IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)
Navigation

Inscrivez-vous gratuitement
pour pouvoir participer, suivre les réponses en temps réel, voter pour les messages, poser vos propres questions et recevoir la newsletter

Vue hybride

Message précédent Message précédent   Message suivant Message suivant
  1. #1
    Chroniqueur Actualités

    Homme Profil pro
    Administrateur de base de données
    Inscrit en
    Mars 2013
    Messages
    9 273
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Canada

    Informations professionnelles :
    Activité : Administrateur de base de données

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2013
    Messages : 9 273
    Par défaut L'UE ouvre une enquête antitrust sur Microsoft pour son intégration de Teams à Office
    Slack porte plainte contre Microsoft auprès de la Commission européenne pour pratiques anticoncurrentielles,
    l'accusant d'avoir illégalement lié son produit Teams à sa suite Office pour éliminer ses concurrents

    En mai 2020, le PDG de Slack, Stewart Butterfield, a déclaré que Microsoft Teams n'était pas un concurrent de Slack. Dans un entretien, Butterfield a révélé qu’au sein de sa structure, la société estime que « Microsoft a peut-être la préoccupation malsaine de chercher à nous tuer, et Teams est le véhicule pour le faire ». Il a rappelé que Slack a évidemment ses propres fonctionnalités d'appel vocal et vidéo, mais que ce n'est pas l'objectif principal de l'application, et souvent, les entreprises intègrent Zoom ou WebEx de Cisco à la place. Pendant la pandémie, Microsoft a déplacé les entreprises de Skype Entreprise vers Teams, qui se concentraient traditionnellement sur les appels vocaux et vidéo.

    Pourtant, ce mercredi, son entreprise a annoncé qu'elle avait porté plainte contre Microsoft devant la Commission européenne pour pratiques anticoncurrentielles. Dans un communiqué de presse, la messagerie assure que sa plainte apporte des détails sur les pratiques illégales et anticoncurrentielles de Microsoft consistant à abuser de sa position dominante sur le marché pour éteindre la concurrence en violation du droit de la concurrence de l’Union européenne. Elle reproche à Microsoft de profiter de sa position de force sur le segment professionnel pour imposer son service rival Teams et écraser toute concurrence. Elle indique notamment que Microsoft a illégalement lié son produit Teams à sa suite de productivité Office dominante sur le marché, obligeant son installation auprès de millions d'utilisateurs, bloquant sa suppression et cachant le coût réel pour les entreprises clientes. Après examen de la plainte, l'Union européenne décidera d'ouvrir ou non une enquête sur les pratiques de Microsoft.

    « Nous sommes convaincus que nous gagnons sur les mérites de notre produit, mais nous ne pouvons ignorer les comportements illégaux qui privent les clients de l’accès aux outils et aux solutions qu’ils souhaitent », a déclaré Jonathan Prince, vice-président des communications et des politiques chez Slack. « Slack menace la mainmise de Microsoft sur la messagerie professionnelle, la pierre angulaire d’Office, ce qui signifie que Slack menace le verrouillage de Microsoft sur les logiciels d’entreprise. »

    « Mais il s'agit d'un problème beaucoup plus important qu'un différend Slack contre Microsoft - il s'agit ici d'un proxy pour deux philosophies très différentes pour l'avenir des écosystèmes numériques, les passerelles contre les gardiens », a déclaré Prince. « Slack propose une approche ouverte et flexible qui aggrave la menace pour Microsoft, car il s'agit d'une passerelle vers une technologie innovante et de premier ordre qui rivalise avec le reste de la pile de Microsoft et donne aux clients la liberté de créer des solutions qui répondent à leurs besoins. Nous voulons être les 2% de votre budget logiciel qui rendent les 98% restants plus précieux; ils veulent à chaque fois les 100% de votre budget. »

    Nom : teams.png
Affichages : 3674
Taille : 35,1 Ko

    « Slack veut simplement une concurrence loyale et des règles du jeu équitables. Une concurrence saine stimule l'innovation et crée les meilleurs produits et le plus grand choix pour les clients. Les lois sur la concurrence et les lois antitrust sont conçues pour garantir que les entreprises dominantes ne soient pas autorisées à interdire illégalement la concurrence. Nous demandons à l’UE d’être un arbitre neutre, d’examiner les faits et d’appliquer la loi », a déclaré David Schellhase, avocat général chez Slack. « Microsoft revient à son comportement passé. Ils ont créé un produit faible et copié et l'ont lié à leur produit Office dominant, l'ont forcé à être installé et ont bloqué sa suppression, une copie conforme de leur comportement illégal pendant la "guerre des navigateurs". Slack demande à la Commission européenne de prendre des mesures rapides pour garantir que Microsoft ne puisse pas continuer à exploiter illégalement sa puissance d'un marché à un autre en regroupant ou en liant des produits. »

    Lancé en 2014, Slack a très vite été adopté par de nombreuses start-ups de la Silicon Valley. Avant de conquérir au fil des ans d'autres secteurs et d'autres territoires. Après avoir un temps considéré une acquisition début 2016, Microsoft a, lui, finalement pris le parti de lancer un service concurrent quelques mois plus tard avec Teams.

    Malgré son retard, Microsoft a vite pris ses marques. Comme Slack, elle propose également une version gratuite de son logiciel de collaboration de groupe. Le confinement a propulsé les deux structures : en avril 2020, Microsoft évoquait les 75 millions d'utilisateurs actifs quotidiens de Teams (une hausse de 70% en six semaines) tandis que fin mars, Slack a déclaré qu'il y avait 12,5 millions d'utilisateurs connectés simultanément.

    Dans les résultats trimestriels les plus récents de Microsoft, le PDG Satya Nadella a déclaré que la société avait 258 millions d’abonnés payants d'Office 365, ce qui inclut l'accès à Teams. Cela signifie que moins de 30% des utilisateurs professionnels d'Office 365 utilisent Teams chaque jour (pourcentage qui pourrait être revu à la baisse dès lors que nous prenons en compte le nombre d'utilisateurs de la version gratuite de Teams).

    L'éditeur attend de la Commission qu'elle force Microsoft à vendre Teams séparément. Actuellement, Teams est proposé gratuitement sur toutes les plateformes, avec l'essentiel de ses fonctions opérationnelles (toutes assez similaires à ce qu'offre Slack). Lorsqu'on prend un abonnement Office 365, Teams est inclus avec quelques services en plus, mais principalement liés à l'administration et à l'assistance technique.

    Slack a également une formule payante, mais avec quelques limitations qui peuvent devenir contraignantes en entreprise : un moteur de recherche limité aux 10 000 premiers messages publiés dans l'app et pas de partage d'écran ni de visioconférence de groupe, uniquement en 1:1.

    Source : Slack

    Et vous ?

    Quels outils de collaboration utilisez-vous en entreprise ?
    Avez-vous déjà utilisé Slack ? Microsoft Teams ? Qu'en pensez-vous ?
    Vers laquelle des deux plateformes va votre préférence ? Pourquoi ?
    Que pensez-vous de cette plainte et des raisons idéologiques évoquées ?
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  2. #2
    Membre actif
    Profil pro
    Concepteur/Développeur
    Inscrit en
    Mai 2007
    Messages
    98
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Localisation : France

    Informations professionnelles :
    Activité : Concepteur/Développeur

    Informations forums :
    Inscription : Mai 2007
    Messages : 98
    Par défaut
    On remarque que les arguments de Slack sont portés dans le sens du "Au secours, notre business nous échappe, faites quelque chose !"
    Microsoft utilise un produit qui existe depuis des dizaines d'années (SharePoint) contrairement à Slack et la "seule chose" que Microsoft a fait est de créer Teams qui fait office de passerelle entre différents outils de collaboration que soit des produits Microsoft (suite Office) ou les produits tiers (Slack, Trello, Youtube...)
    Il y en a plein de produits comme tel, car les outils de collaboration sont devenus à la mode.

    Slack souhaite être le seul sur le marché, ils ont été "précurseurs" mais ça ne le reste pas souvent.
    Slack possède une bonne part d'utilisateurs, il serait plus judicieux de continuer à améliorer leur produit plutôt que de faire la pleurnicheuse.
    Leur argument est : "nous préférons priver les utilisateurs de Teams de quelques privilèges pour que notre business soit plus florissant"
    Ces arguments ne valorisent pas du tout Slack et c'est bien dommage...

    Petite rectification par rapport aux arguments de Slack : Teams possède certes une version gratuite mais pour avoir un outil complet de collaboration, il est indispensable de prendre un abonnements Office 365 ce qui a un coût qui peut être plus élevé que Slack

  3. #3
    Rédacteur

    Avatar de ok.Idriss
    Homme Profil pro
    IS Consultant
    Inscrit en
    Février 2009
    Messages
    5 220
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 34
    Localisation : France, Paris (Île de France)

    Informations professionnelles :
    Activité : IS Consultant
    Secteur : High Tech - Éditeur de logiciels

    Informations forums :
    Inscription : Février 2009
    Messages : 5 220
    Par défaut
    @Dasoft J'aurais été de ton avis si je n'avais pas vécu personnellement la situation suivante sur un projet :

    • utilisation de Slack sur un projet dans une équipe de taille raisonnable mais attachées à un grand groupe qui est totalement sur office365 historiquement (comme l'écrasante majorité pour ne pas dire totalité des grands groupes français)
    • pendant environ 4 ans le projet grossit et Slack n'est pas qu'un outil de chat pour nos équipes mais également un point central de notre supervision/CI/CD
      => Au niveau des api, leur écosystème est très riche avec entre autres :
      • une lib java qui permet de remonter des traces directement par nos applis
      • des outils comme elastalert qui s'interfacent automatiquement entre elasticstack et slack pour alerter des logs/métriques problématiques en temps réel
      • des intégrations avec gitlab, avec jenkins, avec jira, etc
      • leur api REST qu'on utilise dans nos déploiements ansible/puppet qui est très bien faite

      => Sur le groupe il y avait l'outil "Communicator" qui est devenu par la suite "Skype enterprise" qu'on utilisait pour faire des call à plusieurs avec des gens du groupe extérieur au projet mais utilisateurs/partenaires du projets
    • le projet à grossit et la version gratuite de Slack ne suffit plus pour conserver un historique raisonnable des messages mais on pouvais convaincre qu'on a besoin de cet outil qui n'est pas qu'un simple chat
    • office365 déploie Teams à la place de Skype Enterprise
      => des membres du projets se mettent dessus parce que l'historique des conversation reste (on est toujours pas abonné à la version payante de Slack)
      => les échanges baissent sur Slack du coup les bots/alertes de supervisions ne sont plus très regardés
      => on commence à nous demander de ré-écrire tout nos outils pour que ça publie dessus (avec une API beaucoup plus pauvre pour le coup mais ça marche quand même de façon satisfaisante)
      => la suite qui s'annonce sans doute : teams remplace officiellement slack sur le projet en question


    Qu'on ne s'y trompe pas j'entends totalement la motivation de la direction du projet qui se dit "bon le groupe paye déjà office365 pour nous, dedans y-a teams, ça fait le TAF je ne vais pas payer autre chose". Mais d'une certaine manière ça n'est pas les lacunes de Slack qui ont conduit à son abandon mais bien le fait que office était déjà déployé sur le groupe et que donc cette présence à elle seule à suffit à flinguer la présence d'un autre outil qui avait réellement sa valeur ajoutée reconnue par tous.

