toutes ces erreurs auraient été causées par un calendrier précipité et auraient finalement affaibli la valeur de recherche des expériences, ce qui a exigé que les tests soient répétés, conduisant ainsi à la mise à mort d'un plus grand nombre d'animaux », ont déclaré à l'époque des membres du personnel. Plusieurs groupes de défense des animaux ont accusé Musk et Neuralink de cruauté envers les animaux. En plus de cela, les implants cérébraux suscitent d'autres préoccupations, notamment :

    Possibilité d'abus et de mauvaise application

    Un autre inconvénient des implants cérébraux est qu'ils peuvent être utilisés de manière abusive par des personnes qui veulent contrôler d'autres personnes ou leur voler des informations. L'abus le plus probable serait le fait de gouvernements, d'agences de sécurité et d'institutions qui voudraient l'utiliser pour manipuler des personnes ou des entreprises qui voudraient lire tous vos courriels et savoir ce que vous pensez, ce qui constitue de nouveaux risques pour la cybersécurité.

    Les effets à long terme n'ont pas été bien étudiés

    Les implants cérébraux pourraient avoir des effets importants sur le cerveau et le corps humain. Selon les experts, certains de ces effets peuvent être positifs, mais d'autres peuvent être négatifs, voire dangereux. Jusqu'à présent, les effets à long terme des interfaces cerveau-ordinateur sur l'homme ont fait l'objet de très peu de recherches. Ce manque de recherche signifie qu'il est impossible de connaître l'ampleur réelle de ces effets secondaires.

    Des risques d'atteinte à la vie privée

    Un autre problème posé par les implants cérébraux est qu'ils peuvent porter atteinte à la vie privée d'une personne en lisant ses pensées et en enregistrant ses souvenirs. Cela signifie que si la puce est implantée dans votre cerveau, toute personne y ayant accès pourra lire vos pensées et voir ce dont vous vous souvenez. Elle pourrait également être utilisée par des gouvernements ou des entreprises privées pour surveiller les pensées et les actions des personnes à leur insu ou sans leur consentement. Certains réfutent toutefois cet argument, affirmant que les ICO ne lisent pas les pensées, mais des signaux.

    Risque de dépendance, d'anxiété ou de dépression

    Un autre inconvénient des implants cérébraux est le risque de dépendance. Si les personnes peuvent accéder à des capacités surhumaines grâce à leurs implants, elles pourraient en devenir dépendantes. L'expérience pourrait être si puissante qu'elle leur ferait perdre tout intérêt pour les expériences de la vie réelle et leur donnerait l'impression de ne pas être à la hauteur de leur potentiel. Ce type d'accoutumance pourrait rendre les personnes déprimées par leur incapacité à réaliser leur véritable potentiel et peut les conduire au suicide si elles ne peuvent plus accéder à leurs implants cérébraux.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de la popularité croissante des interfaces cerveau-ordinateur ?
    L'intérêt accru pour les interfaces cerveau-ordinateur va-t-il conduire à leur démocratisation ?
    Que pensez-vous des nombreuses préoccupations que posent les interfaces cerveau-ordinateur ?
    Ces technologies sont-elles suffisamment matures pour être implantées dans le cerveau humain ?
    Que pensez-vous du scandale entourant les tests réalisés par Neuralink sur les animaux ?

    Voir aussi

    Neuralink : la start-up d'implants cérébraux d'Elon Musk est prête à commencer la chirurgie sur des humains pour créer une interface cerveau-ordinateur

    Neuralink d'Elon Musk aurait tué 1 500 animaux en quatre ans et est maintenant poursuivie pour cruauté envers les animaux, Musk aurait précipité les tests, ce qui a conduit à des erreurs graves

    L'histoire macabre de la mort des singes de la société Neuralink d'Elon Musk, après qu'Elon Musk a déclaré qu'"aucun primate n'est mort suite aux implants de Neuralink"

