Ils en concluent que, dans une hypothèse optimiste, si les retards de diagnostic sont de l’ordre de 6,8 %, comme observé dans le réseau Unicancer, un millier de décès supplémentaires seraient comptabilisés dans les prochaines années. En revanche, si le chiffre réel est plus proche des 23,3 % annoncés au niveau national, « le bilan de décès supplémentaires pourrait atteindre 5.791 ».
Par ailleurs, cette estimation ne tient pas compte de l’éventuel impact de la deuxième vague de Covid-19. Toutefois, « on n’est pas du tout dans la même situation au deuxième confinement qu’au premier, les patients viennent », a indiqué à l’AFP Jean-Yves Blay, président d’Unicancer.
Ces estimations sont importantes car l’impact dans les statistiques des nouveaux diagnostics, des rechutes et des décès par cancer ne se verra que « sur le long terme », a-t-il souligné.
Chaque année, 382.000 nouveaux cas de cancer sont détectés en France métropolitaine et 157.400 décès par cancer sont recensés.
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