Je vous met une petite vidéo de 1h que j'ai trouvé. Vous trouverez quelques détails dans la description de la vidéo et dans les commentaires épinglés.





Cette vidéo me semble intéressante pour plusieurs raisons dans le cadre des échanges que nous avons dans le forum. Premièrement, il fait une analyse de la littérature scientifique d'un sujet, et montre par là même qu'il faut bien s'intéresser aux contenus, plus qu'aux auteurs. Il évoque aussi quelques biais dans certaines études, qui sont assez intéressantes à connaître.

Le sujet en lui-même est assez polémique et a été abordé à plusieurs reprises dans ce forum. La vidéo me paraît donc utile dans le cadre de ces échanges.


Je suis moi-même en train de visionner la vidéo, je posterais peut-être un petit commentaire quand j'aurais fini son visionnage.



EDIT1: J'écoute plus que je ne lis la vidéo.

Partie 1: Les études affirmant qu'il n'existent pas de différences entre cerveau féminin ou masculins n'étudient généralement qu'une seule variable à la fois, et ne constatent alors qu'une différence très minimes. Cependant, il est possible de prédire le sexe d'un cerveau avec une précision de 95% à 98% via une approche multi-variables. On peut voir cela comme une somme de petites différences qui s'ajoutent. Il y a donc bel et bien une différence entre les cerveaux masculins et féminin.

Cette partie évoque aussi les questions de moyennes et de variances. Sans préjuger de l'origine de ces différences.


Partie 2: À travers l'étude de plusieurs cultures, on remarque des différences de comportements inversement corrélés au niveau d'égalitarisme des pays étudiés. D'autres différences seraient en revanche plus constantes ou non-corrélées à travers les cultures. Cela tend à expliquer que l'origine des différences constatée n'est pas nécessairement entièrement biologique (au sens génétique), mais que le contexte (au sens large) joue un rôle direct ou indirect sur ces différences.

Cependant, cela réfute la vision féministe pour laquelle les différences sont dues à une société patriarcale, vu qu'on constate l'effet inverse dans la réalité.

Partie 3: Montre que l'impact de la société sur les différences est plutôt faible. Tandis que l'environnement et la biologie se disputent la plus grande part de l'impact sur ces différences. Le rôle des hormones est brièvement évoqué. Des différences ont aussi été constatés dans le cerveau de fœtus. L'éducation aurait donc un impact faible.

Les homosexuels, trans, sont donnés en exemple comme des différences ne dépendant pas de la sociabilisation/éducation. L'hypothèse de prophéties auto-réalisatrice est aussi évoquée pour des différences qui resteraient faibles. Notamment, lors de mouvements de libérations de la femme, le discours victimaire aurait tendance à faire baisser l'estime de soit de femmes, et demande du temps avant qu'il retrouve son niveau initial. Les circuits de récompenses du cerveau sont aussi évoqués comme amplificateurs des différences.

Conclusion: Il y a des différences, en tant qu'individus, nous sommes tous différents, et ne sommes pas interchangeables. Cependant, il faut conserver une égalité de traitement, une égalité aux yeux de la loi, bien que nous ne soyons pas égaux dans ce que nous sommes.

Les différences pourraient être d'origine génétiques, mais réprimées par l'environnement, ce qui expliquerait que dans des environnement plus favorables, les différences s'accroissent.

Il est précisé que ce n'est pas un débat "naturel"/"pas naturel". Les constructions sociales ne sont pas le propre de l'homme, et font parti de la nature. Elles ne sont pas mauvaises par essence, i.e. il est pas nécessaire de déconstruire une construction sociale sous le simple prétexte qu'elle est construction sociale. Il est aussi précisé que tout dépend de tout et que les frontières sont poreuses. E.g. la construction sociale influençant la génétique par le biais du processus de l'évolution.

Il est aussi précisé qu'il est question des différences, et que les différences ne sont pas uniquement ce qui nous défini. Ce qui nous défini n'est pas tout ce que nous sommes. Par exemple je peux être défini par un n° de sécurité social, pourtant je suis plus qu'un simple numéro.