Pour gérer la crise sanitaire du Covid-19, il y avait plusieurs trajectoires cohérentes possibles. Chaque trajectoire cohérente a ses avantages et inconvénients. Quelle que soit la trajectoire choisie, il y aurait eu des critiques.
Si la trajectoire choisie par le gouvernement avait été de prioriser la santé des citoyens alors, en plus des mesures débattables comme le confinement, il y aurait aussi eu les mesures de bon sens :
- Le nombre de lits dans l'hôpital public aurait augmenté.
- Les personnes vaccinées en priorité auraient été les personnes vulnérables, dont les personnes âgées.
- Les soignants non vaccinés n'auraient pas été suspendus, car on manquait de personnel et il fallait valoriser le secteur du soin. En tout cas, cela n'avait aucun sens de suspendre les soignants non vaccinés tout en obligeant des soignants testés positifs au Covid-19 à travailler.
- Les élèves n'auraient pas été obligés de porter le masque à l'extérieur, parce que cela ne servait à rien et entravait la pratique du sport.
Mais ce n'est pas ce que le gouvernement a fait.
- Le gouvernement a continué de détruire l'hôpital public, même en pleine crise sanitaire. C'est cohérent avec sa politique passée, qui vise à remplacer petit à petit l'hôpital public par des cliniques privées.
- En Europe, la France était bien classée pour la proportion de la population vaccinée, mais était mal classée pour la vaccination des personnes âgées. Vacciner le plus de monde possible, indépendamment de l'efficacité, cela rapporte plus de fric à l'industrie pharmaceutique.
- Les soignants et pompiers non vaccinés ont été suspendus, parce que notre gouvernement est dirigé par un fou furieux qui veut asseoir son autorité. Les autres ont subi le passe sanitaire puis vaccinal, parce que cela a permis de diviser la population pour mieux régner. On reproche à l'extrême droite d'opposer les Français et les étrangers. Emmanuel Macron a opposé les vaccinés et les non vaccinés.
- Les élèves ont été obligés de porter le masque, ce qui était néfaste pour les élèves, mais qui rassurait des vieux macronistes mal informés. Le message était : "vous voyez, les vieux, on fait chier les jeunes POUR VOUS, POUR VOTRE SÉCURITÉ". En fait, obliger les élèves à porter le masque en extérieur est un non sens sanitaire, mais ça a du sens d'un point de vue électoral.
Il faut avoir été bien lobotomisé par la propagande des médias mainstreams pour croire encore que le gouvernement a pris les "mesures nécessaires" pour gérer la crise du Covid-19.
En tout cas, il faut admettre que, électoralement, cela a été une réussite, étant donné que les Français ont réélu Emmanuel Macron en 2022. Emmanuel Macron a pris les "mesures nécessaires" pour se faire réélire.
Comment tu veux augmenter le nombre de lits si tu n'as pas de personnel ? Lors de la première vague pas de vaccin, donc pas de personnel médical suspendu.
Aucun des gouvernements précédents n'a augmenté le numérus clausus alors qu'ils savaient que les médecins partiraient à la retraite, c'est Macron qui l'a fait si je ne me trompe pas.
Il aurait fallu former des infirmières 3 ans avant le covid donc au gouvernement précédent.
C'est le cas pourtant, une priorité en fonction de l'âge et des pathologies, a été faite.Les personnes vaccinées en priorité auraient été les personnes vulnérables, dont les personnes âgées.
Quand les soignants ont été suspendus la plus grosse vague était passée.Les soignants non vaccinés n'auraient pas été suspendus, car on manquait de personnel et il fallait valoriser le secteur du soin. En tout cas, cela n'avait aucun sens de suspendre les soignants non vaccinés tout en obligeant des soignants testés positifs au Covid-19 à travailler.
Là je suis d'accord.Les élèves n'auraient pas été obligés de porter le masque à l'extérieur, parce que cela ne servait à rien et entravait la pratique du sport.
Bête question on sait combien de personne ont été suspendu?
Lors de l'été qui a suivi la 1ère période de COVID, on a eu E. Macron qui a expliqué que pour former du personnel il fallait plusieurs années et a continué à supprimer des lits. Dans le même temps, en Espagne, on a créé 7000 lits, et formé 2000 personnes.
La 2ème vague a été beaucoup moins ressentie en Espagne qu'en France... Étonnant, non ?
Mais dans ce gouvernement précédent, Macron était présent. Et il a tout fait pour diminuer les effectifs dans les services publics.
La destruction des services publics a commencé avant.
Ça fait longtemps que les hôpitaux disent qu'ils manquent de moyen et de main d'œuvre.
