Inévitable. Ils n'ont aucune visibilité. Arrêter de produire coûte un bras, continuer coûterait les deux - aussi longtemps qu'aucune livraison - et donc aucun paiement - n'est possible.
Elle aurait eu lieu quoiqu'il arrive. La demande globale est haussière sur ce marché, et ce n'est pas les production rachitiques en Russie ou en Chine qui vont combler le manque. Airbus aimerait bien faire encore plus(et ses clients apprécieraient aussi), mais n'est pas en position de le faire.
Non. Airbus est de toutes façons à fonds sur la cadence, et produit au maximum de ce qu'il est possible. Que Boeing revienne ou pas dans la course n'aura pas vraiment d'impact - en tous cas sur le marché des monocouloirs. Airbus prend la part maximum qu'il peut prendre, soucis du MAX ou pas. Paradoxalement, sur ce marché, les soucis de leur concurrent historique n'ont que peu d'impact sur le business. Sur l'A320(et sur ce segment seulement), Airbus est depuis longtemps en économie de production : ils savent que tout ce qu'ils arriveront à produire sera vendu.
C'est très différent sur le marché des longs-courriers, ou Airbus n'est pas encore à fond, mais par contre Boeing n'y est pas mort. Le 787 est une très bonne machine, de conception et de certification modernes. Qui continue à se vendre. Le 777X a plus de problèmes, mais n'est pas un projet mort non plus.
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