Bon j'en ai marre de me faire sacquer par Jipété roh ! Je vais corriger ça, en essayant de trouver les fautes. Merci de me l'avoir dit.
Edit : Je crois que je l'ai pas relu ne serait-ce que une seule fois , les fautes était évidente. Ils en restent peut-être encore je vais me relire une dernière fois.
On n'a pas fini d'en voir, je sens…
"Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage" (Boileau) car il en reste encore, 4 fautes d'orthographe et d'accord, 1 de typo et 1 d'ortho-typo à moins que ça ne soit l'inverse (l'erreur de typo se transforme en faute d'orthographe, ou la faute d'orthographe se mue en erreur de typo -- c'est un classique, elle est facile à trouver et ma signature te donne une piste).
Autre chose : en bas tu poses deux questions (chacune avec une faute), mais comment fait-on pour y répondre ?
Et in fine c'est quoi l'intérêt de publier un article qu'on peut trouver un peu partout sur le web, si ce n'est pour flatter son ego ("iech iech, moi j'ai un site qui déchire sa race") ?
Il suffit de taper "fausse appli" dans un moteur de recherche et la complétion propose "fausse application Samsung" en troisième ligne, une validation plus tard on découvre 785 000 résultats.
Alors :
Les fautes je vais les corriger ( les dictées ça m'a pas manquer ).
Les deux questions, en gros c'est un truc que je suis en train de régler. La page d'accueil est censé accueillir le début d'un article, et en cliquant dessus on accède à l'article avec les commentaires en dessous.
Et l'intérêt de l'article, il n'y en a pas x). J'ai juste tapé un truc à l'arrache, afin de pouvoir voir comment fonctionner le système d'article et me familiariser avec (et régler les petits problêmes qui vont avec )
Merci pour ta relecture quand même, mais va vraiment falloir que je travaille mon français écrit moi. (Je parie qu'il y a une dizaine de fautes rien que dans ce petit texte que je n'ai pas vu à la relecture).
Le nouveau Boeing 737 Max commandé par la compagnie Ryanair a changé de nom au profit du 737-8200,
alors que les versions précédentes portaient le nom 737 Max
Depuis le mois de mars dernier, les avions Boeing 737 Max sont cloués au sol dans le monde entier à cause du crash du 737 Max de la compagnie indonésienne Lion Air survenu le 29 octobre 2018 et de celui de la compagnie Ethiopian Airlines survenu le 10 mars 2019 et qui ont fait un total de 346 morts. Au-delà des pertes financières occasionnées par l’interdiction de vol de ces appareils, le constructeur américain joue également sa réputation dans cette affaire qui pourrait faire remettre en cause la sécurité des aéronefs sortant des usines de la firme. Pour sortir de cette tournante dans laquelle Boeing est plongée depuis des mois, les dirigeants de l’entreprise n’ont de cesse d’enchaîner les réunions, communiqués de presse et solutions techniques pour regagner la confiance des régulateurs pour à nouveau avoir l’autorisation de faire décoller ses Boeing 737 Max.
Après avoir manqué de convaincre les régulateurs provenant de divers pays du monde entier lors de la réunion organisée en mai dernier, Boeing a proposé des mises à jour pour améliorer le système de commandes de vol du 737 Max. Après avoir sorti un correctif pour le système anti-décrochage MCAS qui a été incriminé dans les deux accidents, d’autres problèmes ont fait surface ces dernières semaines, ce qui pourrait rallonger le temps d’interdiction de vol de l’appareil. En outre, même les tests réalisés avec le correctif du système anti-décrochage MCAS qui a été déployé se sont montrés très décevants. À ces problèmes, il faut ajouter également que l’organisme européen de réglementation de l’aviation a dressé une liste détaillée de cinq exigences majeures auxquelles l’avionneur américain doit répondre avant de permettre la remise en service du 737 Max, a rapporté Bloomberg en citant des personnes au courant de l’affaire. Face à tous ces problèmes de mises à jour de logiciel et de certification, le Wall Street Journal rapporte que la remise en service du 737 Max pourrait être repoussée à 2020 si les informations provenant de la FAA et des dirigeants de syndicats sont exactes.
