Et un jour on se réveille et on est face à la vraie vie. Actuellement, l'Union européenne ouvre ses portes aux produits/services canadiens (et à travers eux, aux états-uniens). Les états européens se tirent la bourre entre eux dans tous les domaines ; bizarrement ils privilégient la compétition à tous les niveaux, dans ce qui est censé être une union, dérivée d'un marché commun.
Sur le principe, c'est évident que la coopération est souvent plus efficace (car moins de coûts de transaction : recherche de fournisseurs, négociations, litiges entre concurrents) - les commerciaux ne seront pas d'accord, car on pourrait se passer d'une grande partie d'entre eux - mais que la compétition à dose modérée permet de promouvoir des innovations. Cependant, si l'un des "partenaires" partage et les autres non, qui aura l'avantage au final ? Qui pourra rediriger ses budgets sur d'autres lignes de dépense ? Celui qui est "bisounours" ou les autres ?
J'ai un doute affreux... les entreprises ayant soumis des propositions aux appels d'offres ont-elles envies de les voir publiées ?
Et pour la traçabilité, seule une partie des recettes est "fléchée", c'est-à-dire destinée à une dépense définie dès sa perception (les subventions, mécénats, ...). Le reste, ben, rentre dans le budget, comme dans le privé, en fait, sans lien entre origine des recettes et affectation des dépenses.
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