Attention néanmoins, sous condition de coopération du site concerné et de ton FAI.
Sous condition aussi de ne pas être derrière un proxy, wifi, ou VPN.
Sachant que dans certains cas, l'adresse IP n'est pas considérée comme une preuve suffisante.
Mais elle sert au moins d'indice, et je pense, peut permettre de justifier un perquisition.
Je ne vois pas en pourquoi dans la vie de tous les jours, on est responsable individuellement de ses propos et pourquoi sur Internet on ne le serait pas ?!
Dans ta vie de tous les jours, si tu t'engueule avec quelqu'un dans la rue (avec un chauffard ou autre, par exemple), tu lui donnes tes nom et prénom avant de le faire ?
Non, donc tu seras effectivement responsable de ce qu'il t'arrive si tu vas trop loin (et que le type t'en colle une lol), mais tu tiens des propos de façon anonyme.
De plus comme cela a déjà été répété maintes et maintes fois dans ce fil, responsabilité et anonymat sont deux notions différentes qui ne sont pas systématiquement corrélées.
Sachant aussi que si tu t'engueule dans la rue, il y a peut de chance que tu te fasses enregistrer sur vidéo et qu'on te ressorte cette engueulade 20 ans après.
Dans la rue, tu peux te faire agresser physiquement, il y a peu de chances que les agresseurs soient retrouvés (histoire vécue).
Ce qui va être trés drole c'est quand le prochain(e) président(e) de la république qui peut être un fou furieux va heriter de tout cet arsenal juridique introduit au nom de la "democratie"![]()
Bonjour à toutes et à tous,
Permettez-moi une vision dichotomique de la société : il y a les tondeurs et les tondus. Les tondeurs sont les entreprises qui amassent des richesses en tondant les petites gens formant le gros de la population.
La proposition du président est de lever l'anonymat des tondus. J'aurais préféré la levée de l'anonymat des tondeurs.
Par exemple, lorsqu'on reçoit un appel téléphonique, on n'a aucun moyen de savoir d'où il provient. L’émetteur de l'appel renseigne lui-même son numéro d'appelant et le réseau ne fait aucune vérification. Je ne parle pas des tondus qui ne peuvent pas changer leur numéro d'appelant, mais juste utiliser un anonymat affiché. Je parle des centre d'appels, qui peuvent, même depuis l'étranger, utiliser un numéro qui semble local, voire même un numéro qui semble provenir d'un portable.
Peu d'opérateurs ou de constructeurs de téléphones permettent de refuser les appels anonymes, mais ça se fait de plus en plus et ce n'est plus efficace contre les centres d'appel, qui sont capables d'enchainer les appels en changeant de numéro à chaque fois.
Quand on disposera un "flag" dans un paquet d'appel téléphonique mentionnant que le numéro de l'émetteur a été vérifié par l'opérateur (techniquement le "flag" existe mais n'est pas utilisé), on pourra disposer de fonction de filtrage de type "Je refuse les appels non vérifiés". Mais ça ferait du tort au petit commerce ...
Bêêê, bêêê
C'est vrai pour le fait qu'on ne te le ressortira pas 20 ans après (encore que, cela dépend de ton niveau de notoriété au moment des faits). Par contre pour le côté "peu de chance que tu te fasses filmer", j'ai envie de dire que c'est de moins en moins vrai, surtout dans certaines villes (si Estrosi nous lit :).
Oui mais ça, c'est parce qu'ils étaient anonymes !
Moi je propose qu'on lève l'anonymat dans la vraie vie comme on veut le faire sur internet, et que l'on ait tous nos nom, prénoms et adresse cousus de façon visible sur tous nos vêtements (point godwin bonus : avec ou sans étoile jaune).
Vous dites ça pour rigoler, mais malheureusement ça peut devenir une réalité.
Les gouvernements veulent plus de contrôle sur le peuple.
Les pratiques chinoise qui choquent le monde entier aujourd'hui (caméra, reconnaissance faciale, score de civilité, etc) deviendront peut-être une réalité en France dans un futur relativement proche. Si tu laisses des personnes comme Macron au pouvoir on va en venir à ça...
Un jour on devra porter un badge en permanence, ou pire on devra se faire implanter une puce RFID.
Pour l'instant c'est de la science-fiction mais on peut arriver au point ou pour être citoyen il faut avoir un implant.
