Parler affirme qu'il est de retour sans la "Big Tech" après avoir été viré d'Amazon Web Services,
Et avoir passé plus d’un mois hors service
Le réseau social Parler, très prisé des partisans de l’ex-président américain Donald Trump, a annoncé lundi qu’il était de nouveau partiellement opérationnel, plus d’un mois après sa mise hors service par les géants de la technologie. Le réseau social controversé affirme qu'il ne dépend plus de la "Big Tech" pour son infrastructure Web. Parler, qui se dit dédié à la liberté d’expression, mais a été accusé de véhiculer des incitations à la violence d’une partie de l’extrême droite américaine, avait dû être interrompu après les violences au Capitole le 6 janvier.
Le réseau social alternatif Parler a rouvert après un mois d'interruption. La société a annoncé dans un communiqué de presse que le site est désormais accessible aux utilisateurs ayant déjà un compte et qu'elle acceptera de nouvelles inscriptions à partir de la semaine prochaine. Elle a également annoncé la nomination d'un nouveau PDG par intérim : Mark Meckler, qui a précédemment cofondé en 2009 le groupe de droite Tea Party Patriots. Cette relance intervient après la suspension par des services partenaires à la suite de l'attaque du Capitole américain en janvier dernier, en raison de menaces violentes sur la plateforme.
Dans un post sur le compte réseau social de l’application, les propriétaires de l'application ont écrit : « Nous ne serons pas supprimés ». Ce retour a été salué par de nombreuses voix de droite et même par des législateurs. Selon les responsables, le lancement de leur plateforme « vise à la remettre en ligne pour ses utilisateurs actuels seulement dans la première semaine, les nouveaux utilisateurs pouvant s'inscrire dès la semaine suivante ».
Les anciens comptes d'utilisateurs de Parler ont été restaurés, mais les anciens "parleys" – le terme de la plateforme pour désigner les messages – ne semblent pas avoir été conservés. Certains utilisateurs très connus, comme l'animateur de Fox News, Sean Hannity, auraient déjà commencé à poster sur le nouveau site. Le site n'était pas, non plus, pleinement fonctionnel lundi, et certains utilisateurs ont signalé des problèmes techniques alors qu'ils essayaient de se connecter et d'actualiser les flux. La messagerie privée aurait été désactivée, mais les grandes lignes du site étaient en ligne.
« Nous allons devoir faire face à des difficultés pendant les deux prochains jours. Nous avons effectué une tonne de travail en amont au cours des deux dernières semaines », a déclaré Alexander Blair, directeur technique de Parler, sur le site lundi matin. Une chose est certaine, la plateforme a maintenant été relancée avec ce qu'un communiqué de presse appelle « une technologie robuste, durable et indépendante ».
« Parler a été construit pour offrir une plateforme de médias sociaux qui protège la liberté d'expression et valorise la vie privée et le discours civil », a déclaré Mark Meckler, PDG par intérim de Parler.
« Lorsque Parler a été mis hors ligne en janvier par ceux qui souhaitent faire taire des dizaines de millions d'Américains, notre équipe s'est réunie, déterminée à tenir la promesse faite à notre communauté très engagée que nous reviendrions plus forts que jamais. Nous sommes ravis d'accueillir à nouveau tout le monde ».
« Parler est dirigé par une équipe expérimentée et est ici pour rester. Nous nous épanouirons en tant que première plateforme de médias sociaux dédiée à la liberté d'expression, au respect de la vie privée et au dialogue civil ».
Parler, qui a déclaré avoir plus de 12 millions d'utilisateurs lorsqu'il a été mis hors ligne, est devenu particulièrement populaire auprès des partisans de Trump l'année dernière et est apparu comme un lieu commun pour discuter des accusations de fraude électorale sans fondement après la défaite de Trump aux élections de novembre 2020. Le point de basculement pour beaucoup de ses partenaires pour retirer le soutien technique est venu après l'attaque du 6 janvier sur le Capitole américain, quand les utilisateurs sur Parler ont glorifié l'émeute.
Amazon a refusé de continuer à fournir ses services d’hébergement Cloud au site après que le géant de la technologie ait déterminé que Parler n'en faisait pas assez pour modérer et supprimer les incitations à la violence. Parler a été coupé en raison de son « manque de volonté et de son incapacité à retirer des serveurs d'Amazon Web Services les contenus qui menacent la sécurité publique, par exemple, l'incitation et la planification du viol, de la torture et de l'assassinat de fonctionnaires et de citoyens », a déclaré Amazon dans une requête le mois dernier.
