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Cloud Computing Discussion :

Comment le mouvement du logiciel libre doit-il réagir face aux logiciels propriétaires ?


Sujet :

Cloud Computing

  1. #61
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    Effectivement le cloud ca doit etre le mal, c'est bien connu que mme michou peut hacker les serveurs de google.

    De meme, bien souvent les solutions cloud sont plus securisees que les trucs fait a la main. On tourne en rond la.
    Encore une fois le problème n'est pas la sécurité des serveurs Google envers les risques de hacking, mais ce qu'ils font avec tes données. La plupart des gens utilisent ne serait-ce que Google Analytics qui permet d'analyser la "population" utilisant son site. Les données collectées sur ton site te sont données par Google, mais sont aussi revendues. Et si les USA demandent l'accès à tes données, ils les auront (Cloud Act).

    Et la sécurité des grands acteurs du cloud reste à prouver :

    - 2016 chez dropbox : 68 millions d'identifiants dans la nature
    - 2016 yahoo : 1 milliard de comptes hackés

    Loi de Murphy : aucune raison que ça n'arrive pas un jour chez Google.

  2. #62
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    La plupart des gens utilisent ne serait-ce que Google Analytics qui permet d'analyser la "population" utilisant son site. Les données collectées sur ton site te sont données par Google, mais sont aussi revendues.
    Donc on mets dans le meme sac une API cloud avec google analytics car ca vient du meme editeur. Un casque apple et un ipad c'est la meme chose aussi ?
    Second point : je n'ai pas lu d'articles recemment sur le fait que google revende les donnees analytics ( au fait c'est tag manager depuis deux ans).

    - 2016 chez dropbox : 68 millions d'identifiants dans la nature
    - 2016 yahoo : 1 milliard de comptes hackés

    Loi de Murphy : aucune raison que ça n'arrive pas un jour chez Google.
    Tu as retrouves des infos sur dropbox ou yahoo de 2016, et tu fais un rappochement avec google en 2021?
    bon quitte a tourner au ridicule boss habillait les nazi, si tu portes du boss t'es un nazi...


    Loi de Murphy : aucune raison que ça n'arrive pas un jour chez Google.
    Mais c'est egalement valable pour ton serveur, qui n'est pas backupe, ni replique geographiquement.

    Le cloud est la solution de base car:
    • C'est souvent plus securise qu'un truc maison
    • Ca scale en hardware
    • Ca scale en replication
    • Ca assoupli les couts
    • Ca faicilite plein de taches techniques


    Oui il y a des points noirs, comme toujours, mais il faut aussi un peu se rendre compte des benefices.

  3. #63
    Responsable Systèmes


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    Oui il y a des points noirs, comme toujours, mais il faut aussi un peu se rendre compte des benefices.
    oui, là je suis d’accord avec toi.

    le cloud c'est à la fois génial et problématique.

    Mais c'est egalement valable pour ton serveur, qui n'est pas backupe, ni replique geographiquement.
    Je pense seulement, que si tu n'as pas besoin d'avoir accès à tes données de l'extérieur, il n'est pas forcément pertinent de les exposer sur Internet. Tout le monde n'a pas forcément besoin d'une scalabilité en temps réel.

    Je ne suis absolument pas contre le cloud, je suis pour une utilisation raisonnée. Si tu peux faire tes propres services répondant à tes besoins, meiux vaut le faire plutôt que d'utiliser des trucs tout fait.

    Dans ce post, ce qui pose problème, c'est l’utilisation des infras des GAFAS plutôt que le création d'un cloud souverain, c'est pas le fait qu'on fait du cloud.

  4. #64
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    Par défaut Capgemini et Orange annoncent le projet de créer « Bleu »
    Capgemini et Orange annoncent le projet de créer « Bleu »,
    une société qui fournira un « cloud de confiance » en France

    Orange et Capgemini ont annoncé leur partenariat en vue de la création d'une nouvelle société spécialisée dans le "cloud de confiance", baptisée Bleu. En partenariat avec Microsoft, Bleu mettra à disposition de ses clients les solutions sécurisées cloud du géant américain, en l'occurrence les suites de collaboration et de productivité Microsoft 365 ainsi que l'ensemble des services de la plateforme cloud Microsoft Azure.

    Bleu « fournira ses solutions aux Opérateurs d’Importance Vitale (OIV), aux Opérateurs de Services Essentiels (OSE), à l’État français, à la fonction publique, aux hôpitaux et aux collectivités territoriales requérant la mise en place d’un cloud de confiance adapté au degré de sensibilité de leurs données et à leur charge de travail », précise le communiqué.