Mais une fois que toutes les exigences en matière de sécurité seront satisfaites, rien ne garantit que le public aura suffisamment confiance pour à nouveau monter dans cet appareil qui a fait tant parler de lui négativement. Et cela, aussi bien l’avionneur américain Boeing que les compagnies aériennes le savent. Il y a quelques heures, des photos d’un Max 737 aux couleurs de Ryanair situé en dehors du centre de fabrication de Boeing ont été prises avec la désignation 737-8200 près du nez au lieu de 737 Max comme on le voyait sur les autres appareils précédents. Pour mieux comprendre pourquoi un nouvel aéronef aux couleurs de Ryanair se trouve dans le centre de fabrication de Ryanair, il faut savoir que Ryanair a commandé 135 unités du 737 Max, dont les cinq premiers doivent être livrés en automne, une fois que les régulateurs auront déclaré l’avion sûr.
Il convient de souligner que dans les photos précédentes publiées sur les réseaux sociaux par Woodys Aeroimages, celui a publié la nouvelle photo avec le changement de nom du 737 Max sur l’appareil de Ryanair, les 737 Max 8, présentés jusqu’à jusque-là comme les 737 Max 200 dans les annonces officielles de Ryanair, portaient le nom 737 Max près du nez. Mais pour ce nouvel appareil, Ryanair aurait délaissé le nom 737 Max au profit du 737-8200. À noter que le 737 Max 8 est la version du Max avec la plus grande capacité d’accueil de passagers qui peut aller jusqu’à 197 sièges.
Ryanair ne serait pas la première compagnie aérienne à utiliser une formulation différente pour faire référence au 737 Max, rapporte The Guardian. Le groupe International Airlines, qui possède des transporteurs tels que British Airways et Aer Lingus, a également fait preuve de prudence lors de l’achat d’avions Max à prix réduit à Boeing le mois dernier. Annonçant la lettre d’intention signée lors du salon aéronautique de Paris, IAG a fait référence à « 200 avions B737 » qui rejoindraient sa flotte à partir de 2023, décrite comme « une combinaison d’appareils 737-8 et 737-10 ».
Le président américain Donald Trump qui ne manque pas de marquer son soutien au constructeur américain fait également partie des nombreuses personnes qui sont favorables à l’adoption d’une nouvelle dénomination pour le 737 Max. En avril dernier, sur la plateforme Twitter, Trump écrivait : « Que sais-je de la stratégie de marque, peut-être rien (mais je suis devenu président !). Si j’étais Boeing, je réparerais le Boeing 737 MAX, j’ajouterais quelques fonctionnalités supplémentaires, et je changerais l’avion sous un nouveau nom. Aucun produit n’a souffert comme celui-ci. Mais encore une fois, qu’est-ce que j’en sais ? »
Pour de nombreux utilisateurs, cette nouvelle dénomination n’a pour seul objectif que de tromper les utilisateurs afin de les faire voler dans un appareil dans lequel ils n’ont aucunement confiance. Si les compagnies aériennes jugent que l’avion est sûr pour voler, ils n’ont pas besoin de changer de nom pour regagner la confiance des utilisateurs, ajoutent des utilisateurs. Mais pour d’autres, si l’appareil est admis à voler à nouveau, c’est qu’il aura été déclaré sûr avant. Changer donc de nom ne fera donc pas l’impasse sur la sécurité de l’appareil.
Source : The Guardian, Twitter (Photo du nouveau Max de Ryanair), Twitter (suggestion du président Trump)
Et vous ?
Que pensez-vous de ce subterfuge d’enlever le nom Max sur les appareils ? Trouvez-vous cela correct de la part de Ryanair ?