L'application avait également été retirée de l'App Store d'Apple et du Play Store de Google, rendant le téléchargement de l'application sur les smartphones impossible pour les nouveaux utilisateurs. Le site Web basé sur un navigateur, qui affiche quelques messages qui datent de janvier, n'est toujours pas pleinement opérationnel.
Un nouvel hébergeur Web pour le réseau social
Parler semble utiliser une société d'hébergement Cloud basée à Los Angeles, SkySilk, pour revenir en ligne. Des hackers sur Twitter, dont l'utilisateur qui a orchestré un archivage à grande échelle des données publiques de Parler alors qu'il tombait hors ligne, ont identifié SkySilk comme étant l'hébergeur. John Jackson, fondateur du groupe de hacking Sakura Samurai, a confirmé que l'empreinte technique pointait vers SkySilk via les archives publiques.
Le PDG de SkySilk, Kevin Matossian, a « confirmé à NPR que la société fournit des services d'hébergement Web à Parler », selon le journaliste de NPR Bobby Allyn.
Le mois dernier, Parler.com a transféré son domaine à Epik, un bureau d'enregistrement de domaine qui fournit également un service à Gab, qui est décrit comme refuge pour le contenu antisémite. À un moment donné le mois dernier, Parler utilisait les services de la société russe DDoS-Guard, mais apparemment ce n'est plus le cas. Par ailleurs, l’espace Internet que DdoS-Guard avait attribué à Parler est menacé de lui être confisqué ce mois.
Le conseil d'administration du réseau social, qui comprend l'investisseur et mégadonatrice républicaine milliardaire Rebekah Mercer, a licencié en début février le directeur général et cofondateur John Matze. Matze a déclaré qu'il avait plaidé pour que Parler adopte une modération plus automatisée, que les grands sites de médias sociaux utilisent avec des modérateurs humains pour faire appliquer leurs politiques. Parler est maintenant dirigé par un directeur général par intérim. La société « recherche actuellement un PDG permanent » qui remplacera Meckler.
Parler toujours sous le coup d’une enquête du Congrès
Parler se décrit comme politiquement indépendant, mais le site, peu modéré, est devenu populaire auprès des utilisateurs conservateurs qui ont été soit bannis des grands sites, soit en désaccord avec les politiques de vérification des faits et de modération de plateformes comme Twitter et Facebook. Après avoir été hors service pendant plus d’un mois, les utilisateurs peuvent à nouveau publier des "parleys" sur leur réseau préféré.
Cependant, Parler reste dans une position incertaine. Apple et Google n'ont pas rétabli son application dans leurs magasins en ligne, et il est toujours en train de se battre dans un procès en cours contre Amazon, où un juge a semblé peu sympathique à ses revendications. Le site utilisait également la version gratuite de la plateforme d'authentification des utilisateurs Okta, avant de voir son service annulé. « Bien que nous soutenions des organisations de tout le spectre politique, notre plateforme ne sera pas utilisée pour des menaces de violence et d'activités illégales », a déclaré Okta à l'époque.
Une commission de surveillance du Congrès enquête également pour savoir si Parler a des liens financiers avec des entités russes, affirmant que le réseau social « a permis à la désinformation russe de prospérer » avant les élections américaines de 2020. La commission de surveillance et de réforme de la Chambre des représentants examine également un rapport de BuzzFeed selon lequel Parler a offert à Donald Trump, alors qu’il était encore président, une participation de 40 % en échange d’une utilisation exclusive de la plateforme. Les négociations « ont finalement déraillé à cause des événements du 6 janvier », selon ce rapport. La présidente de la commission de surveillance, Carolyn Maloney, a demandé des documents sur le financement et les opérations de Parler.
Sources : Parler, Tweet
Et vous ?
Que pensez-vous du retour de Parler ?
Que va-t-il se passer pour le réseau social dont l’application mobile est toujours interdite des app stores ?
« Parler est dirigé par une équipe expérimentée et est ici pour rester », d’après le PDG par intérim. Et vous, pensez-vous que c’est un nouveau départ sans interruption pour la plateforme ?
