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  1. #261
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    Parler d' "émeutes" du Capitole, c'est un grand mot. Il y a une victime certaine, c'est une manifestante, abattue par la police dans des circonstances qu'on n'a pas révélées au public. On a d'abord prétendu qu'un policier avait été tué par les manifestants, puis on a rétropédalé : le policier est devenu malade après être rentré chez lui et le rapport médical a conclu qu'il était impossible d'établir un lien entre le décès et la présence du policier au Capitole.
    Il y avait de fortes raisons de penser que les élections avaient été falsifiées (retards anormaux et jamais vus auparavant dans les décomptes et, simultanément à ces retards, énorme revirement au détriment de Trump et en faveur de Biden), c'est pourquoi Trump a appelé à manifester au Capitole, mais il n'a pas appelé à la violence.
    Le Time Magazine a raconté très sérieusement qu'une "campagne secrète" s'était organisée, longtemps avant les élections de novembre, pour "sauver" ces élections contre Trump. Cette "campagne secrète" a beaucoup prêché pour le vote par correspondance (interdit actuellement en France parce qu'il favorise la fraude). Toujours selon le Time magazine, quand des Noirs disaient à la "campagne secrète" qu'ils préféraient voter en personne, on leur répondait que le vote par correspondance était le plus sûr. Le Time magazine raconte aussi que la "campagne secrète" avait obtenu des GAFAM qu'ils musèleraient ceux qui voudraient contester les résultats des élections. Et le Time magazine raconte tout cela comme si c'était très bien.

  2. #262
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    Citation Envoyé par lololapile Voir le message
    Je suis bien sûr opposé à l'incitation à la violence ou à la haine. Ce qui m'inquiète beaucoup plus c'est la censure que les réseaux sociaux (Youtube par exemple) mettent en place. Si vous voulez critiquer l'action gouvernementale sur la pandémie ou livrer votre propre analyse sur les traitements anti-covid vous êtes immédiatement censurés. Je trouve cela complètement anti-démocratique et très inquiétant pour l'avenir de notre société. Nous nous acheminons progressivement vers une dictature où seul le gouvernement peut s'exprimer.
    Vu le nombre de vidéos qui circulent sur ces sujets, pas convaincu que la censure soit si virulente que ça

    Ensuite, la quantité de messages / vidéos postée à le seconde est juste hallucinante.
    C'est matériellement impossible d'avoir une modération humaine pour traiter 100% des posts.
    Le traitement automatisé est obligatoire.
    Par contre, il est d'une complexité folle car doit tenir compte du contexte, de l'argo, de la culture, etc.
    Du coup, les entreprises comme Facebook, Youtube et consorts se protègent elles-mêmes car il est nettement moins préjudiciable de censurer à tord un post, qui pourra être republié après examen par un modérateur humain que de laisser un post litigieux trop longtemps.

    Y a régulièrement des hurluberlus qui postent des messages du style "boire de l'eau javel guéri de"
    Si Youtube tarde trop à supprimer cette vidéo et qu'un demeuré suive cette consigne et en meure...
    Certes, le gus l'aura bien cherché mais la responsabilité de Youtube pourrait être engagée.
    Du coup, Youtube a plutôt intérêt à muscler très fortement sa modération automatique dès que le mot Javel est présent, quitte à en à faire trop.

    Et c'est la même chose avec pas mal de sujets sensibles dont la COVID, la santé en général ou encore le terrorisme.

    Alors ça peut paraître absurde et salaud pour la ménagère qui donne ses tutos de nettoyage mais quand on se place du point de vue de ces plateformes, le principe de précaution se comprend plutôt bien.

    Pour finir, la liberté d'expression a tjrs été relative en tout temps et tout lieu.
    Va dans un club d'ultra de l'OM et chante une chanson à la gloire du PSG et tu pourras refaire un post sur ta liberté d'expression bafouée
    Faut savoir choisir le lieu pour exprimer certaines choses.
    C'est juste du bon sens.

    Si tu tiens vraiment à t'exprimer en totale liberté, créé ton propre site que tu héberges chez toi et tu pourras alors t'automodéré.
    Certes, ça sera un peu la même chose que d'aller seul au milieu du désert et d'hurler dans le vide mais au moins, y aura personne pour te limiter dans ton expression

  3. #263
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    Par défaut Le comité de surveillance de Facebook confirme la suspension des comptes Facebook et Instagram de Donald Trump
    Le comité de surveillance de Facebook confirme la suspension des comptes Facebook et Instagram de Donald Trump pour violation des normes communautaires
    Mais n'est pas d'accord avec sa durée indéfinie

    Donald Trump est sous le coup d’une suspension à durée indéterminée de ses comptes Facebook et Instagram. Le tableau soulève un certain nombre de questions : les réseaux sociaux ont-ils plus de pouvoir que les États ? Sont-ils à leur solde ? Sont-ils des États à part entière ? Quid de la liberté d’expression sur ces derniers ? Le comité de surveillance de Facebook vient de prendre position : il confirme la suspension desdits comptes, mais marque son désaccord sur sa durée indéfinie.

    « Le comité a confirmé la décision prise par Facebook le 7 janvier 2021 de restreindre l'accès de l'ex-président, Donald Trump, à ses comptes Facebook et Instagram.

    Cependant, il n'était pas approprié pour Facebook d'imposer la sanction indéterminée et sans norme d'une suspension indéfinie. Les sanctions normales de Facebook comprennent la suppression du contenu en infraction, l'imposition d'une période de suspension limitée dans le temps ou la désactivation permanente de la page et du compte.

    La Commission insiste pour que Facebook examine cette affaire afin de déterminer et de justifier une réponse proportionnée et cohérente avec les règles appliquées aux autres utilisateurs de sa plateforme. Facebook doit terminer son examen de cette question dans les six mois suivant la date de la présente décision. La Commission a également formulé des recommandations de politique générale que Facebook doit mettre en œuvre pour élaborer des politiques claires, nécessaires et proportionnées qui favorisent la sécurité publique et respectent la liberté d'expression », résume-t-il.

    Le comité de surveillance s'est appuyé sur l'évaluation des actions de Donald Trump menée par Facebook. Celle-ci s'est faite sur la base d'un test mondialement accepté pour distinguer l'incitation à la haine et à la violence de ce qui devrait être protégé comme un discours libre.

    Celui-ci prend en compte le contexte et l'intention du discours, l'orateur, le contenu lui-même, sa portée et l'imminence du préjudice. Trump, président à l'époque, a dit aux manifestants dans une vidéo Facebook qu'ils étaient « très spéciaux », ce, pendant que certains prenaient encore d'assaut le Capitole.

    La commission a conclu que Donald Trump a fait usage de l'autorité de communication de la présidence pour soutenir les assaillants et que sa violation des politiques de Facebook était grave en termes d'atteintes aux droits de l'Homme.

    Néanmoins, le comité a reproché à la plateforme de ne pas avoir mis en place une procédure permettant d'appliquer à nouveau ce test ou un autre pour déterminer quand les privilèges de Trump devraient être rétablis. Facebook dispose de six mois pour décider du statut de Donald Trump sur la plateforme. En sus, le comité exhorte l'entreprise à élaborer une politique permettant de gérer les crises pour lesquelles les options existantes ne permettent pas une gestion adéquate

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    Le comité de surveillance de Facebook vient donc de prolonger le bannissement de l’ancien président américain de Facebook et Instagram. Avec la prolongation viennent les questions de fond : comment veiller à ce que ces plateformes demeurent ouvertes à la liberté d’expression tout en évitant qu’elles ne soient des vecteurs de diffusion des discours haineux ou d’incitation à la violence ? Quelle solution au dilemme de gestion des droits de l’Homme en matière de discours politique ? C’est autant de questions sur lesquelles Facebook devra se pencher en sus de l’examen du cas de l’ex-président américain. « L’entreprise devra faire davantage pour se préparer à des situations politiques explosives », souligne le comité de surveillance.

    Les politiques de l'entreprise sur ces questions revêtent une importance considérable non seulement aux États-Unis, mais dans le reste du monde. Le cas Trump est une première en ceci que c’est la première fois que Facebook bloque un président, un Premier ministre ou un chef d'État en exercice. En mars, l'entreprise avait exclu le président du Venezuela, Nicolas Maduro, pour une durée de 30 jours. Motif : diffusion de fausses informations sur la pandémie de coronavirus. À date, les efforts de modération en lien aux publications des leaders politiques constituent l’un des pans sur lesquels la plateforme est le plus critiquée.