    Si teams était un autre produit de microsoft à acheter, on aurait jamais fait cette bascule, ça n'est donc pas une histoire de "Slack ne conviens pas à ses users en terme de features c'est de leur faute, ils savent pas répondre au besoin du marché" mais bien d'une pratique de concurrence déloyale à mon sens. Et si cette expérience se vit chez beaucoup de clients de Slack qui sont aussi client de office365 ça peut vite devenir catastrophique pour eux bien que ces derniers puissent faire tout les efforts du monde pour améliorer leur produit voire même pour devenir un concurrent de office365 sur toute la ligne ça ne suffirait pas : le problème vient déjà à la base du monopole de office365 dans les entreprises qui détruisait déjà la concurrence sur des produits cibles, et Slack s'ajoute à cette liste mais demain s'ils font la liaison avec github et linkedin qui leur appartiennent aussi et bah ça tuera d'autres choses encore et toujours la même problématique : la concurrence ne se fait plus sur la capacité d'une offre à répondre du mieux possible à la demande mais sur l'enracinement d'un groupe qui a un monopole historique qui fait que ça ne laisse aucune place aux nouvelles offres venu d'ailleurs.

    Du coup sans débattre du "est-ce légal ou pas", je comprends la plainte de Slack et je ne la vois pas du tout du même oeil que certains compétiteurs historiques qui pleurent sur l'arrivée des GAFAM sur leur marché et qui sans faire aucune évolutions significatives crient à la concurrence déloyale (par exemple des hébergeurs qui ont toujours pas de services managés compétitifs et qui attendent des aides publiques pour les mettre en oeuvre).

  4. #4
    Membre extrêmement actif
    Avatar de MarieKisSlaJoue
    Homme Profil pro
    Ingénieur Cloud
    Inscrit en
    Mai 2012
    Messages
    1 145
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Roumanie

    Informations professionnelles :
    Activité : Ingénieur Cloud
    Secteur : High Tech - Éditeur de logiciels

    Informations forums :
    Inscription : Mai 2012
    Messages : 1 145
    Billets dans le blog
    20
    Par défaut
    Citation Envoyé par ok.Idriss Voir le message
    @Dasoft J'aurais été de ton avis si je n'avais pas vécu personnellement la situation suivante sur un projet :

    • utilisation de Slack sur un projet dans une équipe de taille raisonnable mais attachées à un grand groupe qui est totalement sur office365 historiquement (comme l'écrasante majorité pour ne pas dire totalité des grands groupes français)
    • pendant environ 4 ans le projet grossit et Slack n'est pas qu'un outil de chat pour nos équipes mais également un point central de notre supervision/CI/CD
      => Au niveau des api, leur écosystème est très riche avec entre autres :
      • une lib java qui permet de remonter des traces directement par nos applis
      • des outils comme elastalert qui s'interfacent automatiquement entre elasticstack et slack pour alerter des logs/métriques problématiques en temps réel
      • des intégrations avec gitlab, avec jenkins, avec jira, etc
      • leur api REST qu'on utilise dans nos déploiements ansible/puppet qui est très bien faite

      => Sur le groupe il y avait l'outil "Communicator" qui est devenu par la suite "Skype enterprise" qu'on utilisait pour faire des call à plusieurs avec des gens du groupe extérieur au projet mais utilisateurs/partenaires du projets
    • le projet à grossit et la version gratuite de Slack ne suffit plus pour conserver un historique raisonnable des messages mais on pouvais convaincre qu'on a besoin de cet outil qui n'est pas qu'un simple chat
    • office365 déploie Teams à la place de Skype Enterprise
      => des membres du projets se mettent dessus parce que l'historique des conversation reste (on est toujours pas abonné à la version payante de Slack)
      => les échanges baissent sur Slack du coup les bots/alertes de supervisions ne sont plus très regardés
      => on commence à nous demander de ré-écrire tout nos outils pour que ça publie dessus (avec une API beaucoup plus pauvre pour le coup mais ça marche quand même de façon satisfaisante)
      => la suite qui s'annonce sans doute : teams remplace officiellement slack sur le projet en question


    Qu'on ne s'y trompe pas j'entends totalement la motivation de la direction du projet qui se dit "bon le groupe paye déjà office365 pour nous, dedans y-a teams, ça fait le TAF je ne vais pas payer autre chose". Mais d'une certaine manière ça n'est pas les lacunes de Slack qui ont conduit à son abandon mais bien le fait que office était déjà déployé sur le groupe et que donc cette présence à elle seule à suffit à flinguer la présence d'un autre outil qui avait réellement sa valeur ajoutée reconnue par tous.

    Si teams était un autre produit de microsoft à acheter, on aurait jamais fait cette bascule, ça n'est donc pas une histoire de "Slack ne conviens pas à ses users en terme de features c'est de leur faute, ils savent pas répondre au besoin du marché" mais bien d'une pratique de concurrence déloyale à mon sens. Et si cette expérience se vit chez beaucoup de clients de Slack qui sont aussi client de office365 ça peut vite devenir catastrophique pour eux bien que ces derniers puissent faire tout les efforts du monde pour améliorer leur produit voire même pour devenir un concurrent de office365 sur toute la ligne ça ne suffirait pas : le problème vient déjà à la base du monopole de office365 dans les entreprises qui détruisait déjà la concurrence sur des produits cibles, et Slack s'ajoute à cette liste mais demain s'ils font la liaison avec github et linkedin qui leur appartiennent aussi et bah ça tuera d'autres choses encore et toujours la même problématique : la concurrence ne se fait plus sur la capacité d'une offre à répondre du mieux possible à la demande mais sur l'enracinement d'un groupe qui a un monopole historique qui fait que ça ne laisse aucune place aux nouvelles offres venu d'ailleurs.

    Du coup sans débattre du "est-ce légal ou pas", je comprends la plainte de Slack et je ne la vois pas du tout du même oeil que certains compétiteurs historiques qui pleurent sur l'arrivée des GAFAM sur leur marché et qui sans faire aucune évolutions significatives crient à la concurrence déloyale (par exemple des hébergeurs qui ont toujours pas de services managés compétitifs et qui attendent des aides publiques pour les mettre en oeuvre).
    Non le problème dans ton cas c'est que tu semblais être sur une version de Slack totalement non-contrôlé par ta DSI, donc sans aucune sécurité au niveau des données sensible qui pouvait s'y trouver. C'est d'ailleurs là ou est la plus-value, Slack arrive dans les compagnies ne générales sous le manteau, sans aucun contrôle, la Microsoft arrive et leur dit, voilà pour ce besoin on vous propose cet outil, normal qu'il accepte. Puis il est très facile de ne pas installer Teams si on le souhaite contrairement à ce qui est dit.

    Pour le coup je trouve la réaction de Slack en effet très ouin ouin. Je ne pense pas que forcer Microsoft à créer un nouveau plan dès qu’il sort un nouvel outil très efficace, surtout que Teams est plus une surcouche de tous ce qui est déjà présent, un peu comme Delve. Ça voudrait dire que pour utiliser Teams les clients doivent forcement payer Teams + OneDrive/SharePoint/Exchange…

    De plus je réagirai sur un point :

    on commence à nous demander de ré-écrire tout nos outils pour que ça publie dessus (avec une API beaucoup plus pauvre pour le coup mais ça marche quand même de façon satisfaisante)
    Pour publier sur un Teams il suffit d'envoyer un email, j'aimerai bien savoir quel outil d'alerte aujourd'hui ne serai pas capable d'envoyer un email ?
    Ce post à été écrit par un panda
    Apollo 11 - AGC revue de code
    -- qwerty keybord

  5. #5
    Rédacteur

    Avatar de ok.Idriss
    Homme Profil pro
    IS Consultant
    Inscrit en
    Février 2009
    Messages
    5 220
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 34
    Localisation : France, Paris (Île de France)

    Informations professionnelles :
    Activité : IS Consultant
    Secteur : High Tech - Éditeur de logiciels

    Informations forums :
    Inscription : Février 2009
    Messages : 5 220
    Par défaut
    Citation Envoyé par MarieKisSlaJoue Voir le message
    Pour publier sur un Teams il suffit d'envoyer un email, j'aimerai bien savoir quel outil d'alerte aujourd'hui ne serai pas capable d'envoyer un email ?
    Ais-je dit qu'on arrivait pas à publier dessus ? On y arrive très bien t'en fait pas pour nous et fort heureusement on a pas besoin de faire d'envoi de mail pour ça, y-a un webhook http un peu plus adapté à ce besoin.
    Ca reste quand même beaucoup plus pauvres en terme d'api et en terme d'éco-systèmes autours (bots/apps tout(e)s prêt(e)s comme cloverpop, librairies publiées dans maven, npm + intégration natives avec tout les outils modernes de CI/CD comme gitlab, jenkins, ou de management de projet comme la suite attlassian).

    Citation Envoyé par MarieKisSlaJoue Voir le message
    Puis il est très facile de ne pas installer Teams si on le souhaite contrairement à ce qui est dit.
    Je ne vois pas en quoi j'ai fait cette affirmation, et en quoi cela contredit le fait que Microsoft publie un outil qui est clairement bien plus pauvre mais profite de son positionnement sur d'autres outils phares avec lesquels ils ont le monopole depuis une trentaine d'années ou plus pour imposer cet outil et écraser les autres peu importe leur niveau de réponse au marché.

    Je maintiens ce que je dit : on est clairement pas dans une concurrence saine basée sur la capacité d'un acteur à performer dans sa réponse à un besoin du marché mais dans le fait d'être positionné dans une suite d'outils qui font l'objet d'un monopole dans les entreprises ou pas. J'ai rien contre l'outil Teams en lui même, mais quoique vous disiez de la réaction de Slack, les dés avec lesquels Microsoft joue quand ils sortent cet outil sont quand même pipés.

    Citation Envoyé par MarieKisSlaJoue Voir le message
    Non le problème dans ton cas c'est que tu semblais être sur une version de Slack totalement non-contrôlé par ta DSI, donc sans aucune sécurité au niveau des données sensible qui pouvait s'y trouver.
    Totalement hors sujet avec le débat. Le sujet c'est pas du tout "est-ce qu'une entreprise a raison de demander d'utiliser Teams quand elle est déjà abonnée à o365" mais "qu'est-ce qui est une concurrence saine et qu'est-ce qui est une concurrence déloyale sur un marché d'entreprises". Je me sert d'un exemple vécu personnellement pour illustrer en quoi les dés avec lesquels joue Microsoft sont pipés quand ils introduisent sur le marché pro un nouvel outil qui n'est pas forcément de bonne qualité.

    Et clairement Microsoft est une entreprise championne en la matière avec tout les Windows 95/98/ME/Vista et IE qu'on s'est tapé dans la souffrance pendant des lustres. Je vous rappel que pour qu'ils se mettent à tuer IE et développer un navigateur qui tient la route, on a du leur interdire d'installer IE par défaut mais proposer d'installer les navigateurs de la concurrence. Il y a souvent besoin d'intervenir avec eux...