Voir aussi :
Parler poursuit Amazon, alléguant des violations de la législation antitrust, après que le géant du e-commerce a interdit l'application de médias sociaux d'extrême droite d'AWS
L'espace Internet occupé par Parler confisqué à DdoS-Guard, son nouvel hébergeur Web, la société ne respectant pas les politiques du registre Internet régional LACNIC
Le PDG du réseau social Parler dit qu'il a été licencié par le conseil d'administration de la société, après qu'il a rencontré une résistance à sa « forte conviction en la liberté d'expression »
Tim Cook défend la suspension de l'application Parler : « Nous ne considérons pas cela comme de la liberté d'expression ». Parler reviendra sur l'App Store « s'ils reprennent leur modération »
Bonjour,
[QUOTE=Saverok;11684638Twitter n'est pas reconnu comme un service public.
Ni aux USA ni ailleurs.
Twitter reste une entreprise privé qui possèdent ses conditions d'utilisation et est en droit de bannir qui elle veut.[/QUOTE]
Si l'on ne veut pas / plus de sujet politique / religion sur Facebook , Twitter et Youtube je suis pour ... A la base ces réseaux sociaux ont été pensé pour le domaine de la culture et du loisir . Pas de la politique ni de la religion.
Qu'on crée des Facebook , Twitter et Youtube ou l'on peut débattre politique et / ou religion , à l'image des sites pour le "grand débat" je suis pour . Cela pourra en calmer certains ... Dans le temps il y avait les forums très populaire dans les années 2000.
Mensonge pur. Tu ne sembles même pas savoir que c'est La maire de Washington. Tu racontes des salades pour justifier l'injustifiable.
Uh? Je n'ai vu absolument personne dans une logique d'assassinat de Trump. Les cibles visées étaient principalement Pence et Pelosi (dans cet ordre, ou pas, suivant les insurgés). En outre, les antifas et BLM ont brillé par leur absence (qui était une manœuvre brillante, d'ailleurs, ça a permis au camp d'en face de se discréditer tout seul). Prendre une mesure qui leur déplairait ne provoquait pas d'émeutes. Il n'y avait pas d'émeutiers potentiels de ce coté là.
Au final, Pence a appelé la garde nationale après que les émeutes aient commencé.
Tu as vu les videos? Les insurgés sont arrivés partout, pas seulement par la porte. à un moment, quand les insurgés sont devant toi, derrière toi, à ta droite, à ta gauche, ben, tu ne joue pas au matamore. Tu gagnes du temps pour les ralentir (cf la vidéo d'Eugene Goodman, mais il est loin d'être le seul à avoir fait le coup). C'est ce qu'a fait la police du capitole. plus ou moins bien, en tous cas suffisamment bien pour permettre de fermer les lourdes portes protégeant les élus.
EDIT :
https://twitter.com/HerreraBeutler/s...19828721401856
Trump a refusé d'appeler à l'aide sous prétexte que c'était un coup des antifas. Ce qui confirme mon premier point.
Nul doute qu'avec le temps, l'Histoire ne fera qu'accabler toujours davantage l'attitude de Donald Trump durant la fin de son mandat.
Son incompétence mise à nu lorsque le Coronavirus a commencé à déferler sur l'Amérique, alors que l'Asie et l'Europe y étaient déjà confrontés plusieurs semaines voire mois. Il ne pouvait pas dire qu'il ne savait pas.
Son irresponsabilité, en ignorant (en étant le plus indulgent possible) que ses propos ne pouvaient qu'amener certains esprits crédules et désespérés à utiliser la violence. L'attaque du Capitole est la conséquence directe de son discours
Sa malhonnêteté lorsqu'il a tenté d'infléchir des officiels de Georgie de falsifier les résultats des élections de cet état. Et rien ne dit que Trump n'ai pas tenté la même chose pour d'autres états.
Sa corruption où le cabinet, les conseillers qui l'entourent font partie soit de sa famille directement, soit de ses obligés. Le népotisme et le copinage est la marque de fabrique de ce Président. Et que dire des grâces présidentielles très controversées.
Messieurs qui intervenaient sur ce forum où nous privilégions la technique, les faits, où nous tentons de résister aux thèses toutes faites et privilégions l'esprit critique, qu'on soit de "droite" ou de "gauche", comment trouver quelque chose pour sauver ce sinistre personnage ? Je ne comprends pas.
https://noqreport.com/2021/01/22/nat...c-hotel-rooms/
Le mot clé à noter est éviction
Après 2 tentatives mise en accusation sans fondement, tu crois qu'il n'y a pas de fanatiques du coté des Démocrates. Ils incitent régulièrement les gens à attaquer les supporteurs de Trumps Antifa et BLM continue à foutre le bordel dans le bordel dans le pays. Faut-être vraiment être naîf pour croire que des élément d'Antifa n'ont pas infiltré la manifestation.