    Donald Trump répond aux bannissements en lançant sa propre plateforme de réseau social

    Après avoir promis pendant des mois la création de son propre réseau de médias sociaux, l'ancien président Donald Trump a lancé mardi une nouvelle section de son site Web qui n'est essentiellement qu'un blog WordPress. La « nouvelle plateforme » ressemble à une version générique de Twitter, mais est hébergée sous la forme d'un blog de commentaires de Trump. Les internautes peuvent s'inscrire pour recevoir des alertes sur la plateforme par le biais de leur adresse électronique et de leur numéro de téléphone et sont censés pouvoir les aimer, bien que cette fonction ne semble pas fonctionner pour le moment. Les utilisateurs sont également autorisés à partager les messages de Trump sur Facebook et Twitter. L'option de partage sur Twitter n’est pas encore, mais celle de Facebook permet aux gens de partager les publications de Trump.

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    Indications sur l’orientation de la nouvelle « plateforme de réseau social »

    Au cours des quatre dernières années, mon administration a répondu aux besoins des Américains de toutes origines comme jamais auparavant. Sauver l'Amérique consiste à construire sur ces réalisations, à soutenir les conservateurs courageux qui définiront l'avenir du mouvement America First , l'avenir de notre parti et l'avenir de notre pays bien-aimé. Save America, c'est aussi s'assurer que nous gardons toujours l'Amérique en premier, dans notre politique étrangère et intérieure. Nous sommes fiers de notre pays, nous enseignons la vérité sur notre histoire, nous célébrons notre riche patrimoine et nos traditions nationales, et bien sûr, nous respectons notre grand drapeau américain.

    • Nous nous engageons à défendre la vie innocente et à faire respecter les valeurs judéo-chrétiennes de nos fondateurs.
    • Nous croyons en la promesse de la Déclaration d'indépendance, à savoir que nous sommes tous égaux aux yeux de notre Créateur et que nous devons tous être traités de la même manière par la loi.
    • Nous savons que nos droits ne viennent pas du gouvernement, mais de Dieu, et qu'aucune force terrestre ne pourra jamais nous les retirer. Cela inclut le droit à la liberté religieuse et le droit de détenir et de porter des armes.
    • Nous croyons qu'il faut reconstruire notre armée précédemment épuisée et mettre fin aux guerres sans fin dans lesquelles nos politiciens ratés du passé nous ont entraînés pendant des décennies.
    • Nous embrassons la libre pensée, nous accueillons les débats robustes et nous n'avons pas peur de nous opposer aux dictats oppressifs du politiquement correct.
    • Nous savons que l'État de droit est la sauvegarde ultime de nos libertés et nous affirmons que la Constitution signifie exactement ce qu'elle dit TEL QU'ÉCRIT.
    • Nous sommes en faveur d'un commerce équitable, de faibles taxes et de moins de réglementations néfastes pour l'emploi, et nous savons que l'Amérique doit toujours avoir l'armée la plus puissante de la planète.
    • Nous croyons en la loi et l'ordre, et nous croyons que les hommes et les femmes chargés de faire respecter la loi sont des HÉROS qui méritent notre soutien absolu.
    • Nous croyons en la LIBERTÉ DE PARLER et en des élections équitables. Nous devons garantir des élections justes, honnêtes, transparentes et sûres à l'avenir – où chaque VOTE LÉGAL compte.

    Source : comité de surveillance

    Et vous ?

    Que pensez-vous du positionnement du comité de surveillance de Facebook ?
    Comment veiller à ce que ces plateformes demeurent ouvertes à la liberté d’expression tout en évitant qu’elles ne soient des vecteurs de diffusion des discours haineux ou d’incitation à la violence ?
    Quelle solution au dilemme de gestion des droits de l’Homme en matière de discours politique ?
    Voyez-vous la plateforme de réseau social de Donald Trump comme un modèle en matière de modération des contenus dans le futur ?

    Voir aussi :

    Twitter suspend définitivement le compte de Donald Trump, le réseau social estime que les messages qu'il a publiés récemment représentent un risque d'incitation à la violence
    Voici le plan de Donald Trump pour réglementer les médias sociaux : une réécriture des dispositions fondamentales de l'article 230 de la Communications Decency Act (CDA)
    L'administration Trump propose de réduire les protections juridiques pour les grandes entreprises technologiques, via un projet de loi visant à réviser l'immunité offerte par l'article 230 de la CDA

  4. #264
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    Par défaut Le FBI a identifié les participants à l'attaque du Capitole à l'aide d'un logiciel de reconnaissance faciale
    Le FBI a identifié les participants à l'attaque du Capitole à l'aide d'un logiciel de reconnaissance faciale,
    de données de géolocalisation de leurs téléphones portables et de publications sur les réseaux sociaux

    Quatre mois après l'émeute du 6 janvier au Capitole des États-Unis, les agents du FBI maintiennent un rythme constant d'arrestation des personnes accusées d'avoir participé. Plus de 440 personnes ont été accusées d'avoir pris part au siège du Capitole, venant de tous les États sauf six (Mississippi, Dakota du Nord et du Sud, Rhode Island, Vermont et Wyoming). Le plus grand nombre provient du Texas, de la Pennsylvanie et de la Floride, dans cet ordre.

    Les hommes sont plus nombreux que les femmes parmi les personnes arrêtées par 7 contre 1, avec une moyenne d'âge de 39 ans, selon les chiffres compilés par le programme sur l'extrémisme de l'Université George Washington à Washington, D.C. Un total de 44 sont des vétérans militaires. Plus de 60 des personnes arrêtées à ce jour font face à certaines des accusations les plus graves, d'agression d'agents de la police du Capitole des États-Unis et des services de la police métropolitaine de Washington. Les responsables ont déclaré que 140 officiers avaient été blessés lors de l'émeute.

    Le rythme des arrestations est resté stable, alors que le FBI trie des centaines de milliers de comptes sur les réseaux sociaux. Dans près de 90 % des cas, les accusations ont été basées au moins en partie sur les propres comptes de médias sociaux d'une personne. Un homme de New York, Robert Chapman, s'est vanté sur l'application de rencontres Bumble d'avoir été au Capitole pendant l'émeute. La personne qu'il cherchait a informé le FBI.

    Le FBI a déclaré que Reed Christensen de l'Oregon, accusé d'avoir agressé des officiers sur la terrasse inférieure ouest du Capitole, avait été identifié avec l'aide de son fils.

    Les enquêteurs ont également utilisé un logiciel de reconnaissance faciale, comparant des images de caméras de surveillance et une vague de vidéos de médias sociaux et d'agences de presse avec des bases de données de photos du FBI et d'au moins une autre agence fédérale, les douanes et la protection des frontières, selon des documents judiciaires.

    Ils ont également assigné à comparaître des dossiers d'entreprises fournissant des services de téléphonie mobile, permettant aux agents de savoir si le téléphone d'une personne spécifique se trouvait à l'intérieur du Capitole pendant le siège. Avec au moins 500 affaires devant être classées, toutes dans un seul tribunal fédéral à Washington, les procureurs chercheront probablement à conclure des accords de plaidoyer, dans l'espoir de réduire le nombre d'affaires en procès complet.

    Dans une situation comme celle de l'émeute du Capitole, les données de géolocalisation plus précises sont importantes. Quelques mètres peuvent faire la différence entre un participant qui a commis un crime grave et un spectateur. Si certaines données de localisation sont précises à quelques mètres près, d'autres ne le sont pas. Les sociétés de localisation peuvent travailler avec des données provenant de capteurs GPS, de signaux Bluetooth et d'autres sources. La qualité dépend des paramètres du téléphone et du fait qu'il soit connecté à un réseau Wi-Fi ou à une tour de téléphonie mobile. Des questions telles que la population et la densité des bâtiments peuvent parfois jouer un rôle dans la qualité des données.

    Une source a fourni au New York Times un ensemble de données, suivant les smartphones de milliers de partisans de Trump, de manifestants et de passants à Washington, D.C., le 6 janvier, alors que le rassemblement politique de Donald Trump se transformait en une violente insurrection.

    « Ces données comprenaient des informations remarquables : un identifiant unique pour chaque utilisateur, lié à un smartphone. Cela a rendu encore plus facile la recherche de personnes, puisque l'identifiant prétendument anonyme pouvait être comparé avec d'autres bases de données contenant le même identifiant, ce qui nous permet de compléter en quelques secondes les vrais noms, adresses, numéros de téléphone, adresses e-mail et autres informations sur les propriétaires de smartphones ». Ces identifiants, expliquent les auteurs, sont appelés identifiants de publicité mobile, et ils permettent aux entreprises de suivre les personnes sur le web. « Ils sont censés être anonymes, et les propriétaires de smartphones peuvent les réinitialiser ou les désactiver complètement. Nos conclusions montrent que la promesse de l'anonymat est une farce », pouvait-on lire dans un article datant de février.

