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TikTok prévoit de fermer immédiatement son application aux États-Unis le 19 janvier

  1. #581
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    Par défaut TikTok prévoit de fermer immédiatement son application aux États-Unis le 19 janvier
    TikTok prévoit de fermer son application pour les utilisateurs américains le dimanche 19 janvier, le jour même de l'entrée en vigueur d'une loi interdisant l'application aux États-Unis.

    Un récent rapport confirme que TikTok prévoit de fermer son application pour les utilisateurs américains le dimanche 19 janvier, le jour même de l'entrée en vigueur de la loi interdisant l'utilisation de l'application aux États-Unis. Tandis que la Cour suprême examine l'application de l'interdiction de TikTok, les utilisateurs américains se tournent vers une alternative chinoise Xiaohongshu qui est désormais en tête des téléchargements iOS dans le pays.

    Tandis que la Cour suprême examine l'application de l'interdiction de TikTok, la plateforme de médias sociaux avait prévenu qu'elle pourrait "fermer" aux États-Unis d'ici le 19 janvier en raison de la date limite fixée par la loi "Divest or Ban". Pour rappel, cette loi a été votée car les États-Unis craignent que ByteDance ne soit lié à Pékin, ce qui soulève des questions de sécurité nationale.

    TikTok, qui appartient à ByteDance, une société basée à Pékin, prévoit de fermer immédiatement l'application aux États-Unis, a rapporté The Information tard dans la nuit de mardi 14 janvier à mercredi 15. Un autre rapport a confirmé la nouvelle, indiquant que TikTok prévoyait de diriger les utilisateurs dimanche vers une page concernant l'interdiction et de leur donner la possibilité de télécharger leurs données.

    L'application populaire, qui affirme avoir 170 millions d'utilisateurs américains mensuels, irait ainsi plus loin que ne l'exige la loi, signée par le président Joe Biden en avril 2024. La loi interdit les nouveaux téléchargements à partir de l'App Store d'Apple et de la boutique d'applications Google Play, et rend également "illégale" la mise à jour de l'application. En d'autres termes, les utilisateurs actuels peuvent conserver l'application sur leur téléphone, mais elle ne sera jamais mise à jour.


    La loi interdisant TikTok oblige ByteDance à céder ses activités aux États-Unis pour pouvoir continuer à opérer dans ce pays. La principale préoccupation des législateurs américains à l'égard de TikTok est qu'il pourrait servir d'application d'espionnage pour le gouvernement communiste chinois ; selon la loi chinoise, TikTok est tenu de partager les données de ses utilisateurs si on le lui demande.

    En outre, les responsables américains affirment que TikTok pourrait être utilisé comme un outil par le gouvernement chinois pour collecter des données sensibles sur les citoyens américains ou pour diffuser de la propagande. Une récente étude avait confirmé le rôle potentiel de la plateforme comme outil de propagande chinoise. Cette enquête, menée par des chercheurs spécialisés dans les médias sociaux, met en lumière les risques liés à l’influence étrangère sur les plateformes de médias sociaux largement utilisées, comme TikTok, qui compte plus d'un milliard d’utilisateurs dans le monde et plus de 170 millions rien qu'aux États-Unis.

    Dans les jours qui ont précédé l'interdiction, deux applications sociales chinoises - Xiaohongshu et Lemon8, également gérée par ByteDance - se sont hissées au sommet de l'App Store d'Apple. Concernant l'application Xiaohongshu, elle se présente comme un "social commerce", un mélange de plateforme d'e-commerce comme Amazon, de réseau social type Instagram, et de galerie d'images à la Pinterest. Elle compte aujourd'hui 300 millions d'utilisateurs actifs mensuels, dont une majorité de jeunes femmes qui l'utilisent comme un moteur de recherche de facto pour obtenir des recommandations de produits, de voyages et de restaurants, ainsi que des tutoriels de maquillage et de soins de la peau.

    L'interdiction potentielle de TikTok se fait attendre depuis plusieurs années. Donald Trump a d'abord proposé de retirer l'application des États-Unis pendant son premier mandat, avant que le Congrès n'adopte la loi interdisant l'application l'année dernière. Malgré son soutien initial, le président élu Trump a depuis changé d'avis sur l'interdiction de TikTok, déclarant en 2024 qu'il souhaitait "sauver" l'application. En décembre, Trump a réaffirmé qu'il souhaitait conserver TikTok aux États-Unis. Il a déclaré qu'il "examinerait" la possibilité de sauver TikTok, soulignant qu'il avait une "place chaleureuse" dans son cœur pour l'application parce qu'elle avait contribué à inciter les jeunes à voter pour lui.