Ou pensez-vous que la compagnie devrait être honnête en conservant le nom du 737 Max afin d’être transparente envers ses passagers ?
Voir aussi
L'AESA exige des changements supplémentaires sur le 737 Max, dont le pilote automatique qui ne s'était pas débrayé dans certaines situations d'urgence
Le Boeing 737 MAX risque de rester cloué au sol pendant un an pour une perte de plus de 10 milliards de dollars pour Boeing
Boeing 737 MAX, pourquoi une mise à jour logicielle ne peut pas compenser son défaut de conception. Gregory Travis suggère une révision du design
"changer de nom pour faire oublier les problèmes" est une technique totalement maitrisée par nos politiques (RPR -> UMP -> Les Républicains). Mais je ne suis pas sûr que cela suffise à faire oublier que Boeing, pour faire des économies de bouts de chandelles, a sacrifié la sécurité de ses passagers...
Techniquement ce ne sont pas des changements de noms mais des nouveaux groupes politique... bon... avec quasiment les mêmes personnes...
Disons que ça doit permettre de se débarrasser de nanar économique (compte de campagne obscure & co) tout en donnant une belle image flambant neuve.
Bref, je m'égare...
Je suis (chose très très rare) d'accord avec Trump pour le coup. Ils doivent corriger les problèmes de l'avion, rajouter gratuitement de l'équipement supplémentaire (coucou les options de sécurité payantes) et changer de nom. Ainsi ils marqueront clairement quels appareils ont été certifiés et corrigés de ceux qui seront encore en cours de modification. Ca permettra d'avoir une image "plus clair" pour le grand publique pour savoir quel avion a été mis à jour ou non.
Ou comment prendre le client pour un imbécile!
Les clients pourraient être réticents à voler sur un avion qui a déjà crashé 2 fois tuant l'ensemble de ses passagers et membres d'équipage suite à des erreurs de conception?
Pas grave... Il suffit de changer le packaging du produit: On change le nom de "LeClientEstCon Max" en "LeClientEstCon" et on repeind le corbillard en blanc plutôt que noir, histoire que cela fasse festif!
Ah... Le marketing... C'est de l'Art avec un grand A
De gros efforts vont être fait pour améliorer la sécurité de ce qui va remplacer le 737 Max.
Il y a aura plus de voyants dans toutes les versions, le logiciel va être mis à jour, si le même problème arrivait aujourd'hui tous les pilotes de Boeing 737 Max sauraient quoi faire.
C'est en faisant des erreurs qu'on apprend, je pense que Boeing va retenir la leçon.
Il doit y avoir 151 600 morts par jour ou 6 316 morts par heure.
Perso j'en ai strictement rien à faire quand un avion se crash, je ne les connaissais pas les types, ça ne me concerne pas, je ne peux pas être triste pour chaque être vivant qui souffre...
Il y a beaucoup de tragédies partout tout le temps, 2, 3 avions qui se crachent c'est rien...
Il se passe bien pire que ça chaque jour dans plusieurs endroits du monde et vous vous en foutez complètement, donc quelque part c'est hypocrite d'être choqué par Boeing.
Donc après vous pouvez trouver que c'est quand même dommage, parce qu'avec plus de signalisations, une meilleure formation ou une meilleure conception, les avions ne se seraient pas crashé, donc selon comment on regarde c'est pas tout à fait un accident. Mais d'un autre côté l'avion a passé les tests, il a été homologue, donc c'est un peu de leur faute aussi.
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Boeing prend cher, son image est entachée, l'entreprise veut redorer son blason.
Maintenant ils vont particulièrement faire attention à la sécurité.
La société veut à tout pris éviter les crashs.
L'avion reste le moyen de transport le plus sûr
Sur le coup, ça me fait penser à la Chevrolet Corvair des années 60 et au livre qu'a écrit dessus Ralph Nader.
General Motors avait fait l'économie d'une barre stabilisatrice sur la suspension de la Corvair, ce qui donnait une tenue de route surprenante dans des situations limite...
