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  1. #261
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    Par défaut Le DoJ indique qu'il envisage le démantèlement de Google à la suite d'une décision sur les monopoles
    Le DoJ indique qu'il envisage le démantèlement de Google à la suite d'une décision sur les monopoles, en tant que mesure antitrust pour remédier au monopole de Google en matière de recherche et de publicité

    Le ministère américain de la Justice (DoJ) envisage de demander à un juge fédéral d'obliger Google à céder certaines de ses activités afin de mettre fin à son monopole sur la recherche en ligne.

    Pour rappel, peu de temps après la décision de justice historique qui statuait que Google monopolisait le marché de la recherche en ligne, le ministère américain de la Justice a envisagé une rare tentative de démantèlement de Google, propriété d'Alphabet. Les autres options du ministère de la Justice consistaient à forcer Google à partager ses données avec ses concurrents, à céder le système d'exploitation Android, AdWords ou même du navigateur web Chrome.

    Dans un document déposé tardivement le mardi 8 octobre 2024, les procureurs fédéraux ont indiqué que le juge pourrait également exiger de Google qu'il ouvre ses données sous-jacentes, qui alimentent son moteur de recherche et ses produits d'intelligence artificielle, à ses concurrents.

    « Pendant plus d'une décennie, Google a contrôlé les canaux de distribution les plus populaires, laissant les rivaux avec peu ou pas d'incitation à rivaliser pour les utilisateurs », ont écrit les autorités antitrust dans le dossier. « Pour remédier pleinement à ces préjudices, il faut non seulement mettre fin au contrôle de la distribution par Google aujourd'hui, mais aussi veiller à ce que Google ne puisse pas contrôler la distribution de demain ».


    Le ministère de la Justice envisage des modifications structurelles visant à empêcher Google de tirer parti de ses autres produits, tels que le navigateur Chrome, le système d'exploitation Android, les outils d'intelligence artificielle ou la boutique d'applications, pour soutenir son activité de recherche. Les procureurs se sont concentrés sur les accords de recherche par défaut de Google, déclarant que toute mesure corrective proposée viserait à limiter ou à interdire ces accords.

    En réponse, Lee-Anne Mulholland, vice-présidente des affaires réglementaires de Google, a critiqué le dépôt, déclarant que le ministère de la Justice « signalait déjà des demandes qui vont bien au-delà des questions juridiques spécifiques » impliquées dans l'affaire. Elle a averti que « l'ingérence du gouvernement dans un secteur en pleine évolution pourrait avoir des conséquences négatives inattendues pour l'innovation et les consommateurs américains ».

    Le juge de district américain Amit Mehta a statué en août que le moteur de recherche de Google avait exploité illégalement sa position dominante pour supprimer la concurrence et freiner l'innovation. M. Amit Mehta a fixé un calendrier pour un procès sur les mesures correctives proposées, qui devrait avoir lieu au printemps prochain, et devrait rendre sa décision d'ici à août 2025.

    Google a annoncé son intention de faire appel de la décision de M. Amit Mehta, mais il doit attendre que ce dernier ait arrêté une solution avant de faire appel. Selon George Hay, professeur de droit à l'université Cornell et ancien économiste en chef de la division antitrust du ministère de la Justice, la procédure d'appel pourrait durer jusqu'à cinq ans.

    Les enjeux sont importants, car le gouvernement cherche à lutter contre ce qu'il considère comme des pratiques anticoncurrentielles qui nuisent aux consommateurs et étouffent la concurrence dans le secteur des technologies. L'affaire contre Google a des implications importantes pour l'avenir de la recherche en ligne et le paysage technologique en général.

    Le gouvernement et les défenseurs de la technologie suivront de près l'évolution de cette bataille juridique, qui aura des répercussions sur l'innovation, le choix des consommateurs et la concurrence sur le marché.

    Source : Document déposé par les procureurs fédéraux

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Trouvez-vous cette initiative du ministère américain de la Justice justifiée ou pertinente ?

