IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)
Navigation

Inscrivez-vous gratuitement
pour pouvoir participer, suivre les réponses en temps réel, voter pour les messages, poser vos propres questions et recevoir la newsletter

  1. #341
    Membre habitué
    Homme Profil pro
    Développeur Web
    Inscrit en
    Septembre 2011
    Messages
    108
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France

    Informations professionnelles :
    Activité : Développeur Web
    Secteur : High Tech - Éditeur de logiciels

    Informations forums :
    Inscription : Septembre 2011
    Messages : 108
    Points : 164
    Points
    164
    Par défaut
    Les ado sont ultra sensibles et sont moins à même de savoir se débrouiller pour vérifier une information. Dès lors, il n'est pas surprenant qu'ils soient ultra réceptif à la propagande du HAMAS.

    C'est un peu comme les sondages qui donne 50% d'opinions favorables pour l'extrême gauche à 20 ans et 25% à 30 ans. 10 ans pour apprendre à réfléchir, ça aide

  2. #342
    Membre extrêmement actif
    Homme Profil pro
    Inscrit en
    Janvier 2014
    Messages
    1 560
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France

    Informations forums :
    Inscription : Janvier 2014
    Messages : 1 560
    Points : 5 968
    Points
    5 968
    Par défaut
    Tous le monde est d'accord pour dire que ce que le Hamas a fait, à savoir assassiner et pris en otage des civils, est totalement répréhensible, mais enfin il faut quand même se rappeler le contexte historique : La Palestine à été envahie, les palestiniens ont été expulsés, cantonné dans un Ghetto, à savoir la bande de Gaza, et Israël en fait occupe illégalement la Palestine. Pire encore les Palestiniens ultra pauvres de la bande de Gaza servent d'esclaves aux ultra riches israéliens, donc dans un état d'apartheid. La lois Israélienne interdit par exemple les mariages mixes entre Palestiniens et Israéliens, dans quel pays on voie encore une chose pareille ? nulle part. Pourquoi l'apartheid en Afrique du sud c'était mal et cela a été éradiqué, mais qu'en Israël c'est normal ?

    De toute façon c'est à se demander si toute cette histoire ne profite pas en réalité à Israël, ca leur permet d'atomiser la bande de gaza, ils en rêvaient depuis des années, c'est fait. Donc suppression de la bande de Gaza à l'ouest, et colonisation larvée de la cis Jordanie à l'est, donc au final occupation totale de la Palestine par Israël, et ce en violation totale des lois internationales, et donc pour Israël : "un bon palestinien est soit un palestinien mort, soit au pire un esclave juste bon à ramasser leurs poubelles".





    L’apartheid israélien envers le peuple palestinien

    Cette année marque le 74e anniversaire de l’expulsion et du déplacement de masse de plus de 700 000 Palestinien·ne·s de leurs domiciles, villages et villes pendant le conflit qui a mené à la création d’Israël en 1948. Depuis, cet épisode connu sous le nom arabe de nakba (catastrophe) par les Palestinien·ne·s est gravé dans la conscience collective palestinienne comme l’histoire d’une dépossession incessante.

    Soixante-quatorze ans après leur expulsion, les souffrances et le déplacement restent le quotidien des réfugié·e·s palestiniens. Au titre du droit international, les Palestinien·ne·s qui ont fui ou ont été expulsés de leur domicile sur le territoire qui est devenu Israël ont le droit au retour. Cependant, ils n’ont pratiquement aucun espoir d’être autorisés à regagner leurs maisons, beaucoup ayant été détruites par Israël, ou les villages et villes d’où ils viennent. Israël n’a jamais reconnu leurs droits.

    Priver les Palestinien·ne·s d’un domicile est au cœur de l’apartheid qu’Israël leur impose. La dépossession des Palestinien·ne·s n’a pas cessé et la nakba est devenue emblématique de l’oppression dont cette population est victime chaque jour depuis des dizaines d’années. Aujourd’hui, plus de 5,6 millions de Palestinien·ne·s sont réfugié·e·s et sont privés de leur droit au retour. Au moins 150 000 autres sont exposés à un risque réel de perdre leur domicile à cause de la pratique israélienne violente de démolition de maisons et d’expulsions forcées.

    C’est un apartheid.

    La nouvelle enquête d’Amnesty International montre qu’Israël impose un régime d’oppression et de domination aux Palestinien·ne·s dans toutes les zones sous son contrôle, en Israël et dans les TPO, ainsi qu’aux personnes réfugiées palestiniennes, au profit de la population juive israélienne. Ce régime s’apparente à un apartheid, interdit par le droit international.

    Les lois, politiques et pratiques destinées à maintenir un système cruel de contrôle sur la population palestinienne ont abouti à une fragmentation géographique et politique des Palestinien·ne·s, souvent paupérisés et vivant constamment dans la peur et l’insécurité.

    QU’EST-CE QUE L’APARTHEID ?

    L’apartheid est une violation du droit public international, une grave violation des droits humains garantis par le droit international, ainsi qu’un crime contre l’humanité en vertu du droit pénal international.

    Le terme « apartheid », à l’origine, a été utilisé pour désigner le régime politique de l’Afrique du Sud à l’époque où celle-ci imposait explicitement la ségrégation raciale, ainsi que la domination et l’oppression d’un groupe racial par un autre. Il a par la suite été adopté par la communauté internationale pour condamner et réprimer pénalement de tels systèmes et pratiques, où qu’ils existent dans le monde.

    Le crime contre l’humanité qu’est le crime d’apartheid selon la Convention sur l’apartheid, le Statut de Rome et le droit international coutumier est constitué lorsque des actes inhumains (essentiellement de graves violations des droits humains) sont « commis dans le cadre d’un régime institutionnalisé d’oppression systématique et de domination d’un groupe racial sur tout autre groupe racial […], dans l’intention de maintenir ce régime. »

    En d’autres termes, l’apartheid est un régime dans lequel un traitement discriminatoire prolongé et cruel est infligé par un « groupe racial » d’êtres humains à un autre dans le but de contrôler ce second groupe.

    Amnesty International a créé un cours gratuit de 90 minutes intitulé “Deconstructing Israel’s Apartheid against Palestinians”. Pour en savoir plus sur le crime d’apartheid en droit international, sur les formes que prend l’apartheid en Israël et dans les TPO et sur la façon dont il affecte la vie des Palestinien·ne·s, inscrivez-vous à notre cours en ligne sur l’Académie des droits humains d’Amnesty International.

    POURQUOI AMNESTY INTERNATIONAL FAIT-ELLE CAMPAGNE CONTRE L’APARTHEID ?

    Je ne sais pas pourquoi le monde entier voit ce qui se passe et laisse Israël agir en toute impunité. Il est temps que le monde cesse de traiter Israël en enfant gâté.

    Nabil el Kurd, un des habitants menacés d’expulsion forcée dans le quartier de Cheikh Jarrah, à Jérusalem-Est
    L’apartheid est inacceptable, où que ce soit dans le monde. Alors pourquoi le monde a-t-il accepté l’apartheid envers le peuple palestinien ?

    Les droits humains ont longtemps été relégués à un rang secondaire par la communauté internationale, face au combat mené et aux souffrances subies par la population palestinienne depuis des dizaines d’années. Les Palestiniens et Palestiniennes confrontés à la brutalité de la répression israélienne réclament depuis plus de 20 ans que le régime israélien soit considéré comme une forme d’apartheid. Au fil du temps, une reconnaissance internationale plus large du traitement réservé par Israël aux Palestinien·ne·s comme un apartheid a vu le jour.

    Pourtant, les États qui avaient la responsabilité et le pouvoir d’agir se sont refusés à prendre des mesures concrètes pour obliger Israël à rendre compte de ses agissements. Ils ont préféré se cacher derrière un processus de paix moribond, au détriment des droits humains et de l’obligation de rendre des comptes. Malheureusement, aujourd’hui, il n’y a aucun progrès vers une solution juste et la situation des droits humains s’aggrave pour les Palestinien·ne·s.

    Amnesty International appelle Israël à mettre fin au fait internationalement illicite et au crime international que constitue cet apartheid, en abolissant les mesures de fragmentation, de ségrégation, de discrimination et de privation qui visent actuellement la population palestinienne.

    FRAGMENTATION EN DOMAINES DE CONTRÔLE

    Lors de sa création en tant qu’État juif en 1948, Israël a expulsé des centaines de milliers de Palestinien·ne·s et détruit des centaines de villages palestiniens, de façon assimilable à un nettoyage ethnique.

    Depuis lors, les gouvernements successifs ont élaboré des lois et des politiques destinées à poursuivre la fragmentation de la population palestinienne. Les Palestinien·ne·s sont confinés dans des enclaves en Israël, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, ainsi que dans les camps de personnes réfugiées, où ils sont soumis à des régimes juridiques et administratifs différents. Ces pratiques ont eu pour effet de saper les liens familiaux, sociaux et politiques entre les communautés palestiniennes et d’étouffer la contestation persistante du régime d’apartheid ; elles permettent également de développer au maximum le contrôle de la population juive israélienne sur les terres et de maintenir une majorité démographique juive.

