Ce phénomène prend une telle ampleur qu’il pourrait réduire de moitié la hausse attendue du trafic aérien pour les prochaines années. Airbus et Boeing estiment que le nombre de passagers aériens augmente de 4 à 5% chaque année. Or
pour UBS, en raison de la "honte de voler", cette croissance n’atteindra pas la moitié de ces taux. Elle sera au mieux de 1,5% en Europe, et de 1,3% aux États-Unis.
Si les projections d’UBS s’avéraient fiables, les commandes d’avions pourraient chuter dans les années à venir. La banque estime qu’en conséquence, les revenus d’Airbus pourraient reculer de 2,8 milliards d’euros par an.
Partager