    La Cour suprême examine actuellement la demande de TikTok d'annuler la loi interdisant l'application, mais il est peu probable qu'elle le fasse avant le 19 janvier, date de l'interdiction de l'application.

    Source : The Information

    Et vous ?

    Pensez-vous que la fermeture de TikTok aux États-Unis est crédible ou pertinente ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    ByteDance dirige frénétiquement les utilisateurs vers Lemon8 alors que l'interdiction de TikTok aux États-Unis arrivera dans 10 jours en incluant des posts sponsorisés par Lemon8 partout sur TikTok

    TikTok, confronté à une interdiction aux États-Unis, mène également des batailles juridiques dans le monde entier, menace réelle ou cible des puissances occidentales ?

    La Cour suprême a réservé un accueil glacial à TikTok dans sa lutte pour sauver la plateforme, exprimant sa sympathie pour les préoccupations du gouvernement en matière de sécurité nationale
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  2. #582
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    Par défaut TikTok, AliExpress et SHEIN & Co envoient les données des Européens au gouvernement chinois, d'après Noyb
    TikTok, AliExpress et SHEIN & Co envoient les données personnelles des Européens au gouvernement chinois, d'après Noyb, qui a déposé des plaintes pour violation du RGPD

    Noyb a déposé des plaintes RGPD contre TikTok, AliExpress, SHEIN, Temu, WeChat et Xiaomi pour transferts illégaux de données vers la Chine. Alors que quatre d'entre elles admettent ouvertement envoyer des données personnelles d'Européens en Chine, les deux autres affirment transférer des données vers des « pays tiers » non divulgués. Étant donné qu'aucune des entreprises n'a répondu de manière adéquate aux demandes d'accès des plaignants, Noyb a donc présumé qu'il s'agit de la Chine.

    La législation européenne est claire : les transferts de données en dehors de l'UE ne sont autorisés que si le pays de destination ne porte pas atteinte à la protection des données. Sachant que la Chine est un État de surveillance autoritaire, les entreprises ne peuvent donc pas, de manière réaliste, protéger les données des utilisateurs de l'UE contre l'accès du gouvernement chinois.

    Après les problèmes liés à l'accès aux données par le gouvernement américain, l'essor des applications chinoises ouvre un nouveau front pour la législation européenne en matière de protection des données.


    Contexte : les transferts de données hors de l'UE ne constituent qu'une exception

    En principe, les entreprises ne sont pas autorisées à transférer les données des Européens en dehors de l'UE. Si, pour une raison quelconque, elles doivent néanmoins le faire, elles peuvent se prévaloir d'un certain nombre d'exceptions (« dérogations »). Toutefois, si les entreprises externalisent des données par simple commodité, elles doivent respecter des exigences strictes pour garantir la sécurité des données à caractère personnel.

    Dans des pays comme la Chine, les entreprises s'appuient généralement sur des « clauses contractuelles types » (SCC). Il s'agit d'un contrat dans lequel le destinataire chinois s'engage à respecter les protections de l'UE, même en Chine.

    Pour que cela soit autorisé, les entreprises doivent procéder à une analyse d'impact afin de vérifier que les données des Européens sont en sécurité dans le pays de destination et que les SCC n'entrent pas en conflit avec les lois nationales qui exigent l'accès aux données.

    Puisque la Chine est un État de surveillance autoritaire, il n'existe pas de décision d'adéquation et aucune entreprise ne peut fournir une telle garantie. Les lois chinoises sur la protection des données ne limitent donc en rien l'accès des autorités.

    Kleanthi Sardeli, avocate spécialisée dans la protection des données chez Noyb, a déclaré : « Étant donné que la Chine est un État autoritaire qui pratique la surveillance, il est évident qu'elle n'offre pas le même niveau de protection des données que l'UE. Le transfert de données personnelles d'Européens est clairement illégal et doit être interrompu immédiatement. »

    Risque élevé d'accès aux données par les autorités

    Les rapports de transparence de Xiaomi confirment le risque que les autorités chinoises demandent et obtiennent un accès (illimité) aux données personnelles dans la pratique. Selon ces documents, les autorités demandent l'accès aux données à caractère personnel à très grande échelle, alors qu'au cours de la même période, les autorités de l'UE/EEE n'ont reçu qu'une poignée de demandes.

    En outre, Xiaomi se conforme (ou plutôt doit se conformer) presque toujours aux demandes des autorités chinoises. De plus, il est presque impossible pour les utilisateurs étrangers d'exercer leurs droits en vertu de la législation chinoise sur la protection des données.