    Voir aussi :

    Google fait face à un nouveau procès antitrust qui menace de démanteler son activité dans le domaine de la publicité, après qu'un juge a déclaré que son moteur de recherche constitue un monopole illégal

    Démantèlement potentiel de Google Ad Manager : l'empire publicitaire de Google pourrait représenter 95 milliards de dollars et être « trop gros » pour être vendu, préviennent les analystes du DoJ

    Le ministère américain de la justice envisage une rare tentative de démantèlement de Google, après qu'une décision de justice historique a établi que l'entreprise monopolisait le marché de la recherche en ligne
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  2. #262
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    Par défaut Microsoft dans le viseur des autorités : la FTC a lancé une enquête sur les activités cloud de l'entreprise
    Microsoft dans le viseur des autorités : la FTC a lancé une enquête antitrust sur les activités cloud de l'entreprise,
    tandis que Microsoft accuse Google de financer des campagnes pour la discréditer auprès des décideurs politiques

    La Federal Trade Commission (FTC) s'apprête à lancer une enquête sur les pratiques anticoncurrentielles de Microsoft dans le domaine de l'informatique dématérialisée, alors que le régulateur américain continue de poursuivre les grandes entreprises technologiques dans les dernières semaines de la présidence de Joe Biden. La FTC examine les allégations selon lesquelles Microsoft abuse de son pouvoir de marché dans le domaine des logiciels de productivité en imposant des conditions de licence punitives pour empêcher les clients de transférer leurs données de son service cloud Azure vers les plateformes de ses concurrents, selon des personnes ayant une connaissance directe de l'affaire.

    Notons que, le mois dernier, Microsoft a accusé Google de mener des « campagnes fantômes » visant à affaiblir sa position auprès des régulateurs en finançant secrètement des groupes de pression hostiles.


    Microsoft, acteur incontournable du cloud, et le contexte de l'enquête

    Avec son service Azure, Microsoft occupe une position dominante sur le marché du cloud computing, rivalisant directement avec Amazon Web Services (AWS) et Google Cloud. Ces services sont essentiels à de nombreuses entreprises et organisations, fournissant des solutions de stockage, de traitement de données, et d’intelligence artificielle.

    Cependant, cette domination suscite des inquiétudes, notamment en ce qui concerne les conditions contractuelles imposées par Microsoft, les coûts de migration vers des plateformes concurrentes, et l’interopérabilité des services. De nombreux concurrents et clients dénoncent des pratiques qu’ils jugent anticoncurrentielles.

    Cette enquête intervient dans un climat de durcissement mondial contre les pratiques des Big Tech. En Europe, Microsoft a déjà fait l'objet de critiques similaires concernant ses pratiques de licence et son intégration de produits comme Teams dans les abonnements Microsoft 365. Ces pratiques ont été perçues comme une tentative de verrouillage du marché, nuisant aux concurrents et limitant les choix pour les consommateurs.

    Aux États-Unis, les autorités antitrust semblent vouloir emboîter le pas à l’Union européenne, renforçant leur vigilance sur les marchés numériques. Si cette enquête est confirmée, elle pourrait s’inscrire dans une série d’efforts visant à garantir une concurrence équitable dans l’économie numérique.

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    Le dernier coup de la présidente du FTC sous le mandat de Biden

    La FTC examine les allégations selon lesquelles Microsoft abuse de son pouvoir de marché dans le domaine des logiciels de productivité en imposant des conditions de licence punitives pour empêcher les clients de transférer leurs données de son service cloud Azure vers les plateformes de ses concurrents, selon des personnes ayant une connaissance directe de l'affaire.

    Parmi les tactiques examinées figurent l'augmentation substantielle des frais d'abonnement pour ceux qui quittent l'entreprise, l'imposition de frais de sortie élevés et l'incompatibilité présumée de ses produits Office 365 avec les services cloud de ses concurrents.

    La FTC n'a pas encore demandé officiellement de documents ou d'autres informations à Microsoft dans le cadre de l'enquête, ont déclaré ces personnes.

    La remise en cause des pratiques commerciales de Microsoft dans le domaine du cloud constituerait le dernier coup de force de Lina Khan, présidente de la FTC, à l'encontre des grandes entreprises technologiques. Khan, qui est devenue l'ennemie publique de la plupart des négociateurs de Wall Street, devrait être remplacée après l'entrée du président élu Donald Trump à la Maison-Blanche l'année prochaine.

    Si le successeur de Khan n'adoptera peut-être pas une position aussi ferme, on s'attend à ce que les candidats potentiels continuent de cibler les entreprises de la Big Tech, qui ont suscité l'ire des deux partis à Washington. Le parti républicain a accusé les plateformes en ligne de censurer les voix conservatrices.