    Nom : capegenniOrangeB.png
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Taille : 10,9 Ko

    Avec ce partenariat, Capgemini et Orange ont l’intention de créer une nouvelle société, baptisée « Bleu », qui fournira un « cloud de confiance » conçu pour répondre aux besoins de souveraineté de l’État français, des administrations publiques et des entreprises dotées d’infrastructures critiques soumises à des exigences particulières en termes de confidentialité, de sécurité et de résilience, telles que définies par l’État français. « Bleu vise à proposer à ses clients un nouveau cloud de confiance indépendant doté d’un riche catalogue de solutions numériques et les meilleurs outils collaboratifs. Ce partenariat contribuera à accélérer la transformation numérique de la France », indique le communiqué.

    Dans le cadre de ce projet, Capgemini et Orange, deux grandes entreprises numériques françaises, mettront en commun leur savoir-faire, en partenariat avec Microsoft, afin de créer un fournisseur de services cloud français répondant aux besoins spécifiques de certaines organisations. Bleu fournira ses solutions aux Opérateurs d’Importance Vitale (OIV), aux Opérateurs de Services Essentiels (OSE), à l’État français, à la fonction publique, aux hôpitaux et aux collectivités territoriales requérant la mise en place d’un cloud de confiance adapté au degré de sensibilité de leurs données et à leur charge de travail.

    Bleu proposera ainsi à ses clients les solutions sécurisées cloud de Microsoft, en l’occurrence les suites de collaboration et de productivité Microsoft 365 ainsi que l’ensemble des services de la plateforme cloud Microsoft Azure, dans un environnement indépendant, afin de leur permettre d’accéder à la gamme la plus complète d’innovations technologiques de pointe.

    Certains fournisseurs de services cloud américains collaborent déjà via des partenariats avec plusieurs grandes entreprises françaises, dont l'entreprise de télécommunications contrôlée par l'État, Orange. En fin d’année dernière, le Français OVH a signé un partenariat avec Google Cloud pour proposer Hosted Private Cloud depuis sa propre infrastructure dédiée, une offre compatible avec les technologies open source et entièrement exploitée et gérée en Europe par OVHcloud.

    La semaine dernière, Bruno Le Maire, Amélie de Montchalin et Cédric O ont présenté la stratégie nationale pour le cloud, la France a annoncé officiellement le choix de Google et Microsoft pour la protection des données sensibles. « Certaines des données les plus sensibles de l'État français et des entreprises peuvent être stockées en toute sécurité en utilisant la technologie cloud développée par Google et Microsoft, si elle est concédée à des entreprises françaises », a déclaré le Gouvernement français.

    Bleu aura ainsi vocation à terme à rejoindre l’initiative européenne Gaia-X, dont Orange et Capgemini sont membres, afin de contribuer à la création de solutions souveraines à l’échelle européenne comme à l’émergence du développement de cet écosystème. Aiman Ezzat, Directeur général de Capgemini, a indiqué :

    « En tant que partenaire stratégique, Capgemini s’attache à créer des services adaptés aux besoins de ses clients, en s’appuyant sur les technologies de pointe les plus performantes, dans le respect des normes les plus strictes. La création d’un "cloud de confiance" pour la France permettra au secteur public et aux entreprises dotées d’infrastructures critiques de bénéficier de tous les avantages d’un service cloud flexible sur une plateforme sécurisée. C’est aujourd’hui le bon moment pour lancer ce projet qui bénéficie d’une forte volonté politique et de technologies innovantes. Nous sommes ravis de nous associer à Orange dans le cadre de ce projet innovant ».

    Stéphane Richard, Président-Directeur général d’Orange, a indiqué : « Ce "cloud de confiance" répond à une exigence croissante dans le monde du numérique. L’État français l’a récemment confirmé en définissant sa politique "cloud au centre", qui fixe des standards exigeants de protection des données et de souveraineté. Orange, partenaire de confiance de la transformation numérique des entreprises, opère, intègre et orchestre pour ses clients publics comme privés une multitude de services sur des infrastructures de confiance. Nous sommes heureux de nous associer à Capgemini pour mettre à la disposition des utilisateurs B2B et institutions publiques actuels et futurs de ce cloud une large gamme de services s’appuyant notamment sur la solution Microsoft 365 de manière souveraine ».

    « La création d’un nouveau service "cloud de confiance", qui pourra être reconnu par les autorités françaises, conçu par une société fondée et codirigée par nos partenaires Capgemini et Orange, contribuera à accélérer la transformation numérique de la France et permettra de répondre aux attentes fixées par l’État français dans sa stratégie nationale », a déclaré Jean-Philippe Courtois, Vice-président exécutif et Président des ventes, du marketing et des opérations monde de Microsoft. « Cette annonce, bénéfique à tout l’écosystème national des acteurs du numérique, favorisera la croissance économique de la France et facilitera sa réussite sur le long terme ».

    Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, a annoncé la création d'un label qui garantira que les entreprises du cloud protègent les données. Le label « cloud de confiance pour une souveraineté des données renforcée » serait délivré aux entreprises qui offrent des services d'informatique en cloud et qui respectent les principes évoqués par Le Maire, ainsi que d'autres conditions fixées par l'agence française de cybersécurité, l'ANSSI.

    Un cloud hyperscale français, opérant pleinement sous les juridictions françaises et européennes

    La gouvernance de Bleu s’appuiera sur des principes clés permettant de garantir que la solution réponde aux besoins uniques de ses clients français pour leurs données sensibles. Ces principes reposent en premier lieu sur l’immunité de Bleu à l’égard de législations extraterritoriales et son indépendance économique (Capgemini et Orange en seront les investisseurs majoritaires). Ils s’appuient ensuite sur le respect des garanties en matière de transfert de données et le contrôle exclusif des applications cloud à partir d’une infrastructure isolée, basée sur des centres de données situés en France.

    Les centres de données de Bleu seront ainsi séparés de manière stricte des centres de données internationaux de Microsoft, ce qui garantira son autonomie opérationnelle. De plus, Bleu sera exploité depuis la France par son propre personnel. En conséquence, les services fournis par Bleu devraient permettre d’obtenir la qualification « cloud de confiance » décernée par les pouvoirs publics, puisqu’ils satisferont l’ensemble des critères requis par le label SecNumCloud de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), ainsi que les dispositions juridiques confirmant son statut d’opérateur de « cloud de confiance ». Bleu pourrait accueillir des partenaires complémentaires ultérieurement.

    Source : Communiqué de presse

    Et vous ?

    Que pensez-vous de la confiance faite par Paris aux GAFAM ?

    Quels commentaires faites-vous de ce partenariat entre la compagnie Américaine Microsoft et les entreprises françaises ?

    Selon vous, peut-on parler de « cloud de confiance » dans un partenariat avec les GAFAM ?

    À votre avis, peut-on parler de cloud computing souverain dans le modèle de services que propose Bleu ?

    Pouvez-vous faire confiance à une entreprise des GAFAM ?

    Voir aussi :

    La France choisit Google et Microsoft pour la protection des données sensibles, Bruno Le Maire, Amélie de Montchalin et Cédric O ont présenté la stratégie nationale pour le cloud

    Le Français OVH signe un partenariat avec Google Cloud pour proposer Hosted Private Cloud, compatible avec les technologies Open source et entièrement exploitée et gérée en Europe par OVHcloud

    Cloud Act : la loi américaine qui donne aux USA un accès aux données stockées en UE inquiète l'Europe, la France prépare des mesures pour se protéger

    La France sollicite Dassault Systèmes et OVH pour retenter l'aventure du cloud souverain, elle s'attend à avoir « les premiers résultats en décembre 2019 »

  5. #65
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    Bleu proposera ainsi à ses clients les solutions sécurisées cloud de Microsoft, en l’occurrence les suites de collaboration et de productivité Microsoft 365 ainsi que l’ensemble des services de la plateforme cloud Microsoft Azure, dans un environnement indépendant, afin de leur permettre d’accéder à la gamme la plus complète d’innovations technologiques de pointe.
    Le principal problème du cloud Microsoft n'est pas sa nationalité américaine, mais le fait qu'il rend captif ses clients. Si l'État Français utilise les outils et API propriétaires du cloud Azure, changer de prestataire s'avèrera fort difficile après coup.

    On rappelle que les clouds fonctionnent de la même manière que les peep show. Le but est de maintenir les clients le plus longtemps à l'intérieur tout en leur faisant payer continuellement les services même les plus insignifiants. Au final, les clients ne peuvent pas prédire à l'avance combien tout cela va leur coûter.

  6. #66
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    Citation Envoyé par Bruno Voir le message
    Que pensez-vous de la confiance faite par Paris au GAFAM ?
    Comme je l'ai dit plus haut et comme beaucoup l'ont dit ici, les Français se sont fait enfler par le gouvernement sur ce plan là.


    Citation Envoyé par Bruno Voir le message
    Quels commentaires faites-vous de ce partenariat entre la compagnie Américaine Microsoft et les entreprises françaises ?
    Que si Cap Gemini France est aussi naze et aussi chère que leur antenne Suisse, on va payer à prix d'or un service calamiteux. Quand je vois que chez nous leurs gars nous proposaient d'utiliser Orion en plein scandale SolarWinds!