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    Un homme de l'Indiana accusé d'être un membre fondateur du groupe d'extrême droite les Oath Keepers, Jon Schaffer, a plaidé coupable d'être entré dans le Capitole alors qu'il portait un gilet tactique et était armé d'un spray anti-ours. Il a accepté de coopérer avec les enquêteurs.

    Les procureurs ont déclaré lors des audiences de la Cour la semaine dernière qu'ils proposeraient bientôt des accords de plaidoyer à quatre hommes accusés d'avoir agressé des policiers. L'un d'eux, Patrick McCaughey, a été accusé d'avoir utilisé un bouclier antiémeute de la police pour pousser le policier du Capitole Daniel Hodges et pour le coincer entre le bouclier et une porte de la terrasse inférieure ouest de l'immeuble.

    Dans une vidéo largement vue, Hodges semble crier de douleur. Mais lors de l'audience de la semaine dernière à Washington, le juge de district américain Trevor McFadden a déclaré que les procureurs n'avaient pas allégué que Hodges avait été blessé. Le juge a déclaré que les avocats de la défense ont cité une interview dans laquelle Hodges a déclaré qu'il criait pour signaler aux autres policiers qu'il était piégé.

    « Il me semble que l'accusé essayait de se frayer un chemin à travers les officiers avec d'autres émeutiers pour entrer dans le Capitole, plutôt que d'essayer de blesser ou d'attaquer les officiers », a déclaré le juge.

    Lors d'une autre audience, des avocats du gouvernement ont déclaré avoir entamé des discussions de plaidoyer avec Kevin Seefried du Delaware, qui a été photographié à l'intérieur du Capitole tenant un drapeau confédéré, et son fils, Hunter.

    Le FBI a publié 353 images sur son site Web, sollicitant l'aide du public pour identifier les personnes au Capitole le 6 janvier, avec une priorité de trouver ceux qui ont attaqué des policiers. Les images 106 et 134 impliquent des attaques contre deux policiers de DC qui ont été traînés sur les marches du Capitole. L'un d'eux a été frappé avec une perche. Et l'image 300 montre une personne qui semble jeter un morceau de bois contre une fenêtre du Capitole.

    Les responsables du FBI à Washington recherchent toujours l'aide publique pour identifier la personne qui a posé deux bombes artisanales au siège séparé des partis nationaux républicain et démocrate. Les appareils ont été placés la nuit avant l'émeute.

    Ils n'ont pas explosé, mais les enquêteurs affirment qu'ils étaient tout à fait capables de causer des dégâts importants.

    Source : FBI

  5. #265
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    Par défaut Facebook va mettre fin au traitement spécial réservé aux hommes politiques après l'interdiction de Trump.
    Facebook va mettre fin au traitement spécial réservé aux hommes politiques après l'interdiction de Trump,
    à l'avenir les politiciens seront traités comme tout le monde

    Facebook prévoit de mettre fin à sa politique controversée qui protège principalement les politiciens des règles de modération du contenu qui s'appliquent aux autres utilisateurs. Un revirement majeur qui pourrait avoir des ramifications mondiales sur la façon dont les élus utilisent le réseau social. Le changement annoncé intervient alors que Facebook doit annoncer sa réponse aux recommandations formulées par le conseil de surveillance indépendant de l'entreprise lorsqu'il a statué sur la suspension de l'ancien président américain Donald Trump. Le conseil de surveillance de Facebook, l'Oversight Board, a récemment confirmé la suspension de Trump par Facebook à la suite de l'émeute du 6 janvier au Capitole, mais a déclaré que le géant des médias sociaux avait eu tort de rendre la suspension indéfinie.

    Ces dernières années, les plateformes technologiques ont été confrontées à la question de savoir comment contrôler les dirigeants mondiaux et les politiciens qui violent leurs directives. Facebook et Twitter estiment depuis longtemps que les hommes politiques devraient bénéficier d'une plus grande latitude dans leurs propos sur les plateformes que les utilisateurs ordinaires.

    L’annonce que doit faire Facebook dès ce vendredi, intervient après que l'Oversight Board – un groupe indépendant financé par Facebook pour examiner ses décisions les plus épineuses en matière de contenu – a confirmé sa décision de suspendre l'ancien président Donald Trump mais a critiqué le traitement spécial accordé aux hommes politiques, déclarant que « les mêmes règles devraient s'appliquer à tous les utilisateurs ». Les sanctions normales de Facebook comprennent la suppression du contenu en infraction, l'imposition d'une période de suspension limitée dans le temps ou la désactivation permanente de la page et du compte. Le conseil d'administration a donné à Facebook jusqu'au 5 juin 2021 pour répondre à ses recommandations politiques.

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    Facebook prévoit également de faire la lumière sur le système secret des sanctions qu'il attribue aux comptes qui enfreignent ses règles de contenu, d’après deux personnes au fait de ces changements qui souhaitent garder l’anonymat. Il s'agira notamment de permettre aux utilisateurs de savoir quand ils ont reçu un avertissement pour avoir enfreint ses règles, ce qui pourrait entraîner une suspension. Facebook doit également commencer à divulguer les cas où il a recours à une exemption spéciale d'actualité pour maintenir le contenu de politiciens et d'autres personnes qui violeraient autrement ses règles.

    Ces changements sont notables pour Facebook, car l'entreprise a toujours adopté une approche non interventionniste à l'égard de ce que les élus disent sur son service. Les dirigeants de l'entreprise, y compris le PDG Mark Zuckerberg, ont déclaré qu'ils ne devraient pas avoir pour mission de contrôler le discours des politiciens. Ils ont fait valoir le fait que ce discours est déjà le plus surveillé au monde et que les entreprises privées ne devraient pas censurer ce que les politiciens disent à leurs citoyens.

    Depuis quelques années, Facebook tient une liste de comptes politiques qui ne sont pas soumis aux mêmes processus de vérification des faits ou de modération du contenu que ceux qui s'appliquent aux autres utilisateurs. En 2019, un groupe d'employés a demandé la dissolution de cette liste, citant des recherches internes qui montraient que les gens étaient particulièrement susceptibles de croire des faussetés si elles étaient partagées par un élu.

    La même année, le vice-président des affaires mondiales de Facebook, Nick Clegg, a clarifié publiquement cette politique en déclarant que « nous traiterons les discours des politiciens comme des contenus dignes d'intérêt qui devraient, en règle générale, être vus et entendus ». Au-delà des contenus expressément illégaux tels que la pornographie enfantine, Facebook ne prendrait des mesures contre les commentaires des politiciens que s'ils pouvaient, de manière crédible, entraîner des dommages physiques ou décourager le vote.

    Le contenu provenant d'autres sources que les politiciens partagent, comme les liens d'actualité ou les vidéos, a déjà été soumis à une vérification des faits, une étape qui peut réduire considérablement la diffusion des messages. Dans le cadre des nouvelles politiques de Facebook, les publications faites directement par des politiciens ne seront toujours pas soumises à l'examen du réseau de vérificateurs de faits indépendants de l'entreprise. Mais, pour la première fois, ils pourront être soumis à des règles plus strictes, comme le harcèlement, que les modérateurs de Facebook appliquent aux autres utilisateurs.

    La politique de non-intervention dans les discours politiques a suscité de vives réactions lorsque Donald Trump a utilisé Facebook pour attiser la division après l'assassinat de George Floyd et a ensuite fait l'éloge de ses partisans lors de leur tentative d'insurrection violente au Capitole en janvier dernier. Et en Inde, le plus grand pays de Facebook en termes d'utilisateurs, l'entreprise a été critiquée pour ne pas avoir pris de mesures contre les commentaires violents des membres du parti au pouvoir. Dans le cadre de la nouvelle politique relative aux hommes politiques, Facebook pourra toujours utiliser l'exemption de l'obligation d'informer pour laisser en place une publication qui, autrement, serait supprimée. Mais l'entreprise s'engagera à divulguer les cas où elle le fera.

    Après l'attaque du Capitole par les partisans de Trump en janvier, Facebook a bloqué indéfiniment sa capacité à publier et a soumis la décision à l'Oversight Board, un groupe d'experts en droits de l'Homme mis en place pour juger de l'application de ses politiques. Le conseil a répondu que Facebook avait eu tort de prendre des mesures spéciales à l'égard du compte de Donald Trump, car ses politiques publiques n'expliquent pas quand il peut bloquer indéfiniment la capacité d'une personne à publier des messages. Dans sa réponse écrite à Facebook le 5 mai, le conseil d'administration a demandé à l'entreprise de « dissiper la confusion générale sur la façon dont les décisions relatives aux utilisateurs influents sont prises ». Facebook disposait de 30 jours pour répondre aux recommandations du conseil d'administration et de six mois pour achever l'examen du compte de Trump.

