Et même s'il a assuré qu'il ferait attention à ses "petites phrases", il n'a pu s'empêcher d'en lâcher quelques-unes. Après avoir expliqué que "si être gilet jaune, c'est vouloir moins de parlementaires et que le travail paie mieux, moi aussi je suis gilet jaune!", il a critiqué les chaînes d'information en continue et leurs "commentaires permanents". Ce avant d'ironiser sur la grande visibilité qu'elles offrent aux figures du mouvement des gilets jaunes, telles que Ingrid Levavasseur, Eric Drouet ou encore Priscillia Ludosky . Sur leurs antennes, selon lui:
"Jojo avec un gilet jaune a le même statut qu'un ministre ou un député!".
Pour le président, la réponse à ces "commentaires permanents, c'est peut-être le débat permanent", la "délibération permanente", mais il répète qu'il ne veut pas un système qui opposerait cette "démocratie délibérative" - qu'il a évoquée ces dernières semaines - et la "démocratie représentative".
Cette sortie sur "Jojo le gilet jaune" risque de ne pas passer inaperçue alors que quelques instants auparavant, Emmanuel Macron assurait qu'il allait désormais désormais faire "très attention" aux "petites phrases" de sa part qui ont, selon lui, nourri "un procès en humiliation". C'est raté.
Partager