    Des millions de personnes réfugiées palestiniennes sont toujours déplacées et isolées physiquement des Palestinien·ne·s qui vivent en Israël et dans les TPO, Israël continuant à leur dénier le droit de retourner dans leurs logements, villes et villages.

    DÉPOSSESSION DE TERRES ET DE BIENS

    Depuis 1948, Israël procède à des saisies massives et cruelles de terrains pour déposséder les Palestinien·ne·s de leurs terres et de leurs logements. Bien que les Palestinien·ne·s qui vivent en Israël et dans les TPO soient soumis à des régimes juridiques et administratifs différents, Israël a utilisé des mesures similaires d’expropriation de terres dans toutes les régions – ainsi, depuis 1948, Israël a procédé à des expropriations de terrains dans des zones d’importance stratégique où vivaient d’importantes populations palestiniennes comme la Galilée et le Néguev/Naqab, et a recouru à des mesures identiques dans les TPO après l’occupation militaire israélienne en 1967. Afin de développer au maximum le contrôle de la population juive israélienne sur les terres et de limiter le plus possible la présence palestinienne, Israël a confiné les Palestinien·ne·s dans des enclaves séparées, à forte densité de population. Dans le même temps, les politiques israéliennes ont permis que l’attribution de terres appartenant à l’État soit faite de manière discriminatoire, au profit quasiment exclusif de la population juive israélienne, tant en Israël que dans les TPO.

    SÉGRÉGATION ET CONTRÔLE

    Les gouvernements israéliens successifs ont poursuivi une stratégie consistant à établir leur domination par le biais de lois et de politiques discriminatoires qui isolent les Palestinien·ne·s dans des enclaves, sur la base de leur statut juridique et de questions de résidence.

    Israël dénie aux citoyen·ne·s palestiniens leurs droits à l’égalité de nationalité et de statut, tandis que les Palestinien·ne·s des TPO subissent de sévères restrictions de leur liberté de mouvement. Israël restreint également le droit des Palestinien·ne·s au regroupement familial de manière profondément discriminatoire : ainsi, les Palestinien·ne·s des TPO ne peuvent obtenir le droit de résidence ou la citoyenneté par le mariage, contrairement aux membres de la population juive israélienne.

    Israël impose également de sévères limitations aux droits civils et politiques des Palestinien·ne·s, pour éliminer la contestation et faire perdurer son système d’oppression et de domination. Par exemple, des millions de Palestinien·ne·s en Cisjordanie restent soumis au régime militaire israélien et aux ordonnances militaires draconiennes adoptées depuis 1967.

    PRIVATION DES DROITS ÉCONOMIQUES ET SOCIAUX

    En raison de ces mesures, les Palestinien·ne·s, un peu partout en Israël et dans les TPO, se sont retrouvés marginalisés, paupérisés et défavorisés sur le plan économique.

    Des décennies d’attribution discriminatoire des ressources par les autorités israéliennes, au profit de la population juive israélienne en Israël et des colons israéliens dans les TPO, aggravent ces inégalités. Ainsi, des millions de Palestinien·ne·s en Israël et à Jérusalem-Est vivent dans des zones à forte densité de population, qui sont généralement sous-développées et manquent de services essentiels adéquats, notamment en ce qui concerne le ramassage des ordures, l’électricité, les transports en commun et les infrastructures d’approvisionnement en eau et d’assainissement.

    Les Palestinien·ne·s de toutes les zones sous contrôle israélien ont moins de possibilités pour gagner leur vie et exercer une activité commerciale que les membres de la population juive israélienne. Ils subissent des restrictions discriminatoires sur l’accès aux terres cultivables, à l’eau, au gaz et au pétrole, entre autres ressources naturelles, et sur l’utilisation de ces ressources, ainsi que des restrictions sur l’accès à la santé, à l’éducation et aux services de base.

    De plus, les autorités israéliennes ont accaparé la majeure partie des ressources naturelles des Palestinien·ne·s dans les TPO au profit de la population juive en Israël et dans les colonies de peuplement illégales.


    PRIVATIONS DE LOGEMENT : DÉMOLITIONS ET EXPULSIONS FORCÉES

    Les Palestinien·ne·s sont systématiquement soumis à des démolitions de logements et à des expulsions forcées, et vivent constamment dans la peur de perdre leur foyer.

    Depuis plus de 73 ans, Israël déplace de force des communautés palestiniennes entières. Les démolitions ont touché des centaines de milliers d’habitations palestiniennes, provoquant des traumatismes et des souffrances terribles. Plus de 6 millions de Palestinien·ne·s sont toujours réfugiés et vivent pour une grande majorité dans des camps de réfugiés, y compris en dehors d’Israël et des TPO. Plus de 100 000 Palestinien·ne·s dans les TPO et 68 000 autres en Israël risquent à tout moment de perdre leur logement, beaucoup pour la deuxième ou la troisième fois.

    Les Palestinien·ne·s sont dans une situation sans issue. Pour bâtir une habitation ou ne serait-ce que pour monter une tente, ils doivent demander un permis de construire aux autorités israéliennes. Cependant, contrairement aux membres de la population juive israélienne qui déposent une même demande, ils n’obtiennent ces permis que rarement. De nombreux Palestinien·ne·s sont obligés de construire sans permis. Israël démolit ensuite ces habitations palestiniennes au motif qu’elles ont été construites « illégalement ». Israël utilise ces politiques discriminatoires de planification et de découpage en zones pour créer des conditions de vie insupportables pour les Palestinien·ne·s et les forcer à quitter leur logement, ce qui permet ensuite l’extension des colonies juives.

    Mohammed Al Rajabi, un habitant d’Al Bustan, à Silwan, dont la maison a été détruite par les autorités israéliennes le 23 juin 2020 pour « construction illégale », a expliqué à Amnesty International l’impact dévastateur de cette démolition sur sa famille :

    C’est extrêmement dur à accepter. C’est difficile à exprimer […] et j’ai eu le sentiment que c’était plus éprouvant encore pour mes enfants que pour nous. Ils étaient vraiment contents que nous ayons cette nouvelle maison. Je vais garder les photos prises ce jour-là et les montrer à mes enfants quand ils seront grands, pour qu’ils n’oublient pas ce qui nous est arrivé. Je leur dirai : « Vous voyez le genre de souvenirs que je dois vous transmettre ? » Ce que je voulais, c’est qu’ils aient une maison familiale agréable, près de ceux qu’ils aiment et des membres de leur famille. Maintenant, je transmets la mémoire de la destruction de leur première maison d’enfance.


    DES AMOURS FRAGMENTÉES : LA SÉPARATION DES FAMILLES PALESTINIENNES

    Israël a adopté des lois et des politiques discriminatoires qui perturbent la vie familiale des Palestinien·ne·s. Depuis 2002, Israël a opté pour une politique qui interdit aux Palestinien·ne·s de Cisjordanie et de la bande de Gaza d’obtenir un statut en Israël ou à Jérusalem-Est par le mariage, empêchant ainsi le regroupement familial.

    Israël utilise depuis longtemps des lois et des politiques discriminatoires pour séparer les Palestinien·ne·s de leur famille. Ainsi, les Palestinien·ne·s de Cisjordanie et de la bande de Gaza ne peuvent obtenir par le mariage un statut légal en Israël ou à Jérusalem-Est occupée ; leur droit au regroupement familial leur est donc dénié. Cette politique oblige des milliers de Palestinien·ne·s à vivre séparés de leurs proches ; d’autres sont contraints de partir à l’étranger, ou vivent en permanence dans la crainte d’une arrestation, d’une expulsion ou d’un renvoi forcé.

    Ces mesures ciblent explicitement les Palestinien·ne·s, et non les membres de la population juive israélienne, et sont principalement motivées par des considérations démographiques visant à limiter le plus possible la présence palestinienne à l’intérieur d’Israël et dans les TPO.


    Sumaia est née et a grandi à Lod, dans le centre d’Israël. Elle s’est mariée en 1998 et son époux, originaire de la bande de Gaza, est venu la rejoindre à Lod. En 2000, Sumaia et son mari ont entamé une procédure de demande de regroupement familial, pour pouvoir vivre ensemble en toute légalité. La procédure a duré 18 années, pendant lesquelles le couple a vécu dans la peur et l’anxiété. Sumaia a dit à Amnesty International :

    Les autorités contrôlent le moindre détail de nos vies ; elles sont dans notre chambre, dans nos maisons. Un des pires moments, c’était quand elles ont arrêté mon mari en 2004, pendant que je donnais naissance à une de mes filles […] elles l’ont arrêté alors que j’étais dans la salle d’accouchement !


    SOUS LE SIEGE

    Des grenades lacrymogènes sont lancées par les forces israéliennes lors d’une manifestation palestinienne le long de la frontière entre la bande de Gaza et Israël, à l’est de la ville de Gaza, le 22 juin 2018.
    Ces 14 dernières années, plus de 2 millions de Palestinien·ne·s de la bande de Gaza ont vécu sous le blocus illégal d’Israël. Venant s’ajouter à quatre offensives militaires majeures, le blocus a eu des conséquences terribles pour la population de la bande de Gaza.