    Quant à la protection des données sensibles, ne t'en fait pas pour nous, bien avant l'existence de Teams on avait une gouvernance et des consignes sur quel est le canal pour propager certains types d'informations/fichiers (notamment sharepoint qu'on utilisait déjà avant). Mais encore une fois c'est pas le sujet du tout

  6. #6
    Membre extrêmement actif
    Avatar de MarieKisSlaJoue
    Homme Profil pro
    Ingénieur Cloud
    Inscrit en
    Mai 2012
    Messages
    1 145
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Roumanie

    Informations professionnelles :
    Activité : Ingénieur Cloud
    Secteur : High Tech - Éditeur de logiciels

    Informations forums :
    Inscription : Mai 2012
    Messages : 1 145
    Billets dans le blog
    20
    Par défaut
    Citation Envoyé par ok.Idriss Voir le message
    Ais-je dit qu'on arrivait pas à publier dessus ? On y arrive très bien t'en fait pas pour nous et fort heureusement on a pas besoin de faire d'envoi de mail pour ça, y-a un webhook http un peu plus adapté à ce besoin.
    Ca reste quand même beaucoup plus pauvres en terme d'api et en terme d'éco-systèmes autours (bots/apps tout(e)s prêt(e)s comme cloverpop, librairies publiées dans maven, npm + intégration natives avec tout les outils modernes de CI/CD comme gitlab, jenkins, ou de management de projet comme la suite attlassian).
    Je n’ai pas dit que tu n’y arrivais pas, j’ai dit que c’était simple de publier dessus, même par API ce n’est franchement pas compliquer de publier une information dans Teams. Peut-être que ce que tu trouves « Pauvre et mal foutu » c’est tous simplement car tu ne connais pas l’environnement Microsoft. Au contraire tous les API Office vont vers l’unification est c’est maintenant assez simple de récupérer/alimenter n’importe quel brique.
    Ensuite ton soucie ne vient pas que de Teams, mais de ton environnement. Dans l’environnement Microsoft, Gitlab/jenkins/maven/attlassian ce n’est franchement pas les plus utiliser. Il est normal que les connecteurs de Teams soit en priorités sur les environnements que Microsoft utilise.
    La liste des connecteurs s’agrandira au fur et à mesure, mais elle est déjà plutôt longue pour une app si jeune

    Citation Envoyé par ok.Idriss Voir le message
    Je ne vois pas en quoi j'ai fait cette affirmation, et en quoi cela contredit le fait que Microsoft publie un outil qui est clairement bien plus pauvre mais profite de son positionnement sur d'autres outils phares avec lesquels ils ont le monopole depuis une trentaine d'années ou plus pour imposer cet outil et écraser les autres peu importe leur niveau de réponse au marché.
    Tu ne l’as pas fait, c’était une réponse à un argument donné par Slack
    Citation Envoyé par ok.Idriss Voir le message
    , et en quoi cela contredit le fait que Microsoft publie un outil qui est clairement bien plus pauvre mais profite de son positionnement sur d'autres outils phares avec lesquels ils ont le monopole depuis une trentaine d'années ou plus pour imposer cet outil et écraser les autres peu importe leur niveau de réponse au marché.

    Je maintiens ce que je dit : on est clairement pas dans une concurrence saine basée sur la capacité d'un acteur à performer dans sa réponse à un besoin du marché mais dans le fait d'être positionné dans une suite d'outils qui font l'objet d'un monopole dans les entreprises ou pas. J'ai rien contre l'outil Teams en lui même, mais quoique vous disiez de la réaction de Slack, les dés avec lesquels Microsoft joue quand ils sortent cet outil sont quand même pipés.
    Alors pauvre en fonctionnalité, non pas vraiment. Je me souviens vaguement des battlecard Teams vs Slack il n’y a que très peu d’écart entre Slack et Teams (et il me semble que c’est même plus Slack qui est en retard). Ce que tu lui reproche toi c’est plus un manque de connecteur avec des application tiers j’ai l’impression. Ce n’est en soit pas une fonctionnalité du produit. Surtout que c’est un besoin très spécifique (Se connecter avec du Jenkins ou du Maven) La plus grosse partie des utilisateurs ne sont pas forcément des développeurs ou même des IT. Donc non, Teams ne s’impose pas que parce qu’il est offert avec Office, mais bien parce qu’il répond à un vrai besoin en entreprise.
    A ce compte là on va tous commencer a porter plainte contre Microsoft et tous les autres, parce que forcement on ne joue jamais dans la même cours avec les GAFAM et on sait que quand ils s’attaquent a un secteur, ils ont les moins et la force de frappe défaire quelque chose. Mais c’est un débat bien plus grand que Teams VS Slack…


    Citation Envoyé par ok.Idriss Voir le message
    Totalement hors sujet avec le débat. Le sujet c'est pas du tout "est-ce qu'une entreprise a raison de demander d'utiliser Teams quand elle est déjà abonnée à o365" mais "qu'est-ce qui est une concurrence saine et qu'est-ce qui est une concurrence déloyale sur un marché d'entreprises". Je me sert d'un exemple vécu personnellement pour illustrer en quoi les dés avec lesquels joue Microsoft sont pipés quand ils introduisent sur le marché pro un nouvel outil qui n'est pas forcément de bonne qualité.
    Oui mais ton expérience te dit aussi que Teams est moins bon que Slack et qu’il s’impose que parce qu’il est donné, or c’est ton point de vue de développeur, le service RH, Commercial, Finance, etc, Il ne serait pas du tout d’accord avec toi et dirait que Teams s’impose car il est facile d’utilisation et se connecte facilement avec tous ce qu’il utilise.
    Donc encore une fois on fait quoi ? On vend Teams a part ? Bah non vu qu’il ne peut pas être séparer d’Office 365, ce n’est pas comme Booking ou Keizala

    Citation Envoyé par ok.Idriss Voir le message
    Et clairement Microsoft est une entreprise championne en la matière avec tout les Windows 95/98/ME/Vista et IE qu'on s'est tapé dans la souffrance pendant des lustres. Je vous rappel que pour qu'ils se mettent à tuer IE et développer un navigateur qui tient la route, on a du leur interdire d'installer IE par défaut mais proposer d'installer les navigateurs de la concurrence. Il y a souvent besoin d'intervenir avec eux...
    C’était une autre époque, un autre état d’esprit, un autre CEO surtout… le passé ne peut pas prédire le futur

    Citation Envoyé par ok.Idriss Voir le message
    Quant à la protection des données sensibles, ne t'en fait pas pour nous, bien avant l'existence de Teams on avait une gouvernance et des consignes sur quel est le canal pour propager certains types d'informations/fichiers (notamment sharepoint qu'on utilisait déjà avant). Mais encore une fois c'est pas le sujet du tout
    Bah si c’est toujours le sujet, Teams est utiliser et déployer parce que ça permet de sécuriser l’ensemble des échanges et des fichiers de l’entreprise. Toi tu trouves que Slack est bien mieux. Bah un mec en charge de la compliance va te dire que non Teams se déploie parce que c’est plus simple et que ça répond a 80% des besoin de l’entreprise. Tu ne peux pas décider que cette partie de l’app est hors sujet et celle-ci non. Si on veut expliquer le succès de Teams contre Slack il faut justement prendre la global picture, sinon ca n’a aucun sens
    Ce post à été écrit par un panda
    Apollo 11 - AGC revue de code
    -- qwerty keybord

  7. #7
    Membre très actif Avatar de darklinux
    Homme Profil pro
    Chef de projet en SSII
    Inscrit en
    Novembre 2005
    Messages
    570
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 47
    Localisation : France, Seine et Marne (Île de France)

    Informations professionnelles :
    Activité : Chef de projet en SSII
    Secteur : High Tech - Éditeur de logiciels

    Informations forums :
    Inscription : Novembre 2005
    Messages : 570
    Par défaut
    Les chouinements de Slack sont pathétiques , ils devraient aussi en profiter pour se plaindre de Discord ...

  8. #8
    Chroniqueur Actualités

    Homme Profil pro
    Administrateur de base de données
    Inscrit en
    Mars 2013
    Messages
    9 273
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Canada

    Informations professionnelles :
    Activité : Administrateur de base de données

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2013
    Messages : 9 273
    Par défaut Le grand vainqueur de la confrontation entre Slack et Microsoft sur Teams en Europe pourrait être Google
    Le grand vainqueur de la confrontation entre Slack et Microsoft à propos de Teams en Europe pourrait être Google,
    qui se prépare à les affronter sur ce terrain

    Il y a quelques jours, Slack a porté plainte contre Microsoft devant la Commission européenne pour pratiques anticoncurrentielles. Le service de messagerie reproche à Microsoft de profiter de sa position de force sur le segment professionnel pour imposer son service rival Teams et écraser toute concurrence. Il indique notamment que Microsoft a illégalement lié son produit Teams à sa suite de productivité Office dominante sur le marché, obligeant son installation auprès de millions d'utilisateurs, bloquant sa suppression et cachant le coût réel pour les entreprises clientes. Jonathan Prince, vice-président des communications et des politiques chez Slack, précise dans un communiqué que « Slack demande à la Commission européenne de prendre des mesures rapides pour garantir que Microsoft ne puisse pas continuer à exploiter illégalement sa puissance d'un marché à un autre en regroupant ou en liant des produits. »

    Après examen de la plainte, l'Union européenne décidera d'ouvrir ou non une enquête sur les pratiques de Microsoft.

    Mais le grand gagnant de cette guerre pourrait bien être Google

    Après avoir soutenu pendant des mois que Microsoft Teams n'était pas un véritable concurrent de Slack et ressemblait davantage à Zoom, Slack a finalement admis ce qui était clair depuis le début : Microsoft Teams est un concurrent et Slack a du mal à rivaliser avec Microsoft. Ce n’est pas un aveu surprenant, mais si Slack a du mal à rivaliser avec Microsoft, il devra faire face à une concurrence encore plus sévère une fois que Google aura enfin pris ses marques. Après avoir cherché a faire populariser des applications de communication pendant des années, il y a des signes qui indiquent que Google est désormais prêt à affronter Slack, Microsoft Teams et Zoom.

    La stratégie de Google au sein des entreprises a d'énormes implications sur la bataille antitrust que Slack voudrait engager contre Microsoft en Europe. Slack va devoir faire face à deux grandes entreprises technologiques qui profitent de la domination de leurs produits pour prendre une part importante du secteur des communications sur le lieu de travail. Si Slack parvient à convaincre l'UE de prendre des mesures contre l'offre groupée de Microsoft, elle est toujours confrontée à la menace imminente de Google qui regroupe ses propres applications et services de la même manière.

    En fait, la plainte relative à la concurrence de Slack vise uniquement Microsoft et se concentre sur le fait que l'éditeur ait regroupé ses offres Teams et son abonnement Office 365 : « Ce que nous demandons, c'est que Teams soit séparé de la suite Office et vendu séparément avec un prix commercial équitable associé à celui-ci afin qu'il y ait une véritable concurrence sur le mérite avec notre produit », a expliqué David Schellhase, responsable juridique de Slack.

    Microsoft a regroupé une variété d'applications de productivité avec sa suite Office pendant des décennies et a choisi d'ajouter Teams gratuitement aux clients d'Office 365 lors de son lancement en 2016. Cet ensemble, associé à une intégration étroite d'Office, a rendu difficile pour Slack de convaincre les entreprises qui paient déjà Office de payer un supplément pour obtenir Slack.