Les Démocrates ont frauder la dernière élection. Et Biden a un indice de popularité qui tourne autour de 15%. Et en plus la moité du Parti Démocrate déteste Biden. Mais n'y aurait pas s’inquiéter ...
C'est curieux les Gilets Jaunes ont tenté la même chose en France, avec une pelle mécanique en plus, sans succès. Sur le toit de la Maison, il y a des artilleurs en permanence et sur un simple appel, un floppée de militaire peu débarqué à tout moment par hélicoptère.
Là, tu débite carrément des conneries. Explique-nous qu'est-ce que Trump aurait à gagner à laisser des émeutiers à attaquer la Maison Blanche. Je suis sûr que plusieurs lecteurs aimeraient entendre ton explication.
L'esprit critique et quoi encore. Donald Trump a avisé les Américains des bénéfices de la Chroloquinine 9 mois avant que les médias et les autorités médicales reconnaissent les qualités du traitements. Ils avaient demandé des contrôles sanitaires dans les aéroports avant le premier cas sur le sol américain. mais le Gouverneur de la Californie a refuser des les faire appliquer.
C'est très aisé quand on est véritablement informé. Avez-vous des nouvelles des dernières opérations militaires américaines au Moyen-Orient. Non! C'est parce qu'il a pratiquement retiré toute les troupes. Et allait faire la même chose en Afghanistan. Attendez-vous encore des nouvelles lancements de missiles de la Corée du Nord. Non! Et ce n'est pas la fée des dents qui a résolu le problème !!! Le seul président américain qui n'a déclencher une nouvelle guerre depuis près de 40 ans. Sinistre pour les fabricants d'armes américains.
https://www.la-croix.com/Israel-scel...-15-1301114021Israël va sceller son entente historique avec les Emirats et Bahreïn à la Maison Blanche
Mais comme les médias français sont merdiques. Je ne suis pas étonné de votre ignorance crasse.
Quand je lis ici que certains comme mon voisin du dessus, mélangent les gilets jaunes, une prétendue fraude électorale aux US, Trump, la Chloroquine, confondent la Maison blanche et le Capitole, et font le rapprochement avec le Moyen Orient et la Corée du Nord.... Manque plus que les Illuminati, les Francs Maçons, et Skippy....
Je me dis que la Covid doit avoir des effets sur la santé mentale !!!
Il y a des fanatiques doté démocrate, bien évidemment. Ils ont juste décidé de laisser leurs homologues républicains se disqualifier tous seuls. Depuis l'été dernier, ils ne bougent plus.
https://projects.fivethirtyeight.com/polls/
Qui raconte des conneries? 15% c'est 53/62% ???
Trump a regardé le spectacle, depuis sa télé, avec sa famille, sans intervenir (enfin, sur le moment - avant, il les a bien chauffés. Après, il a fait un très mou "je vous aime, rentrez chez vous"). Pour sa défense, il n'a pas essayé de déclarer l'état d'urgence pour faire un coup d'état. C'est le seul truc qu'on ne peut pas lui reprocher. Mais il a tout fait avant pour envoyer les gens "reprendre leur bien" (quand tu as passé les 8 dernières semaines à hurler que l'élection a été volée, tu sais bien de quoi il parle). Trump n'est pas un politicien, c'est un homme de spectacle, il a poussé les gens à faire le spectacle. Il les a laissés se planter tous seuls, et il a apprécié le spectacle. Il n'a pas, spécifiquement, participé à la tentative de coup d'état en sa faveur (même si il a poussé très forts les gens à le faire)
(par contre, l'avant veille, quand il demande explicitement à Mike Pence de pirater le résultat et d'ignorer, au mépris de la constitution, les résultats des votes proposés par les états, là, c'était explicitement une tentative de coup d'état. Mais les démocrates ont, encore une fois, foncé sur le drapeau rouge au lieu de taper là ou c'était plus sur. Moins spectaculaire, mais plus sur. Trumpe n'est hélas pas le seul à privilégier le spectacle sur l'efficacité).
EDIT : Certains qui ont effectivement fait l'attaque sont furieux qu'on l'assigne aux antifas : https://www.huffpost.com/entry/trump...59c4e52ee6?zq8 - les autres essayent juste d'échapper à leurs responsabilités.
