Plus de 380 armes ou systèmes robotiques semi-autonomes – tels que des tanks, des avions ou des bateaux – ont déjà été déployés ou sont élaborés dans 12 États, dont la Chine, la France, Israël, la Grande-Bretagne, la Russie et les États-Unis.
Au niveau du contrôle de ces systèmes d’armes létales autonomes, plusieurs pays, comme le Japon cette semaine, ont annoncé leur intention de ne pas acquérir ou développer ce genre de technologies. Une majorité des États ont annoncé leur volonté de soutenir une nouvelle législation internationale permettant d’interdire et de réguler certaines pratiques en lien avec les robots tueurs.
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Toutefois, une poignée de pays s’opposent farouchement à un traité sur le sujet, c’est notamment le cas des États-Unis, de la Russie, d’Israël et de la Corée du Sud. Les entités favorables au développement des robots tueurs affirment que ces armes permettront de rendre la guerre plus humaine en permettant de choisir et d’éliminer plus précisément des cibles, sans faire intervenir des émotions humaines telles que la peur ou la vengeance, et en limitant ainsi le nombre de victimes civiles.
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