    Le blocus est une forme de punition collective. Il oblige la population de la bande de Gaza – majoritairement composée de personnes réfugiées ayant fui en 1948 et de leurs descendant·e·s – à vivre dans des conditions de plus en plus difficiles. Il y a de graves pénuries de logements, d’eau potable, d’électricité, de médicaments essentiels et de soins médicaux, de nourriture, de matériel pédagogique et de matériaux de construction. En 2020, la bande de Gaza présentait le taux de chômage le plus élevé au monde, et plus de la moitié de sa population vivait sous le seuil de pauvreté.

    Le 30 mars 2018, les Palestinien·ne·s de la bande de Gaza ont lancé la Grande marche du retour, une série de manifestations hebdomadaires de grande ampleur le long de la clôture entre de la bande de Gaza et Israël.

    Ces personnes revendiquaient leur droit de retourner dans leurs villages et villes d’origine, situés dans ce qui est aujourd’hui l’État d’Israël, et réclamaient qu’il soit mis fin au blocus israélien de la bande de Gaza. La riposte a été brutale : à la fin de l’année 2019, les forces israéliennes avaient tué 214 membres de la population civile, dont 46 enfants, et en avaient blessé plus de 8 000 autres par des tirs à balles réelles. Au total, 156 personnes blessées ont dû être amputées. Plus de 1 200 personnes ont besoin d’une prise en charge thérapeutique et rééducative longue, complexe et coûteuse, et des dizaines de milliers d’autres d’un soutien psychosocial. Or, la prestation de tels services n’est guère disponible à Gaza.

    Le blocus empêche les Palestinien·ne·s d’accéder à des soins de santé adaptés, en particulier à des soins médicaux d’urgence, parfois vitaux, qui sont uniquement disponibles en dehors de la bande de Gaza. Les autorités israéliennes tardent souvent à délivrer un permis autorisant les malades à sortir de l’enclave, et s’abstiennent même parfois de les délivrer.

    Adham Al Hajjar, 36 ans, est journaliste indépendant et vit dans la ville de Gaza. Le 6 avril 2018, alors qu’il couvrait les manifestations de la Grande marche du retour, des tireurs d’élite israéliens postés le long de la clôture entre la bande de Gaza et Israël l’ont pris pour cible. La prise en charge médicale dont il a besoin est indisponible dans la bande de Gaza, en raison de l’indigence des services de santé.

    La balle qui a pénétré ma jambe n’a pas fait qu’entrer et sortir. Elle est entrée et a tout arrêté ; elle a mis ma vie à l’arrêt. Tout cela parce qu’un soldat ou une soldate a appuyé sur la gâchette, sans se préoccuper des effets dévastateurs que cela aurait pour moi. Cette personne a-t-elle jamais réfléchi aux conséquences de ses actes ? Je suis comme un mort ambulant, tout dans ma vie s’est figé à partir du moment où cette balle a pénétré ma jambe.


    DES PRATIQUES CRIMINELLES

    Israël commet de manière systématique de graves violations des droits humains à l’encontre des Palestinien·ne·s depuis des décennies. Ces violations, comme les transferts forcés, les détentions administratives, les actes de torture, les homicides illégaux et les blessures graves, ainsi que le déni des droits fondamentaux et libertés fondamentales, ont été amplement documentées par Amnesty International, entre autres. Commises dans une impunité quasi-totale, elles permettent de toute évidence le maintien en place du système israélien d’apartheid.

    Elles font partie intégrante d’une offensive généralisée et méthodique contre la population palestinienne, menée dans le contexte d’un régime israélien institutionnalisé d’oppression systématique et de domination à l’égard des Palestinien·ne·s, et relèvent du crime d’apartheid, qui est un crime contre l’humanité.

    DÉMANTELER LE SYSTÈME

    Il n’y a pas de place pour l’apartheid dans notre monde. C’est un crime contre l’humanité, et il doit cesser.

    Les autorités israéliennes ont joui de l’impunité pendant trop longtemps. Parce que la communauté internationale s’abstient de demander des comptes à Israël, les Palestinien·ne·s continuent à souffrir quotidiennement. Il est temps de se mobiliser, de se tenir aux côtés des Palestinien·ne·s et de dire à Israël que nous ne tolérerons pas l’apartheid.

    Cela fait des décennies que les Palestinien·ne·s réclament qu’il soit mis fin à l’oppression qu’ils subissent. Ils paient bien trop souvent un prix terriblement élevé pour avoir défendu leurs droits, et demandent depuis longtemps à d’autres dans le monde de leur venir en aide.

    Faisons en sorte que ce soit le début de la fin du système israélien d’apartheid envers la population palestinienne.

  3. #343
    Membre expert
    Homme Profil pro
    Étudiant
    Inscrit en
    Novembre 2021
    Messages
    1 208
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Drôme (Rhône Alpes)

    Informations professionnelles :
    Activité : Étudiant

    Informations forums :
    Inscription : Novembre 2021
    Messages : 1 208
    Points : 3 292
    Points
    3 292
    Par défaut
    Citation Envoyé par GATEN Voir le message
    Les ado sont ultra sensibles et sont moins à même de savoir se débrouiller pour vérifier une information. Dès lors, il n'est pas surprenant qu'ils soient ultra réceptif à la propagande du HAMAS.

    C'est un peu comme les sondages qui donne 50% d'opinions favorables pour l'extrême gauche à 20 ans et 25% à 30 ans. 10 ans pour apprendre à réfléchir, ça aide
    Alors déjà, les ados on peut-être moins d’expérience avec l'information, mais tout le monde se fait un avis personnel par découverte progressive de l’information. Le contraire créé des gens incapable de penser par eux-même. Les discours comme celui que vous venez de sortir créé chez les jeunes une culpabilité de s'informer : https://larevuedesmedias.ina.fr/enfa...dias-actualite
    Ensuite, pourquoi le rapport avec le Hamas ? Pourquoi les ados ne serait pas plus réceptif à la propagande Israélienne ? De plus TikTok parle juste de positions pro-palestinienne, ce qui n'implique pas de soutenir le Hamas.

    De plus, c'est quoi cette histoire d'extrême gauche ? Déjà il serait bien de sourcer vos chiffres. Ensuite, c'est quoi l'extrême gauche pour vous ? C'est LFI qui propose un programme moins à gauche que Jaurès en 1910 ? C'est le NPA qui fait très peu aux élections, mais comme par magie fait 50% pour les électeurs de 20 ans ?

    En dehors de ça, votre discours sur les jeunes soit disant inaptes à réfléchir me débecte. Vous ne vous rendez pas compte qu'une société se renouvelle par les jeunes générations, pas l'inverse. C'est comme les discours qui insinuent que à tels âge, on n'est pas encore mature pour faire ceci ou cela, que le cerveaux n'est pas mature avant 25 ans. Tout ses discours participent à rendre les gens dépendant plus longtemps, et donc toute la vie car si l'on n'apprend pas à avoir une liberté de pensée et de mouvement, on ne l'aura jamais. C'est juste la base de tout apprentissage, attendre une pseudo maturité pour apprendre c'est finir par ne rient apprendre.

  4. #344
    Membre extrêmement actif
    Avatar de Ryu2000
    Homme Profil pro
    Étudiant
    Inscrit en
    Décembre 2008
    Messages
    9 864
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 36
    Localisation : France, Hérault (Languedoc Roussillon)

    Informations professionnelles :
    Activité : Étudiant

    Informations forums :
    Inscription : Décembre 2008
    Messages : 9 864
    Points : 18 796
    Points
    18 796
    Par défaut
    Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
    Faisons en sorte que ce soit le début de la fin du système israélien d’apartheid envers la population palestinienne.
    Vous êtes mignon avec votre souhait complétement utopiste mais ça n'arrivera pas.
    Israël va occuper l'intégralité de la Palestine et bien plus, personne ne peut les en empêcher.
    Quasiment toutes les grandes puissances soutiennent Israël.
    La Russie, les USA, le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie, le Canada, la France, etc, ils sont tous à fond pro Israël.

    Peut-être qu'au niveau de la Chine ça va encore, mais ça reste léger comparé au reste.
    Il y a même des pays avec beaucoup de musulmans qui sont pote avec Israël : Émirats arabes unis, Bahreïn, Soudan, Maroc, Bhoutan, etc.

