Déjà, pendant la campagne de 2012, il s’était fixé l’objectif de changer l’Europe.
Une Europe critiquée à gauche pour être trop libérale, trop focalisée sur la réduction des déficits et pas assez sur la relance de l’économie. Son objectif paraissait ambitieux, alors que la chancelière allemande, Angela Merkel, a toujours fait de la discipline budgétaire des états un préalable à d’autres formes de politiques économiques communes.
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Problème : seuls 10 milliards d’euros d’argent « frais » seront en réalité mobilisés par les Etats européens, le reste du plan consistant à réorienter des fonds existants et à attirer des investissements privés. Des sommes hypothétiques, pour être clair.
En outre, François Hollande n’a pas non plus réussi à obtenir que le budget européen 2014-2020 (en baisse) soit mis » au service des grands projets d’avenir « Nouvelle annonce de mandat.
Pour que les Etats soient moins prisonniers de leur dette, François Hollande proposait aussi de mettre en place des euro-obligations Nouvelle annonce de mandat : des titres de dette européens, garantis par tous les pays de la zone euro, permettant aux états les plus » fragiles » de bénéficier de la crédibilité des autres. Juste après son élection, il présente ces eurobonds comme le « point de départ« de la relance. Mais Angela Merkel annonce la couleur dès juin 2012. Les euro-obligations ? »
Pas de mon vivant « , tranche la chancelière, qui craint qu’un tel dispositif nuise à la discipline budgétaire des états.
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