Oracle ouvre cinq centres de données dans cinq pays pour renforcer son offre en matière de Cloud computing
Et dévoile certains détails de son plan d’expansion pour 2020
Après des débuts difficiles dans le secteur du Cloud, l’entreprise technologique américaine Oracle, un fournisseur historique de logiciels commerciaux, a commencé à déployer sa deuxième génération de systèmes dédiés au Cloud computing dans lesquels il exploite des centres de données et où les clients louent des capacités.
Oracle Cloud est, comme l'explique son concepteur, une solution Cloud d’entreprise qui offre des performances de calcul et de réseau puissantes ainsi qu’un portefeuille complet de services Cloud d’infrastructure et de plateforme, incluant notamment le développement d’applications la gestion des données, l’analyse décisionnelle, la sécurité, l’intelligence artificielle et la blockchain. Actuellement, l’infrastructure Cloud de seconde génération d’Oracle comprend une base de données autonome, des applications basées sur l’IA, une sécurité intégrée ML, des analyses automatisées et une large gamme de services d’infrastructure cloud haute performance.
En octobre dernier, Oracle avait fait part de son intention d’ouvrir d’ici fin 2020 environ vingt nouveaux centres de données Cloud de deuxième génération dans le monde dans le cadre de son nouveau plan d’expansion. À ce propos, Philippe Mathieu, le vice-président d’Oracle pour les zones EMEA et JAPAC, avait déclaré : « Oracle Cloud devient rapidement une plateforme de croissance pour les entreprises des secteurs public et privé du monde entier. Nous envisageons d’ouvrir une région tous les 23 jours en moyenne au cours des 15 prochains mois ».
Dans la continuité de cette initiative expansionniste, l’un des objectifs que le groupe s’est fixé cette année est de fournir deux régions d’activités pour les services de plateforme et d’infrastructure cloud à chaque pays où il est installé, sachant qu’une région d’activité peut contenir plusieurs centres de données regroupés en zones d’accès. Ce lundi, une première région a été inaugurée en Arabie Saoudite à Jeddah, tandis qu’à Osaka (au Japon), Amsterdam (aux Pays-Bas), Montréal (au Canada) et Melbourne (en Australie), Oracle en ouvrait une deuxième. Deux autres lancements sont aussi prévus aux Émirats arabes unis. Le Royaume-Uni, la Corée du Sud, l’Inde et le Brésil sont les prochains sur la liste des bénéficiaires de ce programme d’Oracle.
Comme l’a expliqué Clay Magouyrk, vice-président de l’ingénierie au sein de la division Cloud d’Oracle, ce mouvement est notamment motivé par l’évolution du cadre réglementaire en Europe et ailleurs régissant la confidentialité des données. En effet, avoir deux régions d’activités permettrait de stocker les ressources qui ne doivent pas sortir du pays où elles sont générées et d’assurer un plan de secours en cas d’incident.
Sur le marché du Cloud, Oracle est en concurrence avec Amazon et Microsoft. Ce dernier compte 56 régions d’activité, 10 zones d’accès et a annoncé la mise en place de deux nouvelles régions. Amazon, dispose quant à lui de 22 régions et de 69 zones d’accès. Amazon avec sa solution AWS et Microsoft avec sa solution Azure sont incontestablement les deux leadeurs avec plus des deux tiers du marché mondial en 2019, selon Forrester Research. Mais Oracle essaie de regagner du terrain en étendant sa portée géographique.
Source : Reuters
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