    Le lobby sioniste est beaucoup trop puissant.
    Il n'y a qu'a voir en France, des sionistes possèdent des médias, des sionistes sont élus, des sionistes influence le pouvoir.
    Par exemple Attali :


    Le diner du CRIF :
    Dîner du Crif: François Hollande et Nicolas Sarkozy se sont serré la main

    Patrick Drahi :
    L'empire médiatique de Patrick Drahi

    Dans les partis politique il y a des sionistes, comme au RN par exemple :
    Louis Aliot, premier invité FN/RN dans l’histoire de la station juive Radio J

    En voyage en Israël, Louis Aliot est allé dans deux colonies
    "Je soutiens de manière totalement inconditionnelle Israël, continue le "M. Sécurité" de la candidate à la présidentielle. Il y a une désinformation énorme en France de la part des médias. Les gens des implantations sont légitimes sur leur terre, sur celles de leurs ancêtres." Et s'il assure qu'il n'est pas "opposé à la création d'un Etat palestinien", les conditions doivent être "strictes". "Reconnaissance de l'Etat d'Israël, renoncement au discours hostile à Israël, désarmement total et complet de la population et des factions palestiniennes". Et surtout: "Des accords qui puissent répartir de manière équitable le territoire." Comprendre le maintien des "colonies légitimes". Rappelons qu'au regard du droit international, toutes les colonies sont illégales.
    Il est très difficile de trouver des gens qui osent un peu critiquer Israël.
    Il y a LFI en ce moment, mais le PS, EELV, le PCF, n'arrêtent pas d'attaquer les gens d'LFI parce qu'ils ne sont pas assez pro israélien.

    Tout le monde essaie d'être le meilleur pote d'Israël.
    Pence: Trump, « plus grand défenseur d’Israël à avoir jamais été à Washington »
    A l’événement célébrant le 70ème anniversaire d’Israël, le vice-président a dit que son patron a fait plus pour l’état juif en un an que n’importe quel président dans l’histoire
    Un arrêt “Donald Trump” à Jérusalem
    Donald Trump aura bientôt une station de train à son nom à Jérusalem. C’est ce qu’a annoncé, le 27 décembre, le ministre israélien des Transports pour remercier le président américain d’avoir reconnu début décembre la ville comme capitale de l’État hébreu. Une décision qui avait été condamnée par une large majorité de pays. La future station “Donald John Trump” sera construite près du mur des Lamentations, haut lieu du judaïsme, situé dans Jérusalem-Est annexée.
    Trump cède à son principal mécène la résidence des Etats-Unis en Israël
    Le milliardaire Sheldon Adelson, principal soutien financier de Trump et de Nétanyahou, vient d’acquérir à Tel-Aviv la somptueuse résidence de l’ambassadeur des Etats-Unis, officiellement installé à Jérusalem.

  5. #345
    Membre extrêmement actif
    Homme Profil pro
    Inscrit en
    Janvier 2014
    Messages
    1 560
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France

    Informations forums :
    Inscription : Janvier 2014
    Messages : 1 560
    Points : 5 968
    Points
    5 968
    Par défaut
    Je précise pour être juste que ce propos n'est pas du tout de moi mais d'Amnesty International

  6. #346
    Membre extrêmement actif
    Avatar de Ryu2000
    Homme Profil pro
    Étudiant
    Inscrit en
    Décembre 2008
    Messages
    9 864
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 36
    Localisation : France, Hérault (Languedoc Roussillon)

    Informations professionnelles :
    Activité : Étudiant

    Informations forums :
    Inscription : Décembre 2008
    Messages : 9 864
    Points : 18 796
    Points
    18 796
    Par défaut
    Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
    Amnesty International
    Ouais d'ailleurs les médias critiquent cette organisation maintenant.

    Amnesty International : de l’Ukraine à Israël, enquête sur une dérive idéologique

    Attaques terroristes en Israël : la triste dérive d’Amnesty International
    L’ONG a beaucoup évolué en quelques années sur son interprétation des exactions commises par le Hamas. Et pas dans le bon sens !
    Apparemment cette organisation résiste et ne se soumet pas au chantage.
    C'est courageux.

    Ou alors ce sont nos médias et nos gouvernements qui ne supportent plus la vérité et qui ne veulent entendre que leur propagande.

  7. #347
    Membre expert
    Homme Profil pro
    Étudiant
    Inscrit en
    Novembre 2021
    Messages
    1 208
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Drôme (Rhône Alpes)

    Informations professionnelles :
    Activité : Étudiant

    Informations forums :
    Inscription : Novembre 2021
    Messages : 1 208
    Points : 3 292
    Points
    3 292
    Par défaut
    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Ouais d'ailleurs les médias critiquent cette organisation maintenant.

    Amnesty International : de l’Ukraine à Israël, enquête sur une dérive idéologique

    Attaques terroristes en Israël : la triste dérive d’Amnesty International


    Apparemment cette organisation résiste et ne se soumet pas au chantage.
    C'est courageux.

    Ou alors ce sont nos médias et nos gouvernements qui ne supportent plus la vérité et qui ne veulent entendre que leur propagande.
    Visiblement, Amnesty ne se soumet pas (ou pas suffisamment) à ce que Noam Chomsky nommais la fabrication du consentement.

  8. #348
    Membre extrêmement actif
    Avatar de Ryu2000
    Homme Profil pro
    Étudiant
    Inscrit en
    Décembre 2008
    Messages
    9 864
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 36
    Localisation : France, Hérault (Languedoc Roussillon)

    Informations professionnelles :
    Activité : Étudiant

    Informations forums :
    Inscription : Décembre 2008
    Messages : 9 864
    Points : 18 796
    Points
    18 796
    Par défaut
    En parlant de Tik Tok et de Palestine :
    Conflit Israël-Hamas : comment une lettre d’Oussama Ben Laden est devenue virale
    Aux États-Unis, le soutien de la population à Israël diminue à mesure qu’Israël poursuit ses objectifs militaires dans la langue de terre palestinienne. Les récents raids dans des hôpitaux, notamment à celui d’al-Shifa, et le chaos humanitaire qui règne dans l’enclave sous blocus peuvent l’expliquer. D’après un sondage réalisé par Ipsos pour l’agence de presse Reuters, 32% des personnes interrogées déclarent que leur pays «devrait soutenir Israël». Un chiffre en baisse de neuf points par rapport à un autre sondage publié mi-octobre. Environ 40% des sondés estiment que les États-Unis «devraient être un médiateur neutre», contre 27% un mois plus tôt.

  9. #349
    Communiqués de presse

    Femme Profil pro
    Traductrice Technique
    Inscrit en
    Juin 2023
    Messages
    1 671
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Femme
    Localisation : France

    Informations professionnelles :
    Activité : Traductrice Technique

    Informations forums :
    Inscription : Juin 2023
    Messages : 1 671
    Points : 117 128
    Points
    117 128
    Par défaut Un juge suspend l'interdiction de TikTok dans le Montana
    Un juge suspend l'interdiction de TikTok dans le Montana, l'interdiction de TikTok constituant probablement une "violation constitutionnelle fondamentale".

    Un juge fédéral de Missoula a mis en suspens une loi du Montana interdisant l'application TikTok dans l'État, tandis qu'une action en justice contestant l'interdiction se poursuit.

    Le juge de district Donald Molloy a émis une injonction préliminaire, empêchant le projet de loi 419 du Sénat d'entrer en vigueur comme prévu le 1er janvier. Dans son ordonnance, le juge Molloy a déclaré que les plaignants - notamment TikTok et un groupe de créateurs de contenu basés dans le Montana qui utilisent l'application - avaient démontré une probabilité de succès sur le fond de leur contestation de la loi.

    "Bien qu'il puisse y avoir un intérêt public à protéger les consommateurs du Montana, l'État n'a pas démontré comment ce projet de loi de TikTok le fait", a-t-il écrit. "Au lieu de cela, la loi SB 419 outrepasse les pouvoirs de l'État et porte atteinte aux droits constitutionnels des utilisateurs et des entreprises." Molloy a déclaré que la loi n'était pas assez étroitement adaptée pour répondre au niveau d'examen requis, affirmant que "la législature a utilisé une hache pour résoudre ses préoccupations professées alors qu'elle aurait dû utiliser un scalpel constitutionnel".


    La loi SB 419 interdit à TikTok d'opérer dans le Montana et aux magasins d'applications de le proposer en téléchargement à l'intérieur des frontières de l'État. Il prévoit des sanctions pouvant aller jusqu'à 10 000 dollars pour chaque infraction, et 10 000 dollars supplémentaires pour chaque jour où l'infraction se poursuit. Les utilisateurs individuels ne sont pas passibles d'aucune sanction.

    Les partisans de la loi, dont le procureur général Austin Knudsen, ont invoqué la crainte que l'application n'expose les données des Montanais à la Chine. TikTok appartient à ByteDance, une société dont le siège est en Chine. Ces derniers mois, le Congrès a examiné les allégations selon lesquelles des responsables du Parti communiste chinois pourraient avoir accès à des informations sur des utilisateurs américains. TikTok a nié toute allégation selon laquelle son application mettrait des données en danger.

    Dans son ordonnance, le juge Molloy a déclaré que l'accent mis par la loi sur une question de politique étrangère constituait son "talon d'Achille" et que l'État n'avait pas d'intérêt gouvernemental important à réglementer les affaires étrangères.

    "Malgré la tentative de l'État de défendre la loi SB 419 en tant que loi de protection des consommateurs, le dossier actuel ne laisse guère de doute sur le fait que la législature et le procureur général du Montana étaient plus intéressés par le rôle ostensible de la Chine dans TikTok que par la protection des consommateurs du Montana", a déclaré Molloy. "Cela est d'autant plus évident que le même corps législatif a promulgué une loi entièrement distincte qui vise à protéger largement les données numériques et la vie privée des consommateurs."

