Sur ce point, CheckNews a consulté l’audience de Eric Maurel, à l’époque procureur de Saint-Omer, devant l’inspection générale des services judiciaires. Sans mentionner un interrogatoire qui aurait duré six heures, il estime que, lors du procès, les victimes «ont été malmenées», que «les enfants étaient harcelés de questions par les divers avocats de la défense. Il existait une tension et une violence verbale très forte, organisée, et relevant d’une stratégie de défense, y compris entre avocats de la défense, et ce malgré les tentatives du président pour ramener le calme». Il évoque «le cas d’un enfant d’une dizaine d’années qui a été entendu plusieurs heures dans le box des parties civiles».
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