    Le pays ne dispose pas d'une autorité de protection des données dédiée et indépendante, ni d'un autre tribunal pour soulever les questions de surveillance gouvernementale, et la portée et l'application des lois ne sont pas claires.

    La demande d'accès des utilisateurs reste sans réponse

    Il est important de savoir ce que les entreprises technologiques chinoises font des données personnelles des Européens. Les plaignants ont donc déposé des demandes d'accès en vertu de l'article 15 du RGPD auprès des entreprises susmentionnées pour savoir si leurs données étaient envoyées en Chine ou dans d'autres pays en dehors de l'UE. Malheureusement, aucune des entreprises n'a fourni les informations requises par la loi sur les transferts de données.

    Noyb a néanmoins affirmé que, selon leur politique de confidentialité, AliExpress, SHEIN, TikTok et Xiaomi transfèrent des données vers la Chine. Temu et WeChat mentionnent quant à elles des transferts vers des pays tiers. D'après la structure d'entreprise de Temu et de WeChat, il est fort probable que la Chine en fasse partie.

    « Les entreprises chinoises n'ont d'autre choix que de se conformer aux demandes d'accès aux données émanant des gouvernements. Cela signifie que les données des utilisateurs européens sont en danger tant qu'elles sont envoyées à l'étranger. Les autorités compétentes doivent agir rapidement pour protéger les droits fondamentaux des personnes concernées », a déclaré Kleanthi Sardeli.

    Noyb a déposé des plaintes dans cinq pays

    Noyb a déposé 6 plaintes RGPD dans 5 pays européens et a demandé aux autorités de protection des données d'ordonner immédiatement la suspension des transferts de données vers la Chine en vertu de l'article 58 (2)(j), car le pays n'offre pas un niveau essentiellement équivalent de protection des données en vertu des articles 44 et 46 du RGPD.

    Noyb a également demandé aux entreprises de mettre leur traitement en conformité avec le RGPD. Enfin, Noyb a demandé aux autorités de protection des données d'imposer une amende administrative afin de prévenir des violations similaires à l'avenir. Cette amende peut atteindre jusqu'à 4 % du chiffre d'affaires global, soit 147 millions d'euros (chiffre d'affaires annuel de 3,68 milliards d'euros) pour AliExpress ou 1,35 milliard d'euros (chiffre d'affaires annuel de 33,84 milliards d'euros) pour Temu.

    Ce n'est pas la première fois que des entreprises chinoises sont confrontées à des problèmes de confidentialité des données. En 2023, TikTok a admis que certaines données de ses utilisateurs étaient stockées en Chine.

    Dans une lettre adressée à deux sénateurs américains, la société a reconnu que des données spécifiques des créateurs, telles que des contrats et des documents connexes, étaient stockées sur des serveurs chinois. Ces données comprenaient des détails personnels sensibles comme des numéros de sécurité sociale, des informations d'identification fiscale et d'autres détails financiers.

    Au-delà de TikTok, un rapport de l'Australian Strategic Policy Institute (ASPI) a révélé que les applications chinoises, les médias sociaux et les jeux en ligne espionnent également les utilisateurs du monde entier pour collecter leurs données personnelles.

    Le rapport de l'ASPI affirme que les autorités chinoises collaborent avec des entreprises technologiques telles que DiDi (application de covoiturage), Genshin Impact (jeu d'action) et Temu (marché en ligne) pour collecter des informations sur les utilisateurs.

    À propos de Noyb

    Noyb - European Center for Digital Rights (stylisé en « noyb », de « none of your business ») est une organisation à but non lucratif basée à Vienne, en Autriche, établie en 2017 avec un objectif paneuropéen. Cofondée par l'avocat autrichien et activiste de la vie privée Max Schrems, Noyb vise à lancer des affaires judiciaires stratégiques et des initiatives médiatiques en faveur du règlement général sur la protection des données (RGPD), de la proposition de règlement sur la vie privée en ligne et de la confidentialité des informations en général. L'organisation a été créée après une période de financement au cours de laquelle elle a recueilli des dons annuels de 250 000 euros de la part des membres qui la soutiennent. Actuellement, Noyb est financée par plus de 4 400 membres bienfaiteurs.

    Source : Noyb

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Trouvez-vous cette initiative de Noyb crédible ou pertinente ?

