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  1. #101
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    Par défaut C'est aux organes de presse de payer pour figurer dans les résultats de recherche, pas l'inverse
    C'est aux organes de presse de payer pour figurer dans les résultats de recherche, pas l'inverse

    Les premières pages de recherche de Google sur un sujet donné sont des liens vers des sites commerciaux puis de presse. La plupart de ces liens aboutit sur un paywall non signalé.

    La presse appartient à des milliardaires.

  2. #102
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    Citation Envoyé par RenarddeFeu Voir le message
    Pour faire écho à l'actualité récente, cette nouvelle me fait penser aux manifestations d'agriculteurs qui ne demandent non pas à ce qu'on revoit les traités de libre échange, mais le droit de polluer autant que les autres.

    Là c'est pareil, la presse californienne demande sa part du gâteau sans questionner une seule seconde l'hégémonie des GAFAM.
    Ils demandant plutôt à ce que ce soit plus équilibré : soit je peux polluer autant qu'eux, soit ils prennent genre une taxe dans la tronche pour rééquilibrer la concurrence.

  3. #103
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    Citation Envoyé par walfrat Voir le message
    Ils demandant plutôt à ce que ce soit plus équilibré : soit je peux polluer autant qu'eux, soit ils prennent genre une taxe dans la tronche pour rééquilibrer la concurrence.
    Heu ! En fait, non. Une petite explication en dessin. Ne pas oublier que les agriculteurs sont manipulés par la FNSEA qui est pour Macron.Nom : La_greve_des_paysans.jpg
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  4. #104
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    Par défaut Google signe un accord pour distribuer 100 millions de dollars aux entreprises de presse canadiennes
    Google signe un accord avec une organisation pour distribuer 100 millions de dollars aux entreprises de presse canadiennes, afin d'être exempté de la loi sur les nouvelles en ligne au Canada.

    Google signe un accord avec une organisation pour distribuer 100 millions de dollars aux entreprises de presse canadiennes, afin d'être exempté de la loi sur les nouvelles en ligne, qui oblige les entreprises technologiques à conclure des accords avec les éditeurs de presse.

    Google est une entreprise technologique axée sur la publicité en ligne, la technologie des moteurs de recherche, l'informatique en nuage, les logiciels informatiques, l'informatique quantique, le commerce électronique, l'électronique grand public et l'intelligence artificielle (IA). Elle a été qualifiée d'entreprise la plus valorisée du monde en raison de sa domination du marché, de sa collecte de données et de ses avantages technologiques dans le domaine de l'IA. Mais elle a fait l'objet de critiques importantes sur des questions telles que la protection de la vie privée, l'évasion fiscale, la censure, la neutralité de la recherche, l'antitrust et l'abus de sa position de monopole.

    Google a annoncé l'organisation qu'elle a choisie pour distribuer les 100 millions de dollars que le géant de la technologie a promis aux entreprises de presse canadiennes. Google a accepté de verser aux éditeurs de presse canadiens 100 millions de dollars par an, indexés sur l'inflation, afin d'être exempté de la loi sur l'information en ligne, qui oblige les entreprises technologiques à conclure des accords avec les éditeurs de presse.

    La Société collective canadienne du journalisme sera chargée de veiller à ce que les organismes de presse éligibles reçoivent leur part de l'argent. Il s'agit d'un organisme sans but lucratif constitué en vertu d'une loi fédérale, qui a été créé à cette fin en mai par un groupe d'éditeurs et de radiodiffuseurs indépendants. Le comité directeur est composé de 12 médias indépendants qui représentent la presse francophone, communautaire et autochtone, ainsi que des publications qui représentent spécifiquement les Noirs et les minorités canadiennes. Parmi ces organisations figurent Pivot, The Resolve, IndigiNews, Village Media et l'Association canadienne des utilisateurs et des stations de télévision communautaire.

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    Le collectif s'engage à distribuer les fonds de manière "équitable, transparente et inclusive", a déclaré Sadia Zaman, directrice indépendante du conseil d'administration du CCM, dans un communiqué. "Nous sommes impatients de travailler avec toute la diversité de l'écosystème canadien de l'information, y compris les organismes traditionnels de presse et de radiodiffusion, et les éditeurs indépendants de nouvelles locales, notamment ceux qui desservent les communautés autochtones, noires et racialisées, ainsi que les communautés francophones".