Macon a commencé en 2012 et on peut trouver des articles qui précédent cette date.
Par exemple :
Hôpital public à vendre
En gros LREM continue ce que faisait le PS et LR.Au lendemain de l’adoption par le Parlement français, le 25 juin 2009, de la loi hôpital, patients, santé, territoires (HPST), la ministre de la santé et des sports Roselyne Bachelot, en visite au centre hospitalier universitaire (CHU) d’Angers, affirmait que le système hospitalier « crée de l’emploi ». Et d’ajouter : « En 2008, ce ne sont pas moins de vingt-cinq mille embauches qui ont été réalisées dans les hôpitaux français . » Quinze mois plus tard, le 2 octobre 2010, il a suffi d’un arrêt de travail de trois infirmières pour que l’hôpital Tenon, à Paris, soit contraint de fermer son service des urgences pendant tout le week-end, mettant en grande difficulté les hôpitaux voisins de Saint-Antoine et Saint-Louis, déjà saturés faute de personnel.
Dès son adoption, la loi avait soulevé l’opposition des communautés soignantes hospitalières contre un « traitement de choc pour tuer l’hôpital public ».
LREM est juste plus énervé.
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Un des principaux problème de la mauvaise gestion de la pandémie :
La facture du «quoi qu'il en coûte» s'élève à 240 milliards d'euros, selon Bruno Le Maire
Pour l'instant ils disent que tout va bien, que le nombre de faillites est inférieur à celui de 2019, que le taux de chômage n'a jamais été aussi bas, que la croissance est élevée, mais les faillites vont finir par arriver. Les entreprises sont juste en train de gonfler des dettes qu'elles ne rembourseront jamais.Mais à quel prix ? Le ministre de l'Économie annonçait, la semaine dernière devant le patronat, la fin du «quoi qu'il en coûte» qui a fait autorité dans la gestion de la crise sanitaire sur le plan économique. À l'heure du bilan - et de la bataille des chiffres - Bruno Le Maire a annoncé les estimations du ministère. «80 milliards d'euros de subventions», sous la forme de chômage partiel, d'exonérations de charge, et de fonds de solidarité et «160 milliards d'euros de prêts», «c'est la facture du 'quoi qu'il en coûte'», a ainsi indiqué le ministre
Face à la vague des liquidations d’entreprises, les PGE pourraient coûter cher à l’État
En plus depuis il y a eu l'UE qui a décidé d'arrêter d'acheter de l'énergie russe et l'histoire de la concurrence et de la libéralisation des marchés, qui fait que les prix des énergies sont parfois liés.Les prêts garantis par l’État (PGE) ont permis aux entreprises de survivre à la crise sanitaire. Mais le temps du remboursement venu, la conjoncture post-Covid n’est pas celle attendue. Selon Blandine Anglade, avocate spécialisée en droit des affaires, le nombre de faillites pourrait exploser dans les prochains mois.
Du coup les factures d'énergie ont explosées pour les entreprises.
Pourquoi le prix de l’électricité dépend de celui du gaz, et autres questions sur les factures à venir
C'est n'importe quoi ce truc de l'UE qui force EDF a vendre de l'énergie à perte pour que des entreprises qui ne produisent pas d'énergie puissent la revendre à des clients...Depuis les années 1990, l’Union européenne (UE) a progressivement ouvert les marchés nationaux de l’électricité à la concurrence pour harmoniser et libéraliser le marché européen, et mieux l’interconnecter. Le réseau de transport européen d’électricité assure aujourd’hui la sécurité d’approvisionnement et les échanges entre trente-cinq pays.
Ce marché s’appuie sur une place boursière européenne, EPEX Spot SE, sur laquelle s’échangent les mégawattheures (MWh), avec des cours qui varient selon les pays en fonction de l’offre et de la demande. Elle constitue une place spéculative qui réunit producteurs, fournisseurs et négociants, qui achètent et vendent de l’électricité (nucléaire, renouvelable ou fossile), pour des livraisons immédiates ou différées.
Or, dans ce marché de gros, le prix est fixé non pas en fonction du coût moyen de production d’électricité en Europe, mais à partir du coût de production «*marginal*» du dernier MWh injecté sur le réseau. En cas de faible demande, les installations nucléaires ou renouvelables suffisent, mais lorsque la demande est forte, les centrales thermiques sont mises à contribution, et le coût de l’électricité est alors basé sur le cours du gaz (ou du charbon). A cela s’ajoute une taxe sur les émissions de CO2, dans le cadre du marché carbone européen.
Aujourd'hui, l'Assemblée nationale a voté la réintégration des soignants non vaccinés contre le Covid-19.