    Citation Envoyé par Bruno Voir le message
    Selon vous, peut-on parler de « Cloud de confiance » dans un partenariat avec les GAFAM ?
    Oui, si l'on est une société US ou un État US. Pour tous les autres, c'est une enfilade, quelque soit le GAFAM.


    Citation Envoyé par Bruno Voir le message
    À votre avis, peut-on parler de cloud computing souverain dans le modèle de services que propose Bleu ?
    Non. Un cloud souverain ce serait par exemple de faire ce que font très bien Microsoft ou Google: reprendre Kubernetes (open source) et construire leurs propres produits/services dessus.


    Citation Envoyé par Bruno Voir le message
    Pouvez-vous faire confiance à une entreprise du GAFAM ?
    Non. Elles nous prouvent tous les jours depuis le premier confinement qu'elles ne sont pas dignes de confiance, et ce même post-Snowden!


    Citation Envoyé par Bruno Voir le message
    Bleu « fournira ses solutions aux Opérateurs d’Importance Vitale (OIV), aux Opérateurs de Services Essentiels (OSE), à l’Etat français, à la fonction publique, aux hôpitaux et aux collectivités territoriales requérant la mise en place d’un Cloud de Confiance adapté au degré de sensibilité de leurs données et à leur charge de travail », précise le communiqué.
    C'est le casse du siècle. On n'a pas fini de voir du vol de données: on va connecter au cloud des services qui n'en ont pas besoin mais qui sont essentiels et manipulent des données sensibles

  7. #67
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    Pas compris le système d'indépendance. C'est bien d'avoir les données stockées et protégées localement en France, mais si on permet leur accès par Azure, Microsoft pourra continuer à lire une bonne partie, voir tout, quand ils ont envie, puisque Azure permettra le service sur ces données... Ou je me trompe?

  8. #68
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    S’il existe à terme un remplacement des dépendances externes par des services créés par la société elle-même (en s'appuyant sur kubernetes, etc...) ça peut être un bon compris pour ne pas perdre de temps et devenir autonome à terme.

    Si ce sont les données (souveraines) qui doivent être hebergées, il est difficilement concevable de faire autrement, non ?

    Petite dédicace au service Marketing, Après Orange, nous avons Bleu. C'est le grand Schtroumpf qui va être content ! J'imagine déjà les publications sur Reddit ;-)

  9. #69
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    Franchement c'est bien triste qu'un pays comme la FRANCE avoue abandonner un projet cloud et de sécurité des données sensibles initié par un président de la république en plus (donc j'imagine les moyens) ! et le mot est bien adapté je pense.
    Je suis bien d'accord avec l'ensemble des commentaires ci dessus.

    Je veux bien croire que les américains ont une certaine avance technologique (surtout dans l'informatique) mais par contre j'ai du mal à comprendre pourquoi il n'existe quasiment aucune autre entreprise d'un autre pays qui tente de rivaliser. C'est difficile à expliquer à mon niveau, mais ça montre encore et encore que c'est l'argent qui commande tout et surtout en FRANCE, la sécurité et l'indépendance de la FRANCE ça passe bien après !! Les politiques sont totalement dépassés.
    De plus ça n'est pas en 4/5 ans que l'on peut arriver raisonnablement à faire un outils cloud national performant et digne de ce nom, qu'on se donne les moyens !!
    J'imagine certainement que les USA planchent sur ce sujet depuis au moins 30-40 ans !

  10. #70
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    Par défaut questionnaire
    Bonjour à tous,

    Dans le cadre de mon mémoire de fin d'étude, je réalise une étude quantitative afin de comprendre pourquoi certaines entreprises ont fait le choix d'une infrastructure dédiée sur site (on-premise) pour leurs applications et données critiques alors que certaines ont privilégié une approche de migration vers des clouds publics.

    Je sollicite votre aide afin de réponde à mon questionnaire qui ne prendra que 2 minutes.

    https://lnkd.in/ds2fncs

    Merci d'avance !

  11. #71
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    Bonsoir,

    Que pensez-vous de la confiance faite par Paris aux GAFAM ?
    La mascarade a commencé avec la liberalisation du marché des fiches de paies . 42 opérateurs (dont la La Poste avec Digiposte ...) , a part La Poste, tout le reste est chez les GAFAM car les "pseudo hébergeurs" se basent sur des technos non françaises, ni européenne.