    La décision de lancer une enquête formelle interviendrait après que la FTC a demandé aux acteurs du secteur et au public de lui faire part de leurs commentaires sur les pratiques commerciales des fournisseurs de services de cloud computing. Les résultats obtenus en novembre de l'année dernière ont révélé que la plupart des réponses soulevaient des préoccupations en matière de concurrence, a déclaré l'agence à l'époque, notamment en ce qui concerne les pratiques en matière de licences logicielles qui limitent la possibilité d'utiliser certains logiciels dans les écosystèmes d'autres fournisseurs de services d'informatique en nuage.

    La FTC a également mis l'accent sur les frais facturés aux utilisateurs qui transfèrent des données hors de certains systèmes sur le cloud et sur les contrats de dépenses minimales, qui offrent des remises aux entreprises en échange d'un niveau de dépenses déterminé.

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    Microsoft a également fait l'objet d'un examen minutieux de la part de régulateurs internationaux sur des questions similaires

    L'autorité britannique de la concurrence et des marchés (Competition and Markets Authority) enquête sur Microsoft et Amazon après que son homologue Ofcom a constaté que les clients se plaignaient d'être « enfermés » dans un fournisseur unique, qui offre des remises pour l'exclusivité et facture des « frais de sortie » élevés pour quitter l'entreprise.

    Dans l'UE, Microsoft a évité une enquête formelle sur ses activités de cloud computing après avoir conclu en juillet un accord de plusieurs millions de dollars avec un groupe de fournisseurs de cloud computing rivaux.

    En 2022, la FTC a intenté une action en justice pour bloquer l'acquisition par Microsoft du fabricant de jeux vidéo Activision Blizzard, d'une valeur de 75 milliards de dollars, car elle craignait que l'opération ne nuise aux concurrents de Microsoft dans le domaine des consoles Xbox et des jeux sur le cloud (cloud games). Un tribunal fédéral a rejeté la tentative de blocage de la FTC, qui a fait l'objet d'un appel. Entre-temps, une version révisée de l'accord a été conclue l'année dernière après avoir été approuvée par la CMA britannique.

    Une lecture critique des motivations et des impacts

    L’annonce d’une enquête potentielle soulève plusieurs questions fondamentales. D’une part, elle reflète une prise de conscience des régulateurs face aux déséquilibres croissants dans le secteur technologique. D’autre part, elle met en lumière les limites du cadre réglementaire américain actuel, souvent critiqué pour sa lenteur et son inefficacité face à des entreprises mondialisées et technologiquement avancées.

    Cependant, certains analystes remettent en question la véritable portée de ces actions. Les géants comme Microsoft disposent de moyens financiers et juridiques considérables pour repousser les enquêtes ou les traduire en négociations. En outre, les régulateurs risquent de se heurter à la complexité technique des services cloud, rendant difficile une régulation réellement efficace.

    Enfin, il est légitime de s’interroger sur l’impact potentiel pour les entreprises clientes. Une régulation plus stricte pourrait conduire à une augmentation des coûts ou à des restrictions dans l’offre de services, affectant directement les utilisateurs finaux.

    Les dépenses consacrées aux services cloud ont atteint 561 milliards de dollars en 2023

    Depuis sa création il y a 20 ans, l'infrastructure et les services de cloud computing sont devenus l'une des activités les plus lucratives des grandes entreprises technologiques, qui externalisent le stockage de leurs données et l'informatique en ligne. Plus récemment, la demande de puissance de traitement pour la formation et l'exécution de modèles d'intelligence artificielle a donné un coup d'accélérateur à cette évolution.

    Les dépenses consacrées aux services cloud ont atteint 561 milliards de dollars en 2023 et le cabinet d'études de marché Gartner prévoit qu'elles passeront à 675 milliards de dollars cette année et à 825 milliards de dollars en 2025. Microsoft détient une part de marché d' environ 20 % sur le marché mondial du cloud, derrière le leader Amazon Web Services qui détient 31 %, mais presque le double de Google Cloud avec 12 %.

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    Microsoft accuse Google de financer des campagnes pour la discréditer auprès des décideurs politiques

    La rivalité entre le trio et les petits fournisseurs est féroce. Le mois dernier, Microsoft a accusé Google de mener des « campagnes fantômes » visant à affaiblir sa position auprès des régulateurs en finançant secrètement des groupes de pression hostiles.

    Microsoft a également affirmé que Google avait tenté de faire échouer son accord avec les fournisseurs de cloud de l'UE en leur offrant 500 millions de dollars en espèces et en crédits pour qu'ils rejettent l'accord et poursuivent leur action en justice.

