En effet, toutes les bandes de fréquences n'ont pas les mêmes caractéristiques de propagation. Plus les fréquences sont basses, plus ces dernières pénètrent à l'intérieur des bâtiments et portent loin – mais comme elles sont plus basses et que la largeur de bande est plus faible, elles ne permettent pas une bande passante très élevée. A contrario, plus les fréquences sont élevées, plus la portée diminue et le débit augmente. Il faut ainsi plus d'antennes 3,5 GHz que d'antennes 700 MHz. Quant aux antennes dans la bande 26 GHz, elles ne portent que sur une centaine de mètres.
Ainsi, Tactis souligne que la bande des 700 MHz ne permettra pas de bénéficier « de toutes les promesses de la 5G », et explique qu'il faudra davantage d'antennes 3,5 GHz et encore plus dans la bande 26 GHz pour obtenir la même couverture. En zone péri-urbaine, il faudrait ainsi 30% de sites supplémentaires par rapport au réseau 4G.
En zone rurale, peu denses, “il serait nécessaire de construire 2 fois plus de sites pour avoir une couverture équivalente, et même 3 fois plus de sites pour délivrer un service haut débit, a minima 8 Mbps”, note Tactis.
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