    Emilee Cantrell, porte-parole du procureur général Austin Knudsen, a réagi à la décision dans une déclaration.

    "Il s'agit d'une question préliminaire à ce stade", a-t-elle déclaré. "Le juge a indiqué à plusieurs reprises que l'analyse pourrait changer au fur et à mesure que l'affaire avance et que l'État a la possibilité de présenter un dossier factuel complet. Nous sommes impatients de présenter l'argumentation juridique complète pour défendre la loi qui protège les Montanais contre l'obtention et l'utilisation de leurs données par le Parti communiste chinois".

    Source : Donald Molloy, juge de district des États-Unis

    Et vous ?

    Pensez-vous que cette décision est crédible ou pertinente ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Le Montana adopte une loi pour interdire TikTok. L'application porte plainte pour la bloquer estimant que cette loi est inconstitutionnelle

    Le Montana sur le point de devenir le premier État américain à interdire complètement TikTok, la Chambre des représentants de l'État vient d'adopter un projet de loi controversé allant dans ce sens

    Des utilisateurs de TikTok intentent une action en justice pour empêcher l'interdiction de l'application dans le Montana défis techniques et juridiques auxquels sera confrontée la nouvelle loi

  10. #350
    Membre expert
    Homme Profil pro
    Étudiant
    Inscrit en
    Novembre 2021
    Messages
    1 208
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Drôme (Rhône Alpes)

    Informations professionnelles :
    Activité : Étudiant

    Informations forums :
    Inscription : Novembre 2021
    Messages : 1 208
    Points : 3 292
    Points
    3 292
    Par défaut
    "Bien qu'il puisse y avoir un intérêt public à protéger les consommateurs du Montana, l'État n'a pas démontré comment ce projet de loi de TikTok le fait", a-t-il écrit. "Au lieu de cela, la loi SB 419 outrepasse les pouvoirs de l'État et porte atteinte aux droits constitutionnels des utilisateurs et des entreprises." Molloy a déclaré que la loi n'était pas assez étroitement adaptée pour répondre au niveau d'examen requis, affirmant que "la législature a utilisé une hache pour résoudre ses préoccupations professées alors qu'elle aurait dû utiliser un scalpel constitutionnel".
    Voilà, c'est le début d'une reconnaissance que cette loi violait la liberté d'expression.
    J'en avait parlé par le passé :

    Citation Envoyé par OrthodoxWindows
    Déjà, je rappelle qu'une application (sous Android) c'est un fichier APK. Vous trouvez donc normal de risquer 10 000 dollars pour transmettre un fichier APK ? Dans ce cas, vous pouvez trouver tout aussi normal de risquer 10 000 dollars pour transmettre un livre. Dans la plupart des démocraties, seuls quelques livres sont illégaux (en France, même Mein Kampf n'est pas interdit). Il faut toujours (comme Rike Falkvinge l'indique) penser à l'équivalent analogique. Si l'équivalent analogique n'est pas acceptable, l'équivalet numérique ne l'est pas non plus.
    Ensuite, que se passe-t-il pour les sites de téléchargement situés au dehors du Montana ? Si je transmets un APK de TikTok à un citoyen montanais, je ne risque pas grand-chose. Si cela arrive en masse, il va falloir que le gouvernement censure les adresses DNS des sites étrangers proposant le téléchargement de l'application. À ce moment-là, si trop de gens contournent la censure (DNS alternatif, VPN, TOR), le gouvernement va devoir passer à la vitesse supérieure, c'est-à-dire à sortir d'un état démocratique.

    Vis-à-vis de l'atteinte à la vie privée, les craintes sont fondées bien entendu, mais le problème, c'est qu'il s'agit d'une crainte plus nationaliste que d'une réelle volonté de préserver la vie privée des utilisateurs. Sinon, le Montana interdirait aussi Facebook, Twitter, YouTube, Google, Android, Windows, macOS, voire même les chipsets Intel. Et pour la raison que j'ai évoquée avant, l'interdiction est abusive. Par contre sanctionner les entreprises est une bonne idée (par amendes proportionnelles par exemple).

    Donc oui, je pense que cette interdiction menace la liberté d’expression et l'état de droit.

  11. #351
    Chroniqueur Actualités

    Homme Profil pro
    Administrateur de base de données
    Inscrit en
    Mars 2013
    Messages
    9 006
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Canada

    Informations professionnelles :
    Activité : Administrateur de base de données

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2013
    Messages : 9 006
    Points : 208 287
    Points
    208 287
    Par défaut TikTok, outil de propagande chinoise ? La plateforme assure qu'elle ne censure pas le contenu critique
    TikTok censure-t-il le contenu critique envers la Chine ? La plateforme assure qu'elle ne le fait pas,
    mais une enquête de CNN apporte une réponse plus nuancée

    TikTok est une application populaire de partage de vidéos courtes, qui compte des millions d’utilisateurs dans le monde. Mais l’application, qui appartient à la société chinoise ByteDance, est-elle soumise à l’influence et à la censure du gouvernement chinois ? C’est la question que se posent de nombreux observateurs, qui craignent que TikTok ne soit utilisée comme un outil de propagande ou d’espionnage par Pékin.

    Le nombre de hashtags entre TikTok et Instagram

    Le présentateur de CNN, Jake Tapper, a interviewé le responsable des politiques publiques de TikTok l'année dernière, lui demandant s'ils censuraient les contenus critiques à l'égard du parti chinois. « Nous ne censurons le contenu au nom d'aucun gouvernement », a répondu le porte-parole. Mais cette semaine, CNN a examiné les données sur le nombre total de hashtags sur Instagram et sur TikTok sur des sujets qui pourraient être embarrassants pour le gouvernement chinois – et a constaté de nettes différences.

    CNN a pris des données sur Instagram et sur Tiktok et s'est intéressé par exemple au nombre total de hashtags et a comparé le nombre de publications sur les deux plateformes. CNN a tenu à rappeler qu'Instagram a été lancé en 2010 et TikTok en 2018. Les hashtags sur les Ouïghours (qui est la minorité ethnique que la Chine oppresse, envoyant en détention ou dans des camps de concentration) sont 10,4 fois plus nombreux sur Instagram que sur Tiktok.

    Nom : oui.png
Affichages : 2719
Taille : 345,0 Ko

    Pour chaque hashtag Tiktok sur Tiananmen (une grande place publique de Pékin qui fut le théâtre, au printemps 1989, d'importantes manifestations d'étudiants réclamant la libéralisation du régime, qui se soldèrent par l'intervention massive de l'armée (3-4 juin) et une répression sanglante), il y a 153 publications sur Instagram.

    Nom : tia.png
Affichages : 1663
Taille : 334,7 Ko

    Le journaliste de CNN conclut en disant :

    Alors oui, le contenu existe sur TikTok, mais il est très loin du nombre sur d'autres médias sociaux. Ce qui semble assez pratique pour le gouvernement chinois. Nous avons contacté TikTok à ce propos et ils ont déclaré : les hashtags ne sont pas la seule métrique pour faire des comparaisons. Ils ont dit : intéressez-vous au nombre de vues des vidéos. Et il nous assure que les vues du hashtag Tiananmen sont de 3,4 millions. Mais les vues sont de 24,4 millions pour Tiananmen Square. Cependant il y a plus d'un milliard de personnes sur Tiktok. Alors ce nombre ne devrait-il pas être plus haut ?
    Tiktok a fait la déclaration suivante :

    Cette comparaison de hashtags est absolument inexact et a été choisi pour faire progresser un agenda politique. Instagram est opérationnelle depuis beaucoup plus longtemps que TikTok et a plus d'utilisateurs. Aussi, dans certains cas, il y aura plus de publications associées à certains hashtags. Le fait est que ce contenu a été vu des millions de fois sur TikTok la semaine dernière uniquement, comme tout le monde peut le voir sur le site. C'est de notoriété publique que les hashtags sont générés et ajoutés aux vidéos par les utilisateurs et non par TikTok
    Nom : tiktok.png
Affichages : 1676
Taille : 332,7 Ko

    Des documents internes ont déjà révélé la censure de TikTok

    Les interrogations des observateurs ne sont pas dénuées de fondement. En 2019, le journal The Guardian a révélé l’existence de documents internes de TikTok, qui détaillent les règles de modération du contenu sur l’application. Selon ces documents, TikTok censurait les vidéos liées au massacre de la place Tiananmen, à l’indépendance du Tibet, ou au mouvement religieux Falun Gong, interdit en Chine. Ces sujets sont considérés comme sensibles par le Parti communiste chinois (PCC), qui contrôle étroitement les médias et l’Internet dans le pays.

    TikTok a confirmé l’authenticité de ces documents, mais a affirmé qu’ils étaient obsolètes et qu’ils ne reflétaient pas sa politique actuelle. « TikTok ne supprime pas le contenu en fonction des sensibilités liées à la Chine. Nous n’avons jamais été sollicités par le gouvernement chinois pour supprimer du contenu et nous ne le ferions pas si cela nous était demandé », a déclaré l’entreprise dans un communiqué :

    Au cours des dernières semaines, TikTok a fait l'objet de déclarations publiques de membres du Congrès et d'autres concernant des allégations de censure de contenu, ainsi que de questions sur nos pratiques en matière de protection des données. TikTok reconnaît l’importance de ces questions et apprécie que les membres du Congrès – et le public – s’y concentrent.