Parce qu'il ne pouvait faire autrement! Pour une raison que j'arrive mal à comprendre, le Président n'a pas le contrôle de la sécurité de la Maison Blanche. La personne en charge est "the Speaker of the House", qui est la probablement la personne qui déteste le plus Donald Trump sur cette planète: Nancy Pelosi !
Pour ce qui est du résultat du sondage: Crois-tu vraiment que sa popularité ait augmenté après avoir annoncé que l'aide aux Américains qui était de $2000 sous Trump allait passé à $1200? Et qu'il n'allait pas annulé la dette des étudiants. Et qu'il renvoyait des troupes au Moyen-Orient.
Ces chiffres ne sont pas crédibles. Le n'ai pas chercher les vidéos, mais si tu fais une recherche, tu verras qu'il avait du mal à avoir 50 personnes pour assister à sa campagne électorale.
Les journalistes australiens pensent également que Pelosi a merdé volontairement.
Wow! Quel argumentation!
Georgia: Afin de permettre au volontaire de dormir, le compte des votes devait être interrompu pour le reste de la nuit. Mais voila ce qui c'est passé une fois que la personne en charge de la surveillance de fraude soit parti:
Des volontaires ont continuer à faire le compte de vote envoyé par la poste. Et les logs de cette période de temps indiquent que 100% des votes sont allé à Biden.
Je vous invite à lire les commentaires de cette vidéo.
Juste ça, parceque c'est représentatif :
Le site que je lie est 538, qui reprend tous les sites de sondages américains (en leur attribuant des notes, d'ailleurs, mais ce n'est pas le sujet). Tu regarde les jours précédents, toutes les valeurs sont entre les deux extrêmes du jour que j'ai cité. Bien sur que les sondages ont des biais et des incertitudes, c'est connu et mesuré - d'où cet écart de 11% la même journée, d'ailleurs. Mais ça donne une idée. 538 a aussi des mesures d'écarts moyens entre les résultats des sondages - et pas de surprise, les sondeurs bleus donnent un avantage indu aux bleus, et les sondeurs rouges un avantage indu aux rouges. Les plus extrêmes avaient 7% de biais moyen, mais la plupart moins de 2%
Tout ça pour dire que ce sont des approximations, mais on connait le niveau d'approximation. Donc si on dit c'est entre 52% et 63%, ça peut aller un peu au delà ou en-deçà, mais on descend difficilement sous les 50% - ou alors de très peu. Et on arrive certainement pas à 15%. En outre, ce résultat est cohérent avec l'historique : tous les présidents fraichement élus ont ce genre de soutien, puis ça s'érode avec les années - Trump, Obama, W, mais aussi Macron et d'autre ont subi le même sort. Ce résultat est cohérent avec les twitter qu'on peut suivre, si l'extrême gauche américaine a déjà lâché Biden, une partie non négligeable (même si largement minoritaire, ça reste plus que l'extrême gauche) des républicains préfèrent Biden à Trump, et sont pour l'instant satisfaits, et tout le reste de son électorat reste derrière lui. donc on arrive à un peu plus de la moitié du pays qui le soutient pour le moment. Ca colle aussi avec les américains que je connais - les démocrates usuels font bloc derrière Biden, les républicains sont plus divisés, même si majoritairement hostiles.
Le troisième point est anecdotique, mais les deux premiers sont mesurables.
Non, ces annonces n'ont pas augmenté sa popularité, mais quand 90% de ton camp et 20% du camps d'en face (estimations à la louche) sont derrière toi, ben tu as à peu près 55% de soutien. 15%, c'est un chiffre imaginaire donné pour se donner du courage. Ca ne repose sur rien de concret. Je ne dis d'ailleurs pas que Biden ne tombera pas à ces niveaux - c'est impossible à prédire. Mais pour l'instant, il a une - courte mais réelle - majorité d'américains derrière lui. Ton 15% est un fantasme de supporter déçu.
Quand même un point sur Trump qui n'a rien fait : Pence, lui, était occupé, à la fois à gérer la cérémonie, et aussi à gérer les envahisseurs, et il a quand même trouvé le temps pour appeler la garde nationale à la rescousse. Trump ne l'a pas fait, alors qu'il n'avait aucune obligation. Je ne sais pas si ton histoire de "coinçé à la maison blanche" a un sens (j'ai un gros doute, mais admettons), mais dans le monde moderne, ça n'empêche pas d'agir. Il avait, à ce moment, toujours accès à twitter, et il a pas mal gouverné avec twitter. Si le vice-président a obtenu l'intervention de la garde nationale, aucun doute que le président l'aurait obtenu aussi. J'insiste sur ce point là, donc : Trump avait les moyens d'appeler à la rescousse. Un twit de sa part, et la garde nationale serait arrivée tout aussi surement qu'avec le coup de fil de Pence. Il ne l'a pas fait. Il a laissé se dérouler l'assaut sans réagir.