    Citation Envoyé par Microsoft
    Cette semaine, un groupe d'astroturf organisé par Google, l'Open Cloud Coalition, est lancé. Il a pour but de discréditer Microsoft auprès des autorités de la concurrence et des décideurs politiques, et d'induire le public en erreur [ndlr. l'astroturfing est un faux travail de terrain qui vise principalement à influencer l'opinion publique et qui est généralement financé par des entreprises et des entités politiques pour façonner l'opinion]. Google s'est donné beaucoup de mal pour dissimuler son implication, son financement et son contrôle, notamment en recrutant une poignée de fournisseurs de cloud européens pour servir de visage public à la nouvelle organisation. Lorsque le groupe sera lancé, Google, d'après ce que nous savons, se présentera probablement comme un membre de second plan plutôt que comme un leader. Il reste à savoir ce que Google a offert aux petites entreprises pour qu'elles rejoignent le groupe, que ce soit en termes d'argent ou de remises.

    Ce nouvel effort fait suite à l'échec récent de Google à utiliser une autre organisation - la CISPE - contre Microsoft. En juillet, alors que la CISPE était sur le point de régler sa plainte contre Microsoft, Google a proposé aux membres de la CISPE une combinaison de cash et de crédits s'élevant à la somme impressionnante de 500 millions de dollars pour qu'ils rejettent le règlement et poursuivent le litige. Avec sagesse, ils ont décliné l'offre. Au lieu de cela, les membres de la CISPE ont approuvé la résolution que nous avions élaborée ensemble.

    Malheureusement, les tactiques de Google ne se limitent pas à la création d'organisations de lobbying astroturf. Ils s'expriment également en leur nom propre de manière fallacieuse et font appel à des commentateurs rémunérés pour nous discréditer. Pourquoi ? Je pense que cela est dû en grande partie au fait que Google est confronté à une situation difficile. Jamais, au cours des deux dernières décennies, les monopoles de Google sur la recherche, la publicité numérique et les boutiques d'applications mobiles n'ont fait l'objet d'une menace aussi concertée et déterminée qu'aujourd'hui. Selon nos estimations, au moins 24 enquêtes antitrust ont été ouvertes à l'encontre de Google sur les principaux marchés numériques du monde. Alors que Google devrait s'efforcer de répondre aux questions légitimes concernant ses activités, il consacre ses vastes ressources à démolir les autres. Il est décevant de constater que, alors que les fondements de son activité sont menacés, il cherche à renforcer son service d'informatique en nuage - Google Cloud Platform - en s'attaquant au nôtre.

    Il semble que Google ait deux objectifs ultimes dans ses efforts d'astroturfing : détourner l'attention de l'intense examen réglementaire auquel Google est confronté dans le monde entier en discréditant Microsoft et faire basculer le paysage réglementaire en faveur de ses services en nuage plutôt que d'entrer en concurrence sur le fond.
    Un signal pour l’avenir

    Cette initiative des régulateurs américains constitue néanmoins un signal fort pour l’ensemble du secteur technologique. Si Microsoft est effectivement mis sous enquête, cela pourrait ouvrir la voie à une surveillance plus large des pratiques des Big Tech, et pas seulement dans le cloud.

    À terme, cette affaire pourrait redéfinir les relations entre les régulateurs, les entreprises technologiques et les consommateurs, posant une question cruciale : comment garantir un équilibre entre innovation technologique et protection de la concurrence ?

    Les prochaines étapes de cette enquête seront à suivre de près, car elles pourraient influencer non seulement Microsoft, mais l’ensemble du paysage numérique mondial.

    Sources : Microsoft dénonce des « campagnes fantômes de Google », Gartner, NYT, Statista, enquête sur le marché des services cloud par l'autorité britannique

    Et vous ?

    Que pensez-vous des propos de Microsoft concernant les « campagnes fantômes de Google » pour la décrédibiliser ? Est-ce crédible ou non selon vous ?

    Les accusations de pratiques anticoncurrentielles dans le cloud sont-elles justifiées, ou relèvent-elles d’une concurrence déloyale entre acteurs ?

    Les conditions contractuelles de Microsoft pour ses services cloud favorisent-elles réellement un verrouillage du marché ?

    La domination de Microsoft dans le cloud est-elle due à des pratiques abusives ou simplement à sa capacité à répondre aux besoins des consommateurs ?