    Sources : Oversight Board, Facebook

    Et vous ?

    Que pensez-vous du positionnement du comité de surveillance de Facebook ?
    Comment veiller à ce que ces plateformes demeurent ouvertes à la liberté d’expression tout en évitant qu’elles ne soient des vecteurs de diffusion des discours haineux ou d’incitation à la violence ?
    Quelle solution au dilemme de gestion des droits de l’Homme en matière de discours politique ?

    Voir aussi :

    Facebook empêche à ses employés de lire un rapport interne qui examine le rôle et les manquements du réseau social ayant conduit à l'émeute du Capitole. Vous pouvez le lire ici

    Le comité de surveillance de Facebook confirme la suspension des comptes Facebook et Instagram de Donald Trump pour violation des normes communautaires, mais n'est pas d'accord avec sa durée indéfinie

    Twitter suspend définitivement le compte de Donald Trump, le réseau social estime que les messages qu'il a publiés récemment représentent un risque d'incitation à la violence

    Voici le plan de Donald Trump pour réglementer les médias sociaux : une réécriture des dispositions fondamentales de l'article 230 de la Communications Decency Act (CDA)

  6. #266
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    À l'avenir, les politiciens Libéraux qui pensent exactement comme nous seront traités mieux que tout le reste... Voila je crois que là ça se rapproche plus de la réalité 😎

  7. #267
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    Bonsoir,

    Que pensez-vous du positionnement du comité de surveillance de Facebook ?
    Belle affaire si les politiques sont maintenant logés à la même enseigne que les quidams moyens

    Quelle solution au dilemme de gestion des droits de l’Homme en matière de discours politique ?
    Créer des réseaux sociaux dédiés à la politique et à la religion . Ces 2 thématiques n'ont strictement rien à faire sur un réseau social lambda censé être orienté "loisir" .

  8. #268
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    Il faudrait déja que facebook trait de manière égale tout le monde. C'est tres loin d'être le cas.

  9. #269
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    Par défaut Les comptes Facebook et Instagram de Donald Trump suspendus jusqu'au 7 janvier 2023
    Les comptes Facebook et Instagram de Donald Trump suspendus jusqu'au 7 janvier 2023,
    mais la sanction pourrait être prolongée

    Suite à l’invasion du Capitole par des partisans de Donald Trump le 6 janvier dernier, le compte de l’ancien président américain avait été banni de Facebook pour une durée indéterminée. Vendredi soir, Facebook a annoncé qu’il pourra revenir sur la plateforme, ainsi que sur Instagram, le 7 janvier 2023.

    Au début de l'année, Facebook a procédé au blocage des comptes Facebook et Instagram de Donald Trump sur une durée de 24 heures. Le lendemain, Facebook s'est ravisé en optant pour un blocage d'une durée indéterminée et pendant « au moins les deux prochaines semaines, jusqu'à ce que la transition pacifique du pouvoir soit terminée », selon les propos du PDG de Facebook, Mark Zuckerberg.

    Ce dernier avait alors expliqué :

    « Les évènements choquants des dernières 24 heures démontrent clairement que le président Donald Trump a l'intention d'utiliser le temps qu'il lui reste pour saper la transition pacifique et légale du pouvoir à son successeur élu, Joe Biden.

    « Sa décision d'utiliser sa plateforme pour tolérer plutôt que condamner les actions de ses partisans au Capitole a à juste titre dérangé les gens aux États-Unis et dans le monde. Nous avons supprimé ces déclarations hier parce que nous avons estimé que leur effet – et probablement leur intention – serait de provoquer de nouvelles violences ».

    L'Oversight Board (un groupe indépendant financé par Facebook pour examiner ses décisions les plus épineuses en matière de contenu) a confirmé la sanction, estimant que les circonstances sans précédent justifiaient la mesure exceptionnelle qui a été prise. Cependant, il a précisé qu’elle ne pouvait pas être indéfinie. L'Oversight Board a critiqué la nature illimitée de la suspension, déclarant « qu'il n'était pas approprié que Facebook impose la peine indéterminée et sans norme de suspension indéfinie », rappelant que « dans les six mois suivant cette décision, Facebook doit réexaminer la sanction arbitraire qu'il a infligée le 7 janvier et décider de la sanction appropriée ».

    Le dossier a alors été réexaminé par Facebook à qui il a été demandé d'examiner la décision et de répondre d'une manière claire et proportionnée. Dans la foulée, l'Oversight Board a fait un certain nombre de recommandations sur la façon d'améliorer les politiques et les processus.

    Facebook a rendu son verdict

    « Nous annonçons aujourd'hui de nouveaux protocoles d'application à appliquer dans des cas exceptionnels comme celui-ci, et nous confirmons la sanction limitée dans le temps conformément à ces protocoles que nous appliquons aux comptes de M. Trump. Compte tenu de la gravité des circonstances qui ont conduit à la suspension de M. Trump, nous pensons que ses actions ont constitué une grave violation de nos règles qui méritent la sanction la plus élevée disponible en vertu des nouveaux protocoles d'application. Nous suspendons ses comptes pendant deux ans, à compter de la date de la suspension initiale le 7 janvier de cette année.

    Nom : facebook.png
Affichages : 3226
Taille : 82,8 Ko

    « À la fin de cette période, nous ferons appel à des experts pour évaluer si le risque pour la sécurité publique a diminué. Nous évaluerons les facteurs externes, y compris les cas de violence, les restrictions aux rassemblements pacifiques et d'autres marqueurs de troubles civils. Si nous déterminons qu'il existe toujours un risque grave pour la sécurité publique, nous prolongerons la restriction pour une période donnée et continuerons de réévaluer jusqu'à ce que ce risque disparaisse.

    « Lorsque la suspension sera finalement levée, il y aura un ensemble strict de sanctions à escalade rapide qui seront déclenchées si M. Trump commet de nouvelles violations à l'avenir, jusqu'à et y compris la suppression définitive de ses pages et comptes.

    « En établissant la sanction de deux ans pour les violations graves, nous avons estimé qu'elle devait être suffisamment longue pour permettre une période de sécurité après les actes d'incitation, suffisamment importante pour dissuader M. Trump et d'autres de commettre de tels actes, violations graves à l'avenir et proportionnées à la gravité de la violation elle-même.

    « Nous sommes reconnaissants que le Conseil de surveillance ait reconnu que notre décision initiale de suspendre M. Trump était juste et nécessaire, dans les circonstances exceptionnelles de l'époque. Nous reconnaissons que nous n'avions pas mis en place de protocoles d'application adéquats pour répondre à de tels événements inhabituels. Maintenant que nous les avons, nous espérons qu'elles ne seront applicables que dans les circonstances les plus rares.

    « Nous savons que toute sanction que nous appliquons – ou choisissons de ne pas appliquer – sera controversée. De nombreuses personnes pensent qu'il n'était pas approprié qu'une entreprise privée comme Facebook suspende un président sortant de sa plateforme, et beaucoup d'autres pensent que M. Trump aurait dû être immédiatement banni à vie. Nous savons que la décision d'aujourd'hui sera critiquée par de nombreuses personnes de part et d'autre du clivage politique, mais notre travail consiste à prendre une décision de la manière la plus proportionnée, équitable et transparente possible, conformément aux instructions que nous a données le Conseil de surveillance.

    « Bien entendu, cette pénalité ne s'applique qu'à nos services — M. Trump est et restera libre de s'exprimer publiquement par d'autres moyens. Notre approche reflète la façon dont nous essayons d'équilibrer les valeurs de liberté d'expression et de sécurité sur nos services, pour tous les utilisateurs, telles qu'elles sont inscrites dans nos normes communautaires. D'autres sociétés de médias sociaux ont adopté des approches différentes – soit en interdisant définitivement à M. Trump l'accès à leurs services, soit en confirmant qu'il sera libre de reprendre l'utilisation de leurs services lorsque les conditions le permettront ».

    Dans la foulée, Facebook s'est engagé à être plus transparent sur les décisions qu'il prend et leur impact sur ses utilisateurs. Aussi, en plus de ses protocoles d'application mis à jour, le numéro un des réseaux sociaux a également publié son système d'avertissement « afin que les gens sachent quelles mesures nos systèmes prendront s'ils enfreignent nos politiques ». Et plus tôt cette année, Facebook a lancé une fonctionnalité appelée « état du compte », afin que les gens puissent voir quand le contenu a été supprimé, pourquoi et quelle a été la pénalité.