" Entre ça, la loi anti-casseurs et d’autres trucs qu’il doit nous préparer, il crée les conditions idéales pour la mise en place d’une didacture"
il serait temps que certains lise un peu de livre d'histoire pour faire la différence entre une dictature et la démocratie française, allez ne Hongrie, ou en Turquie, là en effet on prépare une dictature.
Le renforcement de la loi anti-casseur vous protège, accepteriez vous que votre restaurant(comme à toulouse toulouse) que votre boutique, que vos élu(es) soient pris pour cible ? de quel coté elle est la dictature ? du coté de ceux qui m’ont empéché de passer à un rond-point alors que j'amenais ma femme aux urgences ? Avez vous été dans le centre de paris ces derniers jours ? avez-vous vu les dégats ? au nom de quoi s'ont ils fait ? de la liberté de qui ?
Il faudrait peut être redescendre sur terre et si vous êtes si malheureux Partez, dans nos métiers on recrute !
Je dois reconnaître avec grande honte que je ne me suis pas intéressé à la loi anti-casseur, et ne sait pas comment elle sera appliquée.
En revanche, je suis bien d'accord avec toi sur le fait que les casseurs ont un comportement inexcusable et doivent être sanctionnés en conséquence ainsi que dédommager leurs victimes qui sont collatérales à ce mouvement.
Le fait de bloquer la libre circulation ou de faire de la coercition est aussi inadmissible. Tout cela étant souvent le fait d'une minorité de la population, laissant la majorité subir.
Nous sommes bien d'accord, c'est tout sauf démocratique.
Cependant, il ne faut pas pour autant sacrifier des libertés qui sont essentielles à tout système démocratique, il y aurait bien plus à perdre qu'à gagner.
Dit autrement, ce qui est difficile, c'est de faire dans la nuance. Combattre les casseurs sans sortir la mitrailleuse. Laisser les gens s'exprimer sans laisser la casse s'installer. Ca n'a rien d'évident, et il est tellement plus facile de dire "mort aux gouvernement" ou "mort aux gilets jaunes", ça évite de réfléchir, c'est plus reposant.
Si les bons ordres étaient donnés il serait facile d'empêcher la majorité des casseurs d'entrer dans la manifestation.
Les CRS repèrent facilement les casseurs (par exemple les black blocs) mais ils ont pour ordre de les laisser entrer, c'est très frustrant.
Le gouvernement fait en sorte que des casseurs soient présent (ce sont les idiots utiles du système), de cette façon les médias peuvent faire l'amalgame entre manifestants et casseurs.
En parallèle on ordonne aux forces de l'ordre de provoquer les manifestants jusqu'à ce qu'ils deviennent violent, pour que les médias puissent faire passer les manifestants pour des gens violents.
Les gilets jaunes ont stoppés plein de casseurs.
Bonjour à tous,
Il y a principalement deux types de « production » via internet qui sont potentiellement illégales ou dangereuses pour la démocratie : la diffamation, les insultes, les menaces d’une part et les « fake news » ou « infox » d’autre part. La levée de l’anonymat permettrait d’accélérer les procédures pour faire cesser ces productions et éviter des dégâts irréparables. Déjà, dans un premier temps, cela en ferait réfléchir quelques-uns et les dissuaderait de poster. Même si on sait que le risque de sanction ne dissuade pas toujours les plus endurcis qui se croient toujours à l’abri derrière une cagoule, on peut légitimement penser que la majorité évite de passer à l’acte si l’acte est répréhensible. C’est toujours cela de gagné. Ensuite, il ne s’agit pas seulement d’exiger nom et prénom, mais de fournir la totalité de sa carte d’identité, le pseudo restant utilisé pour poster, l’identité n’étant divulguable aux autorités de police et de justice que sur plainte où en cas d’infraction avérée détectée par les service de l’Etat.
Il faudrait se réveiller et se rappeler que selon la déclaration des droits de l’homme de 1789 : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ». Ce principe est repris dans la Constitution de 1958 dans son préambule. En corollaire, tout ce qui déroge à ce principe doit être puni selon la loi. Enfin, tout gouvernement qui ne se mettrait pas dans les meilleures conditions pour appliquer la loi, serait tenu pour responsable devant le peuple.
Jamais j'avais vu les termes "racontars" et "infox" avant aujourd'hui, mais peu importe...
Alexandre Langlois le secrétaire général du syndicat de police VIGI en parle dans une de ses interventions.