Le compte Parler de John Matze, son cofondateur et ancien PDG, aurait été bloqué
après qu'il a demandé à ses followers de le suivre sur l'application Telegram
Parler est au centre de la controverse depuis qu'Amazon Web Services, Apple et Google ont déconnecté le réseau social le mois dernier pour son manque de modération du contenu lié à l'émeute du Capitole du 6 janvier. Parler, qui a déclaré avoir plus de 12 millions d'utilisateurs lorsqu'il a été mis hors ligne, est devenu particulièrement populaire auprès des partisans de Trump l'année dernière et est apparu comme un lieu commun pour discuter des accusations de fraude électorale sans fondement après la défaite de Trump aux élections de novembre 2020. Le point de basculement pour beaucoup de ses partenaires pour retirer le soutien technique est venu après l'attaque du 6 janvier sur le Capitole américain, quand les utilisateurs sur Parler ont glorifié l'émeute.
Amazon a refusé de continuer à fournir ses services d’hébergement cloud au site après que le géant de la technologie a déterminé que Parler n'en faisait pas assez pour modérer et supprimer les incitations à la violence. Parler a été coupé en raison de son « manque de volonté et de son incapacité à retirer des serveurs d'Amazon Web Services les contenus qui menacent la sécurité publique, par exemple, l'incitation et la planification du viol, de la torture et de l'assassinat de fonctionnaires et de citoyens », a déclaré Amazon dans une requête le mois dernier.
L'application avait également été retirée de l'App Store d'Apple et du Play Store de Google, rendant le téléchargement de l'application sur les smartphones impossible pour les nouveaux utilisateurs.
Parler se décrit comme politiquement indépendant, mais le site, peu modéré, est devenu populaire auprès des utilisateurs conservateurs qui ont été soit bannis des grands sites, soit en désaccord avec les politiques de vérification des faits et de modération de plateformes comme Twitter et Facebook. Après avoir été hors service pendant plus d’un mois, les utilisateurs peuvent à nouveau publier des "parleys" sur leur réseau préféré.
Cependant, Parler reste dans une position incertaine. Apple et Google n'ont pas rétabli son application dans leurs magasins en ligne, et il est toujours en train de se battre dans un procès en cours contre Amazon, où un juge a semblé peu sympathique à ses revendications. Le site utilisait également la version gratuite de la plateforme d'authentification des utilisateurs Okta, avant de voir son service annulé. « Bien que nous soutenions des organisations de tout le spectre politique, notre plateforme ne sera pas utilisée pour des menaces de violence et d'activités illégales », a déclaré Okta à l'époque.
Une commission de surveillance du Congrès enquête également pour savoir si Parler a des liens financiers avec des entités russes, affirmant que le réseau social « a permis à la désinformation russe de prospérer » avant les élections américaines de 2020. La commission de surveillance et de réforme de la Chambre des représentants examine également un rapport de BuzzFeed selon lequel Parler a offert à Donald Trump, alors qu’il était encore président, une participation de 40 % en échange d’une utilisation exclusive de la plateforme. Les négociations « ont finalement déraillé à cause des événements du 6 janvier », selon ce rapport. La présidente de la commission de surveillance, Carolyn Maloney, a demandé des documents sur le financement et les opérations de Parler.
Le conseil d'administration de l'entreprise Parler, soutenue par la donatrice du Parti républicain Rebekah Mercer, a licencié John Matze de son poste de PDG il y a quelques semaines. « Je tiens à remercier tout le monde chez Parler, les partisans de Parler et surtout les employés extraordinaires de Parler qui ont travaillé sans relâche pour soutenir notre vision commune. Ce n'est pas un adieu. Juste un si long moment pour l'instant », a-t-il écrit sur son compte LinkedIn.
Matze a envoyé un mémo au personnel de la société dans lequel il a déclaré que le conseil d'administration de la société, contrôlée par Mercer, l'a licencié. Il ajoute qu’il n'a pas participé à la décision, et que la raison du licenciement reste inconnue. « Le 29 janvier 2021, le conseil d'administration de Parler, contrôlé par Rebekah Mercer, a décidé de mettre immédiatement fin à mon poste de PDG de Parler. Je n'ai pas participé à cette décision », a déclaré Matze dans son mémo.