    Le comité prévoit d'établir sa structure de gouvernance dans les semaines à venir. On ne sait pas encore quand les entreprises d'information éligibles recevront l'argent. Le paiement est subordonné à l'obtention par Google d'une exemption officielle de la part de l'autorité fédérale de régulation de la radiodiffusion. "Nous espérons que ces prochaines étapes seront franchies le plus rapidement possible, afin que les éditeurs et les journalistes canadiens puissent bientôt commencer à recevoir le produit de ce nouveau modèle de contribution", a déclaré Google dans un blog publié sur son site Web.

    Au début de l'année, Google a lancé un appel aux organismes de presse souhaitant recevoir une compensation au titre de la loi sur l'information en ligne, et environ 1 500 d'entre eux se sont portés candidats. Le collectif examinera tous les éditeurs de presse qui ont répondu à l'appel et distribuera les fonds aux éditeurs qui répondent aux critères.

    Pour recevoir une part de la manne de 100 millions de dollars, les salles de presse doivent être désignées comme des organisations canadiennes de journalisme qualifiées en vertu de la loi de l'impôt sur le revenu. Elles doivent également produire des informations d'intérêt public, opérer au Canada et employer au moins deux journalistes. L'argent sera distribué proportionnellement au nombre de journalistes employés à temps plein par les entreprises.

    Selon un fonctionnaire du ministère du Patrimoine canadien, les petites entreprises de presse écrite et numérique peuvent s'attendre à recevoir environ 17 000 dollars par journaliste qu'elles emploient. Le gouvernement libéral a déjà plafonné le montant que la Société Radio-Canada et d'autres radiodiffuseurs peuvent recevoir. CBC/Radio-Canada ne recevra pas plus de 7 millions de dollars du fonds annuel, et 30 millions de dollars au maximum seront réservés aux autres radiodiffuseurs. Les 63 millions de dollars restants seront répartis entre les autres organes d'information admissibles, tels que les journaux et les plateformes numériques.


    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Pensez-vous que cette action de Google soit crédible ou pertinente ?

    Voir aussi :

    Le Canada déclare que Google versera 100 millions de dollars canadiens par an à l'industrie canadienne de l'information en vertu de la nouvelle loi sur l'Internet

    Google menace de couper l'accès aux informations en Californie en réponse à un projet de loi qui l'obligerait à payer les médias. Le bras de fer entre Google et les éditeurs de presse s'intensifie

    Après Meta (Facebook), Google décide de supprimer les liens vers les actualités de ses produits suite à une loi adoptée au Canada, qui l'obligerait à rémunérer les médias pour le contenu partagé

  5. #105
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    Par défaut Subvention indue. C'est aux organes de presse de payer pour leur référencement, pas l'inverse
    C'est aux organes de presse de payer pour leur référencement, pas l'inverse.

    Pour la bonne et simple raison que la majorité des liens vers les articles aboutit à un paywall

  6. #106
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    Citation Envoyé par Jon Shannow Voir le message
    Heu ! En fait, non. Une petite explication en dessin. Ne pas oublier que les agriculteurs sont manipulés par la FNSEA qui est pour Macron.Nom : La_greve_des_paysans.jpg
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    Les conséquences ne sont-elles pas les mêmes pour l'agriculteur français ?
    L'agriculteur français ne souhaitent pas une concurrence déloyale comme par exemple ou en Espagne, en Ukraine ou l'utilisation des produits phythosanitaires sont openbar permettant de réduire dratiquement le cout de production.

    L'agriculteur français souhaite
    - soit option 1 : de pouvoir utiliser des porduits phytho comme les Espagnols, les Ukrainiens pour baisser ses couts de déserbages, protéger de maladie avec des fongicides, ...
    - soit option 2 : qu'il y a ait un véritable contrôle des produits sur toute l'Europe, que l'on importe uniquement les protuis sains dépourvus de produits interdits et qu'ainsi personne n'en utilisent

    Bien entendu, l'option 2 serait la meilleur option.


    Citation Envoyé par Jon Shannow Voir le message
    Pour la bonne et simple raison que la majorité des liens vers les articles aboutit à un paywall
    La news ne parlent t-elle pas du contenu des journaux préchargés dans Google alors que Google n'a produit.
    Les gens non abonnés ne vont plus alors sur le site de l'éditeur.