    Voir aussi :

    Comment les applications mobiles partagent illégalement vos données personnelles, par le NOYB - Centre européen pour les droits numériques

    Une plainte RGPD a été déposée par NOYB contre X (Twitter), pour avoir illégalement utilisé les opinions politiques et les croyances religieuses de ses utilisateurs à des fins de publicité ciblée

    NOYB dépose une plainte RGPD contre Meta Facebook à propos de "Pay or Okay", la protection des données pourrait bientôt coûter 35 000 € par famille si tout le monde en fait autant
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  3. #583
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    c'est quand même marrant que ca fasse encore débat ce genre de chose.

    on le rabâche depuis des année : vous ne pourrez pas Controller l'utilisation faite par des tiers de ce que vous mettez sur internet.

    donc soit vous faites gaffes a ce que vous mettez soit vous vous coupez d'internet.. mais clairement tout ce que vous y mettez ne vous appartient plus exclusivement.

  4. #584
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    les principales app américaines sont bloqués en chine. en représailles, ils aurait du couper les app chinoises depuis un bout de tmeps.

    juste retour des choses. la question est : quand est ce que les européens feront de même.

    Derrière le discours "pourquoi agissez vous comme des gamins" de la chine ce cache une hypocrisie encore pire de ce a quoi les américains nous ont habitué.

    Ca ne mérite qu'une seule réponse a mon sens. Le ban pure et simple

  5. #585
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    Citation Envoyé par Aiekick Voir le message
    donc soit vous faites gaffes a ce que vous mettez soit vous vous coupez d'internet.. mais clairement tout ce que vous y mettez ne vous appartient plus exclusivement.
    ce qui devient compliqué est de maitriser la concaténation des données disponibles.
    Je met potentiellement à disposition des données peu sensibles à une asso (qu'elle va stocker, à mon insu, dans google) et d'autres aussi peu sensibles à un marchand (qui n'est pas censé les vendre/diffuser).
    Google récupère les deux et en fait une donnée que je considère comme bien plus sensible.

    Me voilà avoir exposé des données bien plus sensibles que ce que j'imaginais.

    Et ça ne découle plus de la culture générale mais bien d'une connaissance poussée de l'exploitation des données.
    Et d'un regroupement fait de façon irrégulière. (Je ne parle même pas de piratage)

    Je ne parle pas non plus des boulistes de péloye les vignes qui diffuse les photos de son évènement sur tous les réseaux sociaux avec ta tête au bar avec une bière à la main qui recroisé avec l'article de ta boite qui se vente d'avoir inventé l'eau tiède en te nommant par respect.

  6. #586
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    Par défaut Joe Biden n'appliquera pas l'interdiction de TikTok, laissant la décision à Donald Trump
    Joe Biden n'appliquera pas l'interdiction de TikTok, laissant la décision à Donald Trump, qui pourrait décider de faire un énorme cadeau à Mark Zuckerberg en exterminant son pire concurrent

    Le président Joe Biden, à la veille de quitter ses fonctions, renvoie au président élu Donald Trump la question de l'application par le gouvernement américain de la loi obligeant la société mère chinoise de TikTok à vendre sa participation dans l'application, sous peine d'interdiction à l'échelle nationale.

    Alors que la célèbre application de partage de vidéos est confrontée à une échéance cruciale fixée par la loi « Divest or Ban », TikTok a prévenu qu'elle allait "fermer" aux États-Unis, si la Cour suprême n'intervenait pas pour épargner la plateforme d'ici le 19 janvier.

    TikTok risque en effet d'être interdit aux États-Unis en vertu de la loi fédérale, qui exige que ByteDance, société mère de TikTok basée à Pékin, procède à un « désinvestissement qualifié » d'ici au dimanche 19 janvier, faute de quoi la distribution et l'hébergement de TikTok seront illégaux.

    TikTok et ByteDance ont fait appel à la Cour suprême pour obtenir une injonction visant à bloquer l'application de la loi, en invoquant le droit au premier amendement de ses 170 millions d'utilisateurs américains. Mais il semblerait que les juges se rangent du côté des arguments du gouvernement, qui estime que l'application représente une menace pour la sécurité nationale.

    Le jeudi 16 janvier, la Maison-Blanche a indiqué qu'elle ne prendrait pas de mesures pour faire respecter la date limite du 19 janvier, soit un jour avant l'investiture de Donald Trump pour un second mandat.

    « Notre position à ce sujet a été claire : TikTok doit continuer à fonctionner sous propriété américaine. Étant donné que cette mesure entre en vigueur au cours d'un week-end férié, un jour avant l'investiture, il appartiendra à la prochaine administration de la mettre en œuvre », a déclaré un fonctionnaire de l'administration Biden dans un communiqué.