    Nom : regrouper.png
Affichages : 17252
Taille : 48,8 Ko

    Mais Google semble prêt à reproduire cette stratégie avec G Suite, sa suite d'outils et de logiciels de productivité de type Cloud computing et de groupware destinée aux professionnels qu'il propose sous la forme d'un abonnement. G Suite, qui inclut des services comme Gmail, Drive, des outils comme Google Docs, Sheets, Form, Slides, ainsi que les services de communication comme Hangouts Chat et Meet (concurrents directs de Slack et de Microsoft Teams) a franchi le cap des deux milliards d'utilisateurs actifs par mois en mars 2020 (bien que le nombre d'utilisateurs payants a franchi le cap des six millions d'utilisateurs en avril 2020 et était de 5 millions en février 2019). Javier Soltero, patron de G Suite depuis octobre, a déclaré à ce moment que « changer la façon dont les gens travaillent est quelque chose pour lequel nous sommes particulièrement bien placés ».

    Soltero est arrivé chez Google récemment après une carrière de quatre ans chez Microsoft, une société qu'il a rejointe à l'origine lorsque la grande enseigne a fait l'acquisition d'Acompli, qui est ensuite devenu Outlook pour iOS. Il a déjà démontré son expertise pour repérer les tendances et combler les lacunes avec des applications et des services suffisamment bons pour que Microsoft les acquière. S'il peut le répéter chez Google, alors Slack a un autre concurrent avec d'énormes dimensions prêt à regrouper et à tirer parti de ses applications de communication et de productivité populaires.

    Google a déjà montré qu'il se rapprochait du terrain de Zoom, Microsoft Teams et Slack. Google a rendu Meet gratuit plus tôt cette année, son outil « premium » de vidéoconférence qui était réservé aux entreprises, pour tenter de contrer Zoom qui a gagné en popularité durant le confinement.

    Nom : meet.png
Affichages : 12963
Taille : 115,2 Ko

    Concrètement, avec Google Meet, le grand public aura accès, sur ordinateur, iOS et Android, à :
    • la possibilité de faire un direct avec jusqu’à 100 000 téléspectateurs pour les clients G Suite
    • un affichage « mosaïque » qui permet de voir 16 personnes à la fois
    • la possibilité d’avoir jusqu’à 100 personnes par appel (250 pour les entreprises)
    • des sessions d’une durée illimitée pendant cette période (qui reviendront à leur limite de 60 minutes après le 30 septembre) ;
    • la possibilité de partager son écran pour faire une présentation
    • des sous-titres en temps réel grâce à l’intelligence artificielle
    • la possibilité d'intégrer des vidéos YouTube dans la discussion, afin de les regarder tous en même temps.

    Google a également commencé à intégrer profondément l'application de vidéoconférence dans Gmail et Google Agenda. La prochaine étape vers une véritable concurrence entre Slack et Teams est le travail initial de Google pour intégrer Google Chat, Rooms et Meet dans Gmail. Cela n'arrivera que plus tard cette année, mais c'est clairement une grande priorité chez Google.

    À ce propos, Soltero a expliqué :

    « Les gens nous disent qu'ils se sentent surchargés avec trop d'informations et trop de tâches sur trop d'outils différents. Au lieu d'apprendre un autre outil, nous avons besoin que les outils que nous utilisons déjà soient encore plus utiles et travaillent ensemble, de manière intégrée et intuitive. C'est pourquoi aujourd'hui, nous introduisons un meilleur foyer pour le travail. G Suite rassemble désormais intelligemment les personnes, le contenu et les tâches dont vous avez besoin pour tirer le meilleur parti de votre temps. Nous intégrons des outils de base tels que la vidéo, le chat, le courrier électronique, les fichiers et les tâches, et les améliorons ensemble, afin que vous puissiez plus facilement rester au courant des choses, où que vous soyez ».


    La menace tapie dans l'ombre ?

    Si Google peut vraiment fournir une plateforme de communication plus cohérente qui fusionne les e-mails, les chats et les appels vidéo en une seule expérience, alors c'est une menace aussi grande pour Slack que pour Microsoft Teams.

    Slack semblait hésitant quant à la menace imminente de Google et pourquoi il considère le fait que cette approche d'un groupement des outils Google est moins menaçante que l'approche de Microsoft. « Google et Microsoft sont différents », a déclaré Schellhase, répondant à une question sur les raisons pour lesquelles le travail de Microsoft avec Teams est différent de l'approche récente de Google. « Microsoft occupe une position dominante avec la suite de productivité Office et tous les logiciels auxiliaires. Il n’existe pas de loi contre la position dominante, mais il existe des lois sur la manière dont les entreprises qui détiennent une part de marché dominante doivent se comporter. Une chose qu’ils ne peuvent pas faire est de lier un nouveau produit indépendant au produit dominant qu’ils ont. »

    Si nous nous penchons du côté des chiffres bruts entre la portée ou la domination de Google et de Microsoft, Office est utilisé par environ 1,2 milliard de personnes, et Google indique que G Suite est utilisé par 2 milliards de personnes. La principale différence entre ces chiffres est que la grande majorité des personnes qui utilisent Office l'utilisent dans le cadre d'une licence de travail ou d'un abonnement, alors que l'écrasante majorité de ce que Google appelle les utilisateurs de G Suite sont les quelque 1,5 milliard d'utilisateurs de Gmail qui ne le sont probablement pas. Tous n'utilisent pas le service pour le travail. Jusqu'à présent, Google ne s'est pas concentré à convertir ces utilisateurs de la version gratuite en clients d'entreprise. Cependant, lorsque l'entreprise le fera, elle pourrait devenir un acteur majeur plus ou moins rapidement.

    Microsoft domine le lieu de travail avec Office, mais Google domine clairement l'utilisation des e-mails, de la recherche et des services comme YouTube par les consommateurs. Les services gratuits de Google sont également utilisés pour le travail. Cela est particulièrement vrai dans l'éducation, où G Suite et les Chromebooks continuent de prendre le contrôle des salles de classe aux États-Unis. La capacité de Google à regrouper et à intégrer Meet à Gmail devrait toujours être une source de préoccupation pour Slack, même si l'entreprise n'est pas prête à l'admettre ou à se battre pour le moment.

    Nom : teams.png
Affichages : 9444
Taille : 35,1 Ko

    La réponse de Microsoft

    On ne sait toujours pas si la Commission européenne va même enquêter officiellement sur la plainte de Slack. Nous aurons probablement des mois d'incertitude jusqu'à ce qu'une décision soit prise, et ce sont des mois clés à venir pour Microsoft, Google, Slack, Zoom et bien d'autres qui se battent pour la manière dont les entreprises et le milieu universitaire communiquent.

    « Nous avons assisté à deux ans de transformation numérique en deux mois », a déclaré Satya Nadella, PDG de Microsoft, en avril. Les entreprises ont afflué vers des services comme Microsoft Teams et Zoom pendant la pandémie. Alors que Microsoft Teams a dépassé l'utilisation de Slack avec 13 millions d'utilisateurs quotidiens il y a un an, cela n'a pas été suffisant pour susciter une plainte auprès de l'UE. Il est clair que la transformation numérique que les entreprises sont obligées d'accélérer pendant cette pandémie en a poussé beaucoup plus vers Microsoft Teams au lieu de Slack.

    L'utilisation de Microsoft Teams a grimpé en flèche de près de 40% en une semaine au début de la pandémie, passant de 32 millions à 44 millions. Ce changement ne s'est pas ralenti non plus, Microsoft révélant en avril que Teams compte désormais 75 millions d'utilisateurs actifs par jour. Slack a déclaré avoir battu des records d'utilisateurs en raison de la demande accrue de travail à distance, mais la société n'a déclaré que 12,5 millions d'utilisateurs simultanés de Slack jusqu'à présent. Ce nombre est également différent des 12 millions d'utilisateurs actifs quotidiens que Slack a déjà divulgués en octobre.

    Microsoft a répondu à la plainte de Slack à l’UE et la société a profité de l’opportunité pour mettre en évidence un domaine qui lui semblait manquer : la vidéoconférence. Alors que Slack prend en charge la visioconférence, Microsoft déclare : « Nous avons créé Teams pour combiner la capacité de collaborer avec la possibilité de se connecter via la vidéo, car c'est ce que les gens veulent. Avec COVID-19, le marché a adopté Teams en nombre record tandis que Slack souffrait de son absence de visioconférence. Nous nous engageons à offrir aux clients non seulement le meilleur des nouvelles innovations, mais aussi une grande variété de choix dans la manière dont ils achètent et utilisent le produit. Nous sommes impatients de fournir des informations supplémentaires à la Commission européenne et de répondre à toutes leurs questions. »

    Selon des observateurs, la visioconférence de Slack est bien inférieure à Teams, et ce serait la principale raison pour laquelle Slack s'est associé à Amazon pour passer à Chime pour les appels vocaux et vidéo, une annonce qui a été faite en juin 2020. Dans le cadre de cet accord, Slack va donc déplacer toutes ses fonctionnalités Slack Calls vers Amazon Chime. Cela permettrait aux utilisateurs de Chime de se connecter à tous les appels vocaux et vidéo à l'aide du service de communication d'AWS qui permet aux utilisateurs de se rencontrer, de discuter et de passer des appels professionnels.

    AWS permettrait également à Slack avec son infrastructure cloud de prendre en charge les besoins de déploiement agile et de stimuler l'adoption de Slack. Cela améliorerait la portabilité des données de Slack dans divers pays et régions, et serait conforme aux directives de gouvernance des données dans ces régions. Au moment de cette annonce, Stewart Butterfield, PDG et co-fondateur de Slack a déclaré : « L'avenir des logiciels d'entreprise sera guidé par la combinaison de services cloud et d'outils de collaboration de flux de travail. »

    Stewart a ajouté : « Un partenariat stratégique avec AWS permet aux deux entreprises de s'adapter à la demande et de proposer des offres de qualité professionnelle à nos clients. En intégrant les services AWS à la plateforme de messagerie basée sur les canaux de Slack, nous aidons les équipes à gérer facilement et de manière transparente leurs projets d'infrastructure cloud et à lancer des services cloud sans jamais quitter Slack. »

    Les manquements de Slack en matière d'appels vidéo et de vidéoconférences fiables mettent en évidence l'une des principales différences entre Microsoft Teams et Slack. Microsoft a tiré parti de ses investissements dans Lync et Skype et les a intégrés dans Teams et chat, tandis que Slack a brillamment adapté l'IRC pour le lieu de travail.

    Les différences entre Slack et Teams ont permis aux deux de se faire concurrence pour différents clients, d'autant plus que Microsoft s'adresse à la foule d'Office et Slack à une combinaison d'utilisateurs de G Suite, Zoom et d'autres outils. Cependant, Google occupe une place importante. L'intégration plus étroite de Google Meet dans Gmail touche à une faiblesse de Slack, et si Google est capable de produire un concurrent Slack convaincant, alors Slack sera confronté à des problèmes bien plus importants que Microsoft seul.