    Les États-Unis devraient-ils adopter un modèle plus proche de l'Union européenne en matière de régulation des Big Tech ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
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  3. #263
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    Par défaut Le ministère de la justice veut que Google vende Chrome pour briser son monopole dans la recherche
    Le ministère de la justice veut que Google vende Chrome pour briser son monopole dans la recherche,
    Des procureurs américains tenteraient de forcer Google à vendre Chrome et démanteler Android

    Depuis des années, Google domine l'écosystème numérique mondial avec des produits phares comme le navigateur Chrome, le système d'exploitation Android et son moteur de recherche omniprésent. Cependant, cette emprise pourrait bientôt être remise en question : selon des rapports récents, le ministère américain de la Justice (DOJ) envisage des mesures radicales pour réduire ce qu'il considère comme une position monopolistique.

    Chrome, Android et le moteur de recherche : une triade indissociable ?

    Le DOJ accuserait Google d'avoir abusé de sa position dominante pour renforcer son contrôle sur le marché des recherches en ligne. Chrome, qui détient près de deux tiers de la part de marché des navigateurs web, est intégré de manière fluide avec Google Search, créant une boucle de rétroaction bénéfique pour l’entreprise. Android, utilisé par plus de 70 % des smartphones dans le monde, renforce également ce monopole en obligeant les fabricants à préinstaller Google Search et d'autres applications Google pour accéder à certaines fonctionnalités clés.

    Ces pratiques ont conduit les régulateurs à conclure que Google fausse la concurrence, empêchant des alternatives viables d'émerger.

    Pour briser ce cercle, les procureurs envisageraient deux actions principales :
    • Forcer Google à vendre Chrome, séparant ainsi le navigateur du moteur de recherche. L'objectif serait de permettre une concurrence plus équitable, où les navigateurs pourraient intégrer d'autres moteurs de recherche par défaut sans l’influence de Google.
    • Obliger Google à « débundler » Android, c'est-à-dire à lever les conditions qui imposent l’utilisation des services Google sur les appareils Android. Cela donnerait aux fabricants et aux utilisateurs davantage de liberté pour choisir les services qu’ils préfèrent.

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    Des recommandations qui seront officielles (et publiques) mercredi

    Les hauts responsables antitrust du ministère de la Justice ont décidé de demander à un juge d'obliger Google à vendre son navigateur Chrome, ce qui constituerait une mesure de répression historique à l'encontre de l'une des plus grandes entreprises technologiques du monde. Le ministère demandera au juge, qui a statué en août que Google monopolisait illégalement le marché de la recherche, d'exiger des mesures liées à l'intelligence artificielle et à son système d'exploitation pour smartphone Android, selon des personnes familières avec les projets.

    Les responsables antitrust, ainsi que les États qui se sont joints à l'affaire, prévoient également de recommander mercredi au juge fédéral Amit Mehta d'imposer des exigences en matière de licences de données, ont déclaré ces personnes, qui ont demandé à ne pas être nommées pour discuter d'un sujet confidentiel.

    Si Mehta accepte ces propositions, elles pourraient remodeler le marché de la recherche en ligne et l'industrie florissante de l'intelligence artificielle. L'affaire a été déposée sous la première administration Trump et s'est poursuivie sous la présidence de Joe Biden. Il s'agit de l'effort le plus agressif pour contrôler une entreprise technologique depuis que Washington a tenté en vain de démanteler Microsoft Corp. il y a vingt ans.

    Le fait de posséder le navigateur web le plus populaire au monde est essentiel pour l'activité publicitaire de Google. L'entreprise est en mesure de voir l'activité des utilisateurs connectés et d'utiliser ces données pour effectuer plus efficacement des promotions ciblées, qui génèrent l'essentiel de son chiffre d'affaires. Google a également utilisé Chrome pour diriger les utilisateurs vers son produit d'intelligence artificielle phare, Gemini, qui a le potentiel d'évoluer d'un robot-réponse à un assistant qui suit les utilisateurs sur le web.

    Lee-Anne Mulholland, vice-présidente de Google chargée des affaires réglementaires, a déclaré que le ministère de la justice « continue de promouvoir un programme radical qui va bien au-delà des questions juridiques soulevées dans cette affaire ». Elle a ajouté que « le fait que le gouvernement mette son pouce sur la balance de cette manière nuirait aux consommateurs, aux développeurs et au leadership technologique américain au moment même où il en a le plus besoin ».

    Accès à Chrome

    Les autorités antitrust veulent que le juge ordonne à Google de vendre Chrome - le navigateur le plus utilisé dans le monde - parce qu'il représente un point d'accès clé par lequel de nombreuses personnes utilisent son moteur de recherche, ont déclaré ces personnes.