    Une nouvelle loi de 2014/2015 oblige maintenant chaque collectivité d'avoir une plateforme participative avec sa population . Pour des questions de démocraties il parait. Même beaucoup d'institust voient le jour comme "make.org" ... le problème tout est stocké chez les GAFAM ! Même des sites de débats (genre des truc gilets jaunes ou les derniers convention climat et j'en passe ... ). On nous parle de démocratie et on est en train de "brader" notre démocratie dans les mains des GAFAM ... En cas de piratage , je n'ose pas imaginer les répercussions politiques , pour influencer l'opinion (en modifiant ce disent/pensent ) les administrés.

    Quels commentaires faites-vous de ce partenariat entre la compagnie Américaine Microsoft et les entreprises françaises ?
    Et OVH dans tout cela ? OVH a bien des serveurs non ?

    Selon vous, peut-on parler de « cloud de confiance » dans un partenariat avec les GAFAM ?
    Non car cela est tributaire d'un puissance étrangère ... On brade maintenant même le pouvoir politique locale et "l'influence" des administrés au premier piratage de masse ou la première manipulation politique .

    À votre avis, peut-on parler de cloud computing souverain dans le modèle de services que propose Bleu ?
    Non , car c'est une société "non française" qui reste prestataire de service > Microsoft.

    Pouvez-vous faire confiance à une entreprise des GAFAM ?
    Pour une seul chose > la qualité du produit fini. La "confiance" par rapport aux services non , il même plutôt une défiance.

  12. #72
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    Même beaucoup d'institust voient le jour comme "make.org" ... le problème tout est stocké chez les GAFAM
    make.org est hébergé chez OVH. C'est reconnu d'utilité publique (car c'est une fondation), c'est comme une association loi 1901, mais ça ne fait pas partie du service public. Une fondation, c’est de l’argent privé mis à disposition d’une cause publique (ça sert aussi de montage fiscal, permettant quand-même de joindre l'utile à l'"agréable" car les dons faits à une fondation sont déductibles à 66% des impôts dans la limite de 20% ces revenus du donateur).

    Et OVH dans tout cela ? OVH a bien des serveurs non ?
    Vu l'OVH gate avec le datacenter qui a brulé à Strasbourg, ça va pas être facile mais techniquement leurs services seraient utilisables.

    Pouvez-vous faire confiance à une entreprise des GAFAM ? Pour une seul chose > la qualité du produit fini. La "confiance" par rapport aux services non , il même plutôt une défiance.
    C'est tout à fait ça

  13. #73
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    Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
    Les subventions c'est du communisme, ca ne marche pas, parce qu'un fonctionnaire n'est pas compétent pour savoir sur quoi il faut investir, un fonctionnaire est corrompu et il va juste essayer de détourner l'argent des contribuables pour enrichir la société ou l'association de sa femme, de son fils, voir pire pour sa propre société, fondation ou association pour les plus arrogants (c'est courant) . AWS, Google Cloud et Azure c'est le fruit de la recherche privée, c'est le capitalisme qui marche parfaitement bien.[...]
    Holà on atteint des sommets là dit-donc. Tout les clichés y passent, de l'adoration des ultra-riches, qui le méritent tous et qui ne doivent rien aux autres, surtout pas, au culte du privé, qui serait toujours mieux que le public, alors que se sont souvent bien les mêmes dirigeants qui passent de l'un à l'autre, et que l'objectif de l'un et de l'autre ne sont pas du tout les mêmes... Et même jusqu'à l'insulte des français dans leur ensemble, avec sûrement l'excuse habituelle pour un partage des richesses absolument inéquitable, à savoir que c'est de la faute des pauvres si une ultra-minorité capitalise 50% des richesses mondiales.

    Le summum du ridicule du néolibéralisme dans toute sa splendeur, avec un cerveau binaire : ce qui marche, le néolibéralisme (et si ca ne marche pas bien, c'est qu'il y en a pas encore assez, évidemment - remise en question : aucune), et ce qui ne marche pas, forcément c'est du communisme. J'ai bien ris en tout cas, merci.

  14. #74
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    Citation Envoyé par blbird Voir le message
    Holà on atteint des sommets là dit-donc. Tout les clichés y passent, de l'adoration des ultra-riches, qui le méritent tous et qui ne doivent rien aux autres, surtout pas, au culte du privé, qui serait toujours mieux que le public, alors que se sont souvent bien les mêmes dirigeants qui passent de l'un à l'autre, et que l'objectif de l'un et de l'autre ne sont pas du tout les mêmes... Et même jusqu'à l'insulte des français dans leur ensemble, avec sûrement l'excuse habituelle pour un partage des richesses absolument inéquitable, à savoir que c'est de la faute des pauvres si une ultra-minorité capitalise 50% des richesses mondiales.

