Ces données ont été collectées par Surgisphere, qui se présente comme une société d’analyse de données de santé basée aux Etats-Unis. Dans son communiqué publié mardi, The Lancet rappelle qu’un « audit indépendant sur la provenance et la validité des données a été demandé par les auteurs non affiliés à Surgisphere et est en cours, avec des résultats attendus très prochainement ».
« Des doutes planent sur l’intégrité de l’étude du Lancet.
Rétrospectivement, il semble que les décideurs politiques se soient trop appuyés sur ce papier », a commenté le professeur Stephen Evans, de la London School of Hygiene and Tropical Medicine. Problème supplémentaire : une autre revue médicale de référence, le New England Journal of Medicine (NEJM), a publié ce mardi une « expression of concern » au sujet d’une étude de la même équipe, réalisée avec les bases de données de Surgisphere. « Récemment, des inquiétudes de fond ont été soulevées quant à la qualité des informations contenues dans cette base de données », écrit dans cette expression de préoccupation le rédacteur en chef du NEJM, Eric Rubin.
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