    Le gouvernement a la possibilité de décider si la vente de Chrome est nécessaire à une date ultérieure si certains des autres aspects de la mesure corrective créent un marché plus concurrentiel, ont ajouté les personnes. Le navigateur Chrome contrôle environ 61 % du marché aux États-Unis, selon StatCounter, un service d'analyse du trafic web.

    Les avocats du gouvernement ont rencontré des dizaines d'entreprises au cours des trois derniers mois pour préparer la recommandation. Les États envisagent encore d'ajouter certaines propositions et certains détails pourraient changer, ont-ils déclaré.

    Les fonctionnaires antitrust ont renoncé à une option plus sévère qui aurait contraint Google à vendre Android.

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    Appel de Google

    La décision rendue en août par Mehta, selon laquelle Google a enfreint les lois antitrust sur les marchés de la recherche en ligne et des annonces textuelles, fait suite à un procès de 10 semaines qui s'est déroulé l'année dernière. L'entreprise a fait part de son intention de faire appel.

    Le juge a fixé une audience de deux semaines en avril sur les changements que Google doit apporter pour remédier au comportement illégal et prévoit de rendre une décision finale d'ici le mois d'août 2025.

    L'agence et les États ont décidé de recommander que Google soit tenu d'accorder une licence pour les résultats et les données de son célèbre moteur de recherche et de donner aux sites web davantage d'options pour empêcher que leur contenu soit utilisé par les produits d'intelligence artificielle de Google, ont déclaré les personnes interrogées.

    Les autorités antitrust devraient proposer à Google de dissocier son système d'exploitation pour smartphone Android de ses autres produits, notamment son moteur de recherche et sa boutique d'applications mobiles Google Play, qui sont désormais vendus en tant qu'ensemble, ont indiqué les mêmes personnes. Ils sont également prêts à exiger que Google partage davantage d'informations avec les annonceurs et leur donne plus de contrôle sur l'emplacement de leurs publicités.

    Les avocats du ministère de la justice et les procureurs généraux des États ont inclus toutes ces options dans un premier dossier déposé en octobre, ainsi qu'une interdiction du type de contrats d'exclusivité qui étaient au centre de l'affaire contre Google.

    Une scission forcée, si elle a lieu, dépendrait également de la possibilité de trouver un acheteur intéressé. Ceux qui auraient les moyens et la volonté d'acquérir la propriété, comme Amazon.com Inc. font également l'objet d'un examen antitrust qui pourrait empêcher la réalisation d'une telle méga transaction.

    AI Overviews

    Google affiche désormais en haut de ses pages de recherche des réponses basées sur l'intelligence artificielle, appelées « AI Overviews ». Si les sites web peuvent refuser que leurs informations soient utilisées par Google pour créer des modèles d'intelligence artificielle, ils ne peuvent pas se permettre de refuser les réponses générés par l'IA, car cela risquerait de les faire descendre dans les résultats de recherche, ce qui rendrait plus difficile l'accès à leurs clients.

    Les éditeurs de sites web se sont plaints que cette fonctionnalité réduisait le trafic et les recettes publicitaires, car les utilisateurs cliquent rarement pour voir les données utilisées pour alimenter ces résultats.

    En ce qui concerne l'octroi de licences d'utilisation des données, les autorités antitrust prévoient de proposer deux options : Que Google vende les données sous-jacentes « clics et requêtes » et qu'il syndique séparément ses résultats de recherche, selon les personnes interrogées.

    L'entreprise vend actuellement des résultats de recherche syndiqués, mais avec des restrictions, telles que l'interdiction de les utiliser sur les téléphones portables. Forcer Google à syndiquer ses résultats de recherche permettrait aux moteurs de recherche rivaux et aux startups spécialisées dans l'IA d'améliorer rapidement leur qualité, tandis que le flux de données permettrait à d'autres de construire leur propre index de recherche.

    Un précédent historique : le cas de Microsoft

    Cette initiative du DOJ rappelle l'affaire antitrust contre Microsoft dans les années 1990, où le géant du logiciel avait été accusé de lier son navigateur Internet Explorer à son système d’exploitation Windows. Bien que Microsoft n'ait pas été démantelé, les restrictions imposées par la justice ont favorisé une plus grande diversité sur le marché des navigateurs, ouvrant la voie à l'essor de Chrome lui-même.

