La conclusion du groupe d'experts des États-Unis, du Canada, du Brésil et de l'Union européenne, réunis récemment à Londres, est la suivante :
simulateur de vol obligatoire pour les pilotes avant de prendre (ou reprendre) les commandes du Boeing 737 MAX. Pour passer du 737 NG (la version précédente) au 737 MAX,
les séances de deux heures porteront sur la découverte du MCAS en fonctionnement normal et dégradé ainsi que sur la réaction aux alertes multiples du poste de pilotage dans des conditions inhabituelles.
On est loin de l'heure d'autoformation sur iPad vantée par Boeing auprès de ses clients intéressés par le MAX. Avec cette initiation minimaliste, l'avionneur évitait les coûteuses séances de simulateur de vol et vendait moins cher le MAX. Là où le bât blesse – et qui complique le calendrier de remise en vol du 737 MAX –, c'est le manque de disponibilité de simulateurs MAX. Le québécois CAE, principal fournisseur de simu, avait reçu 48 commandes l'an dernier et 19 livraisons avaient été effectuées. Ces chiffres modestes sont à mettre en face de la demande potentielle de près de 15 000 pilotes si le millier de 737 MAX existant sont remis en service. La file d'attente sera longue. Aussi des compagnies comme American Airlines ont déjà bâti un planning des séances de formation de leurs pilotes.
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