Cf l'article Wiki, c'est intéressant:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ralph_Nader
Venant de Ryan Air, je suis pas étonné (j'ai une piètre estime de cette compagnie et je me suis juré de jamais monter dans un avion de la compagnie pour des raisons que je garde pour moi mais fondées) mais pour British Airways & cie, là par contre ...
Ce genre de subterfuge devrait être interdit car c'est de la tromperie envers la clientèle je pense (si je veux pas monter dans un 737 Max, que je le précise mais qu'on me met dans un 737 Max qui porte un autre nom mais qui est quand même un 737 Max, bref vous comprenez). Et non, ce n'est pas correcte mais compte tenu de l'image que j'ai de Ryan Air, je suis pas étonné non plus.
Oui, la compagnie devrait être transparente ! Sauf que c'est comme en politique, ça n'existe pas en réalité ...
Sauf que c'est Boeing qui fait le changement de nom, pas les compagnies non ?
Sinon si, contrairement à la dernière fois, la FAA fait bien son boulot et valide l'avion, il ne sera pas plus dangereux qu'un autre.
Certaines erreurs ont des conséquences dramatiques, en l’occurrence ici on parle quand même de vies humaines (157 et combien de familles brisées ?). Est-ce-qu'on peut parler d'erreur lorsque Boeing était visiblement au courant des problèmes du 737-MAX ? Ce serait plutôt de l'avarice. Heureusement que les personnes n'ont pas de telles pensées quand on parle de vie humaine "il y a x morts par minute, un de plus, un de moins qu'est ce que c'est ?". J'imagine bien un chirurgien ayant fait une faute expliquer à la famille "C'est en faisant des erreurs qu'on apprend".
C'est juste une question d'empathie en fait, effectivement il y a des milliers de morts par jour, ce n'est pas une raison pour manquer de respect en balançant "il y a x morts, 157 de plus ou de moins, c'est rien" qui plus est quand cela aurait pu être évité.
Il va dire qu'il a fait tout ce qu'il a pu, sinon il pourrait y avoir un procès. (son avocat lui a bien expliqué de ne jamais reconnaître une erreur, peut-être qu'il a fait signer une décharge au patient avant l'opération pour que quoi qu'il arrive il ne puisse pas porter plainte)
Mais en principe il devrait éviter de refaire l'erreur.
Bon c'est dommage parce que ça aurait pu être évité.
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Je pense quand même que Boeing va faire un gros effort pour ne plus jamais revivre ce scénario, maintenant ça ne va pas rigoler sur la signalisation et la sécurité, même dans les modèles de base.
C'est fini les histoires du voyant qui n'est pas présent dans la version la moins cher.
Boeing pourrait suspendre la production du 737 Max
En raison des répercussions économiques de la crise qui dure depuis 5 mois
Le 737 Max est maintenant dans son cinquième mois d’immobilisation après l'écrasement du vol 302 d'Ethiopian Airlines en mars, qui a tué les 157 personnes à bord. Bien avant, en octobre, le vol Lion Air 610 s'est écrasé quelques minutes après le décollage, faisant 189 morts. Dans les deux accidents, un nouveau système automatisé a mal fonctionné, poussant les avions à piquer du nez. L’avionneur américain a développé une mise à jour logicielle pour l'avion et travaille avec la Federal Aviation Administration et d'autres organismes de réglementation mondiaux pour que le Max puisse à nouveau voler. Mais les retards ont persisté et, à ce stade, le PDG de Boeing s'attend à ce que le 737 Max soit remis en service au quatrième trimestre.
Mercredi dernier, lors d'une conférence téléphonique sur les résultats du deuxième trimestre de l'entreprise, le PDG et le directeur financier de Boeing ont tous les deux envisagé d'arrêter la production du 737 Max, l’avion le plus populaire de l’entreprise, si sa remise en service est davantage retardée, une décision qui pourrait nuire aux compagnies aériennes, aux fournisseurs et même à l'économie des États-Unis, a rapporté The New York Times.
