La quasi totalité des études est financée par l'industrie pharmaceutique. La RCT est dans ce cas un
moindre mal, je suppose, pour limiter les tricheries. Cependant rien n'oblige à publier une étude qui ne plait pas au commanditaire, alors que les officines gouvernementales n'ont plus que des études privées à se mettre sous la dent. Encore un biais.
Un article paru dans le
Journal of Law, Medecine and Ethics jette le discrédit sur les autorisations de la FDA des 30 dernières années basées sur ces études déléguées auprès des principaux intéressés. A la lumière du réquisitoire il semble que l'enjeu est bien davantage de mener des études indépendantes. Auquel cas la randomisation perd de son intérêt pratique.
L'article de Wikipédia qui y est consacré relève d'ailleurs que la randomisation "brute" est rarement satisfaisante en termes de groupes comparables dès lors que l'échantillon est restreint (ce qui est le cas de la majorité des études).
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