    Si ces mesures sont mises en œuvre, les conséquences pourraient être significatives :
    • Pour Google, cela signifierait une perte d'intégration stratégique, potentiellement une diminution de ses revenus publicitaires, et une fragmentation de ses produits.
    • Pour les utilisateurs, cela pourrait offrir plus de choix et une concurrence accrue, entraînant potentiellement de meilleures fonctionnalités et une plus grande protection des données.
    • Pour le secteur technologique, ce serait un signal fort montrant que les gouvernements ne tolèrent plus les monopoles dans les écosystèmes numériques.

    Un débat complexe

    Cependant, cette intervention suscite des débats. Certains soutiennent qu'un démantèlement est nécessaire pour rétablir un marché équitable, tandis que d'autres craignent que cela n'étouffe l'innovation ou n'entraîne des conséquences imprévues, comme une complexité accrue pour les utilisateurs finaux.

    Quoi qu’il en soit, cette affaire est un moment charnière pour la régulation des géants de la tech. Elle reflète une prise de conscience croissante des gouvernements face aux défis posés par les monopoles numériques dans une économie de plus en plus connectée. Reste à voir si les tribunaux valideront ces mesures et comment Google réagira face à cette pression sans précédent.

    Source : documents du DoJ

    Et vous ?

    La vente de Chrome et le démantèlement d’Android pourraient-ils réellement encourager l’innovation, ou risquent-ils de fragmenter l'écosystème technologique au détriment des utilisateurs ?

    Si Google est forcé de vendre Chrome, quelle entreprise serait en mesure de le racheter et de le gérer tout en restant compétitive face à Google Search ?

    Le démantèlement de Google pourrait-il ouvrir la porte à d'autres monopoles dans le domaine technologique ?

    Est-ce que cette approche antitrust est pertinente dans un marché où les services de Google restent gratuits pour les utilisateurs finaux ?

    Le démantèlement est-il la seule solution pour encourager la concurrence, ou d’autres mesures comme des amendes ou des régulations plus strictes suffiraient-elles ?

    Quels pourraient être les effets sur des concurrents comme Microsoft, Apple ou d'autres moteurs de recherche comme Bing et DuckDuckGo ?
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  4. #264
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    Je veux bien comprendre, mais dans ce cas là Microsoft aussi ne devrait pas passer entre les mailles du filet. Si on regarde bien, Microsoft est dans une situation encore pire que celle de Google. Et Apple n'est pas loin derrière.

  5. #265
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    Citation Envoyé par nadjim Voir le message
    Je veux bien comprendre, mais dans ce cas là Microsoft aussi ne devrait pas passer entre les mailles du filet. Si on regarde bien, Microsoft est dans une situation encore pire que celle de Google. Et Apple n'est pas loin derrière.
    Microsoft, Monopole, sur les navigateurs ?

    Vis à vis des navigateurs, de mon point de vue non. Par contre pour Apple, je ne pense pas, ils sont d'être dans une situation de monopole des navigateurs. Safari est à un peu plus de 20%. Je dirais chaque chose en son temps.
    https://www.similarweb.com/fr/browsers/

    Microsoft pourrait être repris par la juste pour bien d'autres choses

  6. #266
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    Par défaut Google réagit avec colère à la propoosition de vente de Chrome lors du procès concernant le monopole de Google
    Google réagit avec colère à l'annonce de la vente de Chrome : "Cela nuirait aux consommateurs et aux entreprises s'il était contraint de vendre Chrome", un juge a statué que Google était un monopole.

    À la suite de la décision d'un juge de déclarer Google en situation de monopole, le ministère américain de la Justice (DOJ) a proposé que Google vende son navigateur Chrome. En outre, le DOJ souhaite séparer Chrome et Android de Google. En réponse, Google a déclaré que cela serait "aux consommateurs et aux entreprises s'il était contraint de vendre Chrome". Google a également ajouté que "séparer" Chrome d'Android "affaiblirait Android et Google Play dans leur concurrence vigoureuse avec l'iPhone et l'App Store d'Apple".

    Depuis des années, Google domine l'écosystème numérique mondial avec des produits phares comme le navigateur Chrome, le système d'exploitation Android et son moteur de recherche omniprésent. Cependant, cette emprise pourrait bientôt être remise en question : selon des rapports récents, le ministère américain de la Justice (DOJ) veut que Google vende Chrome pour briser son monopole dans la recherche. En effet, des procureurs américains tenteraient de forcer Google à vendre Chrome et démanteler Android.