    En réponse à une recommandation du Conseil de surveillance, Facebook fournit également plus d'informations dans son Centre de transparence sur son allocation de valeur médiatique et la façon dont il l'applique : « Nous permettons à certains contenus dignes d'intérêt ou importants pour l'intérêt public de rester sur notre plateforme, même s'ils pourraient autrement enfreindre nos normes communautaires. Nous pouvons également appliquer des sanctions, telles que les rétrogradations, lorsqu'il est dans l'intérêt public de le faire. Cependant, lors de ces décisions, nous supprimerons le contenu si le risque de préjudice l'emporte sur l'intérêt public ».

    Source : Facebook

    Et vous ?

    Quelle lecture faites-vous de cette décision ?

  10. #270
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    Citation Envoyé par tanaka59 Voir le message
    Créer des réseaux sociaux dédiés à la politique et à la religion . Ces 2 thématiques n'ont strictement rien à faire sur un réseau social lambda censé être orienté "loisir" .
    Où as-tu vu que Facebook était un réseau orienté loisir ?
    Cela n'a jamais été dans l'ambition de FB, y compris lors de sa création.

    Et puis, comment comptes-tu séparer la politique de la religion de la société et de la vie quotidienne ?
    Quand tu as des sujets tels que la PMA, c'est autant sociétal que politique et religieux.

    De même, la plupart de nos loisirs ont également une portée politique et/ou religieuse.
    Quand on participe à une reconstitution d'une bataille napoléonienne, bien évidement que c'est ludique et historique mais cela a aussi une grande signification politique.
    Du coup, on communique dessus sur quel réseau ?

    Même chose avec la littérature où la plupart des œuvres ont une portée philosophique, politique et religieuse.
    Tolkien était un fervent catholique et on retrouve pas mal de références à la religion dans le Seigneur des Anneaux.
    Si on veut communiquer sur les livres, films et jeux autour de cet univers, on le fait sur quel canal ?

    A vouloir mettre chaque chose dans une case, c'est le meilleurs moyen pour ne jamais parler de rien dans son ensemble et surtout pas ensemble.

    Ce que tu proposes n'est ni plus ni moins que du communautarisme.

  11. #271
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    Bonjour,

    Citation Envoyé par Saverok Voir le message
    Où as-tu vu que Facebook était un réseau orienté loisir ?
    Le but principal de Facebook est de mettre en relation des personnes autour d'un thème commun (famille, ami, loisir).

    Des exemples à la volée :

    > un groupe sur des recettes de cuisines
    > un groupe pour des rencontres entre célibataires
    > un groupe sur des passionnés de vélos
    > un groupe sur des passionnées de bricolages

    Le thème de fond de chaque groupe permet de dire si le groupe a une thématique matériel / immatériel . Donc un thématique artistique ou pratique.

    Sur un groupe de passionné de vélos par exemple. Des profils plutôt urbains qui voteraient écolos tu en trouveras statistiquement plus que sur un groupe de passionnés de voitures de sports ... La "mentalité" du groupe a donc un "orientation politique".

    Se servir de ce même groupe sur facebook ou twitter a des fins politiques , cela n'a pas sa place à mon sens .

    Le but premier d'un réseau social est bien de permettre aux gens de rester en contact. Pas de faire de la politique .

    Un exemple plus parlant , notre débats entre nous deux ... le sujet de notre conversation en somme . Développez.com est à la base un site internet sur l'informatique. Le sujet de notre conversation parle bien informatique . En supplément nous ne somme pas d'accord sur une problématique d'ordre sociale/sociétale ... Donc c'est forcément orienté politiquement. Si l'on s'en tiens au débat c'est un débat point. Si l'un de nous essaye d'avoir ou d'orienter une discours , la cela devient du politique.

    Citation Envoyé par Saverok Voir le message
    Cela n'a jamais été dans l'ambition de FB, y compris lors de sa création.
    Facebook s'en fout, eux tout ce qu'ils veulent c'est monétiser tout et n'importe quoi .

    Citation Envoyé par Saverok Voir le message
    Et puis, comment comptes-tu séparer la politique de la religion de la société et de la vie quotidienne ?
    Quand un discours a une porté électoraliste ou bien une porté de "proposition" à la classe politique. Cela tombe sous le coup du "politique" et non plus du "débat".

    Citation Envoyé par Saverok Voir le message
    A vouloir mettre chaque chose dans une case, c'est le meilleurs moyen pour ne jamais parler de rien dans son ensemble et surtout pas ensemble.
    Au contraire , en "épurant" de la politique et de la religion on peut apaiser certaines tensions . Je demande simplement qu'on arrête de tenter de "lobotomiser" la cervelle des gens, avec des contenus explicitement orientés politiquement ...

    Citation Envoyé par Saverok Voir le message
    Ce que tu proposes n'est ni plus ni moins que du communautarisme.
    Je ne le vois pas comme du communautarisme. Plutôt de "l'aseptisation" de contenu. Tout simplement revenir à des fondamentaux. Je n'interdis pas le débat, je demande simplement que "la politique politicienne" dégage de Facebook et consorts. Quand on a des "vraies convictions" politique, cela n'a rien a faire en "mode comptoirs de cafés". C'est directions les sites dédiés au débat des partis et institutions.

    Avoir un "message" orienté politique au milieu des échanges familiaux / amicaux , cela me dérange ... C'est pas pour autant que je me prive d'utiliser Facebook (j'ai encore le droit d'échanger avec ma famille/amis par le canal de mon choix et aussi le plus pratique pour eux ... ).

  12. #272
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    Citation Envoyé par tanaka59 Voir le message
    Sur un groupe de passionné de vélos par exemple. Des profils plutôt urbains qui voteraient écolos tu en trouveras statistiquement plus que sur un groupe de passionnés de voitures de sports ... La "mentalité" du groupe a donc un "orientation politique".
    [...]
    Se servir de ce même groupe sur facebook ou twitter a des fins politiques , cela n'a pas sa place à mon sens .
    [...]
    Le but premier d'un réseau social est bien de permettre aux gens de rester en contact. Pas de faire de la politique .
    J'ai un peu de mal à saisir ton propos
    Vouloir séparer la politique de la société ou la société de la religion ne me semble pas réaliste car tout est étroitement lié.
    Qu'est-ce que la politique sinon l'organisation de notre société ?
    Même chose avec la religion et la philosophie où l'on ajoute des notions de morale et de spiritualité.

    Pour reprendre tes exemples, quand on parle de cyclisme, le débat va forcément s'orienter vers les pistes cyclables et les sites naturels et la concrétisation de ces sujets passent forcément par de l'action politique.
    Même chose avec la cuisine où le débat s'orientera vers les producteurs et le bio et là aussi, l'action politique concrétise (ou non ) ces thématiques.

    Citation Envoyé par tanaka59 Voir le message
    Au contraire , en "épurant" de la politique et de la religion on peut apaiser certaines tensions . Je demande simplement qu'on arrête de tenter de "lobotomiser" la cervelle des gens, avec des contenus explicitement orientés politiquement ...
    [...]
    Je ne le vois pas comme du communautarisme. Plutôt de "l'aseptisation" de contenu. Tout simplement revenir à des fondamentaux.
    Où est le sel ? Où est la passion ? Où est l'engagement ? Les convictions et prises de positions ?
    Si on n'aseptise tout, on s'emmerde
    Les joies, et les tracas des discussions de comptoirs, c'est justement quand les convictions s'affrontent

  13. #273
    Invité
    Invité(e)
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    Bonjour,

    Citation Envoyé par Saverok Voir le message
    J'ai un peu de mal à saisir ton propos
    Je vais prendre 2 exemples concret pour que tu puisses comprendre la subtilité.

    Exemple 1 :

    Mr Toto est professeur d'histoire-géo. Amateur d'art et d'histoire (avec un grand H) (Égypte antique, moyen age , viking , WW2 ...). Mr Toto est membre d'un groupe Facebook ou il publie régulièrement des contenus à thèmes historique. Forcement la probabilité de traiter un sujet comme la religion quand on parle d'histoire est élevé.

    Mr Titi est un follower du groupe de Mr Toto. Mr Titi est un fervant croyant religieux. Mr Titi n'hésite pas a régulièrement critiqué les contenus que publient le groupe de Mr Toto (texte, image, article, vidéo ... ).

    Le "bruit" , la "nuisance" de "plainte publique" que génère Mr Titi , est gênante car il "pollue" une thématique en "religieusant" le sujet de départ qui "l'Histoire". La "pollution plaintive" générée par Mr Titi fait prendre une dimension religieuse à un sujet qui n'en est pas un ...