    Le summum du ridicule du néolibéralisme dans toute sa splendeur, avec un cerveau binaire : ce qui marche, le néolibéralisme (et si ca ne marche pas bien, c'est qu'il y en a pas encore assez, évidemment - remise en question : aucune), et ce qui ne marche pas, forcément c'est du communisme. J'ai bien ris en tout cas, merci.
    Faut pas se moquer des riches, on ne sait jamais ce qui peut nous arriver! (Colluche). Et tout ce que produit le public, c'est nul : Concorde, Airbus, TGV... Tellement nul qu'on a bradé Airbus (et bientôt la SNCF) au privé qui a daigné le reprendre.

  15. #75
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    https://www.journaldunet.com/solutio...art-de-marche/

    lisez ceci alors que dans l'article on a l'impression qu'il y a pas dautre solution que Google et Windows

    non pas que je remette en cause la décision de faire du cloud mais pourquoi avoir choisi Windows alors que l'on peu être maître chez soi.

    Je lis que l'on a besoin de compétence mais il faudra quand même des compétences pour la maintenance.

    ne devrait-on pas investir dans l’élévation des connaissances !!!!

    c'est sur si l'on veux rivaliser avec Google ou Amazone , mais est-que l'on besoin de rivaliser pour faire notre cloud.

    pour une société je comprends bien que d'avoir un system propriétaire (bien goupillé) est une solution simple de faire du cloud, mais à l'échelon d'une infrastructure national on se doit de voir les choses autrement.

    Quant au retard il faut faire la différence entre mettre en œuvre et ne rien avoir et inventé tout de bout en bout...

  16. #76
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    Citation Envoyé par JPLAROCHE Voir le message
    https://www.journaldunet.com/solutio...art-de-marche/

    lisez ceci alors que dans l'article on a l'impression qu'il y a pas dautre solution que Google et Windows

    non pas que je remette en cause la décision de faire du cloud mais pourquoi avoir choisi Windows alors que l'on peu être maître chez soi.

    Je lis que l'on a besoin de compétence mais il faudra quand même des compétences pour la maintenance.

    ne devrait-on pas investir dans l’élévation des connaissances !!!!

    c'est sur si l'on veux rivaliser avec Google ou Amazone , mais est-que l'on besoin de rivaliser pour faire notre cloud.

    pour une société je comprends bien que d'avoir un system propriétaire (bien goupillé) est une solution simple de faire du cloud, mais à l'échelon d'une infrastructure national on se doit de voir les choses autrement.

    Quant au retard il faut faire la différence entre mettre en œuvre et ne rien avoir et inventé tout de bout en bout...
    Exactement !

  17. #77
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    Bonjour
    Là c'est carrément de l'imposture.
    Créer une structure avec Google....? Ceux qui ont signé cela sont des illuminés ou ont obtenu des avantages non avouables.
    Google est américain et servira toujours les intérêts américains et cela ce n'est pas condamnable en soi.

    Mais il ne peut pas être un partenaire fiable, puisque qu'il est obligé de se plier aux injonctions et aux ordres de l'état américain.

    C'est donc une très mauvaise nouvelle...

  18. #78
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    Par défaut Le Cloud souverain pas crédible ? Scaleway abandonne le navire GAIA-X
    Le cloud souverain n’est pas crédible ? Scaleway abandonne GAIA-X,
    un projet de développement d'une infrastructure de données compétitive, sécurisée et fiable pour l'Union européenne

    Dans l’intention de briser la domination des entreprises américaines en matière de cloud computing, l’Europe lance à l’initiative franco-allemande, GAIA-X, un projet de développement d'une infrastructure de données efficace, compétitive, sécurisée et fiable. Le 30 novembre, Yann Léchelle, PDG de Scaleway a annoncé son retrait du projet GAIA-X. Peut-on affirmer que, dans cette annonce, le message que livre Yann Léchelle au monde, est que le cloud souverain n’est pas crédible ?

    « Le 18 novembre dernier, nous avons annoncé que notre entreprise ne renouvellerait pas son adhésion au projet GAIA-X en 2022. Les objectifs de l’Association, quoique louables au départ, sont de plus en plus détournés et contrariés par un paradoxe de polarisation ayant pour conséquence de renforcer le statu quo, c’est-à-dire une concurrence déséquilibrée. Scaleway choisit de consacrer son temps, ses capitaux et son attention à améliorer son offre multicloud, un facteur clé pour une véritable réversibilité et ouverture », a déclaré Yann Léchelle.