    Le ministère américain de la justice (DOJ) proposera bientôt cette mesure, mais Google n'a pas tardé à réagir. Google a déclaré qu'il serait préjudiciable aux consommateurs et aux entreprises s'il était contraint de vendre Chrome, le navigateur web le plus populaire au monde. Le juge Amit Mehta a déclaré que Google détenait un monopole dans le domaine de la recherche en ligne en août, et il a examiné les mesures correctives ou les sanctions à imposer.

    Le ministère de la justice n'a pas commenté le rapport, mais Google a clairement indiqué qu'il s'agit d'une proposition à laquelle il s'oppose. "Le ministère de la justice continue de promouvoir un programme radical qui va bien au-delà des questions juridiques soulevées dans cette affaire", a déclaré Lee-Anne Mulholland, membre de la direction de Google, dans un communiqué.

    Il serait également demandé à Google d'établir de nouvelles mesures concernant son intelligence artificielle, son système d'exploitation Android et l'utilisation des données. "Le gouvernement qui mettrait son pouce sur la balance de cette manière nuirait aux consommateurs, aux développeurs et au leadership technologique américain au moment précis où il en a le plus besoin", a ajouté Lee-Anne Mulholland.


    Chrome est le navigateur le plus utilisé dans le monde. Similarweb, un outil de suivi du trafic web, a estimé sa part de marché mondiale à 64,61 % en octobre. Le moteur de recherche Google détient quant à lui près de 90 % du marché mondial des moteurs de recherche en octobre, selon Statcounter. Il s'agit du moteur par défaut dans Chrome ainsi que dans de nombreux navigateurs de smartphones, y compris Safari sur les iPhones.

    Le juge Mehta a déclaré dans sa décision du mois d'août que le moteur de recherche par défaut était "un bien immobilier extrêmement précieux" pour Google. "Même si un nouvel entrant était en mesure, du point de vue de la qualité, de faire une offre pour le moteur de recherche par défaut à l'expiration d'un accord, il ne pourrait être compétitif que s'il était prêt à payer à ses partenaires des milliards de dollars en partage de revenus", a-t-il écrit.

    Le ministère de la justice devait présenter ses propositions finales de mesures correctives au tribunal d'ici le 20 novembre. Il a déclaré dans un document déposé en octobre et contenant des propositions initiales qu'il envisagerait de demander le démantèlement de Google. Des mesures correctives potentielles "qui empêcheraient Google d'utiliser des produits tels que Chrome, Play [sa boutique d'applications] et Android pour tirer profit de la recherche Google et des produits liés à la recherche Google" faisaient partie de ses considérations, avait-il déclaré à l'époque.

    Séparer Chrome et Android de Google

    Google a précédemment nié détenir un monopole dans le domaine de la recherche en ligne. En réponse à la plainte déposée par le DOJ en octobre, Google a déclaré que la "séparation" de certaines parties de son activité, comme Chrome ou Android, les "briserait". "Les séparer modifierait leurs modèles commerciaux, augmenterait le coût des appareils et affaiblirait Android et Google Play dans leur concurrence vigoureuse avec l'iPhone et l'App Store d'Apple", a déclaré l'entreprise. Elle a également déclaré qu'il serait plus difficile d'assurer la sécurité de Chrome.

    Le chiffre d'affaires des activités de recherche et de publicité de Google a augmenté de 10 % pour atteindre 65,9 milliards de dollars, selon les derniers résultats trimestriels de l'entreprise. Le directeur général Sundar Pichai a déclaré que des millions d'utilisateurs avaient désormais accès aux outils de recherche IA de l'entreprise.

    Source : Google

    Et vous ?

    Pensez-vous que la vente de Chrome est crédible ou pertinente ?
    Quel est votre avis sur la situation ?

    Voir aussi :

    Le ministère américain de la Justice envisage de demander à un juge fédéral d'obliger Google à céder certaines de ses activités afin de mettre fin à son monopole

    Quel moteur de recherche pourrait être le prochain Google ? Voici comment certains essaient de détrôner le géant de Mountain View

    Bataille des navigateurs : Microsoft Edge atteint un nouveau sommet, Safari d'Apple plonge de manière inattendue et Google Chrome remonte la pente, selon le dernier rapport de Statcounter

    Kagi annonce l'aube d'une nouvelle ère dans le domaine de la recherche : Équilibrer l'innovation, la concurrence et le bien public, après qu'un juge a statué que le moteur de recherche Google est un monopole
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