  7. #107
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    Par défaut Google menace d'arrêter de créer des liens vers les actualités néo-zélandaises si elle est contrainte de payer
    Google menace d'arrêter de créer des liens vers les actualités néo-zélandaises
    si une nouvelle loi l'obligeant à payer pour le contenu qu'elle utilise est votée, qualifiant le projet de loi de « taxe sur les liens »

    Google a récemment annoncé qu’elle cesserait de lier les contenus d’actualités néo-zélandaises si une nouvelle loi obligeait les entreprises technologiques à payer pour les articles affichés sur leurs plateformes. La loi en question, connue sous le nom de Fair Digital News Bargaining Bill, vise à compenser les éditeurs de nouvelles pour la valeur de leur contenu diffusé par les plateformes numériques. Cette initiative a été motivée par la perte de plus de 200 emplois dans les salles de rédaction néo-zélandaises cette année, un chiffre alarmant pour un secteur déjà en difficulté.

    La décision de Google a suscité de vives réactions et soulève des questions importantes sur l’avenir du journalisme et des médias numériques en Nouvelle-Zélande.


    Google menace de faire sauter ses accords avec la Nouvelle-Zélande et de supprimer toute possibilité pour les utilisateurs de trouver des informations locales sur son moteur de recherche, en multipliant les menaces pour s'opposer à la nouvelle législation. Les éditeurs de presse estiment que ces menaces ne sont rien d'autre que de l'intimidation de la part de l'entreprise.

    Google a déclaré vendredi qu'il supprimerait tous les liens vers les actualités néo-zélandaises si le gouvernement adoptait le Fair Digital News Bargaining Bill, la nouvelle loi qui l'obligerait à payer les éditeurs pour leur contenu.

    Le gouvernement, dirigé par le parti de centre-droit National, s'était opposé à cette loi en 2023 lorsqu'elle avait été présentée par l'administration précédente.

    Mais la perte de plus de 200 emplois dans les salles de rédaction au début de l'année - dans un secteur des médias nationaux qui comptait 1 600 journalistes au recensement de 2018 et qui a probablement diminué depuis - a incité le gouvernement actuel à reconsidérer la possibilité d'obliger les entreprises technologiques à payer les éditeurs pour l'affichage du contenu.

    Dans un communiqué, le géant mondial de la technologie, dont les activités en Nouvelle-Zélande ont rapporté près d'un milliard de dollars lors du dernier exercice financier, s'est dit « profondément préoccupé » par le projet de loi, qui devrait être adopté dans le courant de l'année, et par ce qu'il a décrit comme une « taxe sur les liens ».

    Citation Envoyé par Google
    En tant que partisan de longue date de l'industrie néo-zélandaise de l'information, nous sommes très préoccupés par le projet de loi sur les négociations équitables dans le domaine de l'information numérique. Ce projet de loi propose une « taxe sur les liens » qui obligerait Google à payer simplement pour la création de liens vers des articles d'actualité. Bien que Google soutienne les efforts visant à favoriser un avenir durable pour l'information en Nouvelle-Zélande, ce projet de loi n'est pas la bonne approche. Nous avons exposé ces préoccupations de manière transparente dans des soumissions publiques et dans le cadre d'une consultation permanente avec le gouvernement.

    Nous avons indiqué en toute transparence au gouvernement que si le projet de loi suivait sa trajectoire actuelle et devenait une loi, nous serions contraints d'apporter des changements significatifs à nos produits et à nos investissements dans le domaine de l'information. Plus précisément, nous serions contraints d'arrêter de créer des liens vers des contenus d'actualités sur Google Search, Google News ou Discover surfaces en Nouvelle-Zélande et de mettre fin à nos accords commerciaux actuels et au soutien de l'écosystème avec les éditeurs d'actualités néo-zélandais.

    Ce ne sont pas les résultats que nous souhaitons pour les Néo-Zélandais, les éditeurs de presse ou notre entreprise. Nous pensons qu'il existe une voie raisonnable à suivre et nous avons proposé au gouvernement des alternatives raisonnables qui ne nuisent pas aux éditeurs plus petits, locaux ou régionaux et qui maintiennent les principes du web ouvert, conformément aux accords récents que nous avons conclus dans d'autres pays.