    Exemple 2 :

    Madame Tutu est passionné" de vélo . Madame Lulu également. Toutes les 2 membres d'un groupe twitter sur le sujet. Madame Tutu pratique le vélo a titre sportif et est également passionnée de moto. Madame Lulu est engagée politiquement dans l'écologie est tient un discours contre ce qui est a moteur.

    Encore une fois le "bruit" , la "pollution" des critiques de Madame Lulu contre le " moteur " vont politiser le groupe. Madame Tutu et Madame Lulu sont pourtant toutes les 2 passionnées de vélo ... Pourtant le discours de Madame Lulu "politise" son groupe/discours .

    ---

    Pour éviter d'alimenter ce "bruit" et cette "pollution", mon idée est on ne peut plus simple. Dégager les groupes politiques, les personnalités politiques , les groupes d'influences religieuses de Facebook.

    Une page de personnalité de politique comme Mélenchon , Le Pen, Macron, le parti LFI, le parti RN , le pape , le vatican, La Mécque, etc ... A mon sens ces contenus n'ont pas leur place sur un réseau social comme Facebook . Cela participe trop à alimenter des tensions politico-religieuses.

    Je vais vulgariser ma pensée. Quand je me connecte sur Facebook , je m'attend à discuter avec mes amis/ma famille/un groupe qui partage une passion commune.

    Je ne m'attend pas à un flicage "moral/idéologique" , car j'aurais posté la photo d'une voiture et cette même voiture est jugée "polluante" par une une âme "bien-pensante". Même chose , je m'attend à avoir un "procès d'intention publique" si je partage une vidéo youtube sur la seconde guerre mondiale . Que la vue de l'armée rouge ou hitlerienne en choque plus d'un ...

    ---

    Si les instances politiques et religieuses veulent interagir avec leur publiques, qu'elles créent leur propre réseaux sociaux. Au moins ici elles pourront dire ce qu'elles veulent et on évictera une partie du "bruit" des réseaux sociaux de Facebook et Twitter.

    Ainsi on interdit pas le débat , on le "canalise" pour éviter certaines dérives. On devrait même contraindre les instances politico-religieuses à cela pour plus de transparence, à mettre en place des plates formes de débat.

  14. #274
    Expert éminent
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    Citation Envoyé par tanaka59 Voir le message
    Pour éviter d'alimenter ce "bruit" et cette "pollution", mon idée est on ne peut plus simple. Dégager les groupes politiques, les personnalités politiques , les groupes d'influences religieuses de Facebook.


    Une page de personnalité de politique comme Mélenchon , Le Pen, Macron, le parti LFI, le parti RN , le pape , le vatican, La Mécque, etc ... A mon sens ces contenus n'ont pas leur place sur un réseau social comme Facebook . Cela participe trop à alimenter des tensions politico-religieuses.
    Si je comprends bien, tu suggères de généraliser et automatiser la censure, non ?
    Pourquoi M. Mélenchon, Mme Le Pen ou M. Macron devraient avoir leur liberté d'expression bridée par rapport à Mme Tutu ou M. Toto ?

    De même, pourquoi certaines associations telles que "l'UFC que choisir" devraient avoir plus de liberté à communiquer que "Le Secours Catholique" sous prétexte que l'une revendique son identité religieuse et l'autre non ?

    Citation Envoyé par tanaka59 Voir le message
    Je vais vulgariser ma pensée. Quand je me connecte sur Facebook , je m'attend à discuter avec mes amis/ma famille/un groupe qui partage une passion commune.

    Je ne m'attend pas à un flicage "moral/idéologique" , car j'aurais posté la photo d'une voiture et cette même voiture est jugée "polluante" par une une âme "bien-pensante". Même chose , je m'attend à avoir un "procès d'intention publique" si je partage une vidéo youtube sur la seconde guerre mondiale . Que la vue de l'armée rouge ou hitlerienne en choque plus d'un ...
    Dans ce cas, tu n'as qu'à participer à des groupes privés.
    A vrai dire, ton souhait de communiquer correspond plus à WhatsApp qu'à Facebook.

    A partir du moment où tu exposes ton propos sur la place publique, tu autorises, de facto, le quidam à commenter et réagir.

    La liberté d'expression est à double sens.
    Si tu es libre de t'exprimer, les autres, tous les autres (y compris les extrémistes, les politicards, les cuculs d'Eglise et l'idiot du village) sont libre de te répondre.
    Si cela ne te plait pas, mets-toi un peu à leur place en comprenant que ton propos n'a peut être pas pu leur plaire à eux non plus.

    Citation Envoyé par tanaka59 Voir le message
    Si les instances politiques et religieuses veulent interagir avec leur publiques, qu'elles créent leur propre réseaux sociaux. Au moins ici elles pourront dire ce qu'elles veulent et on évictera une partie du "bruit" des réseaux sociaux de Facebook et Twitter.
    C'est exactement la définition du communautarisme.
    Ce que tu proposes est d'enfermer ces entités dans des entre-soi.

    On reproche très souvent aux politiques d'être déconnectés de la "vraie vie" et du "peuple" !:sic
    C'est sûr que si on les enferme entre eux, ça va arranger les choses

    Citation Envoyé par tanaka59 Voir le message
    Ainsi on interdit pas le débat , on le "canalise" pour éviter certaines dérives. On devrait même contraindre les instances politico-religieuses à cela pour plus de transparence, à mettre en place des plates formes de débat.
    Les plateformes de débat existent déjà.
    J'ai beau retourner dans tous les sens ce que tu proposes, je n'y vois que censure et fin de l'anonymat sur le net.

    Car si tu veux obliger une instance religieuse à une totale transparence (plus qu'elles ne l'ont déjà), tu obliges tous ses membres et sympathisants à en faire de même.
    Autrement dit, il deviendrait obligatoire de déclarer sa religion
    Même chose avec les partis politiques et les syndicats.

    Perso, je n'ai aucune envie de me balader avec une pancarte au dessus de la tête qui indique ma religion, mes opinions politique ou mon orientation sexuelle

  15. #275
    Invité
    Invité(e)
    Par défaut
    Bonjour,

    Citation Envoyé par Saverok Voir le message
    Si je comprends bien, tu suggères de généraliser et automatiser la censure, non ?
    Non

    Citation Envoyé par Saverok Voir le message
    Pourquoi M. Mélenchon, Mme Le Pen ou M. Macron devraient avoir leur liberté d'expression bridée par rapport à Mme Tutu ou M. Toto ?
    Le discours que peut avoir M. Mélenchon, Mme Le Pen ou M. Macron VS Mme Tutu ou M. Toto , sur une plate forme comme Facebook ou une plateforme type grand débat, politizr, make.org, le site de débat d'une intercommunalité (exemple : https://participer.strasbourg.eu/) , n'a pas la même "puissance" , ni le même impact.

    Un débat sur Facebook peut aussi vite devenir "comptoir" de café. D'un point de vu "qualitatif" et "sérieux" , interagir sur une plate forme dédié donne aussi "plus de crédit" à un discours .

    Citation Envoyé par Saverok Voir le message
    De même, pourquoi certaines associations telles que "l'UFC que choisir" devraient avoir plus de liberté à communiquer que "Le Secours Catholique" sous prétexte que l'une revendique son identité religieuse et l'autre non ?
    UFC que choisir défend les droits des consommateurs , on parle produit/service
    Le Secours Catholique est une association qui aide les pauvres . Si le discours devient "trop" religieux et commence à tenir des directives sur "pratiquer comme ci ou comme ça", c'est à ce moment que cela n'a pas sa place sur Facebook.

    Citation Envoyé par Saverok Voir le message
    Dans ce cas, tu n'as qu'à participer à des groupes privés.
    Pour justement plus de transparence, j'estime que la tenu d'un débat doit être publique et non pas privé. Donc bye bye les what'sapp and co ... Ne soyons pas fou non plus , on ne va pas interdire le droit de se réunir en privé

    Citation Envoyé par Saverok Voir le message
    A partir du moment où tu exposes ton propos sur la place publique, tu autorises, de facto, le quidam à commenter et réagir.
    On est parfaitement d'accord.

    La ou cela me gène , c'est qu'on se sert de Facebook pour faire passer du "discours politique" comme discours marketing. D’où mon opposition à la présence des partis politiques sur Facebook ...

    LFI, RN, LREM doivent à mon sens avoir leur propre plateforme de débat et réseau sociaux et n'ont pas à se trouver sur Twitter et consort ... Les autorités politico-religieuses ne font pas parti du "domaine du consumérisme" .

    On ne "consomme pas" une pratique religieuse ou un discours politique comme on achète une baguette ou abonnement de téléphone fixe ... La comparaison est volontairement absurde , pour montrer justement toute "l'absurdité" de la présence des autorités politico-religieuses sur les réseaux sociaux "grands publiques" .

