Sur le front économique, comme Trump a pu s'en gargariser récemment au sommet de Davos et lors de son discours sur l'Etat de l'Union le 31 janvier,
le chômage est au plus bas depuis 17 ans autour de 4,1% (plein emploi pour les Blancs à 3,5% et 6,8% pour les Afro-Américains - plancher historique depuis 1970 pour la communauté noire qui ne s'est jamais totalement remise de générations d'esclavage, empêchée notamment d'accumuler du capital). La croissance économique dépasse les 3% et Wall Street s'est regonflée comme jamais alors que le prix Nobel d'économie et éditorialiste au New-York Times, Paul Krugman, avait prédit que "si Trump est élu, l'économie américaine va s'écrouler et les marchés financiers ne vont jamais s'en remettre".
La politique de relocalisation porte peu à peu ses fruits : Apple, puis Pfizer, ont décidé de rapatrier respectivement environ 250 et 200 milliards de dollars aux Etats-Unis en échange d'une sorte d'amnistie fiscale consistant à taxer faiblement les retours de capitaux.
Le président veut rapatrier en réalité entre 2 000 et 4 000 milliards de dollars de profits placés à l'étranger, en diminuant la taxe sur ces profits de 35 à 15 %.
Des usines préalablement planifiées sur sol mexicain le seront sur sol US, possiblement dans le Midwest sinistré, etc.
L'impôt sur le bénéfice des entreprises a été abaissé de 35 à 21%, provoquant en décembre 2017 une avalanche de primes de fins d'année pour le petit personnel, entre 500 et 1.500 dollars, dans un grand nombre d'entreprises ayant pignon sur rue (AT&T, Comcast, Wells Fargo, Boeing, Nexus Services, les GAFA...). En 2017, Trump a supprimé la moitié des pages (soit 45 000) que contient le Code des réglementations (notre Moniteur belge ne cesse de gonfler en comparaison). Il s'est promis de supprimer 2 réglementions au moins pour chaque réglementation nouvelle (mais 75% au total doivent être supprimées).
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