« Au cours des derniers mois, j'ai rencontré une résistance constante à ma vision du produit, à ma forte conviction en la liberté d'expression et à mon point de vue sur la façon dont le site Parler devrait être géré », a-t-il écrit. « Par exemple, j'ai plaidé pour une plus grande stabilité des produits et ce que je crois être une approche plus efficace de la modération du contenu ». « J'ai travaillé des heures interminables et mené des batailles constantes pour faire fonctionner le site Parler, mais à ce stade, l'avenir de Parler n'est plus entre mes mains », a ajouté Matze.
Cette fois-ci, Parler semble avoir banni son cofondateur et ancien PDG. John Matze a déclaré qu'il pensait avoir été banni après avoir fait plusieurs publications et commentaires sur la plateforme la semaine dernière. Des captures d'écran que Matze a partagées sur une chaîne Telegram ont montré que son compte avait été rendu « privé » vendredi après avoir publié un message demandant à ses 722 000 abonnés Parler ce qu'ils pensaient de la « juste valeur marchande » de l'entreprise. Plus tôt la semaine dernière, il avait publié un message sur Parler demandant à ses abonnés de le rejoindre sur Telegram, une application de messagerie populaire.
« Je sais que c'est un blocage parce que je sais comment fonctionne l'architecture », a déclaré Matze à BuzzFeed News par SMS. « Je ne peux plus me connecter ». Après que BuzzFeed News a contacté un porte-parole de Parler à propos de la situation, le réseau social a débloqué le compte, selon Matze, qui a fourni une capture d'écran. Le porte-parole n'a fait aucun commentaire.
Dans d'autres commentaires faits vendredi avant le blocage de son compte, Matze a félicité d'anciens collègues pour « avoir fait un excellent travail » qui a permis de remettre Parler en ligne, leur disant de « continuer à tout déchirer ».
Matze a refusé de commenter la signification de son message sur l’évaluation de la société. Matze a déclaré au Wall Street Journal qu'il avait été licencié pour avoir tenté de mettre en œuvre plus de modération de contenu pour ramener Parler dans les magasins d'applications. Dans une déclaration plus tôt ce mois-ci, Amy Peikoff, responsable des politiques chez Parler, a qualifié la qualification de Matze de son licenciement de « trompeuse », mais n'a pas dit ce qui était inexact.
Source : John Matze
C'est extraordinaire : John Matze se fait virer pour avoir voulu mettre de la modération...et il se fait modérer dans la foulée. Définitivement.
Au moins, ça prouve qu'une de mes hypothèses (à savoir que Parler était juste un piège pour tracer les QAnonistes plus facilement) était fausse. Je n'y ai jamais totalement cru, mais ça aurait été très rigolo. Bon, non, en fait, c'est bien ce que ça a l'air d'être : un espace ou on a la liberté de penser comme QAnon, et pas autrement.
C'est ça, le Trumpisme : on hurle liberté partout, mais c'est liberté pour la parole officielle, et censure systématique de toutes les autres opinions. Au moins, Twitter a assumé le fait qu'ils censuraient certains contenus. Parler, non, c'est toujours le discours de la liberté. Liberté pour moi, pas pour les autres. Mais liberté quand même contre l'odieuse dictature (qui les a laissé se développer pendant des années, et il a fallu une tentative de coup d'état pour qu'ils se décident à appliquer leurs propres règles).
La fameuse "liberté d'expression". Parler ne vaut pas mieux que Twitter qui est tant décrié finalement. Il faut comme d'habitude, être du même bord politique, du même avis et surtout dans le même camp que les principaux actionnaires.Cette fois-ci, Parler semble avoir banni son co-fondateur et ancien PDG
Je ne donne absolument pas raison à Twitter pour autant. C'est le système actuel qui veut que les choses se passent de cette manière. C'est un peu ça que je dénonce.
Parler laisse volontiers les torrents de haine et de violence verbale se déchaîner sur sa plateforme, au nom d'une liberté d'expression piratée et dévoyée, mais dès qu'une personne critique l'entreprise c'est la censure immédiate. Très très piquant. Je ne sais pas s'il faut en rire ou en pleurer.
Il était d'ailleurs beaucoup plus légitime pour Twitter de censurer des discours minant la démocratie et incitant à la violence d'une personne que je ne nommerais pas, que les posts absolument anodins sur le plan de l'ordre public de cet ex PDG de Parler.
