C’était le bon bouton, donc. Celui qui est destiné à désactiver le logiciel MCAS (Maneuvering Characteristics Augmentation System, Système d’amélioration des caractéristiques de manœuvrabilité), qui force l’avion à plonger vers l’avant. Logiciel qui s’est déclenché sur la foi de fausses informations, laissant à penser que l’avion est en perte de vitesse, qu’il va décrocher et tomber comme une pierre. Pour rattraper la portance, il faut prendre de la vitesse. Donc piquer.
Pourquoi cet interrupteur, activé plus d’une douzaine de fois par les pilotes, est-il resté sans effet ? Parce que la procédure complète impose trois autres actions, rapportent le New York Times et Business Insider. Ce que les pilotes ignoraient. Ceux de Lion Air, tout comme ceux du vol d’Ethiopian Airlines, lors du crash similaire survenu le 10 mars.
L’enregistrement audio du cockpit indique que, pendant les neuf dernières minutes du vol, avant le crash,
le copilote de Lion Air a essayé de trouver la solution dans le manuel d’instruction de l’appareil – en vain.
Partager