    Source : deux milliards sur G Suite, six millions d'utilisateurs payants en avril 2020, communiqué de Microsoft, partenariat Slack et Amazon sur la vidéoconférence
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  9. #9
    Invité de passage
    Homme Profil pro
    autre
    Inscrit en
    Juillet 2020
    Messages
    1
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Haute Garonne (Midi Pyrénées)

    Informations professionnelles :
    Activité : autre

    Informations forums :
    Inscription : Juillet 2020
    Messages : 1
    Par défaut
    Beaucoup d'argument Anti-slack portent sur le fait que Teams n'est pas un mauvais produit. Mais ce n'est pas le sujet. La question à se poser est "Est ce que les gens utilisent Teams plutôt que Slack parce que c'est gratuit et intégré dans office365 ?" alors que Office 365 est dans une position dominante en entreprise.

    De la même façon, contre Google, ce n'est pas que son produit Google Chrome (et les autres produits Google) était mauvais ou moins bon que ses concurrents (je pense que c'est un très bon navigateur internet) qui était reproché. Mais que les gens n'utilisent Google chrome sur Android que parce que il est installé par défaut quelque soit le modèle de téléphone sous Android que l'on achète (os qui est en position dominante sur les téléphones), C'est donc de la concurrence déloyale.

  10. #10
    Membre extrêmement actif
    Avatar de MarieKisSlaJoue
    Homme Profil pro
    Ingénieur Cloud
    Inscrit en
    Mai 2012
    Messages
    1 145
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Roumanie

    Informations professionnelles :
    Activité : Ingénieur Cloud
    Secteur : High Tech - Éditeur de logiciels

    Informations forums :
    Inscription : Mai 2012
    Messages : 1 145
    Billets dans le blog
    20
    Par défaut
    Citation Envoyé par titi1313 Voir le message
    Beaucoup d'argument Anti-slack portent sur le fait que Teams n'est pas un mauvais produit. Mais ce n'est pas le sujet. La question à se poser est "Est ce que les gens utilisent Teams plutôt que Slack parce que c'est gratuit et intégré dans office365 ?" alors que Office 365 est dans une position dominante en entreprise.

    De la même façon, contre Google, ce n'est pas que son produit Google Chrome (et les autres produits Google) était mauvais ou moins bon que ses concurrents (je pense que c'est un très bon navigateur internet) qui était reproché. Mais que les gens n'utilisent Google chrome sur Android que parce que il est installé par défaut quelque soit le modèle de téléphone sous Android que l'on achète (os qui est en position dominante sur les téléphones), C'est donc de la concurrence déloyale.
    Mais comment toi, moi, nous qui ne somme pas un commission d'enquete peut-on repondre cette question ?

    Comment faire un offre Teams a part si il ne fonctionne qu'avec les principaux service Office 365 ?

    A quoi ca sert d'etre sur un offre Cloud si quand un produit s'arrete (Skype Online) puis est remplacé par un autre (Teams) si il ne sont pas dans la meme offre cloud ?
    Ce post à été écrit par un panda
    Apollo 11 - AGC revue de code
    -- qwerty keybord

  11. #11
    Rédacteur

    Avatar de ok.Idriss
    Homme Profil pro
    IS Consultant
    Inscrit en
    Février 2009
    Messages
    5 220
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 34
    Localisation : France, Paris (Île de France)

    Informations professionnelles :
    Activité : IS Consultant
    Secteur : High Tech - Éditeur de logiciels

    Informations forums :
    Inscription : Février 2009
    Messages : 5 220
    Par défaut
    Citation Envoyé par MarieKisSlaJoue Voir le message
    Mais comment toi, moi, nous qui ne somme pas un commission d'enquete peut-on repondre cette question ?
    Comment faire un offre Teams a part si il ne fonctionne qu'avec les principaux service Office 365 ?
    C'est pas nous qui allons trancher certes, en revanche on a le droit de trouver que cette injonction est fondée et répondre à ceux qui disent que "Slack sont pas fair-play, ils font ouin ouin au lieu d'innover ou d'offrir un meilleur produit", ce qui me fait bondir car vraiment je pense que Slack fait tout pour offrir un super produit et que justement le problème c'est pas qu'ils ont un produit qui est moins bon ou moins markété d'ailleurs, le problème qui est mis en évidence c'est qu'ils ne jouent pas avec les même dés au départ et c'est en ça que y-a un problème de concurrence déloyale potentiellement.

    Après oui on attend la réponse de la justice compétente et personnellement j'entends aussi les arguments qui disent que Teams, de bonne fois, fait sens en tant qu'évolution d'un produit (Skype enterprise) dans une offre existante. La frontière est assez floue mais bon tout ce que je dit personnellement c'est qu'il est normal que Slack réagisse de cette façon, ses arguments sont recevables et donc ils doivent être entendus en commission et il est mal venue de faire du Slack bashing sous couvert de "mauvais compétiteur qui sait pas s'adapter à la demande du marché" ce qui est complètement faux. Il y en a d'autres qui pleurent et attendent des aides publiques pour faire évoluer leur service alors que les GAFAM fournissent mieux et moins cher (en profitant pour certaines d'injustices fiscales cependant) mais la je suis le premier à taper sur ces structures qui ne veulent pas se remettre en question non plus. Je pense que Slack est loin d'être dans ce mindset.

    Il existe quand même un problème des regroupement des offres multi-produits ceci-dit et même si la réponse est pas évidente, on peut pas indéfiniment fermer les yeux sur ce problème. On continue comme ça et c'est clair qu'à la fin il ne reste que des monopoles/peu d'acteurs et qui dit peu de concurrence dit réponse de moins bonne qualité à la demande à la fin ? On démantèle ces gros groupes mais c'est pas non plus tip top en terme d'évolution/innovation de ce qu'on propose à la demande ? Perso j'ai pas encore ma réponse non plus. Obliger les produits et proposer des intégrations entre eux (opensource toussa) ? A creuser ^^

  12. #12
    Expert confirmé

    Homme Profil pro
    Directeur des systèmes d'information
    Inscrit en
    Avril 2002
    Messages
    2 872
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 64
    Localisation : Luxembourg

    Informations professionnelles :
    Activité : Directeur des systèmes d'information
    Secteur : Finance

    Informations forums :
    Inscription : Avril 2002
    Messages : 2 872
    Par défaut
    A mon avis les arguments de Slack ne sont pas recevables, parce qu'il y a une concurrence : Libroffice, Google, Onlyoffice, etc et c'est tout à fait normal que les produits soient de plus en plus intégrés et interopérables.
    Si cet argument était recevable la justice aurait interdit à Microsoft de rendre Excel, Word et Access interopérables et leur aurait interdit de vendre un pack Office avec le tout, et ça n'est pas arrivé. Il n'y a aucune raison que ça arrive à cause de l'intégration de nouveaux services, d'autant que les autres font de même, comme par exemple Google, ce qui est bien expliqué dans l'article ci dessus. D'ailleurs il y a un tas de startups qui proposent exactement les même services, ils sont juste moins connus que Microsoft, Slack et Google.

    Je pense que Slack viens de faire une opération de communication totalement désastreuse : "On est pleine loose, et au lieu de se battre pour développer les services manquants, ou de les rendre plus interopérables, on va chouiner à la maîtresse, avec de la délation mensongère".

    Ce genre de communication est un message fort pour les DI/DSI : "Fuyez Slack pauvres fous !"

  13. #13
    Membre extrêmement actif
    Avatar de MarieKisSlaJoue
    Homme Profil pro
    Ingénieur Cloud
    Inscrit en
    Mai 2012
    Messages
    1 145
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Roumanie

    Informations professionnelles :
    Activité : Ingénieur Cloud
    Secteur : High Tech - Éditeur de logiciels

    Informations forums :
    Inscription : Mai 2012
    Messages : 1 145
    Billets dans le blog
    20
    Par défaut
    Citation Envoyé par ok.Idriss Voir le message
    c'est pas qu'ils ont un produit qui est moins bon ou moins markété d'ailleurs, le problème qui est mis en évidence c'est qu'ils ne jouent pas avec les même dés au départ et c'est en ça que y-a un problème de concurrence déloyale potentiellement.
    C'est là ou moi je ne suis pas d'accord, Slack a été bien moins bon en marketing si on compare à Teams. Microsoft a vraiment focalisé toutes sa force de vente, organiser des présentations de Use Case spécifique pour chaque secteur pour vendre Teams, il est normal que ça se ressente ensuite sur l'adoption.

    Slack a plutôt l'air de surfer sur son côté cool, innovant et proche des IT au début, super pour introduire le produit, mais au moment où il faut vendre le produit a la DSI, vendre l'accompagnement au déploiement et au changement Slack ou eu l'air un peu absent...
    Ce post à été écrit par un panda
    Apollo 11 - AGC revue de code
    -- qwerty keybord

  14. #14
    Membre Expert
    Avatar de shenron666
    Homme Profil pro
    avancé
    Inscrit en
    Avril 2005
    Messages
    2 546
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 48
    Localisation : France, Seine et Marne (Île de France)

    Informations professionnelles :
    Activité : avancé

    Informations forums :
    Inscription : Avril 2005
    Messages : 2 546
    Par défaut
    Utilisateur Office 365 au boulot, j'ai choisi avec mon équipe d'installer Teams, on ne me l'a pas imposé.
    Je suis contraint d'utiliser Slack car des collaborateurs outre atlantique l'utilisent.
    On m'impose également l'utilisation de Zoom qui doit officiellement remplacer Bluejeans dans l'entreprise.

    A choisir parmis tous ces outils et d'autres dont les fonctionnalités se recoupent, je considère Teams de loin plus complet et plus stable.
    Les concurrents n'ont qu'à améliorer leur produit au lieu de sans cesse pleurer sur une soit disant position dominante et l'installation forcée.
    Tutoriels OpenGL
    Je ne répondrai à aucune question en MP
    - Si c'est simple tu dis que c'est compliqué et tu le fait
    - Si c'est compliqué tu dis que c'est simple et tu le sous-traite ou le fait faire par un stagiaire.

  15. #15
    Rédacteur

    Avatar de ok.Idriss
    Homme Profil pro
    IS Consultant
    Inscrit en
    Février 2009
    Messages
    5 220
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 34
    Localisation : France, Paris (Île de France)

    Informations professionnelles :
    Activité : IS Consultant
    Secteur : High Tech - Éditeur de logiciels

    Informations forums :
    Inscription : Février 2009
    Messages : 5 220
    Par défaut
    Perso je fait le constat inverse, et je suis loin d'être le seul. Ca s'est un peu calmé depuis mais jamais eu ces soucis avec Google meet, zoom et slack que j'utilise tout autant quotidiennement avec divers clients.

    Régulièrement, pour ne pas dire tout les jours, sur Teams les communications sont hachées. L'appli bouffe aussi beaucoup plus de mémoire que les autres et freeze souvent (pourtant je suis sur un macbook pro 16go de ram + 4 coeurs, ça suffit pour faire tourner un kubernetes, c'est quand même dingue que cette appli soit si lourde).

    Slack la qualité du son est un peu bof également, clairement leur force c'est pas la conf call avec partage d'écran mais pour moi c'est pas fait pour : c'est réellement un outils de communication DevOps au sens ou tes alertes remontent pour que toutes les parties prenantes soient impliquées et puissent prêter main forte en cas d'incidents de prod, que les devs soient notifié sur le delivery de leur features sur les environnements, des chatbots pour aider les utilisateurs finaux/PO/testeurs, être notifiés des changements d'états de tes tickets (jira ou gitlab, github ou autres), ce genre d'outillages qui sont très laborieux à mettre en place avec Teams. Ainsi qu'une meilleur intégration aux autres suites logicielles couramment en place sur les projets (jira/confluance & cie), google doc/google drive, pour granter les accès aux personnes qui demandent directement via notification Slack. Les confs call + partage d'écrans sont adressés beaucoup mieux par Meet et Zoom de mon point de vue et je suis toujours pro TeamViewer quand il faut prendre la main sur la machine de l'interlocuteur.