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    En guise de rappel, le ministre des Finances Bruno Lemaire avait annoncé à l’occasion de la conférence Criteo IA Labs ténue à Paris le 3 octobre que la France a engagé les sociétés Dassault Systemes et OVH pour élaborer des plans visant à briser la domination des entreprises américaines en matière de cloud computing. « … nous voulons construire un cloud digne de confiance pour stocker les données les plus sensibles de nos entreprises », avait-il déclaré, ajoutant que le projet serait réalisé au niveau franco-allemand dans un premier temps et éventuellement au niveau européen ultérieurement. Dans ce billet de blog, Yann Léchelle présente les motifs qui leur ont poussé à abandonner le projet de cloud souverain :

    Retour sur les 18 derniers mois passés en qualité de membre-fondateur de GAIA-X

    Tout d’abord, revenons en juin 2020, mois du lancement de l’initiative par le ministre allemand Peter Altmaier et son homologue français Bruno Le Maire : Scaleway était alors l’un des 22 membres fondateurs. Scaleway soutenait alors complètement les objectifs exprimés et défendus par les gouvernements des deux côtés du Rhin, en l'occurrence « garantir la souveraineté, la disponibilité, l’interopérabilité et la portabilité des données » et, « promouvoir la transparence ».

    « Nous savions dès le début que progresser tous ensemble et promouvoir une vision commune serait un défi intéressant, en raison de la nature-même des acteurs industriels impliqués dans le projet : trois fournisseurs de services cloud français (OVH, Outscale et Scaleway) face à des acteurs verticaux prédominants sur le marché allemand (BMW, Volkswagen, Deutsche Bank, etc.), qui utilisent principalement des services et technologies cloud non européens », déclare Scaleway.

    Scaleway s’engange à participer à cet élan : d'une part pour renforcer l'écosystème numérique européen en fixant des règles communes et fédératrices (c'est-à-dire en rééquilibrant les conditions et les dynamiques actuelles du marché du cloud), et d'autre part pour améliorer l'adoption des solutions de cloud sur le continent européen, en s'appuyant sur les valeurs.

    « Nous n'avons pas de temps à perdre à jouer aux échecs... ni l’envie de prolonger le statu quo. Les premiers mois du projet GAIA-X ont été caractérisés par une importante incompréhension quant à sa portée et ses objectifs : certains l'ont décrit comme un "Airbus du cloud", d'autres ont pensé qu'il opérerait un "cloud souverain", d'autres encore parlaient d'une ''fédération d'offres de cloud'' », indique le PDG de Scaleway, Yann Léchelle.

    Scaleway a prevenu qu’elle quitterait le navire GAIA-X, si des entreprises non-européennes étaient autorisées à participer à la gouvernance du Board. Quelques mois plus tard, en avril 2021, lorsque le conseil d'administration a dû valider les candidatures de ceux que l'on appelle les « day-one members » (ayant postulé entre Q3-2020 et Q1-2021), la même question s'est à nouveau posée : fallait-il accepter tous les candidats internationaux ? C’est un fait, les acteurs non-européens, ayant une emprise (très, trop forte parfois) sur les marchés européens, étaient légitimes pour rejoindre GAIA-X. L’entreprise dirigée par Yann Léchelle voulait éviter une situation où les entreprises non-européennes pourraient, plus tard, prétendre être des actionnaires clés, à travers GAIA-X, à la souveraineté numérique européenne. « En voyant comment GAIA-X a fait la publicité de la contribution de Huawei (Europe) à la souveraineté numérique sur Twitter il y a quelques jours, ou en considérant la structure de parrainage du dernier sommet GAIA-X en novembre, je suis triste de constater que la réalité nous a donné raison », déclare Yann Léchelle.

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    Selon Scaleway , le fait d’avoir accepté sans aucune restriction tous les fournisseurs de services cloud non-européens dominants a eu des conséquences dont le groupe n’a peut-être pas suffisamment anticipé l'ampleur. À partir du moment où ces acteurs dominants et leurs « diplomates de la tech » ont rejoint les comités techniques, ils ont assailli les autres contributeurs d’orientations, de propositions d’exigences et de commentaires face auxquels il était impossible pour les Européens de se positionner, que ce soit individuellement ou collectivement. Un déséquilibre structurel s’est donc formé dans les enceintes de travail de GAIA-X. Dès lors, le risque est que certaines orientations servent les intérêts d’acteurs déjà dominants au lieu de refléter les besoins, attentes et défis des différents fournisseurs de technologies européens.

    Une étude récente publiée par Synergy research group a mis en évidence que, ces quatre dernières années (2017-2021), la part du marché européen détenue par des fournisseurs de cloud européens a chuté de 27 % à moins de 16 %. Amazon, Microsoft et Google représenteraient environ 70 % du marché européen et leur part ne fait qu’augmenter.