Il y a eu 157 votes pour et 137 contre.
Les votes contre viennent tous de la Macronie (Renaissance, MoDem et Horizons), sauf un qui vient du parti socialiste.
Les votes pour viennent de la NUPES (dont le parti socialiste), du RN, de LR, de LIOT et de Nicolas Dupont-Aignan.
La répartition précise des votes est disponible ici :
https://www2.assemblee-nationale.fr/.../16/(num)/1462
Il y a quelque chose qui m'échappe.
Cela semble bien concerner l'abrogation de l'obligation vaccinale contre la covid-19 mais je lis à pas mal d'endroit que ca concerne tout les vaccins.
Sur le résultat du vote, je trouve toujours cela sidérant les consignes de votes. Comme si c'était naturel d'avoir du 100% pour ou 100% contre sur des parties comme LR et Rennaissance/Horizons avec qui la frontière politique est assez poreuse.
C'est une excellente nouvelle.
Les vaccins contre le SARS-CoV-2 n'empêchent pas de contracter la maladie ni de la transmettre.
Le problème principal pendant l'épidémie c'était que la France manquait de soignants, c'était une mauvaise décision d'en suspendre.
Ça m'étonnerait, ils arrivent que des soignants entrent en contact avec du sang contaminé. Par exemple avec l'hépatite B.
beau gâchis de niche parlementaire ma foi.
https://www.insee.fr/fr/statistiques/7628176En 2022, les décès observés ont dépassé de 53 800 ceux attendus
Tout un tas d'explication sauf celle que le rasoir d’Ockham devrait désigner.
J'avais déjà vu passé en mars cet article
https://fr.euronews.com/next/2023/03...detre-eleves-e
+19% de surmortalité en decembre 2022 en zone UE, sauf dans "des pays de l'Est" comme en Bulgarie (-6%) et Roumanie (-5.5%).
Là aussi pas de rasoir d'Ockham, on évoque même le réchauffement climatique, qui du coup ne doit pas exister en Europe de l'Est...
Pour rigoler un peu :
https://www.courrierinternational.co...ord-du-gouffre
https://ourworldindata.org/explorers...sitivity=false
Corrélation n'est pas causalité n'est-ce pas, mais ignorer à ce point le seul véritable changement majeur sous prétexte d'infaillibilité c'est de la religion.
Tiens c'est marrant, il y a eu plus de morts chez les moins de 15 ans, 15-34 ans, 35-54 ans.
Ils ont mis ça sur le dos de la canicule également ?
En 2022, les accidents mortels de la route ont augmenté pour les 18-34 ans (+12 %, soient +109 personnes). Néanmoins, ils sont loin d’expliquer entièrement la hausse de la surmortalité à ces âges, qui est donc due à d’autres facteurs.
Ton interprétation est originale il y en a eu moins que prévu pour les moins de 15 pendant la période du covid.
L'article parle d'autres facteurs (non identifiés probablement) pour 2022.
J'ai quelques idées en tête mais sans plus de chiffres elles ne valent rien.
D'ailleurs seule la tranche 55-64 ans semble, à peu pres, épargnée par la surmortalité.
La grosse différence de surmortalité des 85 ans et plus entre 2021 est 2022 est aussi interpellante.
D'après l'article on ne sait pas pourquoi plus de jeunes sont morts.
Mon hypothèse c'est qu'ils sont morts à cause des vaccins.
Bon après on n'a pas les données pour valider l'hypothèse, donc ça ne tient pas des masses.
J'ai l'impression qu'il y a plus de gens qui font des arrêts cardiaque depuis qu'il y a eu les vaccins contre le SARS-CoV-2.
D'après le ministère de la vérité personne n'est mort à cause des vaccins et il n'y a aucun lien entre vaccination et arrêt cardiaque.
Les infarctus de sportifs, de l’obsession antivax morbide à la manipulation éhontée
Vaccins anti-Covid-19 : y a-t-il réellement une épidémie "d'arrêts cardiaques inexpliqués" ?
Donc un graphique qui ne veut rien dire, peut-être plus de morts sur la route parmi les jeunes, peut-être des jeunes décédés du COVID et non du vaccin, peut-être d'abus (drogue et autre).
Mettre un graphique comme cela en supposant que c'est la vaccination (c'est peut -être vrai on ne sait pas) sans apporter plus d'arguments tu agis comme un homme politique en balançant des données sans appuyer tes dires de façon concrète.
ONTAYG
Vu que le nombre de tentatives de suicide augmente chez les jeunes, rien d’étonnant à ce graphique ultra flou.
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