  19. #299
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    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Face à la concurrence, Neuralink accélère le pas et lève de nouveaux fonds. Des documents déposés auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis montre que l'entreprise a levé récemment 43 millions de dollars.
    Je trouve toujours intéressant qu'on vive dans un monde ou accélérer consiste, pour certains, à lever plus de fonds.
    Selon certains rapports, les investissements publics, en particulier ceux de la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) des États-Unis et de la Brain Initiative des National Institutes of Health, ont également contribué à faire avancer le domaine. Cette dernière aurait injecté plus de 3 milliards de dollars dans la recherche en neurosciences depuis son financement initial en 2014.
    Une entreprise militaire qui finance la recherche dans les implants cérébraux, qu'est ce qui pourrait mal se passer?
    Dans un premier temps, Precision [..] À terme, elle entend traiter une série de maladies neurologiques et neurodégénératives, dont l'anxiété, la dépression et la démence. La startup Motif Neurotech s'attaque aussi aux maladies mentales. Son appareil est conçu pour émettre des impulsions de stimulation électrique afin de rétablir une activité saine des circuits.
    C'est le moment où les choses deviennent délicates et pourraient rappeler les tortures faites il y a quelques décennies pour les même raisons. L'endroit où la limite entre la recherche et la maltraitance devient floue.
    Que pensez-vous de la popularité croissante des interfaces cerveau-ordinateur ?
    Je penses que cette popularité est très localisée et tant mieux.
    Cette technologie a un potentiel révolutionnaire pour certaines personnes handicapées.
    Et que cette révolution devrait rester très limitée dans son application (ce qui ne sera pas le cas) pour éviter toute dérive éthique.
    L'intérêt accru pour les interfaces cerveau-ordinateur va-t-il conduire à leur démocratisation ?
    Pas de mon vivant en tout cas. Matrix n'est pas pour demain.
    Que pensez-vous des nombreuses préoccupations que posent les interfaces cerveau-ordinateur ?
    Autant je crois assez peu aux craintes de lecture/écriture des pensées (j'aime pas untel, je crois en ci pas en ça etc), autant je penses qu'il y a un vrai risque dans la dépendance à l'entreprise qui implante et donc dans son pouvoir sur la vie de l'implanté.
    Ces technologies sont-elles suffisamment matures pour être implantées dans le cerveau humain ?
    Je ne suis pas qualifié pour y répondre mais les exemples suggèrent que certaines personnes bénéficient des implants.
    Que pensez-vous du scandale entourant les tests réalisés par Neuralink sur les animaux ?
    J'en ai parlé assez longuement plus haut (ou dans une autre discussion), la logique d'ingénierie de Musk est incompatible avec la recherche ce qui mène à des situation scandaleuses et dramatiques, c'est pourquoi je craint que la vie des personnes implantées par Neuralink ne devienne pas si rose. Je penses que la priorité ne sera pas les personnes mais l'avancée scientifique ce qui amène des risques médicaux et d'asservissement non négligeables.

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    Par défaut Elon Musk annonce la pose avec succès du premier implant cérébral sur un cobaye humain par Neuralink
    Elon Musk annonce la pose avec succès du premier implant cérébral sur un cobaye humain par Neuralink
    Et ravive le débat sur les avantages et les inconvénients de cette interface cerveau-ordinateur

    Elon Musk est l’un des entrepreneurs les plus audacieux de ces dernières années et surtout l’un de ceux qui pensent que les avancées actuelles en matière d’intelligence artificielle laissent présager d’un futur où les robots domineront sur l’humanité. C’est la raison pour laquelle il travaille depuis quelques années sur une interface cerveau-ordinateur. L’objectif initial : augmenter les capacités de l’humain pour rivaliser avec l’intelligence artificielle. Le premier cobaye humain vient de recevoir la pose du premier implant cérébral. La manœuvre ravive le débat sur les avantages et les inconvénients de tels dispositifs.

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    Les premiers avantages d’un tel dispositif commencent à se faire voir dans le domaine médical. À court terme, Neuralink a pour objectif de concevoir des dispositifs pour apporter des solutions aux maladies cérébrales et aux lésions cérébrales graves. L’entreprise n’est pas dans un îlot isolé en la matière. Avec les avancées de la technologie, des tiers se sont fait implanter des électrodes dans le cerveau. Celles-ci leur permettent de déplacer un curseur et de sélectionner des lettres sur un écran. En 2019, des chercheurs de l’institut de neurosciences Wu Tsai de l'université de Stanford ont rapporté une nouvelle expérience qui accélère le processus.

    Ces derniers ont annoncé avoir mis au point une intelligence artificielle capable de reconnaître les caractères et ensuite lire les phrases imaginées par une personne. Dans leurs nouvelles expériences, un volontaire paralysé du cou aux pieds est invité à s'imaginer bouger son bras pour écrire chaque lettre de l'alphabet. Cette activité cérébrale a permis de former et d’entraîner un réseau neuronal pour interpréter les commandes, traçant la trajectoire prévue de la pointe de son stylo imaginaire pour créer des lettres.

    Le procédé consiste en un système d'écriture manuscrite géré par l’intelligence artificielle. En effet, au lieu de taper avec un curseur, qui est plafonné à environ 39 caractères par minute, les patients imaginent utiliser un stylo pour écrire à la main. Un réseau neuronal interprète la commande, traçant la trajectoire prévue du stylo imaginaire pour former des lettres et des mots. D’après les chercheurs, l'ordinateur a pu lire les phrases imaginées par le volontaire avec une précision d'environ 95 % à une vitesse d'environ 66 caractères par minute.