En effet, les retombées des deux accidents mortels du Max commencent à peser lourd sur ses activités. Il a déjà annoncé des coûts de plus de 8 milliards de dollars liés aux accidents, et il produit la famille 737 à un rythme plus lent – 42 avions par mois depuis le mois d’avril, contre 52 auparavant. De surcroit, Boeing ne peut pas livrer de jets Max tant que les régulateurs n'auront pas autorisé l'avion à voler, et il a stocké des avions d'une valeur de plus de 30 milliards de dollars à Seattle.
Mercredi, la compagnie a déclaré une perte de 2,9 milliards de dollars pour le dernier trimestre, ce qui a fait chuter les actions de la compagnie de plus de 3 %, d’après The Times. L'entreprise a déclaré qu'elle a enregistré des ventes de 15,8 milliards de dollars au cours du trimestre, en baisse de 35 % par rapport à la même période un an plus tôt, en grande partie parce qu'elle a cessé de livrer le Max. Boeing a profité de la conférence téléphonique sur les résultats pour évoquer la possibilité d'arrêter la production du 737 Max.
« Nous devrons peut-être envisager d'autres réductions tarifaires ou d'autres options, y compris l'arrêt temporaire de la production du Max », a déclaré le directeur général de Boeing, Dennis Muilenburg.
Boeing a déclaré qu'il s'attendait à ce que le Max soit remis en service à la fin de cette année. Mais Boeing et les organismes de réglementation continuent de trouver de nouveaux problèmes avec le modèle, ce qui entraîne une série de retards en cascade. En juin, lors de ses tests sur simulateur, la FAA a découvert un nouveau risque en matière de sécurité sur les 737 Max. La FAA a découvert que le traitement des données par l’ordinateur de bord du 737 Max pouvait causer un décrochage soudain et imprévisible que les pilotes avaient beaucoup de mal à corriger pour reprendre rapidement le contrôle de l’avion. Une faille dont les effets étaient similaires à ceux qui ont été observés avec la version initiale et défectueuse du dispositif de stabilisation en vol, le MCAS.
The Times a rapporté que selon M. Muilenburg, la décision d'arrêter la production dépendrait de plusieurs facteurs, dont la date de remise en service probable du Max, ainsi que de sa capacité à stocker et à entretenir les centaines d'avions terminés qui n'ont pas encore été livrés. « Si cet échéancier change considérablement, nous devrons évaluer ces autres scénarios », a-t-il déclaré, avant d’ajouter qu’ « Il n'y a pas de déclencheur spécifique ».
M. Muilenburg a aussi dit mercredi que l'arrêt temporaire de la production de Max pourrait être plus judicieux que la réduction des niveaux de production. En effet, compte tenu des coûts d'exploitation et de personnel de la chaîne de production, le programme Max pourrait devenir non rentable si Boeing ne fabrique pas suffisamment d'avions chaque mois.
Pour Scott Hamilton, directeur général de Leeham Company, une société de conseil en aviation, « Quand Boeing commence à parler d'un sujet et à le répéter, surtout dans le même cas, ils signalent qu'il se passe quelque chose ».
« Il est significatif que non seulement Muilenburg en ait parlé, mais que Greg Smith en ait aussi parlé », a-t-il ajouté. « Pour ceux d'entre nous qui ont suivi Boeing pendant des décennies, c'est eux qui lèvent le drapeau d'avertissement ».
La perte déclarée par Boeing mercredi comprenait une charge de 5,6 milliards de dollars, annoncée la semaine dernière par Boeing, liée au coût de l'indemnisation des compagnies aériennes qui exploitent le Max. L'entreprise a déclaré qu'elle prévoyait des coûts supplémentaires de 1,7 milliard de dollars liés aux ralentissements de production. De plus, il a annoncé, en début du mois, la création un fonds de 100 millions de dollars pour les familles et les collectivités touchées par les personnes tuées dans les crashs.