    Quant à Teams, il aura la meilleur intégration avec les propres outils Microsoft mais ça va pas beaucoup plus loin. Donc clairement pour ceux qui veulent partager des ppt et xls sur sharepoint ils sont contents mais c'est qu'une catégorie d'utilisateurs potentiels et on adresse pas correctement les besoins des autres, pour des projets qui suivent la méthodologie du DevOps c'est un vrai calvaire.

    Bref, j'ai aucunement le même ressenti et me souviens pas avoir vu passer ce type de news sur les autres (bon zoom eux ce fut les failles de sécu qui m'ont conduit à l'abandonner pendant une période, puis à la reprendre car pas le choix avec certains mais préfère largement meet dans ce genre la).

    Donc c'est bien gentil de critiquer la qualité de Slack, pour l'instant je ne vois toujours pas en quoi Teams est de meilleur qualité et je suis très loin d'être le seul. Pour moi il adresse mieux certains besoins pour certaines catégories de personnes, mais ce qui est problématique c'est qu'on tente d'imposer en remplacement d'un outil qui faisait un super job alors que lui le fera beaucoup moins bien. Et encore une fois, dans ce contexte c'est réellement parce que o365 est déjà implanté au niveau du groupe, donc clairement pas pour une histoire de "Teams est meilleur, les autres ont qu'à faire mieux". Avec cette idéologie on peut aller loin : on quitte notre cloud pour aller vers Azure, on re-développe tout en .NET, on utilise plus gitlab, etc.

  16. #16
    Chroniqueur Actualités
    Avatar de Bruno
    Homme Profil pro
    Rédacteur technique
    Inscrit en
    Mai 2019
    Messages
    2 064
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Cameroun

    Informations professionnelles :
    Activité : Rédacteur technique
    Secteur : High Tech - Produits et services télécom et Internet

    Informations forums :
    Inscription : Mai 2019
    Messages : 2 064
    Par défaut Microsoft révise ses politiques en matière de licences logicielles et de cloud computing
    Microsoft révise ses politiques en matière de licences logicielles et de cloud computing dans le contexte de l'examen des autorités européennes,
    et a la suite d’une plainte OVHcloud et Nextcloud

    Microsoft offre une série de concessions sur ses politiques de licences logicielles aux fournisseurs européens de services cloud afin de répondre à leurs accusations de tactiques anticoncurrentielles et de refroidir l'intérêt des autorités européennes de réglementation. OVHcloud, ainsi que plusieurs autres fournisseurs de services cloud, dont Nextcloud, ont déposé des recours collectifs auprès de la Commission européenne pour réclamer des règles du jeu équitables.

    « Nous confirmons que plusieurs entreprises, dont OVHcloud, prennent des mesures pour garantir des conditions de concurrence équitables entre les fournisseurs de services de cloud opérant sur le marché numérique européen, en déposant une plainte auprès de la DG Concurrence de la Commission européenne contre Microsoft. Selon les plaignants, en abusant de sa position dominante, Microsoft porte atteinte à la concurrence loyale et limite le choix des consommateurs sur le marché des services de cloud computing », a déclaré OVHcloud.

    En mai 2020, le PDG de Slack, Stewart Butterfield, a déclaré que Microsoft Teams n'était pas un concurrent de Slack. Dans un entretien, Butterfield a révélé qu’au sein de sa structure, la société estime que « Microsoft a peut-être la préoccupation malsaine de chercher à nous tuer, et Teams est le véhicule pour le faire ». Il a rappelé que Slack a évidemment ses propres fonctionnalités d'appel vocal et vidéo, mais que ce n'est pas l'objectif principal de l'application, et souvent, les entreprises intègrent Zoom ou WebEx de Cisco à la place. Pendant la pandémie, Microsoft a déplacé les entreprises de Skype Entreprise vers Teams, qui se concentraient traditionnellement sur les appels vocaux et vidéo.

    Nom : trèv.png
Affichages : 3408
Taille : 85,9 Ko

    En réponse à la plainte d'OVH, un porte-parole de Microsoft déclare : « le marché du cloud est en pleine croissance et les fournisseurs de cloud européens ont construit des modèles économiques performants en utilisant les logiciels et services Microsoft. Les fournisseurs de cloud bénéficient de nombreuses options pour fournir des services de cloud à leurs clients en utilisant les logiciels Microsoft, qu'ils soient achetés par le client ou le partenaire. Nous évaluons en permanence la manière dont nous pouvons soutenir au mieux les partenaires et mettre les logiciels Microsoft à la disposition des clients dans tous les environnements, y compris ceux des autres fournisseurs de cloud. »

    L'une des pommes de discorde pour certains est l'octroi de licences, par exemple, les frais plus élevés à payer pour exécuter Windows dans des cloud Azure non Microsoft. Brad Smith, président de Microsoft et habitué des batailles juridiques pour le géant du logiciel, a déclaré que l'entreprise avait écouté les critiques et que « si toutes ces revendications ne sont pas valables, certaines le sont  . Il a ajouté que Microsoft esquisse des initiatives pour résoudre les problèmes.

    « Je pense qu'il est important d'emblée de reconnaître que ces mesures sont très larges, mais pas nécessairement exhaustives. Comme je l'ai dit lors d'une réunion vidéo il y a quelques semaines avec le PDG d'un fournisseur de cloud européen, notre objectif immédiat est de transformer une longue liste de problèmes en une liste plus courte de problèmes. En d'autres termes, agissons rapidement pour pouvoir apprendre vite », a déclaré Smith.

    Le premier est constitué de cinq principes européens du cloud adoptés par Microsoft dans toute l'Europe, dont les suivants :

    • nous veillerons à ce que notre cloud public réponde aux besoins de l'Europe et serve les valeurs de l'Europe ;
    • nous nous associerons à des fournisseurs européens de solutions de cloud computing et les soutiendrons ;
    • nous veillerons à ce que notre nuage fournisse une plate-forme pour le succès des développeurs de logiciels européens ;
    • nous reconnaîtrons que les gouvernements européens réglementent la technologie, et nous nous adapterons à ces efforts et les soutiendrons ;
    • nous veillerons à ce que nos offres de cloud répondent aux besoins souverains des gouvernements européens, en partenariat avec des fournisseurs de technologie locaux de confiance.

    La deuxième initiative semble plus tangible et permettra à Microsoft de laisser davantage de fournisseurs de clouds européens rejoindre le programme Solution Providers, ce qui de l’avis de certains observateurs ne serait pas une mauvaise chose pour Microsoft lui-même.

    « En bref, nous allons permettre aux fournisseurs européens de services en nuage, et même les aider, à héberger et à exécuter des produits Microsoft sur leur infrastructure pour les clients, y compris des produits qui, traditionnellement, ne sont autorisés à fonctionner que sur les ordinateurs de bureau ou les serveurs du client », a indiqué Smith.

    « Plus largement et de manière importante, nous nous engageons à ce que le cloud de Microsoft soutienne bien l'Europe. Nous avons plus de 40 ans d'expérience en Europe, et personnellement, je suis toujours fier de dire que j'ai passé mes trois premières années en tant qu'employé de Microsoft basé à Paris. C'était il y a presque 29 ans », a déclaré Brad Smith.

    Cela permettra à ces entreprises de cloud de proposer Windows 11 et Microsoft 365 Apps for Business and Enterprise dans le cadre d'un service de bureau hébergé qui fonctionne sur leur infrastructure. « Cela signifie que les fournisseurs de cloud européens auront la possibilité de fournir cette solution complète et de bout en bout à leurs clients pour la première fois », a déclaré Smith.

    Smith a ajouté qu'une autre chose qui est apparue clairement lors des récentes réunions avec les clients dans la région était « les demandes de simplification de nos licences. » Les nouvelles versions sont à venir, mais Smith a déclaré qu'elles incluront « des termes plus clairement rédigés qui permettront aux clients de déterminer facilement leurs coûts de licence. Et permettre aux clients de déterminer plus facilement leurs obligations. » Le programme d'assurance logicielle va également être retouché pour permettre aux clients « d'avoir plus de flexibilité dans leurs options de déploiement. »

    « Nous allons réviser et étendre notre programme d'assurance logicielle, dans le cadre duquel les clients achètent des droits sur les nouvelles versions, la reprise après sinistre, l'assistance au basculement, la mobilité des licences et de nombreux autres avantages. Aujourd'hui, les avantages de la Software Assurance n'incluent pas les droits de mobilité des licences pour des produits tels que Windows, Office ou Windows Server, de sorte que les clients doivent utiliser ces logiciels dans le cadre de programmes plus restrictifs ou sur du matériel dédié spécifiquement à ces clients. »

    « Nous allons étendre la Software Assurance pour permettre aux clients d'utiliser leurs licences sur n'importe quel fournisseur de cloud européen fournissant des services dans leurs propres centres de données, de la même manière qu'ils peuvent le faire sur Azure aujourd'hui, que le matériel soit dédié ou multi-tenant. Nous nous associerons alors plus étroitement avec les hébergeurs de clouds européens afin de rendre cette expérience de support plus transparente pour les clients. »

    Smith s'est également engagé à faciliter l'octroi de licences Windows Server pour les environnements virtuels et le cloud en « assouplissant les règles d'octroi de licences qui reflétaient les anciennes pratiques d'octroi de licences logicielles dans lesquelles les licences sont liées au matériel physique. » Cela signifie que les clients n'achètent des licences que pour la capacité de calcul dont ils ont besoin « sans avoir à compter le nombre de cœurs physiques sur lesquels l'environnement virtuel est hébergé. »

    « Microsoft reconnaît le bien-fondé de notre plainte et nous ne pouvons que regretter qu'il faille aller jusqu'à mobiliser les autorités compétentes pour garantir un terrain de jeu équitable en Europe, où la concurrence est à la fois ouverte et loyale. Nous attendons maintenant de voir les conditions concrètes de mise en œuvre de ces résolutions et restons déterminés à défendre des conditions de concurrence équitables pour l'écosystème européen du cloud. »

    Commentaires des fournisseurs de services cloud en Europe

    Les changements que Microsoft apporte aujourd'hui au nom des fournisseurs européens de services cloud sont fondés sur les commentaires lors des réunions entre Microsoft et ses fournisseurs en Europe. « Je me suis joint à d'autres hauts responsables de Microsoft pour participer moi-même à des réunions à distance avec les PDG de deux fournisseurs européens. Ces dernières semaines, nous avons également engagé d'autres chefs d'entreprise et envoyé une équipe qui a rencontré en personne des entreprises et des associations dans plusieurs pays », a déclaré Smith.

    « Certains des commentaires les plus convaincants pour moi personnellement sont venus d'un PDG qui a dit qu'il avait l'impression d'être victime d'un tir ami dans la compétition entre Microsoft et Amazon. C'était difficile à entendre, mais il avait raison », a-t-il ajouté. Selon Microsoft, le fait de se concentrer sur la concurrence avec les plus grands fournisseurs de technologies amène l’entreprise à ne pas être aussi attentifs à l'impact sur ses partenaires fournisseurs de cloud. « Nous apportons des changements pour remédier à cela, dès aujourd'hui », déclare Microsoft.