    Si la date d'entrée en vigueur du 19 janvier n'est pas arrêtée, par la Cour suprême ou par d'autres moyens, TikTok prévoit de fermer l'application pour les utilisateurs américains le dimanche, selon les rapports.

    Selon le Washington Post, Donald Trump envisagerait de prendre un décret pour suspendre l'application de la loi pendant 60 à 90 jours, le temps de trouver une solution pour que TikTok reste accessible. Toutefois, on peut se demander si Donald Trump est habilité à suspendre l'application de la loi sur le dessaisissement ou l'interdiction.

    Dans un mémoire d'amicus curiae déposé le mois dernier, Donald Trump a demandé à la Cour suprême de suspendre l'entrée en vigueur de l'interdiction le 19 janvier afin de permettre à son administration de rechercher une « résolution négociée qui pourrait empêcher une fermeture nationale de TikTok, préservant ainsi les droits du premier amendement de dizaines de millions d'Américains, tout en répondant aux préoccupations du gouvernement en matière de sécurité nationale ». La demande ne fournit pas de détails sur la manière dont Donald Trump pourrait parvenir à ce résultat.

    Lors d'une conférence de presse à Mar-a-Lago en décembre, Donald Trump, interrogé sur TikTok, a déclaré : « J'ai un petit pincement au cœur pour TikTok » parce qu'il est convaincu que l'application a contribué à attirer les jeunes électeurs de son côté de l'échiquier électoral. Le 4 septembre 2024, Trump a posté sur Truth Social, « POUR TOUS CEUX QUI VEULENT SAUVER TIK TOK EN AMÉRIQUE, VOTEZ TRUMP ! »

    Au cours de son premier mandat, Donald Trump a tenté en vain de forcer la vente de TikTok à des parties basées aux États-Unis, également en raison de craintes liées à la sécurité nationale.

    A l'approche de la date limite du 19 janvier, Mark Zuckerberg, PDG de Meta, voit enfin la ligne d'arrivée. Il est à deux doigts d'obtenir ce qu'il souhaite depuis des années. Le gouvernement américain tente de lui offrir le plus beau cadeau qu'il puisse imaginer : l'interdiction de TikTok. Il s'agirait d'une intervention des États-Unis contre le concurrent le plus crédible que Meta ait connu depuis des années, mais également d'une intervention des États-Unis pour éliminer un produit supérieur au profit d'une entreprise américaine.

    Alors que Donald Trump s'apprête à entamer son second mandat présidentiel, plusieurs géants de la Tech, longtemps perçus comme critiques ou en opposition à son administration, semblent recalibrer leur approche. En effet, les entreprises technologiques les plus menacées par Donald Trump ont fait des dons pour financer son fonds d'investiture. Parmi elles, Meta, Amazon, et même le PDG d’OpenAI, Sam Altman, ont effectué des dons substantiels.

    Pour Meta, le leadership de Donald Trump pourrait marquer un véritable tournant. L'entreprise a déjà annoncé des changements importants dans les politiques de ses plateformes, suggérant qu'elle cherche à s'attirer les faveurs de Donald Trump, qui l'accuse régulièrement de censure.

    Récemment, Meta a mis fin à la vérification des faits par des tiers sur Facebook et Instagram en faveur d'un système de modération axé sur la communauté. Selon l'entreprise, l'initiative vise à « encourager la liberté d'expression sur ses plateformes ». Cependant, certains des changements les plus frappants ont été apportés à la politique de Meta en matière de « conduite haineuse », qui couvre les discussions sur l'immigration et le genre. Ces mises à jour ont notamment permis la publication de propos qualifiant les personnes transgenres de malades mentaux.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Trouvez-vous la position adoptée par l'administration Biden judicieuse ou pertinente ?
    D'après vous, quelle sera la décision prise par Donald Trump concernant TikTok ?
    L'hypothèse selon laquelle Donald Trump prendrait parti pour Meta au détriment de TikTok est-elle crédible ou pertinente selon vous ?

    Voir aussi :

    TikTok prévoit de fermer son application pour les utilisateurs américains le dimanche 19 janvier, le jour même de l'entrée en vigueur d'une loi interdisant l'application aux États-Unis

    Que se passerait-il si TikTok était banni, mais que les utilisateurs continuaient à s'en servir ? Pour des experts, il pourrait y avoir tellement de failles juridiques et techniques que cela serait possible

    TikTok dément l'information selon laquelle des fonctionnaires chinois envisageraient de vendre l'application à Elon Musk, la qualifiant de "pure fiction", alors que la Cour suprême décide du sort de TikTok
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