    Lors du renouvellement du conseil d’administration de GAIA-X en juin dernier, ni Outscale, ni Scaleway, ni Aruba n’ont été (ré)élus, le conseil d’administration ne compte plus désormais qu’un fournisseur cloud (OVH), qui a été rejoint par quatre opérateurs de télécommunications. Trois associations professionnelles (CISPE, Digital Europe et Bitkom), ont également rejoint le bureau.

    Étant donné que le conseil est désormais composé d’industriels européens utilisant principalement des technologies cloud non européennes, la porte de la gouvernance politique de GAIA-X pourrait être simplement ouvert à leurs membres non-européens. Enfin, les Petites et moyennes entreprises ont été exclues du conseil, reléguant ainsi en marge toute une partie de l’environnement numérique.

    En octobre de cette année, le géant Français de la défense, Thales, et Google ont annoncé la création d'une nouvelle entreprise commune pour offrir un service de cloud souverain en France. « En adressant à la fois les aspects techniques et juridiques du label "cloud de confiance" du gouvernement français, cette approche illustre notre compréhension commune des enjeux et bénéfices du cloud pour les entreprises et institutions françaises, et la volonté de collaborer étroitement et concrètement, en France, pour créer des conditions favorables à l’innovation, de façon ouverte et autonome », a déclaré Samuel Bonamigo, Vice President EMEA South, pour Google Cloud.

    Thales a également annoncé dans un billet de blog une nouvelle collaboration avec Google Cloud qui accélérera la capacité des entreprises à migrer en toute sécurité des données sensibles entre des infrastructures informatiques à base de clouds publics, hybrides et privés. Ensemble, les deux sociétés offriront de nouvelles fonctionnalités permettant aux équipes de sécurité des entreprises de posséder et de contrôler leurs clés de chiffrement tout en contribuant à répondre aux exigences réglementaires accrues, le tout en supportant des environnements de travail de plus en plus répartis, a indiqué l’entreprise française sur son Site officiel.

    Source : Scaleway

    Et vous ?

    Que pensez-vous de l'abandon du projet cloud souverain par Scaleway ?

    Selon vous, peut-on affirmer sans risque de se tromper, que le cloud souverain n'est pas un projet crédible ?

    Peut-on parler de cloud souverain dans la perspective d'une collaboration avec des fournisseurs de cloud ameraicain ?

    Voir aussi :

    France : Thales et Google créent une coentreprise française de cloud souverain, une offre conçue en France et pour la France

    La France choisit Google et Microsoft pour la protection des données sensibles, Bruno Le Maire, Amélie de Montchalin et Cédric O ont présenté la stratégie nationale pour le cloud

    La France sollicite Dassault Systèmes et OVH pour retenter l'aventure du cloud souverain, elle s'attend à avoir « les premiers résultats en décembre 2019 »

    Capgemini et Orange annoncent le projet de créer « Bleu », une société qui fournira un « Cloud de Confiance » en France

  19. #79
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    Comment peut on penser une seconde que des projets de cette envergure chapotés par des politiciens qui ne connaissent rien au sujet et qui en plus se font allègrement rincer par tous les lobbyistes peuvent aboutir à quelque chose ?

  20. #80
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    Bonsoir,

    Le cloud souverain n’est pas crédible ? Scaleway abandonne GAIA-X, un projet de développement d'une infrastructure de données compétitive, sécurisée et fiable pour l'Union européenne

    Que pensez-vous de l'abandon du projet cloud souverain par Scaleway ?
    1) Effarant

    2) Il fallait s'y attendre

    3) En Europe / France quand la bureaucratie s'en mêlent ce n'est jamais saint ni bon ... C'est voué à l'échec

    Récemment, j'entendais sur un média belge, qu'il faudrait 20 à 30 ans à l'Europe pour rattraper son retard technologique. Et encore , passé ce délai , les entreprises tech que veut l'UE seraient, "à peine" matures et aux reins fragiles

    Selon vous, peut-on affirmer sans risque de se tromper, que le cloud souverain n'est pas un projet crédible ?
    En Europe il y a trop une vision bureaucratique et technocratique ... Ce n'est pas au politique à essayer de bricoler un truc ...

    Peut-on parler de cloud souverain dans la perspective d'une collaboration avec des fournisseurs de cloud américain ?
    Pas du tout , car au final une entreprise US s'infiltre la ou on ne l'attend pas ... Etat, collectivité locale, vie administrative et citoyenne , administration et institution

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