    Tu vois ou je veux en venir maintenant ?

    Citation Envoyé par Saverok Voir le message
    La liberté d'expression est à double sens.
    On est parfaitement d'accord.

    Citation Envoyé par Saverok Voir le message
    Ce que tu proposes est d'enfermer ces entités dans des entre-soi.
    Le fait de mettre un cadre et des limites , est surtout pour évite certaines dérives.

    Exemple concret. Les propos plus que scandaleux qu'a eux Trump sur Twitter et Facebook par rapport au Capitol , n'auraient clairement pas eu le même impact , si il y a 10/15 ans , les créateurs des réseaux sociaux avaient interdit des le départs les politique.

    Sur une réseau social orienté politique, la teneur du discours aurait été nettement plus différent.

    Citation Envoyé par Saverok Voir le message
    C'est exactement la définition du communautarisme.
    De facade oui , dans les faits non.

    Cela permet aussi de forcer les partis politiques à devoir écouter la parole adverse. Rien n'interdit un opposant de s'inscrire et de partager un contre discours ... Genre par exemple un membre de LFI sur qui s'inscrit sur le site du RN.

    On est pas non plus en Chine ou toute la parole est bridée voir épiée ...

    Citation Envoyé par Saverok Voir le message
    On reproche très souvent aux politiques d'être déconnectés de la "vraie vie" et du "peuple" !:sic
    C'est sûr que si on les enferme entre eux, ça va arranger les choses.
    Le but est surtout de les faire redescendre sur terre. Donc justement "affaiblir" une forme d'ora de surdimensionnés qu'ils ont.

    Citation Envoyé par Saverok Voir le message
    Les plateformes de débat existe déjà.
    Cela reste "un pas".

    Citation Envoyé par Saverok Voir le message
    J'ai beau retourner dans tous les sens ce que tu proposes, je n'y vois que censure et fin de l'anonymat sur le net.
    Et bien dans ce cas l’anonymat doit perdurer aussi sur internet, même dans un débat. On l'autorise bien à la tv en floutant ...

    Citation Envoyé par Saverok Voir le message
    Car si tu veux obliger une instance religieuse à une totale transparence (plus qu'elles ne l'ont déjà), tu obliges tous ses membres et sympathisants à en faire de même.
    Autrement dit, il deviendrait obligatoire de déclarer sa religion
    Même chose avec les partis politiques et les syndicats.
    C'est le cas en Allemagne. Tu peux déclarer aux impôts que tu pratiques tel ou tel culte. Ainsi une partie de ce que tu payes finance le dit culte ...

    Citation Envoyé par Saverok Voir le message
    Perso, je n'ai aucune envie de me balader avec une pancarte au dessus de la tête qui indique ma religion, mes opinions politique ou mon orientation sexuelle
    Je te rassure , je suis aussi contre le fichage politique est religieux. Genre tout récemment le "procés politique" du gifleur de macron ... C'est un procès politique à mon sens

  16. #276
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    Qu'on aime trump ou pas, je trouve cette suspension scandaleuse.
    Elle démontre que les grands acteurs du numérique ne sont pas aussi neutres qu'ils le prétendent.

  17. #277
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    Bonjour,

    Citation Envoyé par pcdwarf Voir le message
    Qu'on aime trump ou pas, je trouve cette suspension scandaleuse.
    Elle démontre que les grands acteurs du numérique ne sont pas aussi neutres qu'ils le prétendent.
    Le problème de fond de la "neutralité" passe surtout par le présence des autorités politico-religieuses sur ces mêmes réseaux sociaux.

    Je reprend mon exemple :

    On ne "consomme pas" une pratique religieuse/spirituelle ou un discours politique comme on consomme une baguette ou abonnement de téléphone fixe ...

    Citation Envoyé par pcdwarf Voir le message
    Elle démontre que les grands acteurs du numérique ne sont pas aussi neutres qu'ils le prétendent.
    Ce problème de neutralité n'a pas été suffisamment anticipé lors de la création tout simplement ... Résultat pour des questions de fric / pouvoir / politique on laisse les autorités politico-religieuses dessus .

    Au départ Facebook ou encore Twitter ont été pensé comme plate forme de vente/échange de contenu qui attrait au matériel/immatériel dans le domaine du loisir. Ces plate formes n'ont pas été pensé pour "vendre" ou "échanger" du discours politique/ religieux.

  18. #278
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    Citation Envoyé par tanaka59 Voir le message
    Le discours que peut avoir M. Mélenchon, Mme Le Pen ou M. Macron VS Mme Tutu ou M. Toto , sur une plate forme comme Facebook ou une plateforme type grand débat, politizr, make.org, le site de débat d'une intercommunalité (exemple : https://participer.strasbourg.eu/) , n'a pas la même "puissance" , ni le même impact.
    Certains "influenceurs" ont également énormément d'impact, de même que des sportifs ou des artistes.
    Est-ce qu'eux aussi doivent-ils être bridés à ne pouvoir s'exprimer que sur certains canaux ?

    De plus, où s'arrête le citoyen lambda et où commence le politique ?
    Je vis dans une petite ville où l'ensemble du conseil municipal y est en bénévolat pure.
    Le maire n'est présent à la mairie qu'à mi-temps car il continue d'exercer sa profession d'origine à côté.
    Du coup, dans quelle catégorie doit-on les mettre ?

    Citation Envoyé par tanaka59 Voir le message
    Un débat sur Facebook peut aussi vite devenir "comptoir" de café. D'un point de vu "qualitatif" et "sérieux" , interagir sur une plate forme dédié donne aussi "plus de crédit" à un discours .
    Je pense que tu n'as pas dû assister à beaucoup de débats
    Quand tu peux voir comment ça peut partir en cacahuète sur les plateformes dédiées ou encore sur les plateaux télé, à la radio ou même au parlement alors que c'est supposé être cadrés

    Pour ce qui est du crédit donné au discours, c'est très subjectif.
    Cela va de la responsabilité de chaque intervenant.
    Si un politique veut parler de l'UE lors d'un tournois de pétanque et casser les c... de tout le monde, c'est lui qui va se rendre ridicule et se discrédité lui-même.
    Y a pas besoin de poser un interdit officiel.

    Citation Envoyé par tanaka59 Voir le message
    UFC que choisir défend les droits des consommateurs , on parle produit/service
    Le Secours Catholique est une association qui aide les pauvres . Si le discours devient "trop" religieux et commence à tenir des directives sur "pratiquer comme ci ou comme ça", c'est à ce moment que cela n'a pas sa place sur Facebook.
    Ca fait très police de la pensée ce que tu décris là.
    La limite est tellement floue que c'est la porte ouverte à toutes les dérives.

    Citation Envoyé par tanaka59 Voir le message
    La ou cela me gène , c'est qu'on se sert de Facebook pour faire passer du "discours politique" comme discours marketing. D’où mon opposition à la présence des partis politiques sur Facebook ...

    LFI, RN, LREM doivent à mon sens avoir leur propre plateforme de débat et réseau sociaux et n'ont pas à se trouver sur Twitter et consort ... Les autorités politico-religieuses ne font pas parti du "domaine du consumérisme" .

    On ne "consomme pas" une pratique religieuse ou un discours politique comme on achète une baguette ou abonnement de téléphone fixe ... La comparaison est volontairement absurde , pour montrer justement toute "l'absurdité" de la présence des autorités politico-religieuses sur les réseaux sociaux "grands publiques" .

    Tu vois ou je veux en venir maintenant ?
    Tjrs pas, non
    FB est consorts sont des canaux de com' comme les autres.
    On peut y voir également des campagnes de dons (unicef, croix rouge, etc.) ainsi que de la prévention (routière, tabac, alcool, violence conjugale, etc.).
    Cela aussi, ça ne se "consomme" pas comme une baguette mais cela a parfaitement sa place sur ces canaux.

    Citation Envoyé par tanaka59 Voir le message
    Le fait de mettre un cadre et des limites , est surtout pour évite certaines dérives.

    Exemple concret. Les propos plus que scandaleux qu'a eux Trump sur Twitter et Facebook par rapport au Capitol , n'auraient clairement pas eu le même impact , si il y a 10/15 ans , les créateurs des réseaux sociaux avaient interdit des le départs les politique.

    Sur une réseau social orienté politique, la teneur du discours aurait été nettement plus différent.
    Avec des "si", on mettrait Paris en bouteille.