    Chez TikTok, nous prenons également ces problèmes très au sérieux. Nous nous engageons à faire preuve de transparence et de responsabilité dans la manière dont nous soutenons nos utilisateurs de TikTok aux États-Unis et dans le monde. À la lumière des affirmations récentes, nous pensons qu’il est essentiel de remettre les pendules à l’heure sur certaines questions spécifiques.

    Parlons d’abord de la confidentialité et de la sécurité des données. Nous stockons toutes les données des utilisateurs de TikTok US aux États-Unis, avec une redondance de sauvegarde à Singapour. Nos centres de données sont entièrement situés en dehors de la Chine et aucune de nos données n'est soumise à la loi chinoise. De plus, nous disposons d'une équipe technique dédiée qui se concentre sur le respect de politiques de cybersécurité robustes et de pratiques de confidentialité et de sécurité des données.

    Deuxièmement, en ce qui concerne les problèmes de contenu. Soyons très clairs : TikTok ne supprime pas les contenus en fonction de sensibilités liées à la Chine. Le gouvernement chinois ne nous a jamais demandé de supprimer un contenu et nous ne le ferions pas si cela nous était demandé. Période. Notre équipe de modération américaine, dirigée depuis la Californie, examine le contenu pour vérifier qu'il respecte nos politiques américaines, tout comme les autres entreprises américaines présentes dans notre secteur. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement étranger, y compris le gouvernement chinois ; TikTok n’opère pas en Chine et nous n’avons pas l’intention de le faire à l’avenir.

    Nous restons déterminés à fournir une expérience d'application sûre et expressive à notre communauté. Nous visons à être un leader dans ce domaine important et complexe. Auparavant, nous avions annoncé notre intention de former un comité d'experts externes pour garantir que TikTok soit bien préparé à servir nos utilisateurs et notre communauté de manière efficace et responsable.

    Nous sommes impatients de poursuivre notre engagement sur ces questions et sur d’autres pour montrer que TikTok s’engage à fournir une plateforme fiable pour le divertissement et la créativité.
    Un ancien employé accuse la Chine d’avoir accédé aux données de TikTok

    En 2023, une nouvelle affaire a relancé les soupçons sur les liens entre TikTok et la Chine. Un ancien employé de ByteDance, la société mère de TikTok, affirme que le Parti communiste chinois (PCC) avait un « accès suprême » à toutes les données détenues par l’entreprise, y compris celles stockées sur des serveurs aux États-Unis. Il a fait ces révélations dans le cadre d’un procès pour licenciement abusif contre le géant de l’internet.

    Les allégations du procès (que Bytedance nie et s'est engagé à contester) surviennent à un moment d'examen minutieux aux États-Unis et dans d'autres pays occidentaux sur le niveau de contrôle, le cas échéant, que Pékin est en mesure d'exercer sur TikTok, l'application de médias sociaux aux contenus extrêmement populaires.

    Yintao "Roger" Yu a déposé une plainte pour licenciement abusif contre Bytedance devant la Cour supérieure de San Francisco au début du mois. Il dit avoir travaillé dans l'entreprise d'août 2017 à novembre 2018, en tant que responsable de l'ingénierie pour les opérations américaines.

    Dans une nouvelle plainte déposée en mai 2023, Yu a affirmé que le Parti communiste chinois (PCC) avait un bureau spécial dans l'entreprise, parfois appelé le « Comité », qui surveillait Bytedance et « guidait comment il faisait progresser les valeurs communistes fondamentales ». « Le Comité a maintenu un accès suprême à toutes les données de l'entreprise, même les données stockées aux États-Unis », lit-on dans la plainte.

    Le procès de Yu allègue que la société a rendu les données des utilisateurs accessibles au Parti communiste chinois via un canal de porte dérobée, peu importe où se trouvaient les données. Yu a également affirmé qu'il avait observé que Bytedance était « réceptif aux demandes du PCC » de partager, d'élever ou même de supprimer du contenu, décrivant Bytedance comme « un outil de propagande utile » pour les dirigeants de Pékin.

    Des reportages antérieurs sur le procès de Yu ont détaillé comment, peu de temps après avoir commencé son travail, il s'est rendu compte que Bytedance s'était engagé pendant des années dans ce qu'il appelait un « stratagème mondial » pour voler et tirer profit du contenu des autres. Le stratagème impliquait l'utilisation d'un logiciel délibérément lancé pour supprimer « systématiquement » le contenu des utilisateurs des sites Web des concurrents, principalement Instagram et Snapchat, et remplir ses propres services vidéo sans demander la permission.

    L'ancien employé a affirmé qu'il était « troublé par les efforts de ByteDance pour contourner les lignes juridiques et éthiques ».

    TikTok fait face à des pressions réglementaires et à une enquête de sécurité nationale aux États-Unis

    Les accusations portées contre TikTok ont alimenté les craintes des autorités américaines, qui ont lancé une enquête de sécurité nationale sur l’application en 2019. Les États-Unis ont également ordonné aux agences fédérales de supprimer TikTok de leurs appareils gouvernementaux, et ont menacé d’interdire l’application sur le territoire américain. Les États-Unis reprochent à TikTok de collecter des données qui pourraient permettre une surveillance par le gouvernement chinois, et de contrôler l’algorithme qui diffuse le contenu aux utilisateurs, pouvant ainsi influencer l’opinion publique.

    TikTok nie ces allégations, et affirme avoir mis en place des mesures de sécurité et de transparence pour protéger la vie privée et la liberté d’expression de ses utilisateurs. TikTok a également appelé l’administration Biden à finaliser un accord de sécurité nationale qui permettrait à TikTok de continuer à opérer aux États-Unis en échange d’une plus grande visibilité du gouvernement américain sur la façon dont elle collecte et stocke les données des Américains.

    Conclusion

    La question de savoir si TikTok censure le contenu critique de la Chine reste donc controversée, et dépend en partie de la confiance que l’on accorde à l’entreprise et à son pays d’origine. TikTok affirme être une plateforme indépendante et respectueuse des droits de ses utilisateurs, mais certains faits et témoignages suggèrent le contraire. Il revient aux utilisateurs, aux régulateurs et aux chercheurs de se faire leur propre opinion, en se basant sur les informations disponibles et en restant vigilants.

    Sources : CNN, TikTok

    Et vous ?

    Que pensez-vous des métriques utilisées par CNN pour déterminer que TikTok applique la censure ?
    Pensez-vous que TikTok soit une application fiable et sécurisée, ou qu’elle présente des risques pour la vie privée et la liberté d’expression de ses utilisateurs ?
    Faites-vous confiance à TikTok pour respecter sa politique de modération du contenu, ou pensez-vous qu’elle soit influencée par le gouvernement chinois ?
    Quelles sont les mesures que vous aimeriez voir TikTok prendre pour renforcer sa transparence et sa responsabilité vis-à-vis de ses utilisateurs et des autorités réglementaires ?
    Utilisez-vous TikTok pour vous informer sur l’actualité et les opinions, ou seulement pour vous divertir et vous amuser ?

  12. #352
    Membre émérite
    Homme Profil pro
    Chargé de projets
    Inscrit en
    Décembre 2019
    Messages
    754
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 34
    Localisation : France, Hérault (Languedoc Roussillon)

    Informations professionnelles :
    Activité : Chargé de projets
    Secteur : High Tech - Éditeur de logiciels

    Informations forums :
    Inscription : Décembre 2019
    Messages : 754
    Points : 2 739
    Points
    2 739
    Par défaut
    Mais enfin la France ne censure pas non plus ! Pas plus que la commission européenne et Thierry Breton !!

    ILS LUTTENT CONTRE LA DESINFORMATION

    j'adore comme tout le monde fait semblant de jouer aux vierges effarouchées. Bien sur que sur Instagram les occidentaux vont croiser plus de post "TIAN AN MEN BOUH LA CHINE" alors que sur Tiktok bin c'est un peu logique du coup il y ai plus de contenu du style "INVASION DU VIETNAM BOUH LES AMERICAINS".

    A la fin de la journée il y a un scoop à raconter à tout le monde, ce sont deux empires qui s'affrontent et qui comme chaque empire, vise l'hégémonie globale.

    Voila pourquoi il existe de vrai pacifiste, pas juste des va t'en guerre qui veulent rétablir je ne sais quelle pseudo démocratie un fin fond du monde au nom de la démocratie européenne ou américaine, démocratie qui n'a jamais existé que dans la tête du mec qui a vendu le concept à ses compatriotes pour mieux les entuber dix ans plus tard.

  13. #353
    Membre émérite
    Homme Profil pro
    Ingénieur en génie logiciel
    Inscrit en
    Juin 2012
    Messages
    913
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Canada

    Informations professionnelles :
    Activité : Ingénieur en génie logiciel
    Secteur : High Tech - Opérateur de télécommunications

    Informations forums :
    Inscription : Juin 2012
    Messages : 913
    Points : 2 607
    Points
    2 607
    Par défaut
    et apres?

    twitter, facebook et cie font énormément de centure sur les minorités, religion, secte.....