    Google liste ses préoccupations à l'égard du projet de loi

    Citation Envoyé par Google
    Nous pensons que le modèle de « taxe sur les liens » proposé est fondamentalement erroné et qu'il entraînerait des conséquences imprévues et des modèles non viables. Voici pourquoi :
    • Inefficace et contraire au Web ouvert : les taxes sur les liens sont en contradiction avec les principes du web ouvert et ne se sont pas avérées efficaces pour soutenir le journalisme, comme on l'a vu dans des situations similaires où d'autres plateformes se sont désengagées après avoir décidé qu'il n'était plus possible de proposer des liens vers les actualités, y compris en Australie et au Canada. Le ministère de la Culture et du Patrimoine a commandé un rapport indépendant à Sapere, qui a conclu que « rien ne justifie, du point de vue de la pluralité, d'exiger des plateformes numériques qu'elles paient les entreprises de presse pour l'établissement de liens vers des contenus d'information ».
    • Préjudiciable aux petits éditeurs : les solutions qui profitent massivement à un petit nombre de grands opérateurs au détriment des petits éditeurs et des éditeurs de langue locale ne sont ni durables ni souhaitables pour la Nouvelle-Zélande.
    • Incertitude commerciale : le risque financier non plafonné, le processus politique opaque d'exemption et le manque de clarté du projet de loi actuel créent un niveau d'incertitude commerciale insoutenable pour toute entreprise. Il est donc impossible de planifier et d'investir efficacement en Nouvelle-Zélande.
    Réaction du gouvernement et de l'industrie

    L'industrie des médias a vivement réagi, affirmant que Google avait délibérément déformé la législation et qu'il démontrait maintenant, publiquement, « le type de pression qu'il exerce sur le gouvernement et les entreprises de médias ».

    L'association des éditeurs de presse (News Publishers Association) a qualifié la démarche de Google « d'intimidation des entreprises ».

    Le projet de loi, soutenu par l'industrie des médias néo-zélandaise, a été présenté par le gouvernement travailliste l'année dernière et soutenu, avec des amendements, par National et NZ First (mais pas Act) à la table du Cabinet de la coalition cette année. La nouvelle loi obligerait les géants de la technologie, tels que Google et Meta (Facebook), à négocier avec les entreprises de médias et à payer pour le journalisme et le contenu d'information néo-zélandais qui contribuent à leur succès.

    Paul Goldsmith, ministre des médias et des communications, a déclaré : « Il y a toute une série de points de vue dans le secteur que j'étudie. Nous sommes toujours en phase de consultation et ferons des annonces en temps voulu. Mes collaborateurs et moi-même avons rencontré Google à plusieurs reprises pour discuter de leurs préoccupations, et nous continuerons à le faire ».

    Andrew Holden, directeur des affaires publiques de la News Publishers Association, a déclaré que le projet de loi n'était pas une taxe :

    « Il crée un environnement permettant aux entreprises de médias néo-zélandaises de s'asseoir et d'avoir une véritable négociation commerciale avec les grandes entreprises technologiques au sujet de leur utilisation de notre journalisme. Cela est devenu nécessaire parce que des entreprises comme Google ont faussé le marché et sont devenues des entreprises parmi les plus grandes et les plus puissantes de l'histoire de l'entreprise ».

    Citant des affaires récentes et en cours contre Google aux États-Unis, Holden a cité le procureur général des États-Unis, Merrick Garland, qui a qualifié une affaire de « victoire historique pour le peuple américain » et a déclaré « qu'aucune entreprise - quelle que soit sa taille ou son influence - n'est au-dessus de la loi ».

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    « Ils jouent leur jeu habituel, en étant aussi odieux qu'ils peuvent l'être »

    Media Insider a révélé précédemment que Google a été accusé d'employer des tactiques dures avec le gouvernement et les entreprises de médias au sujet de la nouvelle loi prévue qui l'obligerait à payer pour le journalisme et le contenu de l'information qui contribuent à son modèle d'entreprise.

    Selon plusieurs sources, Google aurait notamment menacé de ne pas renouveler les contrats existants avec les entreprises de médias, alors que la nouvelle loi est en cours d'examen au Parlement.

    Une source a déclaré que ces tactiques s'apparentaient à de l'intimidation : « Ils jouent leur jeu habituel, en étant aussi odieux qu'ils peuvent l'être »

    La source a indiqué que le géant de la technologie avait même évoqué le spectre d'un réexamen de ses activités en Nouvelle-Zélande - la source a déclaré que toute menace de retrait serait « ridicule » et extrêmement improbable étant donné que Google exploite une activité d'un milliard de dollars en Nouvelle-Zélande et que Microsoft s'y implanterait rapidement avec son propre moteur de recherche, Bing.

