Étant personnellement dans le cas des gens qui trouve ça inadmissible, je vais essayer de le formuler d'une manière claire. Je vais préciser que je suis en France et ça a forcement des répercussions sur ma manière de penser.
La liberté d'expression est la liberté d'énoncer son avis, ses idées. C'est du domaine du conceptuelle. Cependant la liberté d'expression de couvre pas les attaques envers les personnes. Ainsi on peut-être condamner pour injures, harcèlement, diffamation, incitation à la haine, etc.
Bref personne ne doit être inquiété de ses idées tant qu'il n'y a pas de volonté d'attaquer des personnes. Et je parle bien de volonté car exprimer certaines idées peut blesser, outrer des gens. Ainsi je pourrais très bien défendre l'idée de pouvoir manger du chien (c'est pas le cas, c'est pour l'exemple). On reste dans l'idée et politiquement je serais en droit de tenter de faire évoluer la loi en disant mon point de vue. Par il m'est totalement interdit de passer à l'acte en tuant mon chien pour le manger.
Mais imaginons que mon avis en choque certains, ces personnes seraient en droits d'argumenter contre le fait de manger du chien mais elles seraient tout aussi bien en droits de ne pas me parler/cotoyer/travailler avec moi. Par contre, elles ne sont aucunement en droit de réclamer une quelconque punition à mon encontre. Nul de doit être inquiété de ses idées. Ainsi demander, en groupe, une demission de ma part. Là on est dans l'attaque de la vie d'une personne. Puis si je vais dans une boite/asso que tu apprécie aussi, tu vas de nouveau demander ma démission ? On s'arrête où ? D'autant plus, peut être assimilable à du harcèlement quand c'est répété plusieurs dois.
Pour revenir à un cas plus proche de Stallman qui est loin d'être blanc comme neige, imaginons que j'ai bouffé le chien après l'avoir tué.
Est-ce que ça rends plus acceptable d'aller voir, en groupe, mon patron pour aller lui dire de virer : non. Par contre, il y a tout à fait moyen d'aller porter plainte en justice pour me faire payer cette acte.
C'est ce côté justice populaire qui me hérisse le poils. Et dans le Stallman, on est aussi dans la répétition.
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