  14. #354
    Membre éprouvé
    Homme Profil pro
    Analyste d'exploitation
    Inscrit en
    Juin 2022
    Messages
    307
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 39
    Localisation : France, Puy de Dôme (Auvergne)

    Informations professionnelles :
    Activité : Analyste d'exploitation

    Informations forums :
    Inscription : Juin 2022
    Messages : 307
    Points : 1 036
    Points
    1 036
    Par défaut
    Citation Envoyé par marc.collin Voir le message
    twitter, facebook et cie font énormément de centure sur les minorités, religion, secte.....
    Donc Tiktok devrait être autorisé a faire ce qui est déjà interdit pour les autres ?

  15. #355
    Membre expert
    Homme Profil pro
    Étudiant
    Inscrit en
    Novembre 2021
    Messages
    1 208
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Drôme (Rhône Alpes)

    Informations professionnelles :
    Activité : Étudiant

    Informations forums :
    Inscription : Novembre 2021
    Messages : 1 208
    Points : 3 292
    Points
    3 292
    Par défaut
    Citation Envoyé par Prox_13 Voir le message
    Donc Tiktok devrait être autorisé a faire ce qui est déjà interdit pour les autres ?
    Ou alors les autres ne devrait pas être autoriser à faire ce qui est interdit à TikTok de faire.

  16. #356
    Membre expert
    Homme Profil pro
    Étudiant
    Inscrit en
    Novembre 2021
    Messages
    1 208
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Drôme (Rhône Alpes)

    Informations professionnelles :
    Activité : Étudiant

    Informations forums :
    Inscription : Novembre 2021
    Messages : 1 208
    Points : 3 292
    Points
    3 292

  17. #357
    Membre éprouvé
    Homme Profil pro
    Analyste d'exploitation
    Inscrit en
    Juin 2022
    Messages
    307
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 39
    Localisation : France, Puy de Dôme (Auvergne)

    Informations professionnelles :
    Activité : Analyste d'exploitation

    Informations forums :
    Inscription : Juin 2022
    Messages : 307
    Points : 1 036
    Points
    1 036
    Par défaut
    Citation Envoyé par OrthodoxWindows Voir le message
    Ou alors les autres ne devrait pas être autoriser à faire ce qui est interdit à TikTok de faire.
    Les deux ne sont pas exclusifs, "Ou alors" n'a aucun sens; sauf si on continue à pointer du doigt les autres, auquel cas on va tourner en rond pendant encore très longtemps.
    Et honnêtement je m'en ficherais complètement si nous n'étions pas les dindons de la farce pendant ce temps.

  18. #358
    Communiqués de presse

    Femme Profil pro
    Traductrice Technique
    Inscrit en
    Juin 2023
    Messages
    1 671
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Femme
    Localisation : France

    Informations professionnelles :
    Activité : Traductrice Technique

    Informations forums :
    Inscription : Juin 2023
    Messages : 1 671
    Points : 117 128
    Points
    117 128
    Par défaut L'UE va enquêter pour déterminer si TikTok de ByteDance a enfreint les règles sur le contenu en ligne
    L'Union européenne va enquêter pour déterminer si TikTok de ByteDance a enfreint les règles sur le contenu en ligne visant à protéger les enfants et à garantir la transparence de la publicité.

    L'Union européenne va enquêter pour déterminer si TikTok, propriété de ByteDance, a enfreint les règles relatives au contenu en ligne visant à protéger les enfants et à garantir la transparence de la publicité, a déclaré un fonctionnaire, ce qui expose la plateforme de médias sociaux à une lourde amende.

    Thierry Breton, chef de l'industrie européenne, a déclaré avoir pris cette décision après avoir analysé le rapport d'évaluation des risques de l'application de vidéos courtes et ses réponses aux demandes d'informations. "Aujourd'hui, nous ouvrons une enquête sur TikTok pour violation présumée de la transparence et des obligations de protection des mineurs : conception addictive et limitation du temps d'écran, effet "trou de lapin", vérification de l'âge, paramètres de confidentialité par défaut", a déclaré M. Breton sur X.

    La loi sur les services numériques (DSA) de l'Union européenne, qui s'applique à toutes les plateformes en ligne depuis le 17 février, exige en particulier des très grandes plateformes en ligne et des moteurs de recherche qu'ils fassent davantage pour lutter contre les contenus illégaux en ligne et les risques pour la sécurité publique.

    Le propriétaire de TikTok, la société chinoise ByteDance, pourrait se voir infliger des amendes allant jusqu'à 6 % de son chiffre d'affaires mondial si TikTok est reconnu coupable d'avoir enfreint les règles de la loi sur les services en ligne.


    TikTok a déclaré qu'elle continuerait à travailler avec des experts et le secteur pour assurer la sécurité des jeunes sur sa plateforme et qu'il était impatient d'expliquer ce travail en détail à la Commission européenne. "TikTok a été le premier à proposer des fonctionnalités et des paramètres destinés à protéger les adolescents et à empêcher les moins de 13 ans d'accéder à la plateforme, des questions auxquelles l'ensemble du secteur est confronté", a déclaré un porte-parole de TikTok.

    La Commission européenne a déclaré que l'enquête se concentrera sur la conception du système de TikTok, y compris les systèmes algorithmiques susceptibles de stimuler la dépendance comportementale et/ou de créer des "effets de trou de lapin". Elle examinera également si TikTok a mis en place des mesures appropriées et proportionnées pour garantir un niveau élevé de protection de la vie privée et de la sécurité des mineurs. Outre la question de la protection des mineurs, la Commission cherche à savoir si TikTok fournit une base de données fiable sur les publicités diffusées sur sa plateforme afin que les chercheurs puissent examiner les risques potentiels en ligne.

    Il s'agit de la deuxième enquête surla DSA après que la plateforme de médias sociaux X d'Elon Musk s'est retrouvée dans le collimateur de l'UE en décembre de l'année dernière.

    Source : Thierry Breton, chef de l'industrie européenne

    Et vous ?

    Pensez-vous que cette enquête est crédible ou pertinente ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    TikTok condamné à une amende de 345 millions d'euros pour avoir enfreint la législation européenne sur les données concernant les comptes d'enfants

    X fait l'objet d'une enquête pour non-respect des lois de l'UE sur les discours de haine et les fakes news. La Commission européenne ouvre une procédure formelle contre l'ex Twitter

    Le DSA impose de nouvelles règles strictes pour les grandes entreprises technologiques en Europe. Des tests de chercheurs suggèrent qu'elles ont encore du mal à se mettre en conformité

  19. #359
    Chroniqueur Actualités

    Homme Profil pro
    Administrateur de base de données
    Inscrit en
    Mars 2013
    Messages
    9 006
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Canada

    Informations professionnelles :
    Activité : Administrateur de base de données

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2013
    Messages : 9 006
    Points : 208 287
    Points
    208 287
    Par défaut Les législateurs US votent par 50 voix contre 0 pour forcer la vente de TikTok malgré les appels furieux
    Les législateurs américains votent par 50 voix contre 0 pour forcer la vente de TikTok malgré les appels furieux des utilisateurs :
    TikTok doit « rompre ses relations avec le Parti communiste chinois »

    Dans un mouvement sans précédent, le Comité du Commerce de la Chambre des États-Unis a voté à l’unanimité (50-0) pour approuver un projet de loi qui obligerait ByteDance, propriétaire de TikTok, à vendre l’entreprise ou à perdre l’accès au marché américain. Cette décision fait suite à des inquiétudes croissantes concernant la sécurité nationale et la protection des données des utilisateurs.

    Le projet de loi, intitulé “Protecting Americans from Foreign Adversary Controlled Applications Act”, vise à aborder les risques immédiats pour la sécurité nationale posés par TikTok et établit un cadre pour que le pouvoir exécutif protège les Américains contre les applications contrôlées par des « adversaires étrangers » à l’avenir. « Si une application est jugée exploitée par une entreprise contrôlée par un adversaire étranger, comme ByteDance Ltd., qui est sous le contrôle de la République populaire de Chine, l’application doit être cédée dans les 180 jours, est-il indiqué sur une note de comité.

    Si le projet de loi est adopté par la Chambre et le Sénat et signé par le président Biden, TikTok pourrait éventuellement être retiré des magasins d’applications aux États-Unis si son propriétaire ne vend pas. Il perdrait également l’accès aux services d’hébergement Web basés aux États-Unis

    « Si l'application n'est pas cédée, il sera interdit aux entités aux États-Unis de distribuer l'application via un marché ou un magasin d'applications et de fournir des services d'hébergement Web », indique la note du comité.


    TikTok réagit en envoyant des messages aux utilisateurs pour les inciter à combattre le projet de loi

    TikTok redouble d'efforts pour lutter contre le nouveau projet de loi qui pourrait entraîner la suspension de l'application aux États-Unis. L'application a alerté ses millions d'utilisateurs américains sur cette mesure, qui obligerait ByteDance à vendre TikTok pour que l'application reste disponible dans les magasins d'applications américains.