    Ce retour d'information a permis de saisir un aspect important de la récente concurrence dans le domaine du cloud, mis en évidence dans le graphique ci-dessous, publié le mois dernier dans le Financial Times. Microsoft occupe une position saine de numéro deux en ce qui concerne les services de cloud, avec un peu plus de 20 % de part de marché des revenus mondiaux des services de cloud. L’entreprise reste en concurrence avec Amazon, qui s'est toujours emparé d'environ 33 % de ces revenus. Google, quant à lui, a augmenté sa part des revenus des services cloud et se classe maintenant au troisième rang.

    Nom : tre.png
Affichages : 2278
Taille : 322,5 Ko

    D'autant plus que les plus grandes entreprises technologiques ont investi davantage dans leur infrastructure et leurs services, le plus grand défi a été pour les plus petits fournisseurs de cloud, comme ceux dont le siège est en Europe, qui ont exprimé des inquiétudes quant aux pratiques de licence et leur capacité à être compétitifs. Si ces entreprises se sont développées, c'est à un rythme inférieur à celui du marché dans son ensemble. Cela peut se constater par le déclin de la part de marché collective des petits fournisseurs de cloud computing illustré dans le graphique ci-dessus.

    Alors qu'un marché libre et une évolution technologique rapide conduisent inévitablement à de nouveaux succès et défis, Microsoft reconnaît qu'il est important de soutenir un environnement concurrentiel sur le marché européen des fournisseurs de cloud computing, dans lequel les petits concurrents ont la possibilité de prospérer. « J'apprécie personnellement l'importance de ces questions, ayant passé près de dix ans à diriger les efforts de Microsoft pour résoudre ses problèmes juridiques dans l'UE, le dernier cas ayant été réglé en 2009. Il est essentiel pour nous de rester conscients de nos responsabilités en tant que grande entreprise technologique, et c'est ce qui a inspiré les mesures que nous annonçons aujourd'hui ».

    Nous nous concentrons ici sur deux aspects. Le premier est un engagement à utiliser les ressources de Microsoft pour construire et investir dans un cloud public qui répondra aux besoins économiques, sécuritaires et culturels de l'Europe de manière approfondie et tournée vers l'avenir.

    Microsoft a terminé ou est en train de construire 17 régions de datacenters en Europe et étend rapidement son empreinte sur le continent. Depuis 2020, l’entreprise a annoncé des plans pour construire neuf nouvelles régions de datacenters, en Autriche, en Belgique, au Danemark, en Finlande, en Grèce, en Italie, en Pologne, en Espagne et en Suède (lancé en novembre dernier). « Rien qu'au cours des deux dernières années, nous avons réalisé des investissements dépassant 12 milliards de dollars, ce qui fait de Microsoft l'une des plus grandes sources de capitaux pour l'avenir technologique de l'Europe. »

    Source : Microsoft

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur ces concessions de Microsoft ?

    Voir aussi :

    Slack porte plainte contre Microsoft auprès de Bruxelles pour pratiques anticoncurrentielles, l'accusant d'avoir illégalement lié son produit Teams à sa suite Office pour éliminer ses concurrents

    Un sénateur américain présente un plan pour démanteler les Big Tech anticoncurrentielles, dans un projet de loi visant à interdire toutes fusions et acquisitions
    Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités

  17. #17
    Chroniqueur Actualités
    Avatar de Bruno
    Homme Profil pro
    Rédacteur technique
    Inscrit en
    Mai 2019
    Messages
    2 064
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Cameroun

    Informations professionnelles :
    Activité : Rédacteur technique
    Secteur : High Tech - Produits et services télécom et Internet

    Informations forums :
    Inscription : Mai 2019
    Messages : 2 064
    Par défaut Microsoft renonce à imposer Teams avec Office, mais garde le flou sur ses pratiques
    Microsoft renonce à imposer Teams avec Office, mais garde le flou sur ses pratiques,
    pour éviter une enquête antitrust

    Microsoft aurait accepté de ne plus imposer l’installation automatique de son application Teams aux clients de son logiciel Office, pour éviter une enquête formelle des autorités européennes de la concurrence. La décision fait suite à une plainte déposée en 2020 par Slack, un concurrent de Teams, qui accusait Microsoft de pratiquer des méthodes anticoncurrentielles.

    Microsoft cherche à éviter un nouveau conflit avec la Commission européenne, après avoir été condamnée dans le passé pour abus de position dominante. Microsoft propose aux clients d’Office de choisir s’ils veulent ou non Teams sur leurs appareils, mais le mécanisme reste flou.

    Slack est une application de communication d’entreprise qui concurrence Teams. Slack a affirmé que Microsoft exigeait Teams aux clients d’Office 365, sans leur laisser le choix ni leur indiquer le coût réel. Slack a demandé à l’UE de forcer Microsoft à vendre Teams séparément d’Office 365 et à lui donner un accès plus large à ses API.

    Nom : Mst vs Slack.jpg
Affichages : 262541
Taille : 32,3 Ko

    Teams est une application de visioconférence et de messagerie destinée aux entreprises, qui permet de collaborer à distance sur des projets, de partager des documents et de communiquer en temps réel. Office est un ensemble de logiciels bureautiques comprenant notamment Word, Excel et PowerPoint. Jusqu’à présent, Microsoft installait automatiquement Teams sur les appareils des clients d’Office, sans leur laisser le choix.

    Slack a estimé que cette pratique était abusive et nuisait à la concurrence sur le marché des applications de communication d’entreprise. Slack a donc saisi la Commission européenne, l’organe exécutif de l’UE chargé de veiller au respect des règles de concurrence, et lui a demandé d’ouvrir une enquête formelle sur Microsoft. Slack a également demandé à l’UE de forcer Microsoft à vendre Teams séparément d’Office.

    L’UE a ouvert une enquête préliminaire sur la plainte de Slack et aurait envoyé des demandes d’informations aux rivaux et aux clients de Microsoft. Selon des sources proches du dossier, l’UE envisagerait d’ouvrir une enquête formelle et de communiquer les griefs à Microsoft dans les prochains mois.

    Microsoft aurait choisi d’abaisser les tentions en proposant à l’UE de ne plus installer Teams par défaut avec Office 365 et de laisser les clients choisir s’ils veulent ou non l’application. Mais le mécanisme pour le faire reste flou et l’offre n’est pas certaine d’être acceptée par l’UE.

    L’enjeu est important pour les deux entreprises, qui se disputent le marché des applications de visioconférence et de messagerie, en forte croissance depuis la pandémie. Teams compte plus de 250 millions d’utilisateurs actifs par mois, contre plus de 180 millions pour Slack. Microsoft cherche à éviter un nouveau conflit avec la Commission européenne, après avoir été condamné à plusieurs reprises dans le passé pour abus de position dominante.

    En 2008, la Commission avait accusé Microsoft de profiter de sa position dominante pour imposer son navigateur Internet Explorer aux utilisateurs de Windows, au détriment des concurrents comme Firefox ou Chrome. Microsoft avait accepté de proposer aux utilisateurs un choix de navigateurs, mais en 2013, l’UE avait infligé à l’entreprise une amende de 561 millions d’euros pour ne pas avoir respecté sa promesse.

    Microsoft aurait donc fait une concession aux régulateurs européens en acceptant de ne plus installer Teams par défaut avec Office. Les clients d’Office pourraient désormais choisir s’ils veulent ou non Teams sur leurs appareils, mais, comme indiqué précédemment, le mécanisme pour le faire reste flou. Les discussions entre Microsoft et la Commission sont toujours en cours et un accord n’est pas certain.

    Microsoft a déclaré : « Nous sommes conscients de nos responsabilités dans l’UE en tant que grande entreprise technologique. Nous continuons à coopérer avec la Commission dans son enquête et nous sommes ouverts à des solutions pragmatiques qui répondent à ses préoccupations et servent bien les clients. »

    La Coalition of Fair Software Licensing, un groupe qui défend des principes de licences logicielles équitables et transparentes pour les services en cloud, a déclaré que l’offre de Microsoft laissait les clients avec « plus de questions que de réponses » et qu’elle n’était pas suffisante pour répondre aux préoccupations des clients et des régulateurs. La Coalition a souligné que Microsoft utilisait des tactiques restrictives en matière de licences logicielles dans le cloud pour accroître la dépendance des clients à ses produits et limiter le choix.

    La Coalition of Fair Software Licensing a également évoqué d’autres plaintes déposées auprès de la Commission européenne par des sociétés comme Nextcloud, qui reprochent à Microsoft d’intégrer ses services en ligne comme OneDrive dans Windows. La Coalition a appelé à un examen plus approfondi du comportement de Microsoft sur les marchés où il est d’une importance capitale pour la concurrence.

    Source : Financial Times

    Et vous ?

    À votre avis, Microsoft a-t-elle abusé de sa position dominante sur le marché des logiciels d’entreprise en imposant Teams aux clients d’Office sans leur consentement ni transparence ?

    Slack a-t-il déposé une plainte contre Microsoft par peur de perdre des parts de marché face à Teams ou par souci de défendre l’intérêt des consommateurs ?

    Microsoft a-t-il vraiment l’intention de respecter sa promesse de ne plus installer Teams par défaut avec Office ou s’agit-il d’une stratégie pour gagner du temps ?

    Voir aussi :

    Microsoft pourrait faire face à une enquête antitrust de l'UE concernant son service de visioconférence et de messagerie Teams, l'enquête devrait se baser sur une plainte déposée par Slack en 2020

    Antitrust : la Commission européenne ouvre une procédure formelle d'examen contre Google, sur son système d'exploitation Android
    Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités

  18. #18
    Expert éminent

    Femme Profil pro
    Rédacteur Web
    Inscrit en
    Mars 2020
    Messages
    838
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Femme
    Localisation : Cameroun

    Informations professionnelles :
    Activité : Rédacteur Web

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2020
    Messages : 838
    Par défaut Microsoft fait l'objet d'une enquête antitrust de l'UE après l'échec des mesures correctives
    Microsoft fait l'objet d'une enquête antitrust de l'UE
    après l'échec des mesures correctives

    Microsoft risque de faire l'objet d'une enquête antitrust de l'Union européenne dans les mois à venir, après que les discussions avec l'organisme de surveillance de l'UE visant à éviter une telle mesure se soient heurtées à un obstacle

    Nom : Screenshot_2023-07-06 Microsoft pourrait faire face à une enquête antitrust de l'UE concernant s.png
Affichages : 3156
Taille : 561,7 Ko

    Microsoft, qui a été condamné à une amende de 2,2 milliards d'euros au cours de la décennie précédente pour des pratiques contraires aux règles de concurrence de l'UE, notamment la vente liée ou groupée de deux produits ou plus, s'est retrouvé dans le collimateur de l'UE après une plainte déposée par Slack, l'application de messagerie pour espace de travail appartenant à Salesforce, en 2020.