    Une mesure qui fait suite à celle de l'Australie

    L'Australie a été le premier pays à tenter d'obliger les entreprises technologiques (dont Google et Meta) à négocier avec les médias par le biais d'une loi adoptée en 2021. Dans un premier temps, les géants de la technologie ont imposé des coupures d'informations aux Australiens sur leurs plateformes, mais ils ont fini par céder, concluant des accords d'une valeur de 200 millions de dollars australiens (137 millions de dollars) par an, versés aux médias australiens pour l'utilisation de leur contenu.

    Belinda Barnet, spécialiste des médias à l'université Swinburne de Melbourne, a toutefois indiqué que Meta avait refusé de renouveler ses contrats avec les médias australiens, tandis que Google renégociait ses accords initiaux.

    Alors que le Canada s'apprêtait à adopter des lois similaires sur la négociation des informations numériques en 2023, Google et Meta ont à nouveau promis de cesser leur soutien aux médias du pays. En novembre dernier, Google a toutefois promis de verser 100 millions de dollars canadiens (67 millions d'euros) - indexés sur l'inflation - sous forme de soutien financier annuel aux entreprises de presse du pays.

    Colin Peacock, un analyste qui anime l'émission Mediawatch sur RNZ, la radio publique néo-zélandaise, a déclaré que Google « ne veut pas faire les gros titres dans le monde entier en disant qu'un autre pays a riposté » en promulguant une telle loi.

    Alors que Google a souligné vendredi son soutien aux médias locaux, assurant « Nous continuons à contribuer à un écosystème d'information durable, diversifié et innovant en Nouvelle-Zélande, notamment par le biais de Google News Showcase - un programme de licence qui couvre plus de 95 % des éditeurs d'informations numériques néo-zélandais et qui nous permet de verser des millions de dollars par an à près de 50 publications locales. », Peacock a indiqué que l'un des bénéficiaires de son financement - l'éditeur d'un petit journal - avait déclaré à une commission parlementaire cette année que le montant qu'il recevait était « dérisoire » et ne permettait pas d'embaucher un seul journaliste diplômé.

    Sources : Fair Digital News Bargaining Bill, Google

    Et vous ?

    Quels sont les avantages et les inconvénients de la loi Fair Digital News Bargaining Bill pour les éditeurs de nouvelles et les plateformes numériques ?
    Comment les petites entreprises de médias peuvent-elles survivre dans un environnement où les géants de la technologie dominent la distribution de l’information ?
    Pensez-vous que les consommateurs d’actualités devraient payer pour accéder à des contenus de qualité, ou est-ce que cela devrait être financé autrement ?
    Comment les gouvernements peuvent-ils équilibrer la protection des industries locales tout en favorisant l’innovation technologique ?
    Quels exemples d’autres pays pourraient être pertinents pour la Nouvelle-Zélande dans la gestion de ce type de législation ?
    Comment cette situation pourrait-elle influencer la relation entre les géants de la technologie et les gouvernements à l’échelle mondiale ?
    Quelles seraient les conséquences pour les utilisateurs si Google cessait de lier les contenus d’actualités néo-zélandaises ?
    Comment les éditeurs de nouvelles peuvent-ils diversifier leurs sources de revenus pour réduire leur dépendance aux plateformes numériques ?

    Voir aussi :

    Google menace de couper l'accès aux informations en Californie en réponse à un projet de loi qui l'obligerait à payer les médias le bras de fer entre Google et les éditeurs de presse s'intensifie
    L'Australie a forcé Google et Facebook à payer pour les contenus d'actualités relayées sur leurs plateformes. D'autres pays voudraient suivre son exemple
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  8. #108
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  9. #109
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    J’ai l’impression que l’indexation profite autant à Google (dont dont les recherches sont plus pertinentes) qu’à la presse (où Google envoie des visiteurs). Difficile dans ces conditions de définir une juste rémunération.

    D’ailleurs, les journaux qui souhaitent ne pas être indexé peuvent créer un fichier robots.txt avec un Disallow: / (Le Monde utilise cette directive pour certains user-agent, mais pas tous… et au contraire facilite l’indexation avec un fichier Sitemap)

    PS : dans le rapport que m’envoie Google sur un de mes sites, j’ai :

    Indexée malgré le blocage par le fichier robots.txt

    Curieux non ?

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