    De plus, le cas des USA avec Trump et le Capitol n'est, à mon sens, pas le bon exemple pour ton propos car les USA étaient en pleine campagne présidentielle.
    Tous les militants pro-Trump allaient sur Twitter pour suivre Trump.
    C'est un acte volontaire de leur part de suivre la com' de Trump.
    Si Trump avait été sur un autre canal dédié politique, ses militants l'auraient suivi là-bas car on était dans un moment de la vie politique américaine dédié à ça.

    Pour ce qui est des dérives, y a déjà des lois pour l'antisémitisme, la racine ou l'apologie du terrorisme.
    Ces lois, sont les mêmes pour tous, le citoyens lambda comme le politique.
    Je suis totalement contre une lois sur la liberté d'expression qui serait exclusive à certaines personnes.
    N'importe qui peut se retrouver à un moment ou à un autre sous les projecteurs via un post qui fait le buzz et chacun doit être responsable de ses propos et en assumer les conséquences.

    Citation Envoyé par tanaka59 Voir le message
    De facade oui , dans les faits non.

    Cela permet aussi de forcer les partis politiques à devoir écouter la parole adverse. Rien n'interdit un opposant de s'inscrire et de partager un contre discours ... Genre par exemple un membre de LFI sur qui s'inscrit sur le site du RN.
    Ils ont déjà plein d'espace pour ça, notamment le parlement.
    Et si tu y suis un minimum ce qui s'y passe, tu te rendrais bien compte qu'ils ne s'y écoutent pas là-bas non plus.

    Citation Envoyé par tanaka59 Voir le message
    On est pas non plus en Chine ou toute la parole est bridée voir épiée ...
    Avec ce que tu proposes, on s'en rapproche dangereusement.

    Citation Envoyé par tanaka59 Voir le message
    Le but est surtout de les faire redescendre sur terre. Donc justement "affaiblir" une forme d'ora de surdimensionnés qu'ils ont.
    Ils ont l'aura que le public leur donne.
    Je trouverai très dangereux qu'un tanaka59 ou un Saverok décide qui mérite son aura de qui ne la mérite pas.

    Citation Envoyé par tanaka59 Voir le message
    Et bien dans ce cas l’anonymat doit perdurer aussi sur internet, même dans un débat. On l'autorise bien à la tv en floutant ...
    Je ne te suis vraiment pas.
    Tu prônes la transparence totale dans ton post précédent et plus bas et en même temps, tu affirmes que l'anonymat reste possible
    Si on reste anonyme, on n'est pas transparent.
    Va falloir que tu positionnes plus clairement.

    Citation Envoyé par tanaka59 Voir le message
    C'est le cas en Allemagne. Tu peux déclarer aux impôts que tu pratiques tel ou tel culte. Ainsi une partie de ce que tu payes finance le dit culte ...
    L'Allemagne et la France sont des pays très différent qui n'ont pas la même histoire et la même culture.
    En France, nous avons la loi de 1905 sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat qui ne permet pas ça.

    Citation Envoyé par tanaka59 Voir le message
    Je te rassure , je suis aussi contre le fichage politique est religieux. Genre tout récemment le "procés politique" du gifleur de macron ... C'est un procès politique à mon sens
    Je ne vois pas le rapport avec nos échanges
    Mais oui, c'est bien un procès politique car il s'agit d'un acte politique répréhensible.
    L'agresseur avait bien une pensée idéologique politique lorsqu'il a commis son acte sur la plus haute incarnation de l'Etat.
    Si ça, ce n'est pas politique, rien de l'est.

  19. #279
    Communiqués de presse

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    Par défaut Trump demande à un juge américain d'obliger Twitter à redémarrer son compte supprimé en janvier
    Trump demande à un juge américain d'obliger Twitter à redémarrer son compte supprimé en janvier, arguant que la société de médias sociaux y a été "contrainte" par des membres du Congrès américain

    L'ancien président américain Donald Trump a demandé vendredi à un juge fédéral de Floride de demander à Twitter de rétablir son compte, que la société a supprimé en janvier en invoquant un risque d'incitation à la violence.

    Trump a déposé une demande d'injonction préliminaire contre Twitter devant le tribunal fédéral du district sud de la Floride, arguant que la société de médias sociaux a été "contrainte" par des membres du Congrès américain de suspendre son compte.

    Twitter et plusieurs autres plateformes de médias sociaux ont banni M. Trump de leurs services après qu'une foule de ses partisans a attaqué le Capitole des États-Unis lors d'une émeute meurtrière le 6 janvier.

    Cette attaque faisait suite à un discours de M. Trump dans lequel il réitérait ses affirmations erronées selon lesquelles sa défaite électorale en novembre était due à une fraude généralisée, une affirmation rejetée par de nombreux tribunaux et responsables électoraux des États.

    Twitter "exerce un degré de pouvoir et de contrôle sur le discours politique dans ce pays qui est incommensurable, historiquement sans précédent, et profondément dangereux pour le débat démocratique ouvert", ont déclaré les avocats de M. Trump dans la plainte.

    Au moment de la suppression définitive du compte de M. Trump, Twitter a déclaré que ses tweets avaient violé la politique de la plateforme interdisant la "glorification de la violence". La société a déclaré à l'époque que les tweets de Trump qui ont conduit à la suppression étaient "hautement susceptibles" d'encourager les gens à reproduire ce qui s'est passé lors des émeutes du Capitole.

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    Avant d'être bloqué, M. Trump comptait plus de 88 millions d'abonnés sur Twitter, qu'il utilisait comme son mégaphone sur les réseaux sociaux.

    Dans sa plainte, Trump a affirmé que Twitter permettait aux talibans de tweeter régulièrement sur leurs victoires militaires en Afghanistan, mais qu'il l'avait censuré pendant sa présidence en qualifiant ses tweets d'"informations trompeuses" ou en indiquant qu'ils violaient les règles de l'entreprise contre la "glorification de la violence".

    En juillet, M. Trump a intenté un procès à Twitter, à Facebook, et à Google, ainsi qu'à leurs directeurs généraux, alléguant qu'ils réduisaient illégalement au silence les points de vue conservateurs.

    Source : cour de district des États-Unis pour le district sud de la Floride

    Et vous ?

    Que pensez-vous de cette plainte déposée par l'ancien Président Trump ?
    À votre avis, pourrait-il avoir gain de cause ?

    Voir aussi :

    Twitter suspend définitivement le compte de Donald Trump, le réseau social estime que les messages qu'il a publiés récemment représentent un risque d'incitation à la violence

    Twitter confirme que Donald Trump ne tweetera plus jamais, l'ancien président américain est banni à vie de la plateforme même s'il décide de briguer à nouveau une fonction publique

    Le défenseur des droits numériques EFF estime que les décisions de Twitter, Facebook de bloquer ou suspendre les communications de Trump constituent un simple exercice de leurs droits

    Donald Trump poursuit Twitter, Google et Facebook pour « censure », l'ancien président estime que ces entreprises ont violé le droit à sa liberté d'expression

  20. #280
    Invité
    Invité(e)
    Par défaut
    mr trump confond pas mal de concepts.

    Personne ne l'empêche d'avoir un débat politique PUBLIC et ouvert (lui ou tout autre conservateur, d'ailleurs), en revanche il ne leur sont pas autorisés à violer des CGU d'entreprises PRIVEES auxquelles ils ont eux-même souscrits en s'inscrivant.
    Libre à lui (ou tout autre) de s'exprimer sur d'autre médias, sur d'autres plateformes...

    Quand à l'argument "on défavorise la prise de parole conservatrice sur ces plateformes"...
    Heu, oui, et ? c'est pareil pour toutes les plateformes, on va pas demander à fox news d'être pro-démocrates ou à france soir d'être pro-sciences ou au daily star d'être pro-journalisme (ni même neutres), chacun a ses règles, ses lignes éditoriales, ses raisons économiques, bref, ses raisons de favoriser un discours plutôt qu'un autre.
    Encore une fois, libre à eux d'aller sur des médias plus proches de leurs discours, voire d'en créer eux-mêmes.

    Au contraire, je trouve que les réseaux sociaux ont été extrêmement tolérants avec des gens (et je ne limite pas ici la remarque à trump ni même aux républicains) qui se torchaient avec leurs règles sous couvert de politique, jusqu'à présent.

    Après (j'anticipe les remarques idiotes) j'insiste sur un point : je parle ici de s'exprimer dans un média orienté avec un discours opposé et de se chouiner parce que ça marche pas bien.
    Il est évident que, dans un pays démocratique, il est fondamental que chaque opinion, quel que soit le camp et aussi stupide ou extrême soit-elle, puisse être exprimée (tant que ça ne nuit pas aux droits de chacun), ne serait-ce que pour pouvoir être analysées et critiquées par le camps adverse.

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