The Times a rapporté également une estimation selon laquelle, un arrêt de production du Max réduirait d'environ de 0,6 % le taux de croissance du produit intérieur brut, l'équivalent financier d'un arrêt prolongé du gouvernement ou d'une catastrophe naturelle importante.
Les conséquences de l’immobilisation persistante du 737 Max sur les fournisseurs et les compagnies aériennes
Selon Times, les trois transporteurs américains qui exploitent le 737 Max – Southwest Airlines, American Airlines et United Airlines – ont annulé des milliers de vols en novembre, ce qui a réduit leurs revenus. Ryanair, la compagnie aérienne irlandaise à bas prix, a déclaré ce mois-ci qu'elle réduirait ses plans d'expansion parce que les avions Max qu'elle avait commandés ont été retardés. En dehors des compagnies aériennes, les fournisseurs du constructeur américain sont aussi durement impactés, d’après The Times.
Spirit Aerosystems, le plus grand fournisseur du Max, a déjà réduit ses heures de travail, et est particulièrement vulnérable à un arrêt de production. Et General Electric, qui fabrique les moteurs Max, devrait également enregistrer une baisse de son chiffre d'affaires lors de la publication de ses résultats la semaine prochaine en raison de l'interdiction de vol. Jim Corridore, analyste chez CFRA Research, a déclaré :
« Si Boeing devait arrêter la production, ce à quoi nous ne nous attendons pas, mais qui est une possibilité, cela aurait un effet d'entraînement important sur les fournisseurs tout au long de la chaîne d'approvisionnement ».
Un arrêt de production serait particulièrement douloureux en termes d’emplois dans la région de Seattle, où Boeing fabrique le 737 Max et la plupart de ses autres avions commerciaux. « Pour chaque emploi direct chez Boeing, il y a trois ou quatre emplois indirects chez Boeing », a déclaré M. Hamilton.
Les organismes de réglementation n'ont pas dit quand ils s'attendent à ce que les avions puissent de nouveau voler. Toutefois, le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin a déclaré mercredi à la « Squawk Box » de CNBC que les États-Unis veulent « absolument s'assurer qu'avant que le 737 Max vole, il est en sécurité ».
« Je pense qu'il ne fait aucun doute que Boeing a la capacité financière de régler ce problème, mais je pense que nous devons nous assurer qu'ils sont réglés et nous devons déterminer comment ils concurrencent Airbus », a-t-il ajouté, faisant référence au rival européen de Boeing, qui est impliqué dans un différend commercial concernant les accusations américaines de subventions illégales.
Bien que la plupart des compagnies aériennes aient cessé de commander le Max depuis le deuxième accident et que certaines aient envisagé d'annuler leurs commandes, Boeing a également déclaré mercredi avoir reçu des commandes de biens et services d'une valeur de 474 milliards de dollars, dont plus de 5 500 avions commerciaux.
Source : The New York Times
Et vous ?
Qu’en pensez-vous ?
Selon vous, quelles seront les conséquences d’un éventuel arrêt temporaire de production du 737 Max ?
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Ils ont eu plus peur de perdre des clients que de perdre des passagers, quand on regarde la chronologie complète des événements. Certains clients menaçaient de parti chez airbus si leur nouveau modèle n'était pas prêt rapidement. Le client ordonne, et le fournisseur panique et fait n'importe quoi pour satisfaire le client - y compris de la merde, mais de la merde livrée en temps et en heure.
La plupart d'entre nous avons vu ça, - à une autre échelle, sans risque vitaux dans la plupart des cas.
Et toc ça c'est pr le concorde troll à part ils ont eu ce qu'ils méritaient, on badine pas sur la sécurité des passagers, ça se paye tjrs tôt ou tard, ce n'est pas un compromis contrairement à l'IT ...
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