    Microsoft a ajouté gratuitement Teams à Office 365 en 2017, l'appli remplaçant à terme Skype for Business. Slack a allégué que son rival avait injustement intégré l'app de chat et de vidéo sur le workplace Teams dans son produit Office. Microsoft a entamé des discussions avec la Commission européenne l'année dernière pour tenter d'éviter une enquête. Il a récemment proposé de réduire le prix de son produit Office sans l'application Teams.


    La Commission européenne, qui espère qu'une différence de prix entre Office avec Teams et Office sans l'application garantira des conditions de concurrence équitables avec les rivaux et donnera plus de choix aux consommateurs, a cherché à obtenir une réduction de prix plus importante que celle proposée par le géant américain du logiciel, ont déclaré les personnes.

    Un porte-parole de Microsoft a déclaré : « Nous continuons à coopérer avec la Commission dans le cadre de son enquête et sommes ouverts à des solutions pragmatiques qui répondent à ses préoccupations et servent les intérêts des clients ».

    L'entreprise, qui risque une amende pouvant aller jusqu'à 10 % de son chiffre d'affaires mondial si elle est reconnue coupable d'infraction aux règles antitrust de l'UE, peut encore améliorer ses mesures correctives avant que l'autorité de surveillance n'ouvre une enquête.

    Source : Microsoft, enquête antitrust de l'Union européenne

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Microsoft fait face à un avertissement antitrust de l'UE concernant son offre pour racheter Activision Blizzard, l'UE craint que l'accord donne à Microsoft un monopole sur l'industrie du jeu

    Microsoft pourrait faire face à une enquête antitrust de l'UE concernant son service de visioconférence et de messagerie Teams, l'enquête devrait se baser sur une plainte déposée par Slack en 2020

    Microsoft a proposé de modifier ses pratiques de cloud computing pour régler les plaintes antitrust déposées par de plus petits rivaux, une décision qui évitera une enquête de l'UE

    Google accuse Microsoft de pratiques antitrust en matière de cloud computing, et critique les accords européens de Microsoft conclus avec des fournisseurs de services de cloud

  19. #19
    Rédacteur/Modérateur

    Avatar de yahiko
    Homme Profil pro
    Développeur
    Inscrit en
    Juillet 2013
    Messages
    1 424
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Alpes Maritimes (Provence Alpes Côte d'Azur)

    Informations professionnelles :
    Activité : Développeur

    Informations forums :
    Inscription : Juillet 2013
    Messages : 1 424
    Billets dans le blog
    43
    Par défaut
    Franchement, je ne comprends pas. Alors que Microsoft a toujours essayé de proposer des solutions à la fois innovantes, accessibles financièrement et simple d'emploi en packageant ses meilleurs produits en une suite intégrée, sans avoir à partir aux quatre coins du Web à la recherche de fragments logiciels hétéroclites, voilà que ces messieurs de Bruxelles cherchent encore des poux dans les cheveux de la firme de Redmond, comme animés par un esprit de croisade vieux de 30 ans. Si Microsoft continue de dominer le marché, c'est uniquement parce que ses logiciels sont les meilleurs.
    Tutoriels et FAQ TypeScript

  20. #20
    Expert éminent

    Femme Profil pro
    Rédacteur Web
    Inscrit en
    Mars 2020
    Messages
    838
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Femme
    Localisation : Cameroun

    Informations professionnelles :
    Activité : Rédacteur Web

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2020
    Messages : 838
    Par défaut Microsoft pourrait faire l'objet d'un examen antitrust de l'UE au sujet de Teams et d'Office 365.
    Microsoft pourrait faire l'objet d'un examen antitrust de l'UE au sujet de Teams et d'Office 365,
    l'organisme de réglementation s'inquiète du regroupement par Microsoft de Teams et d'Office 365

    Microsoft avait proposé de dissocier Teams de son offre groupée Office pour éviter l'enquête, mais la Commission européenne aurait été mécontente de la baisse de prix proposée. Microsoft serait sur le point de faire l'objet d'une enquête antitrust de l'UE sur ses offres groupées Teams et Office, après que les mesures correctives qu'elle a prises pour éviter l'enquête ont été jugées inadéquates. Les régulateurs de l'UE étaient en discussion avec Microsoft après que son rival Slack ait déposé une plainte officielle en 2020, affirmant que le regroupement d'Office et de Teams par Microsoft n'était pas conforme à la concurrence.

    En avril, Microsoft a proposé de dissocier Teams d'Office pour éviter l'enquête officielle de l'UE, ce qui signifie que lorsque des clients potentiels achèteront Office à l'avenir, ils auront le choix d'acheter également Teams ou non. Microsoft a récemment proposé de réduire le prix de son produit Office sans Teams. Toutefois, les discussions sur les concessions auraient abouti à une impasse. La Commission européenne avait cherché à obtenir un prix qui offrirait un produit plus compétitif pour les consommateurs et les concurrents de Microsoft. La Commission européenne et Microsoft étaient loin de s'entendre sur une réduction de prix entre Office sans Teams et Office avec la plateforme de communications unifiées et de collaboration, ce qui a entraîné la rupture des négociations.

    Selon une déclaration de Microsoft, la société est « ouverte à des solutions pragmatiques qui répondent aux préoccupations de la CE et servent bien les clients ». Pendant ce temps, des membres du Parlement européen ont fait pression sur la CE pour qu'elle lance une enquête indiquant que 3 ans se sont écoulés depuis la plainte initiale de Slack. Pourtant, la position dominante de Microsoft sur le marché continue de croître alors que les plaignants continuent d'attendre des progrès significatifs dans l'affaire. Slack compte environ 50 millions d'utilisateurs, tandis que Microsoft Teams en compte environ 300 millions, dont certains, selon la CE, pourraient avoir été acquis par des moyens mal acquis.

    S'il est reconnu coupable d'infraction aux règles antitrust de l'UE, Microsoft pourrait se voir infliger une amende pouvant aller jusqu'à 10 % de son chiffre d'affaires annuel. Microsoft peut encore améliorer sa solution pour éviter l'enquête de la Commission avant qu'elle ne commence officiellement.

    Nom : Screenshot_2023-07-21 Microsoft fait l'objet d'une enquête antitrust de l'UE après l'échec des m.png
Affichages : 5755
Taille : 206,1 Ko

    Microsoft a ajouté Teams à Office 365 en 2017 pour remplacer Skype for Business, tandis que Microsoft est en discussion avec les régulateurs de l'UE au sujet de leurs offres groupées Teams et Office depuis le début de la pandémie en 2020. Alors que le travail à distance et hybride est devenu la nouvelle norme, le secteur des communications unifiées et de la collaboration a connu un essor fulgurant, Teams et Slack étant deux des plateformes les plus en vue.

    Acquise par Salesforce plus tard en 2020, Slack a déposé une plainte officielle concernant la domination du marché par l'offre groupée de Teams avec Office. David Schellhase, avocat général chez Slack, a déclaré : « Nous demandons à l'UE d'être un arbitre neutre, d'examiner les faits et d'appliquer la loi ». À la suite de la plainte déposée par Slack, les autorités de surveillance de l'UE ont commencé à enquêter sur la domination de Microsoft dans le domaine de la collaboration en octobre 2021. La pression sur Microsoft s'est accrue lorsque, un mois plus tard, 30 entreprises européennes de logiciels se sont unies pour s'attaquer à Microsoft, décrivant les pratiques commerciales du géant technologique comme anticoncurrentielles pour l'intégration de OneDrive et Teams avec Windows. En décembre 2022, Microsoft avait cherché à conclure un accord avec la Commission européenne au sujet de ses préoccupations antitrust. Au début de l'année, Microsoft a proposé de réformer ses pratiques en matière d'informatique dématérialisée afin de résoudre les plaintes antitrust et d'éviter une enquête de l'UE.

    Les démêlés de Microsoft avec les autorités de régulation

    Slack n'est pas le seul concurrent à avoir récemment déposé des plaintes antitrust contre Microsoft. Google et AWS ont également accusé le géant technologique basé à Redmond d'efforts anticoncurrentiels concernant le marché du cloud et d'utiliser des "taxes de licence". En 2008, Microsoft s'est vue infliger des amendes de 1,35 milliard de dollars pour ne pas avoir respecté une décision antitrust de 2004 selon laquelle l'entreprise technologique facturait des frais exubérants à ses concurrents pour des informations sur l'interopérabilité.

    En 2008, Microsoft a été accusée d'utiliser sa position dominante sur le marché des navigateurs web pour intégrer Internet Explorer à Windows. L'affaire a été réglée en 2009, avec la promesse d'offrir aux utilisateurs une sélection de navigateurs concurrents. Toutefois, en 2013, Microsoft a été condamnée à une amende de 561 millions d'euros pour ne pas avoir respecté cette promesse.

    Microsoft a également cherché à obtenir l'approbation des autorités réglementaires pour son acquisition de l'éditeur de jeux vidéo Activision Blizzard, pour un montant de 69 milliards de dollars, une opération que son rival Sony a dénoncée comme étant non compétitive. L'acquisition est actuellement examinée par la Federal Trade Commission (FTC) des États-Unis et par la Competition and Markets Authority (CMA) du Royaume-Uni.

    La bataille juridique la plus célèbre de Microsoft s'est probablement déroulée au tournant du millénaire aux États-Unis, lorsque l'entreprise a été initialement scindée en deux sociétés distinctes. La décision a toutefois été annulée. Microsoft et le ministère américain de la justice ont conclu un accord en 2001, selon lequel Microsoft partagerait les API avec des tiers et autoriserait les fabricants de PC à installer des logiciels non Microsoft sur leur matériel.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    À votre avis, Microsoft a-t-elle abusé de sa position dominante sur le marché des logiciels d’entreprise en imposant Teams aux clients d’Office sans leur consentement ni transparence ?

    Slack a-t-il déposé une plainte contre Microsoft par peur de perdre des parts de marché face à Teams ou par souci de défendre l’intérêt des consommateurs ?

    Voir aussi :

    Microsoft a proposé de modifier ses pratiques de cloud computing pour régler les plaintes antitrust déposées par de plus petits rivaux, une décision qui évitera une enquête de l'UE

    Google accuse Microsoft de pratiques antitrust en matière de cloud computing, et critique les accords européens de Microsoft conclus avec des fournisseurs de services de cloud

    Microsoft pourrait faire face à une enquête antitrust de l'UE concernant son service de visioconférence et de messagerie Teams, l'enquête devrait se baser sur une plainte déposée par Slack en 2020

    Antitrust : la Commission européenne ouvre une procédure formelle d'examen contre Google, sur son système d'exploitation Android

Discussions similaires

  1. Réponses: 3
    Dernier message: 24/05/2018, 11h08
  2. Nokia porte plainte contre Apple pour violation de 32 de ses brevets
    Par Stéphane le calme dans le forum Actualités
    Réponses: 5
    Dernier message: 23/05/2017, 22h53
  3. Réponses: 5
    Dernier message: 22/12/2014, 12h47
  4. Réponses: 9
    Dernier message: 03/11/2010, 22h17
  5. Réponses: 18
    Dernier message: 17/04/2010, 10h29

Partager

Partager
  • Envoyer la discussion sur Viadeo
  • Envoyer la discussion sur Twitter
  • Envoyer la discussion sur Google
  • Envoyer la discussion sur Facebook
  • Envoyer la discussion sur Digg
  • Envoyer la discussion sur Delicious
  • Envoyer la discussion sur MySpace
  • Envoyer la discussion sur Yahoo