    Chez Neuralink, l’on a de même testé une puce sans fil sur le cerveau d'un singe qui lui permet de jouer à des jeux vidéo. Dans une interview sur Clubhouse, Musk explique que le singe qui joue au jeu vidéo s'est vu implanter une puce sans fil qui lui permet de contrôler une interface électronique uniquement avec son esprit. La même expérience devrait donc être reproductible sur le premier cobaye humain maintenant que la pose du premier implant a été effectuée.


    Sur le long terme, Neuralink projette de développer des implants cérébraux susceptibles d’augmenter les capacités des êtres humains pour rivaliser avec l’intelligence artificielle. En des termes simples, cela voudrait dire s’appuyer sur l’intelligence artificielle pour mettre l’humain en capacité de rivaliser avec les robots. Cela s’entend transformer l’humain en une espèce de dispositif connecté à Internet et ce, malgré la menace de piratage.

    L’un des débats les plus importants lorsqu’on parle des dispositifs connectés à Internet est celui de leur utilité face aux risques liés à leur utilisation, notamment, le piratage et l’intrusion dans la vie privée de leurs possesseurs. Avec une puce cérébrale dans le cerveau qui le connecte à Internet, l’homme deviendra lui-même la cible des actes perpétrés par des tiers malveillants. Et la sortie d’Eugène Kaspersky résonnera alors avec encore plus d’emphase : « L’Internet des objets pourrait rapidement devenir l’Internet des menaces. »


    Chez la start-up suédoise Epicenter, on a de quoi conforter Elon Musk dans ses projets futuristes. En effet, dans les locaux d’Epicenter, portes, imprimantes, etc. sont actionnées d’un geste de la main par un employé. Il leur est même aussi possible d’ordonner l’achat d’une friandise simplement d’un geste de la main. Epicenter emploierait-elle des mutants ? Que non. La start-up elle-même propose à ses employés et à ses membres de se faire implanter des puces électroniques permettant de réaliser toutes ces actions.

    Les puces électroniques d’Epicenter sont injectées entre le pouce et l’index. Il s’agirait de bornes de communication en champ proche (CCP ou NFC en anglais) de la taille d’un grain de riz. Pour rappel, la technologie CCP permet des communications de proximité (quelques centimètres) entre un lecteur et n’importe quel terminal mobile (tag CCP), ou entre les terminaux eux-mêmes, et ce, à un débit de 424 kbits à la seconde. Concrètement, le tag CCP qui désormais est l’humain peut communiquer avec un terminal par le biais d’un champ magnétique. Les bureaux d’Epicenter seraient donc équipés de lecteurs à proximité desquels les employés (tag CCP) esquissent des gestes qui provoquent les actions déjà mentionnées.

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    Patrick Mesterton, cofondateur et CEO d’Epicenter, avoue avoir émis des doutes à la seule pensée de voir des individus se faire injecter des corps étrangers de cette nature. Seulement, depuis 2015 qu’il fait poser ces dispositifs à ses employés, il n’y voit que des avantages. L’un des principaux est, selon lui, de s’affranchir de l’encombrement de plein d’outils usuels comme les cartes de crédit et autres clés ou dispositifs de communication. Son entreprise est d’ailleurs devenue l’une des rares dans le monde à avoir étendu l’usage de cette technologie à l’homme. Ses employés assistent régulièrement à des présentations censées motiver les réticents à rejoindre les rangs de ceux qui estiment « faire partie du futur ». À date, 150 employés sur les 2000 que compte l’entreprise sont déjà « taggés ». Il faut préciser que l'entreprise suédoise expérimentait déjà cette technologie en 2015, pour permettre à ses employés d'accéder à leurs bureaux et photocopieurs.


    Se faire transformer en terminal de communication CCP pour faire partie du futur ? Chacun a son avis sur la question. Il faudrait néanmoins rappeler que l’application de cette technologie à l’homme a également son lot d’inconvénients comme c’est le cas pour toute œuvre humaine. Au rang de ceux-ci figurent des atteintes à la vie privée et à la sécurité. En effet, les données générées par ces dispositifs permettraient à un employeur d’effectuer un monitoring complet de l’activité d’un employé sur le lieu de service (achats effectués, heures d’arrivée au travail, etc.). Au-delà, il y a la possibilité pour les hackers d’avoir accès à des informations sensibles comme votre état de santé, vos horaires de travail, et donc de s’en servir pour mieux vous nuire.

    Et vous ?

    Qu’en pensez-vous ?

    Quels dangers (induits par l’adoption massive de ces implants) entrevoyez-vous sur le long terme ?

    Voir aussi :

    Un mini-implant high-tech analyse en temps réel le sang et signale via un smartphone l'approche d'une attaque cardiaque

    Le Pentagone met au point un prototype d'interface cerveau-machine ne nécessitant pas de percer de trou dans la tête du sujet

    Huit salariés d'une société en Belgique se sont fait volontairement implanter sous la peau une puce électronique qui fait office de badge

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