    « TikTok risque d'être fermé aux États-Unis », indique la notification push. « Appelez votre représentant maintenant ». Un message dans l'application demande ensuite aux utilisateurs de « s'exprimer maintenant - avant que votre gouvernement ne prive 170 millions d'Américains de leur droit constitutionnel à la liberté d'expression ». Il fournit également aux utilisateurs un raccourci pour appeler le bureau de leur représentant s'ils saisissent leur code postal.

    Nom : capture.png
Affichages : 8562
Taille : 65,3 Ko
    Capture d'écran du message push diffusé par TikTok

    Les alertes push auraient déjà un effet spectaculaire. Olivia Beavers, journaliste à Politico, a déclaré que les membres du personnel de la Chambre des représentants ont signalé que leurs bureaux étaient inondés d'appels : « C'est tellement grave. Nos téléphones n'ont pas arrêté de sonner. Ce sont des adolescents et des personnes âgées qui disent qu'ils passent toute leur journée sur l'application et que nous ne pouvons pas la leur enlever », aurait déclaré un membre du personnel du House GOP (Parti républicain).

    Un membre du personnel a déclaré sur X que « nous recevons beaucoup d'appels de lycéens qui demandent ce qu'est un membre du Congrès ».

    Malheureusement pour TikTok, son plan visant à susciter une résistance au projet de loi n'a peut-être pas l'effet escompté. Selon Beavers, l'avalanche d'appels pourrait en fait se retourner contre eux, ce qui aurait pour effet d'accroître le soutien au projet de loi parmi les membres du Congrès. Dans un post sur X, le représentant Mike Gallagher, qui préside le comité restreint qui a présenté le projet de loi, a déclaré que les notifications push « interféraient avec le processus législatif » : « Nous avons ici un exemple d'une application contrôlée par un adversaire qui ment au peuple américain et qui interfère avec le processus législatif du Congrès ».

    La présidente de la commission du commerce de la Chambre des représentants, Cathy McMorris Rodgers (R-Wash.), a déclaré que TikTok, en invitant les utilisateurs à appeler les législateurs, montrait « en temps réel comment le Parti communiste chinois peut utiliser des plateformes comme TikTok pour manipuler le peuple américain ».

    « Ce n'est qu'un petit avant-goût de la façon dont le PCC utilise les applications qu'il contrôle pour manipuler des dizaines de millions de personnes afin de faire avancer son programme. Ces applications présentent une menace évidente à la sécurité nationale des États-Unis et nécessitent l'action décisive que nous prendrons aujourd'hui », a-t-elle déclaré avant le vote.

    L'ACLU s'oppose au projet de loi TikTok

    L'Union américaine des libertés civiles (American Civil Liberties Union) s'oppose au projet de loi TikTok, affirmant qu'il « violerait les droits du premier amendement de centaines de millions d'Américains qui utilisent l'application pour communiquer et s'exprimer quotidiennement ».

    « Nous sommes profondément déçus que nos dirigeants tentent une fois de plus d'échanger nos droits au premier amendement contre des arguments politiques faciles en cette année électorale », a déclaré Jenna Leventoff, conseillère politique principale à l'ACLU. « Même si les auteurs du projet de loi affirment que l'interdiction de TikTok ne vise pas à supprimer la liberté d'expression, on ne peut nier que c'est exactement ce qu'elle ferait. Nous demandons instamment aux législateurs de voter contre ce projet de loi anticonstitutionnel ».

    L'ACLU a expliqué à plusieurs reprises que l'interdiction de TikTok aurait de profondes répercussions sur le droit constitutionnel à la liberté d'expression, car des millions d'Américains utilisent l'application tous les jours pour s'informer, communiquer, défendre leurs intérêts et se divertir. Et les tribunaux sont d'accord. En novembre 2023, un tribunal fédéral du Montana a jugé que la tentative d'interdiction de l'État violerait les droits à la liberté d'expression des Montanais et a bloqué son entrée en vigueur.

    À l'instar de l'interdiction de TikTok dans le Montana, cette législation interdirait aux magasins d'applications et aux fournisseurs d'accès à Internet de proposer TikTok tant que la société reste sous contrôle étranger. La législation proposée permettrait également au président de bloquer d'autres applications détenues par des intérêts étrangers et considérées comme une menace pour la sécurité nationale.

    Promoteur du projet de loi : « Ce n'est pas une interdiction »

    Le parrain du projet de loi, le représentant Mike Gallagher (R-Wis.), a exprimé sa colère contre TikTok pour avoir dit à ses utilisateurs que le projet de loi interdirait complètement l'application, soulignant que le projet de loi n'interdirait l'application que si elle n'était pas vendue.

    « Si vous lisez vraiment le projet de loi, vous verrez qu'il ne s'agit pas d'une interdiction. Il s'agit d'un désinvestissement », a déclaré Gallagher. Il a également précisé que son projet de loi mettait la décision « carrément entre les mains de TikTok pour rompre leur relation avec le Parti communiste chinois ».

    TikTok a publié une déclaration qualifiant le projet de loi « d'interdiction pure et simple de TikTok, même si les auteurs essaient de la dissimuler ». La commission du commerce de la Chambre des représentants a répondu à l'affirmation de TikTok en la qualifiant de « nouveau mensonge ».

    Bien que le texte du projet de loi puisse potentiellement englober d'autres applications à l'avenir, il cite spécifiquement TikTok, propriété de ByteDance, comme une « application contrôlée par des adversaires étrangers ».

    « Il est illégal pour une entité de distribuer, de maintenir ou de mettre à jour (ou de permettre la distribution, le maintien ou la mise à jour) une application contrôlée par des adversaires étrangers », indique le projet de loi. Une application serait autorisée à rester sur le marché américain après une cession si le président détermine que la vente « ferait en sorte que l'entreprise concernée ne soit plus contrôlée par un adversaire étranger ».

    Conclusion

    Le vote 50-0 de la commission de l’énergie et du commerce représente l’élan le plus significatif pour une répression américaine contre TikTok, qui compte environ 170 millions d’utilisateurs américains, depuis lors, le président Donald Trump a tenté en vain d’interdire l’application en 2020.

    Les efforts antérieurs étaient restés au point mort l’année dernière en raison du lobbying intense de l’entreprise.

    Le leader de la majorité parlementaire, Steve Scalise, a déclaré que les législateurs voteraient la semaine prochaine « pour forcer TikTok à rompre ses liens avec le Parti communiste chinois ».

    TikTok, qui affirme ne pas avoir partagé et ne partagerait pas les données des utilisateurs américains avec le gouvernement chinois, estime que le projet de loi équivaut à une interdiction et qu'il n'est pas clair si la Chine approuverait une vente ou s'il pourrait être cédé dans six mois. « Cette législation a un résultat prédéterminé : une interdiction totale de TikTok aux États-Unis », a déclaré l'entreprise après le vote. « Le gouvernement tente de priver 170 millions d'Américains de leur droit constitutionnel à la liberté d'expression. Cela portera préjudice à des millions d'entreprises, privera les artistes d'un public et détruira les moyens de subsistance d'innombrables créateurs à travers le pays ».

    Sources : note du comité, projet de loi, message push de TikTok, ACLU

    Et vous ?

    Pensez-vous que la vente forcée de TikTok est une mesure nécessaire pour la sécurité nationale ?
    Si vous êtes concernés, comment la perte de TikTok affecterait-elle votre consommation de médias sociaux ?
    Quelles pourraient être les conséquences pour les créateurs de contenu qui dépendent de TikTok pour leur revenu ?
    Images attachées Images attachées

  20. #360
    Membre extrêmement actif
    Homme Profil pro
    Graphic Programmer
    Inscrit en
    Mars 2006
    Messages
    1 604
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Paris (Île de France)

    Informations professionnelles :
    Activité : Graphic Programmer
    Secteur : High Tech - Multimédia et Internet

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2006
    Messages : 1 604
    Points : 4 136
    Points
    4 136
    Par défaut
    c'est meme plus le PC chinois la cible. c'est tout les adversaires etrangers. et comme les états unis n'ont que des adversaires. ca priverait tout les champions europeens et du reste du monde du marché etats uniens..

    donc deezer et spotify pour commencer. cette lois permettrait de faire de l'extortion soit le jeux favoris des usa's.

Discussions similaires

  1. [Android] Application élections présidentielles
    Par Upx_man dans le forum Mon application mobile
    Réponses: 0
    Dernier message: 10/02/2012, 16h27
  2. Votre vote pour les élections présidentielles 2007 ?
    Par hegros dans le forum Politique
    Réponses: 615
    Dernier message: 29/04/2007, 22h24

Partager

Partager
  • Envoyer la discussion sur Viadeo
  • Envoyer la discussion sur Twitter
  • Envoyer la discussion sur Google
  • Envoyer la discussion sur Facebook
  • Envoyer la discussion sur Digg
  • Envoyer la discussion sur Delicious
  • Envoyer la discussion sur MySpace
  • Envoyer la discussion sur Yahoo