Si ma mémoire est bonne (ce qui n'est pas souvent le cas) on doit en entendre parler dans cette vidéo :
Elle dure 1h14min.
Bon ça c'est autre chose, ça date de Mai 2018 (mais la logique est la même) :
"S'il y a de la casse, on laisse casser" : les forces de l'ordre divisées sur la gestion du 1er-Mai
Les consignes données à nos collègues CRS ont été : « S’il y a de la casse, laissez casser… »Il nous confirme au téléphone avoir reçu ces informations des CRS présents sur place. Des consignes, selon lui, toujours données à l'oral. "Nos collègues CRS nous ont alerté hier. La consigne était la suivante : "s'il y a de la casse on laisse casser". Selon lui, cette stratégie du laisser faire devient classique, et en dit long sur la stratégie politique adoptée par le gouvernement pour traiter la grogne sociale : "L'objectif est de détourner le message social, je n'en vois pas d'autre". Une intervention anticipée aurait-elle pu s'avérer plus dangereuse que l'inaction ? "Les affrontements auront lieu, quoi qu'il arrive. Alors il vaut mieux intervenir en amont quand ils sont en petits groupes, dispersés".
C'est dans l’intérêt du gouvernement que les manifestations se passent mal, que des vitrines soient cassées, donc le plus simple c'est de laisser les antifas foutre la merde. Au lieu de les filtrer à l'entrée.Après les violences de mardi en marge des défilés de la fête du Travail, l’heure est aux interrogations : qui sont ces fameux Black Blocs ? Comment un rassemblement de 1.200 personnes connues pour leur grande violence a-t-il pu échapper aux services de renseignement ?
Au vu des consignes qui ont été données aux forces de l’ordre, Alexandre Langlois soupçonne un laisser-faire selon la méthode bien connue de décrédibilisation des mouvements s’opposant aux réformes du gouvernement : les casseurs sont les idiots utiles qui détournent l’attention du débat de fond.
Les CRS ne prennent pas d'initiative, si on ne leur ordonne pas de filtrer les casseurs ils ne le font pas, cet ordre ne sera jamais donné.
Ben, les Gilets Jaunes : « On ne veut plus de Macron » Et ?Macron : « Je ne veux plus de l'anonymat sur les plateformes internet »
Ma grand-mère me disait toujours, quand je commençais une phrase avec "Je veux" : "Le Roi disait « Nous voulons », alors ne soit pas plus royaliste que le Roi !"
Mamie Brigitte devrait refaire l'éducation du petit Emmanuel !![]()
Ce qui est chiant avec ce genre d'assertion, c'est qu'en plus d'être ridicule, cela fonctionne dans les deux sens : si les gilets jaunes te font chier, tu peux partir à l'étranger, dans nos métiers on recrute !
(ah par contre, on me souffle dans l'oreillette, que le mouvement des gilets jaunes est présent dans de nombreux autres pays, alors choisis bien !)
Sinon, vous-même, vous affirmez beaucoup de choses sans savoir, par exemple, pour le restaurant de Toulouse, c'est le restaurateur qui estime que cela a été fait par des gilets jaunes, mais il n'en a aucune preuve, et même si je n'ai plus trop suivi cette histoire, il me semble que l'enquête est toujours en cours, et que l'on ne connait toujours pas les coupables.
Concernant les boutiques, il y a également eu des propriétaires pour se plaindre de leur vitrine complètement abîmée par les tirs de grenades des forces de l'ordre (idem pour des voitures), car elles ne suivent pas les consignes de sécurité d'utilisation de ces armes. Pourquoi ne pas vous insurger également contre cela, et réclamer que les fautifs soient punis ?
Quant à la loi anti-casseur, le problème n'est pas qu'elle punisse plus fortement les casseurs (ils cassent, ils doivent en effet en assumer les conséquences, on est d'accord la-dessus), le problème c'est qu'elle va plus loin que cela, que l'on peut être "puni" préventivement avant même que la manifestation ait lieu en nous empêchant de nous y rendre, ou l'on pourra être tenu comme responsable et être poursuivi juste en étant sur place quand il y a de la casse, même si on n'a pas participé à celle-ci, etc.
Bref, on mets des choses en place pour diriger les gens par la peur de la punition et les empêcher de s'exprimer, ce qui est loin d'être démocratique, c'est ça le problème, pas de punir les casseurs qui le méritent.
Partager