Dit autrement, Parler est davantage critiquable que Twitter sur le plan de la liberté d'expression. La liberté n'étant pas finalement là où on le croit.
Parler abandonne le procès fédéral contre Amazon pour l'avoir mis hors ligne en raison des violences au Capitole,
mais en intente un autre au tribunal d'État
Parler a retiré sa plainte antitrust contre Amazon, mettant ainsi fin à ses deux mois d'efforts pour obliger légalement AWS à rétablir son compte d'hébergement. L’application de médias sociaux populaire auprès des utilisateurs de la droite américaine a abandonné sa plainte, comme le montre des documents judiciaires qui datent du 2 mars dernier. En effet, Parler accusait la filiale d’Amazon spécialisée dans l’hébergement en ligne et l’informatique à distance d’avoir coupé ses services d'hébergement web. Parallèlement, Parler vient de lancer un nouveau procès contre Amazon, alléguant la rupture de contrat, la diffamation et d'autres chefs d'accusation.
Parler a pris la décision d'abandonner le procès fédéral, dans le cadre d'une motion déposée mardi soir devant la cour fédérale du district ouest de Washington. L'entreprise n'a donné aucune explication à cette requête, mais s'est réservé le droit de la réintroduire pour des raisons similaires à l'avenir. Il est à noter que la décision de retrait est intervenue le jour même où Parler devait déposer une plainte modifiée dans cette affaire. Parler n'avait pas respecté la date limite de dépôt du 16 février et a reçu une prolongation de deux semaines du tribunal. Mais avec le retrait de l'affaire, cette date limite est maintenant sans objet.
Dans le même temps, Parler a engagé un nouveau procès contre Amazon devant le tribunal de l'État de Washington, en présentant un ensemble différent de demandes. D'abord signalée par NPR, la nouvelle action en justice allègue la diffamation et la rupture de contrat par Amazon, en citant spécifiquement une disposition qui donne aux clients 30 jours pour remédier à toute violation matérielle du contrat avant que le service ne soit interrompu. « Obtenir 30 jours pour remédier ou trouver un autre hôte est absolument essentiel… Parler n'aurait pas signé avec AWS sans cette protection », affirme la plainte.
Amazon a suspendu pour la première fois le service du Parler le 9 janvier, à la suite d'une attaque collective sans précédent contre le bâtiment de la capitale. Parler avait cherché à utiliser la loi antitrust pour forcer Amazon à rétablir le service, mais il a dû faire face à une bataille difficile devant le tribunal. La filiale d’Amazon spécialisée dans l’hébergement en ligne et l’informatique à distance a pris la décision de couper les ponts avec son client, à cause d’une absence de modération suffisante pour contenir les incitations à la violence. En effet, dans une réponse déposée, Amazon a révélé plus de 100 menaces violentes que la société avait signalées à Parler dans les semaines précédant sa fermeture, dont une qui disait à Jack Dorsey : « vous allez mourir d'une mort sanglante ». Parler avait refusé de modérer le contenu, en invoquant sa politique de liberté d'expression.
Le 21 janvier, la cour fédérale a rejeté une motion préliminaire ordonnant à Amazon de rétablir le compte d'hébergement de Parler, qualifiant les preuves présentées de "légères". Parler a rétabli le service web le 15 février, en utilisant une série de petits services d'hébergement et d'enregistrement comme alternative à Amazon. Parler a pu en effet replier chez un autre hébergeur, Epik. Compte tenu du profil de cette entreprise, cela n’a rien de surprenant : Epik est considéré comme un refuge pour l’extrême droite aux USA.
Le retour complet de Parler sur la toile aura toutefois nécessité quelques semaines de plus. Ce n’est qu’à la mi-février que la plateforme s’est remise à fonctionner normalement. « Nous ne dépendons plus des grosses plateformes, alors on peut considérer que notre futur est sécurisé », se félicitait alors le nouveau patron par intérim, puisque le PDG de Parler a été écarté par le conseil d’administration.
Le contenu publié avant l'interdiction a toutefois été perdu et l'application Parler reste indisponible sur les boutiques d'applications iOS ou Google Play. Parler a cité le succès des réseaux dans la restauration du service comme une raison de prolonger le délai de dépôt, en prédisant que cela "aurait un impact matériel sur la façon dont Parler plaide la plainte modifiée".
Sources : Documents juridiques (1, 2)
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